B. L'évolution des sacrements de l'Eglise
Les sacrements sont les signes efficaces de la grâce,
institués par le Christ et confiés à l'Eglise, par
lesquels la vie divine nous est dispensée9. L'Eglise
Catholique reconnaît sept sacrements à savoir le baptême, la
confirmation, l'eucharistie, la pénitence, l'onction des malades,
l'ordre et le mariage.
Les registres de la mission catholique de Nlong ont permis
d'élaborer le tableau ci-dessous :
Tableau N°4: Récapitulatif des
baptêmes, des communions, des confirmations, et des mariages de Nlong de
1951 à 1987.
ANNEES
|
BAPTEMES
|
COMMUNIONS
|
CONFIRMATIONS
|
MARIAGES
|
1951-1955
|
380
|
290
|
150
|
96
|
1956-1960
|
516
|
616
|
190
|
104
|
1961-1965
|
520
|
530
|
300
|
180
|
1966-1970
|
400
|
450
|
400
|
65
|
1971-1975
|
404
|
400
|
150
|
75
|
1976-1980
|
520
|
550
|
570
|
50
|
1918-1985
|
488
|
400
|
275
|
35
|
1986-1987
|
100
|
100
|
50
|
15
|
TOTAL
|
3328
|
3336
|
2085
|
620
|
Sources : Registres des baptêmes,
communions, confirmations et mariages de la mission catholique de Nlong.
8 J. P. Messina et J. V. Slageren, Histoire du
christianisme au Cameroun, des origines à nos jours, Paris,
Karthala, 2005, p. 88.
9 Anonyme, Catéchisme de l 'Eglise
Catholique, p. 248.
1. Le baptême
Le saint baptême est le fondement de toute la vie
chrétienne et la porte qui
ouvre l'accès aux autres sacrements. C'est le sacrement
de la régénération par l'eau et dans la
parole10. Le seigneur lui-même affirme que le baptême
est nécessaire pour le salut. Aussi, a-t-il commandé à ses
disciples d'annoncer l'évangile et de baptiser toutes les Nations. Le
baptême est nécessaire au salut pour ceux auxquels
l'évangile a été annoncé et qui ont eu la
possibilité de demander ce sacrement11.
La courbe ci-dessous permet d'apprécier l'évolution
des baptêmes de la mission catholique de Nlong de 1955 à 1987.
Courbe N°2 : Evolution des baptêmes
de Nlong de 1955 à 1987.
Baptêmes
700 600 500 400
300 200 1 00
0
|
|
|
|
Années
|
1955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990
Source : Courbe réalisée par
nous grâce au registre des baptêmes de la paroisse de Nlong.
10 Anonyme, catéchisme de l'église
catholique, p. 266.
11 Ibid, p. 273.
Avec le sacre de Mgr. Paul Etoga en 1955, la mission
catholique de Nlong connaît une augmentation sensible du nombre de
baptêmes. A partir de 1966, ce nombre subit une baisse importante. Il est
à noter que pendant cette période, le prélat se
concentrait à bâtir le diocèse de Mbalmayo. L'autre facteur
qui peut expliquer cette baisse est la pénurie des prêtres
à Nlong12. En 1969, Mgr. Jean Zoa en tournée
épiscopale à Nlong ironisait sur ce manquement en disant aux
populations : « Vous vous plaignez de la pénurie des prêtres.
Moi, je sais que vous avez deux prêtres dont l'un est en
pantalon13 »14. Plusieurs personnes
interrogées à Nlong pensent que monseigneur Jean Zoa alors
archevêque de Yaoundé, refusait délibérément
d'affecter les prêtres à Nlong par simple négligence. Cela
dans le but de ternir l'image de la paroisse d'origine de Mgr. Paul
Etoga15.
En 1976, une augmentation du nombre des baptêmes est
perceptible grâce à l'engouement des populations au sacre de Mgr.
Athanase Balla, originaire de Nlong, comme évêque du
diocèse de Bafia. L'année 1981 est marquée par une
diminution du nombre de baptêmes qui s'est amplifié en 1987. Cette
chute est due au démembrement de la paroisse de Nlong.
2. La Confirmation et la communion
Par le sacrement de la confirmation, le lien des
baptisés avec l'Eglise est rendu solide. Ils sont enrichis d'une force
spéciale de l'Esprit Saint et obligés à répondre et
à défendre la foi par la parole et par l'action, en vrai
témoin du christ16. De ce fait, la confirmation apporte
croissance et approfondissement de
12 On observe qu'à partir de 1966, il n'existe
plus de poste de vicaire à Nlong. Un seul prêtre doit s'occuper de
toute la Mission Catholique.
13 Le prêtre en pantalon ici est le chef
catéchiste Joseph Zoa. La mission catholique fonctionnait avec un seul
prêtre nommé Mathias Ateba .
14 M.J.G. Owona, « la mission catholique de Nlong
de 1923-1966 : origine et évolution », Mémoire de Dipes II,
ENS, 1998, pp. 58-59.
15 Monseigneur Paul Etoga disait à qui voulait
l'entendre que c'est lui qui devait normalement être nommé
archevêque en lieu et place de monseigneur Jean Zoa. Ce dernier
digérait mal cette déclaration puisqu'il était titulaire
d'un doctorat « summa cum laude » en 1953 obtenu au séminaire
de la propagande. Ce diplôme était nécessaire pour occuper
une telle fonction.
16 Anonyme, p.278.
700
Communions Confirmations
600
500
400
300
200
100
0
Années
la grâce baptismale. A la mission catholique de Nlong,
ce sacrement avait lieu une fois par an ou après deux ans. Cela
dépendait du passage de l'évêque à la Mission.
L'eucharistie quant à elle est source de toute la vie
chrétienne17. Elle est souvent assimilée à la
communion parce que c'est par ce sacrement que les catholiques s'unissent au
Christ. Pour recevoir la sainte communion pendant la célébration
de l'eucharistie, il faut d'abord prendre la première communion d'une
part, et d'autre part se confesser.
L'examen de passage pour recevoir la première communion
était rigoureux. Il fallait faire au moins deux ans d'étude du
catéchisme18. L'examen final était supervisé
par le curé. La courbe ci-après permet d'apprécier les
évolutions respectives des communions et des confirmations de Nlong.
Courbe N°3 : Evolution des communions et
des confirmations de Nlong de 1955 à 1987.
Effectifs
1955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990
Sources : Courbe réalisée par nous
grâce au registre des communions et des confirmations de la paroisse de
Nlong.
17 Ibid, p.285.
18 Charles Messi, 52 ans, chef catéchiste
actuelle de la paroisse de Nlong, le 06 Décembre 2007.
La courbe des confirmations évolue en dents de scie. Le
sommet des dents correspond aux visites de l'évêque dans la
localité. Puisque, seuls les évêques ont qualité
à confirmer même s'il peut pour certaines
raisons19concéder cette faculté à des
prêtres. D'après Le catéchisme de l'Eglise
Catholique : « Il est concevable de par le sens même du
sacrement qu'il (l'évêque) le confère lui- même,
n'oubliant pas que c'est pour cette raison que la célébration de
la confirmation a été temporellement séparée du
baptême »20.
A chaque fois que Monseigneur Paul Etoga se rendait à
Nlong, il confirmait les enfants à la mission. En 1958, il confirma plus
de trente enfants. Lors de la première messe de Mgr. Athanase Balla en
tant qu'évêque à Nlong, Mgr. Paul Etoga confirma plusieurs
enfants. C'est cela qui explique l'augmentation du nombre de confirmations
entre 1976 et 1980.
Les communions quant à elles étaient constantes.
Cependant, en 1987 la paroisse de Nlong enregistra une chute brutale du nombre
des communions à cause de son démembrement. Avant le
concile21 Vatican II, Mgr. Paul Etoga s'opposa à la
fête profane qui suivait la cérémonie des communions. Selon
lui, cette fête entachait la cérémonie. Pour D. Massi Gam's
:
Tout ce qui était occidental était
considéré comme sacré mais tout ce qui était issu
du Camerounais (Africain) : Tam-tam, tambour, balafon, cri de youyou de femmes
et le port des tenues traditionnelles africaines étaient
considérés comme de la profanation ou du
syncrétisme22.
Monseigneur Paul Etoga était tout simplement fidèle
aux principes de l'Eglise Catholique.
19Si un chrétien est en danger de mort tout
prêtre doit lui donner la confirmation. En effet, l'Eglise veut qu'aucun
de ses enfants même tout petit ne sorte de ce monde sans avoir
été parfait par l'Esprit Saint avec le don de la plénitude
du Christ.
20 Anonyme, p. 283.
21 Le concile est une réunion
d'évêques qui décident des questions de doctrine et de
discipline ecclésiastique.
22 D. Massi Gam's, «l'évolution complexe
de l'évangile en rapport avec la culture dans l'histoire de l'Eglise en
Afrique : cas du Cameroun au XXe siècle», Mémoire DETA,
Faculté de théologie de Yaoundé.
3. Le mariage
Le sacrement du mariage signifie l'union du Christ et de
l'Eglise. Il donne aux époux la grâce de s'aimer de l'amour dont
le Christ a aimé son Eglise. La grâce du sacrement perfectionne
ainsi l'amour humain des époux. Il affermit leur unité
indissoluble et les sanctifie sur le chemin de la vie
éternelle23. Le mariage se fonde sur la volonté de se
donner mutuellement et définitivement dans le but de vivre une alliance
d'amour fidèle et fécond24. Puisque le mariage
établit les conjoints dans un état public de vie dans l' Eglise,
il convient que sa célébration soit publique, dans le cadre d'une
célébration liturgique devant le prêtre (ou le
témoin qualifié de l'Eglise), les témoins et
l'assemblée des fidèles. La courbe ci-dessous permet
d'apprécier l'évolution du mariage à Nlong de 1955
à 1987.
Courbe N° 4 : Evolution des mariages de
1955 à 1987 à Nlong.
Effectifs
1 80 1 50 1 20
90 60 30
0
|
|
Années
|
1955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990
Source : Courbe réalisée par nous
à partir du registre des mariages de la mission catholique de Nlong.
A Nlong comme partout au Cameroun, la
célébration du sacrement de mariage était
précédée par la célébration du mariage civil
sous régime monogamique. On exigeait des chrétiens une
préparation convenable pour la réception de ce
sacrement25. Les fiancés devaient suivre un stage de six
à vingt quatre mois dans le sixa. Tout ceci ne décourageait pas
les chrétiens. Entre 1955 et 1965, Nlong connaît une augmentation
du nombre de mariage. A partir de 1968, ce nombre connaît une baisse
progressive. Cela est dû à la fermeture du sixa. Cette fermeture
avait été précédée de nombreuses plaintes
contre les pratiques peu orthodoxes26qui existaient au sein de ce
sixa. A partir de 1975, d'autres raisons peuvent expliquer cette baisse comme
l'exode rural27, le démembrement de la paroisse, etc.
4. La pénitence et l'onction des
malades
Le sacrement de pénitence et de réconciliation
est un sacrement qui consacre une démarche personnelle et
ecclésiale de version, de repentir et de satisfaction du
chrétien. C'est un sacrement de réconciliation car, il donne au
pécheur l'amour de Dieu qui réconcilie. Le Christ a
institué le sacrement de pénitence pour tous les pécheurs
de son Eglise28. C'est à eux que ce sacrement offre une
nouvelle possibilité de se convertir et de retrouver la grâce de
la justification.
A Nlong, on obtenait le sacrement de pénitence
après la confession des péchés devant le prêtre
à la veille des fêtes religieuses comme pâque, noël,
etc. Mais, certaines personnes venaient demander la confession
elles-mêmes parce qu'elles se sentaient coupables d'avoir
péché. Elles prenaient ainsi la résolution de ne plus
recommencer. Les Béti de Nlong étaient habitués à
ce genre de « cérémonie » où, le malade ou le
pécheur se confessait pour obtenir une
25 J. Criaud, La geste des spiritains, p.
92.
26 D'après plusieurs informations, les
prêtres étaient accusés d'avoir des relations intimes avec
les femmes du sixa. C'est cela qui justifiait que certaines d'entre elles
passaient plus de quatre ans dans le sixa.
27 Plusieurs jeunes en âge de se marier ont
quitté Nlong pour aller chercher fortune ailleurs.
28 Anonyme, p. 310.
63 guérison. En moyenne, de 1955 à 1987, on
enregistrait à la mission catholique de Nlong 500 confessions par
an29.
L'onction des malades quant à elle, est le sacrement
qui a pour but de conférer une grâce spéciale au
chrétien qui éprouve des difficultés inhérentes en
cas de maladie grave ou de vieillesse30. Elle consiste à
l'onction de l'huile sainte sur le front et sur la main du malade. A Nlong, ce
sont les parents du malade qui demandaient au catéchiste de faire venir
le prêtre pour administrer ce sacrement. Mais, avant d'y aller le
prêtre demandait au catéchiste si le malade vivait selon les
exigences catholiques lorsqu'il était en bonne santé. Il arrivait
parfois que les prêtres refusent de faire l'extrême onction
à un païen ou à un polygame.
Les sacrements ne sont pas les seuls éléments
qui contribuent au développement de l'Eglise comme disait le pape Jean
XXIII que cite André Seumois en ces termes :
Pour la constitution intégrale de l'Eglise dans
diverses régions, il ne suffit nullement en ce qui concerne les
nouvelles communautés de fidèles de convertir des individus
à la religion Catholique, de les baptiser et les enregistrer en grand
nombre dans les catalogues ; il est aussi et surtout nécessaire de leur
fournir une formation chrétienne indiquée selon les situations et
de les rendre aptes à se charger selon leur capacité des
activités qui peuvent profiter à la vitalité
présente et au développement futur de l'Eglise31.
A cet effet, il est important d'étudier l'action des
confréries sur le développement de la mission catholique de Nlong
de 1955 à 1987.
C. La redynamisation des confréries
Les confréries sont des associations de laïques
fondées sur les principes religieux. Ces associations se consacrent
volontiers à vivre cette spiritualité dans l'Eglise. Avant le
sacre de Mgr. Paul Etoga, les confréries de Nlong
29 AMCN, Rapports annuels de la Mission Catholique de
Nlong de 1955 à 1987.
30 Anonyme, p. 326.
31 A. Seumois, Théologie missionnaire.
Section I. Délimitation de la fonction missionnaire de l'Eglise,
Rome, OMI, 1973, p. 35.
fonctionnaient de manière plus ou moins
performante32. Après 1955, le nombre de membres dans les
confréries augmenta comme le prouve le tableau ci- dessous :
Tableau N°5: Confréries de la
mission catholique de Nlong de 1945 à 1985.
CONFRERIES
|
NOMBRE DES MEMBRES
|
1945
|
1955
|
1965
|
1975
|
1958
|
Saint sacrement
|
428
|
800
|
650
|
300
|
0
|
Sainte vierge Marie
|
207
|
500
|
800
|
500
|
350
|
Sainte Agnès
|
150
|
200
|
150
|
50
|
0
|
Sainte Anne
|
190
|
300
|
200
|
25
|
0
|
Saint Jean
|
24
|
50
|
40
|
10
|
0
|
Saint Rosaire
|
842
|
1500
|
1000
|
700
|
300
|
Source : AMCN, Listes des confréries de
la mission de 1945 à 1985.
Les confréries fonctionnaient selon les vertus du Saint
de leur nom de baptême. A titre d'exemples, la confrérie du Saint
Rosaire avait pour objectif la pratique de la prière. Ses membres se
réunissaient à la mission tous les samedis soir pour prier le
rosaire. Dans la prière, l'Esprit Saint unit le fidèle à
la personne du fils unique et en son humanité
glorifiée33. La confrérie de la Sainte vierge Marie
était composée des femmes qui se donnaient pour ambition de
servir l'Eglise. Ces femmes s'occupaient de la propreté de
l'église, en lavant le sol tous les samedis matin. Pendant les messes,
elles s'occupaient de la discipline et veillaient que chaque chrétien
soit bien assis34. Après 1975, les confréries de Nlong
perdirent progressivement leur ampleur. Néanmoins, elles ont
donné à leurs membres, un profil de chrétien qui leur
permettait d'entrer dans un processus de transformation et de renforcement de
leur foi.
32 Entretien avec Charles Messi.
33 Anonyme, p. 542.
34 Entretien avec Brigitte Ngah.
D. L'implantation des congrégations
religieuses
En 1956, la congrégation des Frères du
Sacré coeur fusionna avec la congrégation des Frères de
Saint Joseph. Cette fusion chamboula les objectifs de cette dernière. En
effet, les Frères de la congrégation de Saint Joseph vivaient
comme des ouvriers. Pour éviter une éventuelle démission
massive de ces derniers, Mgr. René Graffin avait commencé
à travailler pour cette fusion en 195535 avant
l'arrivée d'autres congrégations des Frères au Cameroun.
La congrégation des Frères du Sacré coeur s'installa
à Nlong sur le site de la congrégation des Frères de Saint
Joseph et mit l'accent sur l'enseignement général.
La fusion de ces deux congrégations sera à
l'origine du transfert définitif de l'imprimerie de Nlong à
Yaoundé. Pour le Frère Jean Marie, le manque de personnel
qualifié a milité en faveur de ce transfert. Nonobstant, Mgr
René Graffin pouvait affecter le personnel qualifié à
Nlong au lieu de transférer l'imprimerie à Yaoundé. C'est
pourquoi plusieurs personnes interviewées à Nlong pensent que
Mgr. René Graffin l'avait fait pour ternir la renommée de la
mission catholique de Nlong, Mission d'origine de Mgr. Paul Etoga.
En 1958, un noviciat, chargé de former les futurs
Frères est crée au sein de cette congrégation à
Nlong. Pour devenir Frère, il fallait suivre trois années
d'études et d'épreuves36. Le candidat passait par des
niveaux précis : aspirant, postulant et novice. Plusieurs personnes,
originaires de Nlong, entrèrent au noviciat pour devenir
Frère.
En 1987, la congrégation des Frères du
Sacré coeur est présente à Nlong. Cependant elle n'a plus
dans ses effectifs les Frères originaires de Nlong, puisque ces derniers
ont tous démissionné. Cela apparaît pour le prélat
comme un échec dans son ministère pastoral car pour lui vivre
dans l'humilité37et la prière constituait le salut de
la vie éternelle.
35 AAY, Rapport quinquennal de l'archidiocèse
de Yaoundé, le 26 Décembre 1955, p. 6.
36 Frère Puis Essengue, 90 ans, Frère de
la congrégation des Frères du Sacré coeur, Nlong le 6
Décembre 2007.
37 Entretien avec le Frère Jean Marie.
Le sacre de Mgr. Paul Etoga a donc été à
l'origine de l'augmentation du nombre de sacrements à la mission
catholique de Nlong. Les messages adressés aux populations de Nlong ont
contribué à renforcer la foi de ces dernières. Cet
enthousiasme a permis aux populations d'évoluer dans les
mentalités en intégrant l'évangile dans leur vie. Ce fait
justifie ainsi l'amplification des vocations au sein de la population.
II. SUR LE PLAN DES VOCATIONS
La vocation est le mouvement intérieur par lequel une
personne se sent appelée au sacerdoce ou à la vie religieuse.
Après le sacre de Mgr. Paul Etoga, plusieurs personnes, originaires de
la paroisse de Nlong furent appelées pour le sacerdoce et surtout
à la vie religieuse.
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