2.2. Cadre conceptuel
2.2.1 Définition des concepts
Il y a une abondante littérature en lien avec les
changements climatiques. C'est la raison pour laquelle dans le cadre de notre
étude nous avons jugé utile de définir certains concepts
clé.
2.2.1.1. Changements
climatiques
Selon le GIEC, les changements climatiques peuvent être
définis comme étant « Une variation statistiquement
significative de l'état moyen du climat ou de sa variabilité,
persistant pendant une période prolongée
(généralement des décennies ou plus). Les changements
climatiques peuvent être dus à des processus internes naturels ou
à des forçages externes, ou encore à la persistance de
variations anthropiques de la composition de l'atmosphère ou de
l'utilisation des sols ».
Par contre, on notera que la Convention-Cadre des Nations
Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), dans son article premier,
définit les changements climatiques comme «des changements qui sont
attribués directement ou indirectement à une activité
humaine altérant la composition de l'atmosphère mondiale et qui
viennent s'ajouter à la variabilité naturelle du climat
observée au cours de périodes comparables». La CCNUCC fait
donc une distinction entre «les changements climatiques» attribuables
à l'activité humaine altérant la composition de
l'atmosphère et la «variabilité du climat» imputable
à des causes naturelles.
2.2.1.2. Variabilité du climat
Pour le GIEC, par variabilité du climat, on entend
généralement les variations de l'état moyen et d'autres
variables statistiques (écarts-types, apparition d'extrêmes, etc.)
du climat à toutes les échelles temporelles et spatiales autres
que celle de phénomènes météorologiques
particuliers.
La variabilité peut être due à des
processus internes naturels au sein du système climatique
(variabilité interne) ou à des variations du
forçage externe naturel ou anthropique (variabilité
externe).
2.2.1.3. Cultures
irriguées
Pour MOLLARD E et WALTER A (2008), le terme irrigation a
été popularisé au début du XXe siècle,
époque où les grands équipements hydrauliques se sont
développés pour combler les pénuries d'eau, permettre
l'intensification de l'agriculture et engendrer une nouvelle révolution
agricole. La diffusion du mot « irrigation » a
occulté la variété des « arrosements »
et « baignades » antérieurs ainsi que les
innombrables dénominations des canaux.
Ces différents éléments nous permettent
de définir les cultures irriguées comme étant l'ensemble
des cultures pratiquées par l'homme et bénéficiant d'un
apport hydrique quelque soit les modalités techniques utilisées.
Les eaux d'irrigation sont maîtrisées au moyen de puits, de
galeries drainantes, de canaux, de bassins et de réservoirs auxquels il
faut ajouter les structures de collecte des ruissellements.
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