IV CONCLUSION FINALE
En suivant le chemin que l'Homme a pris dans son rapport
à la nature, nous nous apercevons que la même chose s'est produit
dans les sports d'hiver, seulement dans une période temporaire beaucoup
plus restreinte. Au début, les sports d'hiver se passaient sans
technologie dans le cadre naturel des Alpes. Il n'y avait pas de perturbation
conséquente de l'équilibre naturel et des
écosystèmes. Mais pas très longtemps après, les
premiers aménagements pour les pratiques de sports d'hiver apparaissent
et commencent à conquérir la montagne. Le cadre naturel se
transforme dans un cadre environnemental, d'artefact.
Avec le plan neige en France après la deuxième
guerre mondiale les aménagements prennent une telle ampleur en sorte
qu'ils ne peuvent pas rester sans impacts sur l'environnement et sur la nature
(ou ce qu'il reste d'elle).
Ces grandes installations reflètent une sorte
d'arrogance qui veut montrer la supériorité de l'Homme à
la nature. Mais cette politique commence à se calmer avec les
premières manifestations des écologistes qui démontrent le
dégât provoqué par les aménagements et ensuite par
le changement climatique. Ce dernier représente un enjeu important pour
les stations à cause du manque de neige prévu des
précipitations abondantes et donc dangereuses, un risque
élevé d'érosion, d'avalanches en haute altitude, etc. Pour
ces raisons il est vital pour les stations de sports d'hiver d'innover afin de
trouver des offres touristiques indépendant de la neige et de minimiser
leurs impacts sur les écosystèmes.
. La discussion autour de la question de l'avenir des stations
oscille entre un développement durable, une évolution soutenable
ou une fermeture complète.
La question se pose de savoir quelle solution est la plus
soutenable pour les Alpes et ses écosystèmes, ses habitants, ses
exploitants et ses touristes. Les recherches actuelles sur le changement
climatique et notamment la forte
sensibilité des écosystèmes alpins
concernant l'augmentation de la température montrent le besoin
immédiat d'action. L'environnement et la nature représentent les
ressources principales du tourisme. De diverses enquêtes ont
démontré que les touristes de sports d'hiver ne viennent pas
seulement pour la descente. Pour une partie importante entre eux, le cadre
environnemental joue un rôle important à côté de la
pratique de sport d'hiver. Mais il ne peut pas y avoir la même solution
pour toutes les stations de sports d'hiver. Chaque station doit trouver son
chemin à elle en se transformant d'une station de sport d'hiver à
une station«respectueuse» de montagne avant qu'il ne le soit trop
tard.
Cependant, pour l'instant aucunes décisions juridiques
arrive véritablement à introduire des démarches d'une
minimalisation des impacts environnementaux des stations de sports d'hiver. Les
démarches actuelles se font surtout volontairement comme
démontré dans le dernier chapitre. Mais les ressources naturelles
appartiennent à tout le monde et ne devraient pas être
dégradé sans limite pour le plaisir de quelques-uns.
Pour cette raison, il est important que la participation
active du peuple en défendant les droits de la nature et de
l'environnement arrive de meilleure manière à porter son ampleur
sur la gestion des stations de sports d'hiver. Cependant, il est important
à veiller que les actions de protection de l'environnement du
côté des stations ne deviennent pas des pseudo actions qui donnent
une «image verte» afin d'attirer plus de clientèle sans avoir
véritablement entrepris des efforts en profondeur de protection.
L'enquête montre qu'une partie importante des touristes
de sports d'hiver tendent de choisir une autre destination quand il y aura un
manque de neige. Pour éviter que cette réactivité devienne
une tendance forte, les stations (surtout les petites et les moyennes)
devraient chercher d'autres offres touristiques indépendantes de la
neige dès aujourd'hui. Même si les grandes stations se sont bien
sortir de l'hiver 2006/2007, qui était généralement mal
enneigé, la concurrence internationale des
destinations, la baisse des jeunes pratiquants les sports d'hiver, etc. portent
des grandes risques pour eux sur le moyen terme. Les Alpes françaises
sont fréquentées à une parte importante par des touristes
étrangers (2 millions visiteurs des stations sont des étrangers
d'un nombre total de 7 millions). Surtout que cette clientèle semble
être encore plus souple concernant son choix de destination, les
tendances actuelles montrent que leurs décisions sont vite prises.
Seulement peu de stations ont réussies de créer
des produits innovants. Et même si certaines grandes stations arrivent
d'augmenter leur revenu par une hausse de prix des forfaits, le constat reste
que de moins en moins de personnes partent en sport d'hiver.
La forte expansion actuelle des agglomérations alpines
et le baisse du temps de déplacement par rapport à la distance
parcourue peuvent se montrer avantageux pour les stations de taille petite et
moyenne proche à des grandes agglomérations en offrant des
habitations dans la nature mais pas loin de la ville. Pour ces stations cela
signifierait alors un passage des résidences secondaires aux
résidences primaires. Il est cependant intéressant
d'étudier quel type de citoyen (famille ou plutôt jeune couple)
est susceptible de s'y t installer et quelles conséquences cela aura sur
les habitants traditionnels et les pratiques sportives en montagne.
Donc, dans l'avenir il pourrait co-exister deux types
principaux de stations: Celle qui se trouvent proche des grandes
agglomérations et qui sont ouvertes quand il y a de la neige en hiver
mais qui proposent également d'autres offres de pratiques sportives
indépendantes de la neige. Leur offre s'adressant surtout aux jeunes de
la région et aux familles. Donc, cela pourrait en même temps
combattre le fait actuel qu'il n'y a pas assez de jeunes qui apprennent les
sports d'hiver.
D'autre côté il pourrait y avoir des grandes
stations en haute altitude, ayant recours aux solutions
technologiques65 quand il n'y a pas assez de neige s'adressant
surtout aux vacanciers avec un bon niveau de revenu.
Mais il y aura aussi quelques petites stations qui sortiront
complètement du sport d'hiver en offrant un produit touristique
complètement différent. La demande croissante aux produits du
territoire, de qualité et biologiques et en plus, l'intérêt
dans le patrimoine des Alpes ouvrent des horizons touristiques assez nouveaux
ce qui pourrait donner une nouvelle impulsion à l'agriculture et
à l'élevage alpin.
De plus, une diversification des pratiques touristiques
indépendantes de la neige va de pair avec un étalement des
revenus touristiques sur toutes les saisons. Pour l'instant il y a certaines
stations de montagne qui sont complètement fermées pendant
l'été. Mais le réchauffement climatique aura
également des conséquences sur la demande touristique en
été. La parution des évènements
météorologiques extrêmes inclut une hausse de canicules.
Donc, il est probable que les touristes vont plutôt rechercher la
fraîcheur de la montagne à place d'aller à la mer comme
d'habitude. Les stations doivent être préparées pour cette
demande éventuelle. Cependant, le réchauffement climatique
portera également des conséquences négatives sur le
tourisme d'été en montagne. Des chutes de pierre,
l'instabilité de chemins, la sécheresse en été qui
provoquerait un manque d'eau pour les pratiques en eau vive, un risque
élevé de feu de forêts sont seulement quelques-uns des
risques a nommé. Mais cette possibilité pour le tourisme de
montagne peut représenter une chance importante et devrait être
examiné plus profondément. Elle peut cependant représenter
la possibilité d'acquérir une nouvelle clientèle.
Donc, les enjeux actuels pour les stations des sports d'hiver
va formé dans le proche avenir des types de stations très
différentes en transformant la plupart des stations de sports d'hiver en
station de montagne avec une offre diversifié et ouverte sur toute
l'année. Les stations de sports d'hiver en haute
65jusqu'au moment où ce ne serait plus
possible
altitude faisant confiance à des solutions
technologiques vont se trouver dans une phase de crise à moyen terme
quand la limite de fiabilité d'enneigement sera montée à
une altitude provoquant des hivers mal enneigés et des
températures trop élevées pour l'enneigement
artificiel.
La viabilité des stations alpines est possible pour ceux
qui arrivent à innover d'une manière attirante pour les
touristes.
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