Chapitre premier : CONSIDERATION GENERALE
SECTION.I DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES
I.1 Secteur informel
Le secteur informel autrement appeler secteur non
enregistré se définit de façon formelle comme l'ensemble
d'activités économiques légales qui échappent
à toute législation étatique ou économique en
vigueur (BIT, 1991, p62)
Ces activités dit informelles regroupent toutes les
petites activités et entreprises rémunératrices, dans la
plus part des cas ces activités ont toujours était individuelles
ou carrément familiales caractériser par une excessive
réticence des paiements fiscal, juridique pourquoi pas étatique,
ce secteur se caractérise encore par le non applicabilité d'une
comptabilité légalement tenue et une rémunération
variable non stratifier etc...
Le secteur informel englobe plusieurs secteurs
économiques primaires, secondaires, tertiaires comprend une
diversité des marchandises tel que les marchands sur étalage, les
marchand ambulant, les menuisiers, les maçons, les mécaniciens,
les restaurants, les artisans, les forgerons, soudeurs, cultivateurs, tontines,
nettoyeurs, les ménagers, et bien d'autres activités non
répertoriés.
Le secteur désigne l'ensemble des activités
économiques de production des biens et services d'une manière
frauduleuse échappant ainsi à la réglementation de l'Etat
et de la législation économique.(BIT, 1993, 34)
Pour mieux comprendre le secteur informel ou secteur non
enregistré par l'autorité publique est une question qui fait
appel aux distingués compréhensions définitoire du secteur
informel à partir desquelles l'éclaircissement de cette
problématique pourra faire objet d'une étude et une analyse
approfondie pour que le présent travail aboutisse à un
résultat susceptible d'apporté un plus au système fiscal
congolais et dans les domaines y afférant.
Pour cela nous avons usé des plusieurs conceptions
définitoire du secteur informel entre autre :
Le professeur définit le secteur informel comme
toute
activité économique, spontanée
échappant en grande partie à l'administration, en marge souvent
des obligations légales non recensées dans les statistiques
officielles bénéficiant rarement des activités
promotionnelles de l'Etat.(GUY VERHAEGEN, PARIS, 1982)
Selon le définit le secteur informel comme
étant un ensemble des activités exercées
à petite échelles, activités qui ont un faible capital
matériel et humain et qui s'exercent en marge de la législation
en vigueur. (BIT, 1993, p44)
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La théorie de dépendance affirme que le secteur
formel et informel est des sphères dépendantes et
articulées les unes aux autres
Au regard de ces qui précède nous essaierons de
définir le secteur informel mais avant d'adossé notre
définition il nous semble utile des précisé que le secteur
informel peut être estimé et définit selon les
caractéristiques qu'il regorge, les caractéristique que nous
aurons à développer le long de ce travail
dans son ouvrage intitulé « secteur informel
» il définit le concept secteur informel comme une
variété d'activités économiques qui ne sont pas
reconnues, enregistrées ou régulées par l'autorité
publique et qui sont exécutées en micro ou petites entreprises
par des gens qui n'ont pas d'autres moyens pour survivre.(FLUITMAM, ,
1957, 1944)
Par contre les auteurs tel que , 1991 ; , 1994 ;
, 1994 et , 1996 montrent que l'économie informelle
fournie
un revenu des survies à une population
défavorisée, pour ces quatre auteurs les activités
informelles finissent par disparaitre au profit de l'économie
formelle.
C'est également un tout cohérant
d'activités économiques partiellement ou entièrement
dérobées au fisc et relativement contributoire à la
détermination de la production nationale officielle. (LAUTIER, 1994,
p27 ; LATOUCHE, 1991, p64)
I.1.1 Historique du Secteur Informelle
Le concept secteur informel est originaire de la
conférence du travail tenue en 1969.
Cette conférence lançait le programme mondial de
l'emploi fixant en particulier l'objectif, et l'analyse des causes du
chômage dans les pays en développement.
Sous cet objectif plusieurs missions furent
expédiées dans différents pays du monde d'où la
mission première en Afrique fut celle du Kenya, réalisé
sous la direction de H.Singer, publié en 1972 (BM-ILO, 1972), à
révéler que le principal problème dans les pays en
développement n'est pas celui du chômage mais pourtant l'existence
d'une vaste population sans emploie recourant à l'implantation des
activités économique qui échappe à la
règlementation de l'autorité publique qualifié
d'illégale.
Dans les pays en développement ces activités
semblent légitimes malgré ces impactes aussi négatives
qu'il soit car ces activité se déroulent d'une manière
auto propulsent au vue des autorités étatique sous
prétexte d'une auto pris en charge de la population contre le
chômage et la pauvreté pourtant dans les pays
développés, le secteur dit informel est classé sous forme
d'une économie non observé et sévèrement punissable
par la loi
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Pour la première fois ce concept a était
employé par le britannique Keith Hart dans son étude sur les
activités économiques en milieu urbain au Ghana en 1971.
Au cours de cette étude Keith révèlent
que les pauvres d'Accra n'étaient pas des « chômeurs )) mais
des « travailleurs pauvres autonomes ». L'argument qu'il a
avancé justifiait que ces pauvres autos employées travaillaient
d'une manière opportune, ainsi leurs rémunérations restent
irrégulières et généralement réduite.
Selon Hart la différence surgissant entre les revenus
issus de l'auto-emploi et ceux issus de l'emploi salarié est due au
degré de rationalisation des conditions de travail.
Il a conclu que le secteur informel comprenait des
activités, illégales et légales qui proviennent du cadre
de la règlementation.
Cet après que ce concept a était mis en
discussion international par le bureau international du travail (BIT) en 1970
dans le cadre des « missions d'emploi » d'envergure et
multidisciplinaire transmis dans plusieurs pays en développement afin de
mener une étude optimale sur l'impact des stratégies de
développement des années soixante sur les moyens de substance des
populations.
D'où notamment la mission d'emploi sur Kenya
reconnaissant qu'à la lumière de son travail terrain et de son
rapport officiel expliqué si haut dans notre travail que l'authentique
secteur traditionnel doit nécessairement disparaitre afin de
facilité l'avènement d'un secteur moderne ou formel, s'est au
contraire qu'on sous étend concrètement pour couvrir les
organisations rentables et efficaces pourquoi pas les activités
marginales (BIT, 1972) en vue d'illustrer ce noumène, la mission a
opté pour le terme « secteur informel )) à la place du
« secteur traditionnel )) concernant un tout d'activités
économiques à petite échelle et non autorisées par
l'autorité publique.
S'agissant des travailleurs pauvres engagés dans ce
secteur par nécessité de survie et non pas d'une façon
volontaires (TOKMAN E.V :2007 PAGE : 63)
Peu importe les débats ayant eu lieu sur les genres
d'activités et catégories des travailleurs que regorge le secteur
informel, il nous conduit à comprendre que les caractéristiques
principales font objet d'un bon nombre consensus.
Le secteur est un tous des plusieurs activités
informelles qui fait la description des diverses activités de production
de biens et services à partir de quelles se procure l'emploi et revenu
un bon nombre de la population à qui l'Etat s'avère inapte
à offrir des emplois dans la formalité et la
légalité.
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Il est à noter que contrairement au secteur formel qui
se penche à la maximisation de profit ou le retour sur investissement
cela est le cas typiquement contraire dans le secteur informel.
Les activités économiques qui s'exerce dans
l'informel sont visiblement aperçus et les contraintes de ces acteurs
apparaissent qui confèrent plusieurs caractéristiques à ce
secteur qui décrivent ce secteur comme : elles sont informelles prouvant
qu'elles ne sont ni consignées ni enregistrées dans les
statistiques officiels non plus par l'autorité publique encore moins par
les organisations internationales traitant sur l'économie et ces
activités dites informelles s'opèrent sur une très petite
échelle avec un niveau précaire d'organisation, leurs niveau de
production intérieure brute reste méconnu.
La majorité des activités s'opérant dans
l'informelle implique un niveau assez faible du capital, de productivité
et de revenu et sans accès faciles aux marchés organisés
ainsi qu'aux institutions de crédit et cette situation leurs fragilises
d'avantage.
Comme le souligne fort et d'une manière judicieuse
B.Lautier « l'informalité n'est pas un signe de l'absence de l'Etat
» ainsi nous pouvons consolidé cette idée en fustigeant que
l'existence du secteur informel est une réponse à la valeur
couteuse que reflète le secteur formel ; le petit peuple se
retrouveraient incapable de subvenir aux conditions couteuse et cher du secteur
formel alors désespérément la population précaire
se lance dans l'exercice des petites activités économiques
informelles, de son côté l'Etat providence appeler par la notion
du bien-être social de sa population n'a pas d'autres choix que celui de
cherché les paramètres des solutions pacifiques et sans porter
préjudice à la population dans le but de basculer du secteur
informel au secteur formel et la République démocratique du Congo
ne déroge en aucuns sens cette règle et expérience ; ainsi
e république démocratique du Congo le secteur informel
représente 80% de l'économie nationale, compte tenue de cela ce
dernier constitue une barricade au développement y compris la croissance
économique, car le secteur informel sous-entend l'existence d'un facteur
réducteur de l'assiette fiscale.
En effet vers les années 70 la république avait
un taux de 7% occupant pendant cette époque la république du
Congo occupé la place de la première économie puissante
africaine, ce n'est qu'après cette période de croissance que le
pays commençait à chuté économiquement, ces
années ont pratiquement entrainé une dégradation
accentuée en terme de production et échange occasionné par
plusieurs facteurs tel que la zairisation des entreprises qui a conduit
à la faillite des plusieurs entreprises conduisant simultanément
un grand nombre de la population active au chômage, l'embauche des
plusieurs personnes dans des entreprises du secteur publique qui a
répercuté négativement le budget et revenu des agents de
l'Etat d'où les licenciements des agents et les emprunt extérieur
furent l'un des moyens efficace pour asservir la crise des années 70 ce
qui a une fois de plus renvoyés plusieurs personnes au chômage
appart ces facteurs
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énumérés il est sans ignorer que cette
chute économique découlent de la mauvaise gouvernance
Cette situation a favorisé l'expansion du secteur
informel car plus de 80% de la population active se retrouvait sans emploi par
conséquent la plus part entre eux ces sont penché à
opérer des activités économique non enregistrée par
le gouvernement et jusqu'à lors cette situation persiste et s'accentue
d'avantage dans notre ère car la population s'accroit d'années en
année ce qui nous renvoi à la vérification de la
théorie sur le principe de la population de Thomas Robert MALTHUS
d'où d'une part l'augmentation de la population doit suivre une
progression géométrique et d'autre part l'augmentation des moyens
de substance suivant une progression arithmétique en vue
d'équilibré les moyens des substance et la
démographie.(MUSANGU MUHULI, 2021, p22)
Cette théorie semble être non vérifiable
en république démocratique du Congo et cette triste
réalité provoque des effets néfastes sur le plan
socio-économique qui agonisent plusieurs secteurs de la vie d'un pays et
d'une nation, ces effets découlent des plusieurs facteurs qui contribue
d'une manière ou d'une autre à l'augmentation graduelle du
secteur informel en république démotique du Congo en
général et sur toute l'entendue de la province du Tanganyika en
particulier favorisé par l'exode rurale, l'insécurité,
l'absence d'emploi, la diminution des entreprises, l'émigration
différents peuples à l'est du pays et la mauvaise gouvernance.
Ces décalages ont pris plus d'ampleur à la suite
de la mise en oeuvre d'une litanie des politiques économiques
inadaptées notamment la politique monétaire et budgétaire
durablement laxistes et des taux de change inconstant,
caractérisé par des écarts flexible entre le taux de
change officiel et le taux parallèle allant au-delà de 300% et
les mesures de zairisation ( réservation exclusive des activités
du commerce aux autochtones, nationalisation des sociétés
agro-industrielles et bien d'autres mesures ), la radicalisation qui
visé à contrôler tous les acteurs économiques
essentielles Etatique jusqu'à abandonnées aux privées,
ainsi que la mauvaise gestion des grandes entreprises publique, la
rétrocession était l'une des décisions de la politique
économique zaïroise qui a prôner rétrocession qui a
facilité les détournements des derniers publics, pendant la
deuxième république la dette publique a sensiblement augmenter
d'où le concept « dette odieuse » .
Toutes ces actes ont détruit l'économie car cela
a réduit le secteur formel justement attesté par les inducteurs
entre 1980 et 2000, la production intérieure a diminué de 69% sur
les revenus de l'Etat de 81%, les exploitations minier on connue une diminution
de 67% et le prélèvement fiscal de l'Etat se sont affaibli en
1980 de 8% de la production intérieure brute était tombé
à 5% en 2000.
L'Etat incapable de rémunérés les
travailleurs une réduction maximale de salaires cet observé ce
qui a influencé positivement et le chômage et ce
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constant observé par une population relativement
entrepreneuse qui c'était lancé dans l'exercice des
activités économique informelles et la prolifération du
secteur informel a connu son expansion et l'effondrement du secteur formel
était une fatalité.
Et depuis lors le secteur informel est entretenu par l'Etat
pourvue qu'il reste le plus grand secteur pourvoyeur d'emplois en
république démocratique du Congo qui survivent une grande partie
de la population malgré ces multiples dégâts sur
l'économie nationale et la croissance économique, au Tanganyika
ce secteur beaucoup plus en exercices causant d'énorme fuite des
recettes fiscales dans plusieurs institutions financières de l'Etat qui
travaille au niveau provincial.
Malgré cette tolérance et acceptation de l'Etat
sur la pratique des activités informel sur toute l'étendue du
territoire nationale l'opération des activités économiques
ouvrants dans l'informelles freine la croissance économique et
développement du pays en augmentant la pauvreté de la population
et son influence négative le budget de l'Etat.
La seule option ce de pourvoir les voies et moyens pour
adaptés et muté le secteur informel vers le secteur formel.
Dans toutes les régions de l'Afrique subsaharienne qui
est d'ailleurs la région la plus affecté par le secteur informel,
dans cette région la grande partie des activités
génératrices revenus provenant de l'économie informelle,
ont plus d'ampleur au Cameroun qui est le pays de l'Afrique subsaharienne ayant
un taux croissant des activités informelles selon l'Agence
français de développement (AFD) et cette part du secteur informel
a été estimé à 92% (BRIOD, 2011,P8) selon
ECAM3 de l'institut national de la statistique.
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