Une étude réalisée par le consultant en
franchise « enseignes et marques » 4 zoome sur le quartier Maarif
à Casablanca et nous montre que l'achat d'habillement se fait dans tous
les types de points de vente. La majorité des personnes
interrogées disent acheter des vêtements une fois par mois dans
des boutiques multimarques ou dans le circuit informel
Le budget d'achat sur les six derniers mois se situe entre
200dhs et 1000dhs pour plus de 80% de cette population.
Ce qui est remarquable aussi, c'est que les personnes ayant
un revenu entre 6000dhs et 8000dhs, dépensent plus en habillement et en
cosmétique que les personnes à revenu supérieur. Ces
personnes âgées majoritairement entre 20 et 35 ans
fréquentent aussi des magasins modernes et aussi des franchises style
Marionaud. Cela s'explique par les comportements du consommateur et sa
volonté de répondre à des besoins d'être et de
paraître.
L'analyse de la consommation au Maroc est rendue difficile
par le manque de données officielles régulièrement
actualisées.
· Les dépenses par ménage
: La dépense annuelle moyenne par personne est passée de
3.623 DH en 1985 à 7.823 DH en 1998 puis à 8.280 DH en 2001. Une
famille marocaine est constituée en moyenne de 5 à 6 personnes,
ce qui donne une dépense mensuelle par tête de 690 DH. Ce montant
inclut le loyer ou la traite de logement, les biens consommables et les
dépenses de santé et de loisir.
· La répartition des dépenses
: Un Marocain de la classe pauvre dépense 6 DH jour alors qu'un
cadre passe en moyenne à 73 DH. Les disparités existent certes,
mais la structure de la dépense est relativement similaire. En effet,
les 10% plus aisés de la population marocaine réalisent 31% de la
consommation totale. En gros, l'alimentation accapare 41,3% du budget.
l'habitat et l'énergie 22,1%. Les transports, communication ainsi que
l'hygiène et soins médicaux se situent pratiquement dans le
même niveau avec plus au moins 7,5% du budget de dépenses. En
outre, le coefficient des autres dépenses relatives à la
santé, à l'enseignement, à la culture, au transport et aux
loisirs, a réalisé une progression sur 16 ans. De 18,8% en 1985,
la part de ces dépenses est passée à 28% en 2001, soit une
hausse de 9,2 points. Chez les ménages plus aisés, le taux passe
à 36,1% alors qu'il chute à 14,6% chez les moins aisés.
· L'équipement des ménages :
Sur le plan équipement, le taux de pénétration
s'améliore. La part des ménages disposant d'un appareil
réfrigérant a atteint 49,5% en 2001 contre 39,3% en 1998.
Concernant l'accès à certains biens de loisir, l'enquête
fait
4 Etude réalisée par « Enseignes et
Marques »
Amal BOURKI Contribution de recherche
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ressortir la large diffusion des téléviseurs
avec un taux d'équipement de 81,2%. La radio, elle, reste dominante avec
91% de taux d'équipement. Les antennes paraboliques ont
pénétré 29% des ménages. Cette tendance se
maintiendra pour les années qui viennent. La raison en est la force
d'attraction des sociétés de crédit à la
consommation.5
· Le système de distribution
traditionnel au Maroc se modernise rapidement. Les Marocains ne
planifient pas leurs achats mais font des achats plutôt impulsifs. Par
ailleurs, le consommateur marocain, habitué à un mode
d'approvisionnement traditionnel caractérisé par des relations
personnelles avec le vendeur, se trouve depuis quelques années face
à un nouveau type de commerce "impersonnel" mais qui fournit plus de
garanties quant à la qualité des produits. Les critères de
choix les plus importants sont le prix, l'image du point de vente, la
disponibilité et la confiance en les vendeurs. Un autre
élément essentiel est l'opinion des proches. Les Marocains
attachent beaucoup d'importance à l'expérience d'autres personnes
comme la famille et les amis.
· Moyen d'information et de communication
:
Taux d'équipement en matériel
multimédias pour 100 habitants en 2006