Conclusion générale
Dans ce document, nous avons étudié deux
systèmes de mesure de tension multiplexés basés sur deux
technologies différentes. Nous nous sommes intéressés
à l'impact d'une perturbation appliquée à l'entrée
des systèmes testés. Nous avons analysé ses effets en
termes de diaphonie et d'injection de charge.
En effet, une étude préalable de la batterie
lithium-ion, ses terminologies et son BMS, nous a permis de se familiariser
avec cette technologie qui représente une partie indispensable des
applications de télécommunication et souvent oubliée.
Ensuite, une étude du comportement électrochimique
des Li-Ion à travers une étude de modélisation, nous a
permis d'approfondir nos connaissances dans ce domaine.
Enfin, une étude relative de deux BMS testés en
termes de diaphonie et d'injection de charge a été menée
pour évaluer l'effet d'un courant de charge/décharge. Nous avons
encore analysé la robustesse de chaque BMS à ces
phénomènes et nous avons terminé notre étude par
une comparaison dans le domaine temporel et dans le domaine fréquentiel
entre eux. Le résultat confirme ceux d'une première étude
où il fut montré que le BMS LTC6802 était plus robuste que
le BMS MAX11068.
Suite à l'étude des architectures de deux BMS et
à partir des nouvelles exigences des fabricants de batteries comme la
minimisation de la consommation d'énergie du BMS, nous avons
proposé une autre architecture de convertisseur analogique
numérique. Celle-ci correspond au CAN à traversée de
niveau. Cette étude sera développée dans le cadre d'un
projet de mastère.
A travers ces travaux effectués lors de mon projet de
fin d'étude, j'ai eu l'occasion de découvrir de nouvelles notions
que je n'ai pas eu l'occasion d'étudier tout au long de mon cursus
scolaire tel que le module d'alimentation et son gestionnaire. Il m'a permis
aussi de renforcer mes connaissances dans le domaine d'architecture des
systèmes de télécommunication, grâce à
l'étude de différentes architectures multiplexées et de
différents CAN.
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Annexe 1: la datasheet de la batterie
VL34480
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Annexe 2: Le convertisseur A/N à
traversée de niveau
Introduction
Les applications mobiles tels que les réseaux de
capteurs distribués, la téléphonie portable, les
systèmes de gestion de batteries, les appareils
implémentés pour contrôler les corps humain, etc., sont
à ressources et consommation d'énergie limitées et de
taille réduite. Dans ce contexte, le LCSS (Level Crossing sampling
schema) est proposé comme une solution efficace. Dans cette annexe, on
s'intéressera en premier lieu au processus d'échantillonnage.
Puis, on présentera le LCSS. Et on terminera par le LC-ADC.
I. Processus
d'échantiionnage
Le processus d'échantillonnage est le fait de convertir
un signal analogique en une représentation discrète. Dans le
domaine temporel, il s'assure en multipliant le signal x(t) par la fonction
d'échantillonnage donnée par l'équation suivante :
(II.1)
Où est une fonction de Dirac et {tn}
est la séquence d'instants d'échantillonnage.
Ainsi, le signal échantillonné est donné par
l'équation suivante :
Dans le domaine fréquentiel, le processus
d'échantillonnage est un produit de convolution entre le spectre du
signal analogique et la fonction d'échantillonnage. Si SF(f)
est la transformée de Fourier de sF(t), le résultat
est décrit par l'expression suivante :
D'où, la transformée de Fourier du signal
échantillonné est définie par l'équation suivante
:
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(II.4)
Où X(f) est le spectre du signal analogique
d'entrée.
III. L'échantillonnage à traversée de
niveau (LC-ADC)
Le concept de l'échantillonnage à
traversée de niveau est connu dés les années cinquante. Il
est connu aussi comme étant l'échantillonnage par
événement. Le principe de prélèvement des
échantillons est décrit par la figure suivante. On ne capte un
échantillon que lorsque de signal analogique d'entrée traverse un
seuil des seuils prédéfinis. Les échantillons ne sont pas
équidistants par rapport à l'échelle temporelle. Cette
caractéristique dépend de la variation du signal
d'entrée.
Figure II.1 : Processus d'échantillonnage à
traversée de niveau
Le choix de la distribution des niveaux est relié
à la variation du signal X(t). La figure
précédente représente une distribution
équidistante, où le quantum q est l'espacement entre deux seuils
successifs. Encore, la distribution peut être logarithmique ou une autre
distribution.
Pour ce type d'échantillonnage, chaque
échantillon est un couple (xn, tn).
Où xn est l'amplitude et tn
l'instant d'échantillonnage. Voir la quantification du temps,
xn doit être égal à un seuil et
tn peut être calculé en utilisant l'expression
suivante :
(II.5)
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Où, tn est l'instant de
l'échantillon courant, tn-1 la date de
l'échantillon précédent et dtn est
l'intervalle séparant les instants de l'échantillon courant et
précédent. Pour initialiser le processus, on propose que t1
et dt1 soient nuls.
L'échantillonnage classique ne s'intéresse pas
à la variation temporelle du signal analogique d'entrée. En
effet, il échantillonne à une période fixe, choisie pour
respecter le critère de Shannon. Donc, il prélève une
quantité d'information non utile, en particulier, pour les signaux
à faible variation sporadique tels que l'électrocardiogramme, le
phono cardiogramme, le signal sismique, etc. Cela peut engendrer une
augmentation de l'espace mémoire utilisé, de la band passante de
transmission, de la consommation d'énergie, etc.
Si on adapte de processus d'échantillonnage à la
variation temporelle du signal, on assure l'efficacité des ressources
employées.
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