III.2.2. Analyse de messages plastiques
Cette analyse se rapporte aux cadrage, échelles de
plans, perspectives frontalière, angle de vision (regard),
éclairage, valeurs et couleurs, composition, lignes, formes dominantes,
... et l'on devra aussi analyser les niveaux suivants :
· la fonction de la photographie de la synthèse
de cette étude disons qu'il s'agit des photos pour informer (ou photos
d'actualité)et pour argumenter c'est-à-dire transmettre un
message au public. Il ne s'agit pas d'un message pour distraire, faire rire
mais plutôt esthétique, séduisante par la suite, un message
persuasif dans le but de captiver et attirer l'attention du public et susciter
une réaction pr ce dernier. Ces photos nous informe et raconte des
événements et attestent la tenue des élections
présidentielle à Kinshasa et bien sur toute l'étendue de
la République démocratique du Congo.
· La source de la photographie.
Il s'agira ici d'analyser la source et le genre de la
photographie. En répondant aux questions suivantes.
1) Il s'agit des photos prisent par un photographe
Indépendant (Pigiste) ou non ?
2) S'agit-il d'un télégramme ou non ? (un
télégramme c'est un arrêt sur image à partir d'une
vidéo ou d'un document filmé).
En second approche les quatre dimensions d'une photographie de
presse dont :
- les effets de réel,
- les reconnaissances culturelles,
- la symbolique,
- la rhétorique.
C'est ainsi que se déroulera notre analyse des photos
de presse tiré du journal le Phare et l'Avenir.
On débutera cette analyse au photos du journal le Phare
pour conclure à ceux du journal l'Avenir.
III.2. Lien image et texte
Sur une photographie il y a une double présence qui
sont iconique et linguistique. La première est celle que l'on
perçoit directement (la forme), la couleur, la ténue ou le texte
qui facilite la compréhension de l'image qui est en face de nous. La
perception visuelle utilise donc un espace a deux dimension de façon
instantanée. Le texte joue un rôle très capital au
côté de l'image.
Barthes souligne l'importance de messages proprement
linguistiques qui viennent compléter une image. « La
légende d'une photo de presse ou le slogan d'une affiche publicitaire
jouent un rôle d'ancrage en forçant le récepteur à
choisir l'un de multiples sens potentiels de l'image ».
Anne-Marie Thibault écrit : « l'image
est associée à un commentaire ou à un légende qui
en réduit la polysémie ».
Dans cette perspective, le texte situe et précise
même l'objectif d'une image, il facilite sa compréhension et
permet sa lecture.
Ainsi, le concept polysémiale de la photographie est
très important car il nous renvois à faire recours au texte car
l'image en soi permet des interprétations différentes mais ce
n'est pas elle qui invente c'est plutôt le texte.
La présence graphique du texte est de la photographie
participent ensemble à la mise en scène de
l'événement et leurs objectifs et fonctions peuvent se recouper.
L'image peut anticiper le déroulement du texte, elle complète
donc ce que dit ou veut dire le texte.
Il y a donc un lien très étroite entre ces deux
notions, le texte et l'image déteignent l'un sur l'autre.
En photographie de presse la légende et l'image ont le
devoir d'informer, elle s'appliquent l'une et l'autre à diriger le
lecteur vers des vérités construites de toutes pièce par
la valeur textemoniale de l'image. Le texte est là « pour
offrir d'autres visions aux lecteurs et permet à la photographie de se
dépasser, de proposer toujours un peu plus de
rêveries ».
La légende doit ici restreindre les
interprétations pour n'en garder que l'unique qui est le réel,
car le texte ne procure pas et ne doit pas procurer le même plaisir
sauvage que la photographie.
Il faut donc se demander lequel de ces deux langages est le
plus fidèle d'effusion de vérité.
Quelle que soit cette vérité la photographie de
presse et sa légende contribuent à former un message original qui
nous fait croire donc à l'unité de l'information que l'on veut
donnée.
En faisant référence au schéma
désormais classique emprunté de la théorie de la
communication auquel se base Jackobson, le destinateur qui est qualifié
d'acteur principal émet un message au destinataire que l'on peut
qualifier d'acteur secondaire, en déterminant le contexte dans lequel
est transmis son message, ensuite établir un contact (lien). L'acteur
principal fera alors usage de code qui est pour notre étude la
photographie de presse.
Sous toutes ses formes, un code est conventionnelle et
arbitraire entre le destinateur et son destinataire, le code viens
compléter le message, il en facilite la compréhension.
Le personnage photographié est voilé dans une
certaine manière, peut être qu'on reconnais son visage, son nom et
le rôle qu'il joue dans la société mais il y a un
caractère qui demeure caché. Il faut donc une lecture profonde
afin d'interpréter le sens de la personne réelle.
Bref, on parle de la polysémie de l'image et de la
subjectivité du texte.
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