REMERCIEMENTS
Ce travail n'aurait pas été achevé sans
la volonté de plusieurs intervenant auxquels nous voudrions
témoigner nos sincères reconnaissances.
De prime abord, nos vifs remerciements s'adressent
particulièrement au Docteur SHYAKA Anastase (Directeur) et Monsieur
NSANZUBUHORO NDUSHABANDI Eric (Codirecteur) qui nous ont
généreusement offert leur temps, combien précieux, de
diriger notre travail de la conception jusqu'à la finale. Leurs
remarques constructives, leurs suggestions et leur indéfectible appui
ont permis à ce qu'il est de valeur dans ce mémoire.
Nos reconnaissances s'orientent également au corps
professorale de la Faculté des Sciences Sociales, Politique et
Administrative et en particuliers aux professeurs du Département des
Sciences Politique et Administrative.
Nous exprimons une profonde gratitude à l'Etat Major
Général des Forces Rwandaises de Défense pour son soutient
financier sans lequel plus de la moitié de nos données ne
seraient pas recueillies.
Les valeurs socioculturelles de la famille africaine restent,
actuellement, convoitées par les sociétés du monde entier,
à cause de la compréhension, de l'esprit d'unité et
d'entraide qui caractérisent ses membres. C'est dans ce cadre que ce
travail, si pénible que l'on a tendance à ne pas le croire, a
été réalisé. Ainsi, nous remercions du fond du
coeur les Familles BARIHUTA et NAHO, pour leur attachement et leur soutient
tant matériel que moral tout au long de notre parcours
académique.
Notre gratitude va également aux messieurs BARIHUTA J.
Claude, KARAMAGA Apollinaire et au Général de Brigade KAZURA Jean
Bosco, pour le soutien moral, intellectuel et matériel qu'ils n'ont
cessé d'accorder à notre égard.
Enfin, à tous nos amis et collègues avec qui
nous avons partagés la même assiette sous un climat de
fraternité et à tous ceux qui ont d'une manière ou d'une
autre contribué à la réalisation de ce travail, nous
disons grand merci.
BARIHUTA
Pacifique
NAHO
Yves
SOMMAIRE
A la fin de l'année 2003, le monde se rend compte que
la région de Darfour est devenu un terrain de massacres
perpétrés par les Janjaweeds, milices progouvernementales
soudanaises. Le Rwanda, sous étiquette de l'Union Africaine intervient
pour le maintien de la paix dans cette région et ceci pour la
première fois.
C'est dans ce cadre que notre travail a porté sur le
rôle des Etats-membres de l'Union Africaine dans son intervention pour le
maintient de la paix au Darfour/Soudan surtout pour le cas du Rwanda depuis
presque deux ans que ses forces sont en mission.
Les hypothèses de notre recherche étaient :
(1) A travers sa contribution du personnel, la discipline et la bonne
coopération que ses forces manifestent sur terrain, l'apport du Rwanda
est considéré de grande importance et (2) La formation
reçue avant d'aller en mission au Darfour dans différentes
académies militaires est conforme aux normes internationales pour servir
de forces de maintien de la paix.
Pour vérifier ces hypothèses, les objectifs
suivants furent fixées : L'objectif global était
de dégager l'apport du Rwanda dans l'intervention pour
le maintien de la Paix au Darfour au sein de l'Union Africaine. Les objectifs
spécifiques étaient de démontrer le professionnalisme de
la force rwandaise ainsi que de démontrer les défis et les
perspectives de cette intervention.
Dans notre recherche, les méthodes systémique,
historique et d'observation ont été utilisées. En plus,
les techniques documentaires, le questionnaire et l'interview ont servi pour
collecter les données nécessaires.
Les résultats de ce travail montrent que la discipline
et la coopération des FRD sont très bonnes et que celles-ci ont
une expérience et une formation leur permettant d'effectuer une telle
mission malgré quelques problèmes qui surgissent sur terrain.
Afin de surmonter ces difficultés, nous avons
émis les recommandations suivantes :
1. Faire de façon que au budget du ministère de
la défense s'ajoutent les frais destinés aux matériels
didactiques qu'on ne trouve pas aux académies
militaires rwandaises;
2. Il faut qu'il y ait des formations en rapport avec les
langues des pays dans lesquels les FRD interviennent pour qu'une bonne
intervention soit menée ;
3. Nous suggérons que les officiers envoyés en
mission devraient connaître au moins l'anglais ou le français, la
connaissance de ces deux langues constituant un atout ;
4. Créer un fond nécessaire au sein de l'UA
pour pouvoir maintenir ses missions jusqu'à la fin au lieu qu'au milieu
celles-ci soient transformées en mission onusienne comme cela a
été constaté au Burundi et bientôt au
Darfour ;
5. Le mandat doit être bien déterminé
surtout dans les zones de combats où règne
l'insécurité ;
6. Avec l'expérience d'indiscipline des militaires pour
le maintien de la paix de l'ONU, il faut des mesures sévères pour
ne pas tomber dans le même piège.
|