La photographie de la presse kinoise en période électorale. cas du journal "Le Phare" et "L'Avenir".( Télécharger le fichier original )par Annabelle GIGANDU Sarah Université catholique du Congo - Graduat 2008 |
CONCLUSION GENERALECette oeuvre a fait l'objet d'une introduction à la lecture d'une photographie de presse dans le contexte auquel elle était produite. Dans son histoire, la photographie éprouve toujours de grandes difficultés à se soustraire à sa valeur testimoniale, cette dernière dès qu'elle fut commercialisée, elle a dû prendre en charge toute vérité voir toute naturalité. La photographie nous éloigne de son objet et son langage. Ainsi, on est arrivée à préciser différents niveaux langagière qui réside dans l'espace photographique de presse. L'image est donc polysémique de même le récepteur est ainsi polysémique. Notre travail était subdivisé de trois grandes parties dont la première a porté sur l'approche notionnelle, la deuxième sur le cadre théorique et la troisième sur l'analyse sémiotique de la photographie de presse. La première partie qui a trait aux notions d'approche axée sur la communication, l'image et sur la photographie. Cette dernière est à la fois un art et une technique, un moyen d'expression et un objet d'étude. c'est ainsi qu'elle fera l'objet de nos investigations. Le seconde conformément au norme, un travail qui se veut scientifique doit se basé sur un fondement théorique. Ainsi, la sémiotique est la base théorique de l'analyse iconique. Cela étant, nous l'avons définis comme une science à la recherche sous jacente de la signification d'un signe ou d'un code. Elle est une discipline englobante et peut être appliquer. Ainsi, nous focalisons nos investigations sur la sémiotique visuelle, de même nous avons défini la photographie de presse comme un signe véhiculant un sens. Et la dernière qui a porté sur l'analyse sémiotique de la photographie de presse. Dans cette partie nous avons décris le corpus d'étude, les différents niveaux d'analyse d'une photographie de presse et nous avons analyser le lien entre l'image et le texte. Nous avons constater aussi que derrière chaque image photographique un effet de réel cache ses mises en scène. L'image séduit et capture ses lecteurs, « elle est capable de fixer le sens d'un mot difficile »40(*). Nous avons donc le prestige de prendre notre temps à analyser une photographie. Car notre attention est sans arrêt par la double présence iconique. Disons aussi que l'image photographique n'est là ni pour distraire, ni pour illustrer mais plutôt elle délivre une information et maintien le lecteur dans un réseau de la réception et le texte à côté de la photographie apporte un récit des faits la photographie nous éloigne de son objet et de son langage. Bref, la photographie de presse malgré ses apparences et ses performances réalistes elle est soumise au même rang que toute sorte d'image à l'épreuve de transparences ainsi « chaque image ne pourrai plus être regardée sans que l'on y trouve des codes, des messages et ou des connotations », avant tout plaisir esthétique, nous croyons à ce que nous voyons et à cette vérité viens s'ajouter certainement notre plaisir. * 40 MBIYE H., Graphisme et images fixes, p. 29. |
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