Conclusion partielle
Nous voici arrivé à la fin de notre
quatrième chapitre qui a porté sur l'étude empirique de
l'agriculture et croissance économique en RDC.
Nous avons traité les données concernant
l'évolution de la production agricole et de sa contribution à la
formation du PIB national.
Les résultats on démontré que la
production agricole de la RDC a connu une baisse de 2% de 1989 à
2018.
Nous avons révélé que cet état de
choses et dû à une faible priorité accordée
à l'agriculture par l'Etat congolais et par baisse du capital et du
travail dans ce secteur.
Nous avons vu aussi, à travers les résultats,
que le secteur agricole n'arrive pas à booster l'économie du
pays, car sa contribution à la formation du PIB n'est que de 19%, et le
reste de la part est partagé entre les autres secteurs.
Devant ce phénomène, nous avons indiqué
quelques facteurs qui bloquent le développement du secteur agricole, et
nous avons proposé aussi des pistes de relance de ce secteur.
Le secteur agricole demeure la source de développement
de tout pays non développé, et l'Etat congolais à relancer
ce secteur.
CONCLUSION GENERALE
Notre travail a porté sur « Agriculture et
contribution à la croissance économique en RDC de 1989 à
2018 ». Nous y avons analysé les paramètres capables de
conduire la société congolaise à lutter contre la
pénurie alimentaire et surtout contre la dépendance agricole qui
menace plus de la moitié de la population nationale.
Nous n'avons pas oublié que les recettes agricoles
peuvent renflouer les deniers publics, en devises. Dans notre réflexion,
nous avons diagnostiqué une série de difficultés
liées à la matérialisation, car le secteur agricole
demeure la source indispensable pour un développement et la meilleure
force de combattre la faim, la pauvreté, le chômage, (le social)
en RDC. Ce secteur est incontournable pour le développement
socio-économique de tout pays car, il joue un rôle
économique important dans la mesure où, il constitue un secteur
de croissance de l'économie, de financement et d'ajustement de cette
croissance.
En dehors de ce qu'elle soit une source de
d'approvisionnements des industries, l'agriculture permet aussi la
création d'emplois, l'amélioration des conditions de vie de la
population, etc.
Pour parfaire cette étude, deux questions en ont sous
-tendu la problématique à savoir : 1) quel est l'état
de la production agricole : a-t-elle connu une augmentation ou une baisse?
2) quelle l'influence de l'agriculture sur la croissance
économique ?
Pour répondre à ces questions pertinentes, nous
avons estimé que la production agricole aurait connu une baisse et que
l'agriculture aurait une faible influence sur la croissance
économique.
En terme de recommandations, nous avons pensé que,
pour que le secteur agricole se développe, il faut un arsenal des
stratégies telles que la professionnalisation de l'agriculture, la
réorganisation des services administratifs agricoles, l'institution du
cadre de mérite agricole, l'accès facile à la terre, le
renforcement des capacités humaines, la réhabilitation des
infrastructures économiques, la protection de l'environnement et de la
base productive naturelle, etc.
Bref, il faut que la population rurale soit mise au travail
productif, motivé pour que sa croissance rapide puisse rencontrer une
production alimentaire conséquente. La remise de la population au
travail passe d'abord par la formation, ensuite par le respect des obligations
des uns et des autres et enfin par l'aménagement de l'habitat, le
respect des lois et règlements du pays, l'existence d'un Etat ou pouvoir
fort accepté.
Pour approfondir cette étude, nous avons recouru
à la méthode analytique, la méthode statistique. En ce qui
concerne les outils de collecte des informations, nous avons fait recours
à la technique documentaire et à la technique d'observation.
Ainsi, hormis l'introduction générale et la
présente conclusion générale, ce travail s'est
articulé autour de quatre chapitres.
Le premier chapitre comprend le déminage des concepts
de base et le cadre théorique ; le deuxième chapitre est
intitulé : approche empirique de l'agriculture et croissance
économique ; le troisième chapitre est
intitulé : présentation de la méthodologie de
recherche et du cadre d'investigation et au quatrième chapitre
l'étude empirique de l'agriculture et croissance économique.
Les infrastructures de transport présentent un
état de délabrement avancé. Cette situation se
caractérise essentiellement par : la vétusté et la
dégradation des infrastructures et équipements
aéroportuaires, lacustres, fluviaux et maritimes; l'absence de
financement pour les travaux d'entretien routier; le vieillissement des bacs et
ponts installés; le manque de pièces de rechange et de
pneumatique pour le matériel; la dégradation de la voie
ferrée.
La relance de l'agriculture dans ce vaste pays ne sera
effective que par la réhabilitation ou la création des nouvelles
infrastructures en milieu rural, particulièrement en matière de
commercialisation et transport, ainsi que la mise à la disposition
d'intrants dans tout le pays. Pour sortir l'agriculture congolaise de cette
crise et arriver à avoir des politiques agricoles efficaces, nous avons
proposé des stratégies suivantes : il faut que le Gouvernement
puisse créer des nouveaux mécanismes de financement ; avoir des
nouvelles organisations sociale et économique de la production agricole
; procéder à l'encadrement de la jeunesse en milieu rural,
l'accès facile à la terre ; renforcer des capacités
humaines, réhabiliter des infrastructures économiques ;
protéger l'environnement et la base productive naturelle.
Concernant les hypothèses avancées dans ce
travail, notre première hypothèse est infirmée, tandis que
la deuxième est confirmée.
Loin d'avoir la prétention d'avoir abordé toute
la matière relative à ce thème de manière à
l'épuiser, les compléments des prochains chercheurs se penchant
sur le domaine similaire serait nécessaire.
Notre souhait le plus ardent sera la prise en compte de ce
travail par tous les acteurs publics.
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