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L'humanisation des soins en réanimation


par Laurane Gros
Institut interhospitalier Théodore Simon, Paris 13 - Infirmier  2024
  

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II. QUESTIONNEMENT :

- Quelles ressources avons-nous en tant que soignant, pour soulager la souffrance des malades, aider les patients à remettre du sens, à trouver en eux la force de résilience ? - Quel rôle joue l'empathie dans l'humanisation des soins ?

- En quoi l'humanisation des soins infirmiers joue un rôle dans la considération spirituelle des patients ?

- Comment la considération de la souffrance psychique et de la vulnérabilité des patients impacte les affects des soignants ?

- Quelle est l'importance de l'empathie dans la posture professionnelle soignante ? - L'humanisation des soins infirmiers joue-t-elle un rôle dans l'accroissement de la force

de résilience des patients ? Nous confronte-t-elle à notre vulnérabilité en tant que

soignant ?

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Question de départ :

- En quoi l'humanisation des soins infirmiers peut-elle influencer la résilience des

patients et l'empathie des soignants au sein du service de réanimation adulte ?

III. CADRE DE REFERENCE :

Je m'appuierai sur les champs disciplinaires suivants :

· Champ 1 : Sciences humaines sociales et droit

· Champ 3 : Sciences et techniques infirmières, fondements et méthodes

· Champ 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

· Champ 5 : Intégration des savoirs et posture professionnelle infirmière

1. Réanimation adulte

1.1 Législation

Pour explorer ma question de départ, je vais dans un premier temps m'attacher à définir le contexte dans lequel le questionnement s'est implanté : le service de réanimation adulte. M'appuyant sur le code de la santé publique, je citerai le bulletin officiel n°2003-45 faisant suite à une série de décrets définissant «le champ exact de la réanimation» et «ses règles d'organisations». Afin de mieux définir les tâches des soignants au sein de ce service, je vais expliciter la distinction entre la réanimation, la surveillance continue et les soins intensifs. En effet, le décret précise que la réanimation comprend des soins intensifs et de la surveillance continue, mais qu'elle ne se résume pas à cela : c'est une discipline à part entière. La réforme hospitalière qu'il y eu à travers la loi n 91-748 du 31 juillet 1991, fixe l'activité de réanimation comme une «discipline à part entière» nécessitant une «autorisation spéciÞque» quant au nombre de lits installés.

L'unité de surveillance continue prend «en charge les patients dont l'état et le traitement font craindre la survenue d'une ou plusieurs défaillances vitales nécessitant d'être monitorés ou dont l'état, au sortir d'une ou plusieurs défaillances vitales, est trop sévère ou instable pour permettre un retour dans une unité d'hospitalisation classique». En outre, les patients sous assistance ventilatoire ne peuvent être pris en charge de manière prolongée.

Les soins intensifs ont, eux «vocation à prendre en charge les défaillances viscérales liées à une seule spécialité d'organe». Le décret indique que si l'atteinte devient multiviscérale,

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«les patients doivent être transférés dans une unité de réanimation dans un délai ne pouvant dépasser 48 heures».

Ainsi, l'interdépendance de ces unités a conduit à légiférer sur un «principe de convention» à établir pour faciliter le lien entre ces disciplines.

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