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Pour les radios associatives aussi, " l'argent est-il le nerf de la guerre ? " L'exemple de la radio girondine R.I.G.

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par Anonyme
Université Michel de Montaigne - Bordeaux III - D.U.T. Communication des Organisations 2007
  

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ARTICLE FIGARO

http://www.lefigaro.fr/medias/20070314.FIG000000210_la_rad io_se_reve_numerique_dans_un_delai_d_un_an.html

La radio se rêve numérique dans un délai d'un an

LA RADIO n'en finit pas de se rêver en numérique. Depuis plus de dix ans, les grands acteurs du secteur relancent régulièrement le projet d'une numérisation des ondes. Pas découragés, Radio France, RMC, RTL, le Sirti (radios régionales), NRJ et les stations du groupe Lagardère ont uni leurs forces au sein du Groupement pour la radio

numérique avec l'objectif d'obtenir des pouvoirs publics l'instauration d'une norme de diffusion, point de départ de la numérisation de la radio. Ils viennent d'être entendus.

À quelques semaines de la fin de la législature, les ministères de la Communication et de l'Industrie ont choisi de privilégier le DRM. Une norme qui permet essentiellement de sauver de l'oubli les ondes moyennes pour y installer en numérique les stations issues du terreau associatif. Cette décision ne répond que partiellement aux besoins du groupement qui souhaitait que soit mise en avant une autre norme, le T-DMB. C'est une évolution du DAB, dont le lancement a échoué il y a dix ans.

La nouvelle mouture de la radio numérique offre plusieurs avantages comparée à l'analogique. En premier lieu, l'auditeur n'aura plus à se soucier des fréquences. Il suffit de faire une recherche sur le nom de la station pour l'écouter. Elle offre aussi l'accès aux données associées. Il s'agit, dans le cas d'un programme d'information, de diffuser des images ou des petits textes sur un écran dédié. Le numérique permet aussi à l'auditeur de s'affranchir des horaires en réécoutant à volonté un programme, ou en mettant en pause lorsqu'il le souhaite. Des fonctions qui existent déjà en télévision sur les réseaux ADSL ou câble et que les web-radios ont aussi adoptées.

Changer le parc de récepteurs

En revanche, elle comporte aussi des défauts. Sa mise en place est onéreuse pour une petite station et implique une diffusion simultanée avec l'analogique, au moins pendant la période de mutation vers le tout-numérique. L'arrêt de la diffusion de l'analogique est prévu pour le 31 décembre 2011 dans toute l'Europe. En France, les premiers programmes numérisés devraient être diffusés d'ici à un an. Le gros point noir de ce dossier reste la question du renouvellement du parc de postes de radio.

Or, chaque foyer français dispose, en moyenne, de cinq à six postes analogiques. Leur renouvellement pour le passage au numérique risque donc d'être long et onéreux pour les consommateurs. Les ventes de voitures neuves représentent l'une des rares opportunités pour installer les postes numériques dans le paysage médiatique. Le groupe Skyrock, pour sa part, souhaite que l'effort soit porté sur l'intégration de la radio numérique directement dans la future télévision numérique sur les mobiles. Au moins, les récepteurs seront commercialisés par les opérateurs mobiles. Depuis l'avènement d'Internet, la radio est devenue le parent pauvre du marché de l'électronique grand public.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault