MASTER II PROFESSIONNEL « E-ADMINISTRATION
ET SOLIDARITE NUMERIQUE »
ANNEE UNIVERSITAIRE 2007-2008 RAPPORT DE
STAGE
Etude de cas du projet de réalisation
d'un « Portail francophone collaboratif de la solidarité
numérique »
L'APPORT DU « WEB 2.0 »
À LA SOLIDARITE NUMERIQUE
Présenté par : Destiny
TCHEHOUALI
Structure d'accueil :
Agence Mondiale de
Solidarité Numérique - ASN (Lyon)
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Maître de stage : Encadrant pédagogique
:
Jean POULY Jean-Jacques GUIBBERT
Soutenance : Juillet 2008
Master 2 Professionnel du Centre universitaire J.-F.
Champollion (site de Castres) Domaine « Sciences humaines et
sociales », Mention « Géographie et Aménagement
», spécialité « e-Administration et
Solidarité numérique »
« (...) La contribution des TIC à la
croissance et au développement est déterminée par des
facteurs tels que le rôle du capital humain, les externalités et
les retombées (surtout par le biais de l'apprentissage et de
l'innovation complémentaire) et par la mise en place de politiques et
d'institutions adaptées soutenant l'innovation. Cette analyse illustre
l'importance d'un libre accès au savoir, et donc de la diffusion et du
partage des connaissances et de la technologie, en particulier pour les pays en
développement. » Extrait du rapport 2007-2008 sur
l'économie de l'information, Science et Technologie pour le
développement : Le nouveau paradigme des TIC, CNUCED, Nations
Unies, New York et Genève, 2007.
L'APPORT DU « WEB 2.0 »
À LA SOLIDARITE NUMERIQUE
Etude de cas du projet de réalisation d'un «
Portail francophone collaboratif de la solidarité
numérique »
REMERCIEMENTS...
Je tiens à adresser d'abord ma profonde gratitude
à :
· mon Maître de stage, Jean
Pouly, pour m'avoir permis de découvrir le monde international
de la solidarité numérique et de la coopération
décentralisée tout en me perfectionnant sur la question de
l'information et de la communication pour le développement.
Mes sincères remerciements vont également
à l'endroit de :
· toute l'équipe de l'Agence Mondiale de
Solidarité numérique qui m'a adopté et m'a permis de
travailler dans un environnement à la fois professionnel et très
convivial. Merci pour les judicieux conseils du trio dynamique formé par
Christine Tornare, Najet Tenoutit, et Thilelli Chouikrat.
Mention particulière à David
Menchi, pour sa complémentarité, son appui
technique, et sa précieuse assistance dans la réalisation des
missions qui m'ont été confiées.
· tous les experts qui ont accepté de
consacrer un bout de leur temps à ce projet de portail francophone de la
solidarité numérique en nous donnant leur avis à travers
le questionnaire mis en ligne pour recenser leurs besoins et leurs attentes.
Merci donc à : Michel Briand (Président du
Collectif des réseaux d'accès public à Internet - CREATIF
/ Adjoint au Maire de Brest) ; Erik Van Rompay
(Délégué général de Renaissance
Numérique) ; Jean Jacques Heilaud (Président de
l'association APRONET) ; Guy Aho Tete Benissan (Coordinateur
du Réseau des Plates-formes nationales d'ONG d'Afrique de l'Ouest) ;
Julien Bayou (Chargé de mission au Pôle relations
internationales de l'ONG Coordination Sud) ; Michel Lamotte
(Président du réseau de Solidarité
Numérique des Jeunes du Sénégal) ; Denis
Descube (Chargé de mission ARDESI), et
Eric Legale (Directeur d'Issy Media). Merci
à Annie Chéneau-Loquay (GDRI NetSuds /
African'ti) pour l'entretien qu'elle nous a accordé et pour ses
réflexions constructives.
· mes professeurs Jean Jacques Guibbert,
Emmanuel Eveno, Mathieu Vidal ainsi que tous
les autres intervenants de cette année dans la formation du
Master eAdministration et Solidarité numérique (EASN). Les
savoirs théoriques, pratiques et méthodologiques qu'ils nous ont
transmis se sont avérés très utiles dans le cadre du stage
et le seront sans doute encore davantage tout le long de notre carrière
professionnelle.
DEDICA CES...
· A ma famille, pour son
soutien indéfectible malgré la distance qui nous sépare.
Trouvez dans ce travail le courage, la détermination et la forte envie
de réussite que vous m'aviez toujours inspirés.
· A mes camarades de la
première promotion (2007-2008) du master EASN. Ce fut une
agréable année de rencontres, riche de partages humains, et de
valeurs culturelles mais aussi de labeur et de persévérance dans
un esprit d'équipe solidaire. Mûrissons l'idée d'un
réseau pour renforcer les liens créés et faire valoir
notre dynamique associative...
RESUME : Le Web 2.0 constitue une
avancée technique certaine au profit d'une plus grande liberté de
communiquer entre humains. Apparu comme un phénomène de mode, il
devient un état d'esprit, voire même une attitude. Fondé
sur des valeurs de partage et de solidarité, ce Web de plus en plus
participatif favorise la production d'informations sur Internet par le plus
grand nombre. Auteurs, acteurs, producteurs, consommateurs forment ainsi un
« nuage de mots-clés » au dessus de l'univers des
réseaux sociaux et des mondes virtuels. Notre propos dans cette
étude n'est pas de vanter avec naïveté et fascination les
nombreux avantages des applications du Web 2.0. Mais il s'agit plutôt de
se poser les questions essentielles sous-jacentes aux réelles
possibilités de collaboration et de coopération qu'offrent les
technologies, les applications et les réseaux de communautés du
Web 2.0. Comment le Web 2.0, avec ses valeurs de partage et de coproduction,
pourrait-il contribuer ou non à la réduction des fractures
numériques entre les pays du Nord et ceux en voie de
développement, du Sud. Qu'est ce que le Web 2.0 apporte
réellement à la solidarité numérique Nord-Sud, au
développement solidaire des peuples et aux mécanismes de
coopération décentralisée? Nous pensons que le Web 2.0
offre des potentialités d'interaction et de collaboration qui sont
sous-exploitées, mal exploitées, voire détournées.
Au lieu de constituer un véritable lieu d'émergence de
l'intelligence collective et de la solidarité numérique, le Web
participatif semble plutôt susceptible d'engendrer de nouvelles formes de
fracture numérique et d'accentuer l'e-exclusion ou l'info-exclusion. La
réalisation d'un portail francophone de solidarité
numérique, servant de plateforme d'information, de «
réseautage » et de collaboration pour les acteurs des TIC pour le
développement, constituerait sans doute un début de
réponse à la question de l'apport du Web 2.0 à la
réduction de la fracture numérique.
NUAGE DE MOTS-CLES / « TAGS »:
WEB 2.0 INTERNET PARTICIPATIF
COLLABORATION COPRODUCTION CSS/CMS FRACTURE
SOLIDARITE NUMERIQUE SOCIETE DE L'INFORMATION
RESEAUX SOCIAUX PORTAIL COLLABORATIF REALITE
VIRTUELLE
AJAX ASN SMSI
LYON JAVA/HTML TECHNOLOGIES
COMMUNICATION COOPERATION NORD-SUD CONNAISSANCES
FRANCOPHONIE DECENTRALISEE
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ABSTRACT: The Web 2.0 is an advanced
technology for a greater freedom of human communication through networks.
Appearing as a fashion phenomenon, it becomes a state of mind, or even an
attitude. Based on values of sharing and solidarity, the participatory Web
promotes the production of information on the Internet by the greatest number
of people. So, authors, actors, producers and consumers form a tag cloud over
the universe of social networks and virtual worlds. Our aim in this study is
not to naively brag the lot of benefits of Web 2.0's applications. But it is
rather to ask the basic questions underlying the real possibilities of
collaboration and cooperation offered by technology, applications and
communities' networks of Web 2.0. How Web 2.0, with its values of sharing and
co-production, could or could not contribute to reducing the digital divides
between developed and developing countries. What does the Web 2.0 really brings
to the world digital solidarity?
We believe that the Web 2.0 offers potential for interaction
and collaboration that are under-exploited, badly used, or misused. Instead of
being a true place of collective intelligence and digital solidarity,
participatory Web seems rather likely to generate new forms of digital divide
and enhance the «e- exclusion» or «info - exclusion».
Achieving a world digital solidarity's portal, which serves as a platform for
intermediation, information, networking and collaboration for the benefit of
ICT for Development' s actors, would doubtless be one way of reducing digital
divide through Web 2.0.
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