2.1.3 Les
ménages et leurs logements
Ces ménages, modestes ou aisés, se distinguent
également par le type de logement qu'ils occupent. Selon les villes, le
rapport entre le nombre d'appartement et celui de maisons va varier assez
fortement.
Tableau 10: Types de logements (en %)
Type de logement
|
Lyon
|
Toulouse
|
Rennes
|
Maison
|
39,52
|
67,82
|
73,87
|
Appartement
|
60,21
|
31,96
|
25,97
|
Autres
|
0,27
|
0,21
|
0,16
|
Dans l'aire urbaine de Lyon, le logement en appartement est
largement majoritaire par rapport à la maison, probablement en raison
d'un coût de construction moins élevé. Mais cette tendance
ne se confirme pas pour les deux autres villes où la maison individuelle
est prédominante, avec près de trois quarts des logements dans la
région rennaise. On peut alors noter des évolutions
diamétralement opposés en fonction de la taille: plus la ville
est petite, plus le pourcentage de résidents en maison individuelle
progresse, à l'inverse du pourcentage de résidents en
appartement.
Ce constat peut être alors mis en lien avec les
données de statut d'occupation des logements:
Tableau 11: Statut d'occupation du logement (en
%)
Statut d'occupation du logement
|
Lyon
|
Toulouse
|
Rennes
|
Propriétaire
|
53,37
|
61,69
|
70,25
|
Locataire non HLM
|
23,1
|
27,13
|
18,31
|
Locataire HLM
|
23,53
|
11,18
|
11,44
|
Le pourcentage de propriétaires semble
également suivre la tendance d'un accroissement inversement
proportionnel à la taille de l'aire urbaine. Le fait que les
résidents en maison individuelle soient le plus souvent des
propriétaires permet d'expliquer ces chiffres.
Parmi les locataires, on remarque une
spécificité dans l'aire urbaine de Lyon, où ceux vivant en
HLM sont plus nombreux que ceux vivant de le parc privé. Les loyers peu
accessibles sont sans doute la cause de cette particularité, qui peut
également signifier que les modestes ne parviennent pas à
accéder la propriété, contrairement à Toulouse et
Rennes, où le nombre de locataires HLM est moins élevés.
On peut supposer que certains ménages à bas revenus y ont la
possibilité d'acquérir un bien immobilier, grâce à
des aides étatique comme le prêt à taux zéro ou la
maison à 100 000€.
Enfin, nous compléterons le profil des ménages
des trois espaces périurbains par l'ancienneté de leur
emménagement, afin d'observer des tendances d'établissement
à long terme ou, au contraire, une tendance à des
déménagements fréquents.
Tableau 12: Ancienneté d'emménagement
(en %)
Ancienneté d'emménagement
|
Lyon
|
Toulouse
|
Rennes
|
Depuis moins de 2 ans
|
12,88
|
13,7
|
12,97
|
Entre 2 et 4 ans
|
25,45
|
23,36
|
22,16
|
Entre 5 et 9 ans
|
26,73
|
27,08
|
25,49
|
Entre 10 et 19 ans
|
21,75
|
21,69
|
23,21
|
Plus de 20 ans
|
13,2
|
14,17
|
16,17
|
De manière générale, pour les trois
villes, on s'aperçoit que les ménages ayant
emménagés depuis moins de 2 ans sont environ deux fois moins
nombreux que ceux ayant emménagés entre 2 et 4 ans (soit la
même période de temps de deux ans). Cela est
révélateur d'un certain ralentissement du nombre de
ménages rejoignant le périurbain, et donc d'une baisse de
l'attractivité de celui-ci. A l'opposé, on constate assez
nettement que les ménages résidant depuis plus de 20 ans sont
plus représentés à Rennes qu'à Toulouse, et plus
à Toulouse qu'à Lyon. Le périurbain des villes moyennes
semble plus en adéquation avec un établissement de longue
durée, tandis qu'un déménagement apparaît plus
probable dans les grandes aires urbaines.
|
|