Bien entendu, les pirates n'ont pas attendu le
numérique pour pirater les films. Avec l'apparition du
magnétoscope grand publique, de véritable marché
parallèle ont vu le jour surtout en Asie, mais cela n'a pas
détruit le cinéma comme l'a cru Jack Valenti. Créateur de
la MPAA (Motion Picture Association of America), Valenti devient surtout
célèbre pour ses attaques contre Sony. Mais contrairement
à ce qu'il a prédit, le marché de la vidéo a
rapporté des revenus important pour l'industrie du septiéme art.
Toutefois, son combat contre la piraterie lui a valu la légion d'honneur
Française et une étoile à Hollywood.
De nos jours, la piraterie est devenu beaucoup plus difficile
à contrôler et peut être pratiqué par n'importe qui
n' importe où du moment que l'on possède les bon outils
informatique et un accès à Internet. Donc, face au piratage
numérique, tous les secteurs de l'industrie et les medias sont obliger
de trouver des solutions comme faire appelle à des
sociétés spécialisé dans la protection des droits
d'auteur comme CopeerRight Agency, ou d'utiliser nouvelles technologies comme
le Rimage Video Protect (RVP). Et bien sur le gouvernement ne reste pas
à l'écart contre le piratage avec la mission de lutte contre le
téléchargement illégal qui devra rendre un rapport fin
octobre 2007. La ministre de la Culture Christine Albanel a
déclaré qu' « il faut dissuader les internautes de
télécharger illégalement, sortir de cette situation
d'impunité absolument totale, de cette idée qu'il est tout
à fait normal de prendre autant de musique et de films qu'on veut
gratuitement »8.
9
D'abord, il y'a le DRM (Digital Right Management) ou gestion
des droits d'auteur numérique et son cortége de polémique
entre les partisans pour et ceux qui sont contre. Les industrielles, surtout
américain se sont rapidement précipité dessus, et une fois
de plus Jack Valenti a déclaré la mort du cinéma. Le
sénateur Fritz Holling a proposé un projet de loi visant à
équiper tous les appareils électroniques de dispositif
anti-copie. Une mesure excessive, car cela voudrait dire que plus personne ne
pourrait rien enregistrer sans avoir d'autorisation légal, donc un vrai
risque pour la
10
liberté et la démocratie car cela signifierai
référencer tous les ordinateurs . En terme de
8
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-951868@51-951870,0.html
9
http://www.cerna.ensmp.fr/Documents/OB-AGG-SyntheseDRM.pdf
10 compte rendu analytique des travaux du parlement
sur l'économie numérique :
http://www.senat.fr/cra/s20030624/s20030624H21.html
de la transposition en droit français de la directive
européenne 200 1/29/CE sur l'harmonisation de certains aspects du droit
d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information.
Ainsi le chaptire IV de la loi, intitulé Mesures techniques de
protection et d'information, traite du DRM. Bien entendu, le DRM n'est pas le
seul moyen pour les industriels de protéger leur contenues, nous allons
en voir quelques uns.
Une technique très répandue pour la protection
des images numérique est le watermaking12 ou tatouage
numérique. Technique de marquage qui consiste à insérer
une signature invisible et permanente à l'intérieur des images
numériques transitant par les réseaux, tel Internet, afin de
lutter contre la fraude et le piratage et d'assurer la protection des droits de
propriété intellectuelle. Dans chaque image est
insérée un code d'identification imperceptible et
indétectable par tout système ignorant son mode d'insertion. Il
permet notamment de garantir la preuve de paternité d'une oeuvre
numérique. Il dissuade le pirate dans la mesure où cette
"signature" peut être retrouvée dans chaque copie de l'image
originellement marquée.
Lors de la convention internationale de la diffusion 2007
(IBC), Rimage a présenté sa nouvelle application de gestion de
copie. Rimage est l'un des plus grand fournisseur de CD et DVD enregistrable au
monde, utilisés par les entreprises pour produire des disques avec un
contenu numérique personnalisé à la demande. Rimage Video
Protect bloque les programmes de ripping et de copie mais n'affecte pas la
qualité de l'enregistrement du contenu protégé. Les films
peuvent être projetés dans la meilleure qualité, mais ne
peuvent pas être copiés. L'application de Rimage est une solution
logicielle passive qui renferme les documents sur un DVD, et donc
protège les données contre les programmes de ripping largement
répandus. Les documents de contrôle de la copie ne sont pas
sauvegardés sur le même secteur que les données du contenu
réel. Ainsi, il n'y a pas besoin de logiciel supplémentaire sur
les appareils.
Les grosses sociétés ayant de nombreux contenus
et logiciel à protéger, une possibilité de protection
onéreuse leur est proposée par CoPeerRight Agency.
Créée en France en 2003, cette agence est
spécialisé dans la protection des droits d'auteurs et la lutte
contre la contrefaçon numérique sur l'Internet et les
réseaux Peer to Peer. Pour cela, CoPeerRight Agency utilise un ensemble
de procédé informatique fonctionnement 24heures sur 24 dans le
monde entier. Le
11
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MCCX0300082L
12 pour plus de renseignement :
http://www-rocq.inria.fr/codes/Watermarking/
premier étant la prévention avec recherche des
premiers diffuseur de fichier contrefaits et l'identification les fuites par
« watermarking » des fichiers promotionnels. Le deuxième
procédé est le brouillage avec plusieurs moyens de
dérouter les utilisateurs comme la création et diffusion de
fichiers clones pour donner l'impression aux internautes d'avoir trouver le
fichier de qualité qu'ils recherche. Ou alors, encombrer les files
d'attentes des logiciels P2P pour ralentir les téléchargements de
fichiers contrefaits.