L'éducation informelle par les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication -NTIC- au Bénin : cas de l'Internet dans l'éducation des adolescents de la Commune de Porto-Novo( Télécharger le fichier original )par Okri Narcisse KOUTIYA Université d'Abomey-Calavi - Diplôme de Conseiller Principal de Jeunesse et d'Animation -DCPJA-, spécialité Andragogie 2004 |
1.1.1.1. Education institutionnelleEncore dite éducation formelle, conventionnelle ou institutionnalisée, elle est « organisée en degrés qui se suivent de façon continue » (Lê Thànk Khôï, 1991, 55). Cette forme d'éducation est dispensée ou donnée dans les écoles, les collèges ou les universités. A l'opposé de cette forme d'éducation, nous avons celle non institutionnelle. 1.1.1.2. Education non institutionnelleElle est aussi appelée éducation non formelle. Cette notion est apparue vers la fin des années 1960 et avait pour but d'une part d'offrir des opportunités d'apprentissages non scolaires à ceux qui ont le moins de chances d'accès à une scolarité normale (les pauvres, les marginaux, les analphabètes, les gens sans qualification professionnelle, les jeunes et adultes non scolarisés ou sortis trop tôt de l'école ou à la dérive, etc.) et d'autre part de dispenser un enseignement qui n'est pas pris en compte dans les programmes scolaires mais qui a une grande importance sociale ; par exemple, l'éducation sanitaire, nutritionnelle. Selon Coombs (1973), est désignée éducation non formelle, « toute activité éducative organisée et systématique, menée en dehors du cadre du système formel d'éducation, pour dispenser des types déterminés d'apprentissage à des sous-groupes spécifiques d'une population, à la fois d'adultes et d'enfants. Ainsi définie, l'éducation non formelle inclut, par exemple, l'instruction agricole élémentaire, l'alphabétisation, la formation professionnelle dispensée en dehors de l'école, la formation des jeunes non scolarisés et les différents programmes de développement communautaire incluant une éducation dans le domaine de la santé, de la nutrition, des coopératives, etc.4(*) ». Lê Thànk Khôï (1991, 61) s'est sans doute inspirée de cette définition lorsqu'il affirme que « l'éducation non-formelle,... une activité organisée et systématique..., s'adresse à certains groupes de la population en vue d'apprentissage déterminés. Il s'agit, en général, de jeunes et d'adultes urbains et ruraux, hommes et femmes, appartenant parfois à des groupes marginaux, des castes ou des minorités défavorisées à qui on veut offrir des chances nouvelles d'éducation et de formation en vue de leur promotion ». Mais il ne faut pas confondre l'éducation non formelle à l'éducation informelle. 1.1.1.3. Education informelleL'éducation informelle - ou apprentissage informel - n'est ni organisée ni systématisée. Elle est tout « processus par lequel, tout au long de sa vie, une personne acquiert et accumule des connaissances, des savoir-faire, des comportements à travers ses expériences » (Coombs, 1973). En d'autres termes, l'éducation informelle est celle qui « se pratique tous les jours, de façon spontanée et non structurée, chez soi ou à l'extérieur, en dehors de l'école ou sur la cour de récréation, au travail, au marché, à la bibliothèque ou au musée et à travers les moyens de communication dont l'ensemble constitue, pour l'individu, un cadre d'apprentissage parallèle » (Coombs, 1989, 99). Pour Lê Thànk Khôï (1991, 66) c'est « le processus par lequel une personne acquiert des savoirs, des compétences et des aptitudes par l'expérience quotidienne et la vie elle-même. L'éducation informelle n'est pas un `'secteur'', mais un mode d'apprendre, tout comme l'éducation formelle et non formelle... L'informel se distingue du non formel par son inorganisation. La personne s'éduque elle-même et est éduquée par le milieu : la famille, la religion, la vie du village et de la ville, le travail, les mass media, les voyages, les activités sociales et politiques ». Quelle que soit la forme qu'elle revêt, l'éducation s'adresse en priorité à l'enfant et à l'adolescent. * 4 Coombs cité par V. De Landsheere dans son ouvrage L'éducation et la formation, p. 565 |
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