Les maladies prioritaires de la médecine interne haïtien.par Kerby-John LAMBERT Université Royale d'Haiti (URH) - Medecine 2021 |
A. Causes de l'Insuffisance Cardiaque Gauche :Elles peuvent être intracardiaques (cardiaques) ou extracardiaques
5) Echocardiographie (s'il y a une cardiomyopathie, un problème valvulaire, Epanchement péricardique EP, dilatation, baisse de la contractilité du VG, etc.) 35 B. Causes de l'Insuffisance Cardiaque Droite : Elles dépendent le plus souvent du coeur gauche, les autres causes sont : ? Pneumopathies chroniques (embolie ou sténose) ? Causes valvulaires (Insuffisance tricuspidienne ou sténose mitrale pulmonaire) ? Défaillance cardiaque. ? Broncho-pneumopathie Chronique Obstructive BPCO (Asthme, Emphysème ) ? Fibrose pulmonaire, HTA pulmonaire, Malformation thoracique, Embolie pu lmonaire. NB : Les ICD sont plus méchantes que les ICG, pas trop de problème avec les IC G lobale. NB : Un Souffle diastolique mitral ?traduit une sténose mitrale, un souffle diastolique aortique? traduit une insuffisance aortique, un souffle systolique mitral ? traduit une insuffisance mitrale, et un souffle systolique aortique ? traduit une sténose aortique. 1.7.3. Para-cliniques de la D/C :
En cas de cardiopathie ischémique, on aura une inversion des ondes T. Les ondes Q de nécrose se voient en cas d'un IDM constitué. Ces ondes doivent être profondes et sup au 1/3 du complexe QRS. 36 Elle permet d'étudier: ? Les structures du coeur (Péricarde, Myocarde, Endocarde) c'est-à-dire noté la présence d'un EP, les Valvulopathies ? La cinétique cardiaque (hyper/hypo ou akinésie) ? La fraction d'éjection du coeur (Pronostic du coeur) NB : Normalement la fraction d'éjection doit-être supérieure à 50%, si elle est inférieure à 20% ? Indication de Transplantation Classe de la D/C selon la New York Heart Association (NYHA) -Classe I ? Asymptomatique -Classe II ?Dyspnée pour les efforts inhabituels -Classe III ? Dyspnée pour les efforts habituels -Classe IV ? Dyspnée de repos 1.7.4. Conduite à tenir CAT devant une D/C :
? Embolie 37 1.7.5. Facteurs qui peuvent rendre l'INSSUFISSANCE CARDIQUE réfractaire :
1.7.6. Complications de l'INSSUFFISANCE CARDIAQUE : > Insuffisance rénale aigue IRA > Troubles du rythme > Embolie pulmonaire > OAP pour le coeur droit, ACV pour le coeur gauche > Choc cardiogénique > IDM et mort subite. NB : Les facteurs vit-k dépendants sont les facteurs II, VII, IX, X Protéines S et C. Le facteur VIII de Willebrand est également synthétisé par l'endothélium vasculaire, les autres par le foie. Traitement de l'IC 1) Traitement symptomatique -Oxygène -Repos 38 -Position assise ou semi-assise 2) Contrôle de Na+ et de la rétention liquidienne - Restriction de Na+ - Restriction de liquide - Diurétiques 3) Vasodilatateurs - IECA (1er choix) - ARA (Antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II) - Hydralazine + Nitrate 39 Les cardiomyopathies 40 1.7.3. Les cardiomyopathies
Pré-charge : Pression des V en fin de diastole et Post-charge (coeur D ; Résistance pulmonaire et coeur G ; Résistance périphérique). A quoi est du l'oedème dans l'IC ? R- Cela est dû à l'hypo perfusion rénale, le rein reçoit 20% du débit cardiaque DC. A quoi est due la dyspnée dans l'OAP ? R- Stase des veines pulmonaires. A quoi est du l'oedème dans le syndrome néphrotique ? R- cela est dû à l'hypoprotéinémie ? extravasation de liquide. 41 1.7.3.1. Diagnostic de la D/C : Les critères de Framingham > Critères majeurs Critères mineurs > Dyspnée paroxystique nocturne DPN > OEdème des membres inferieures > Turgescence des veines jugulaires > Toux nocturne > Râles crépitants > Dyspnée d'effort > Cardiomégalie > Hépatomégalie > OAP > Epanchement pleural > Galop de B3 > Réduction de la capacité vitale > (> 16 cm d'H20) > Tachycardie (= 120 batt/min) > Reflux hépato-jugulaire NB : Majeur ou mineur, Perte de = 4,5 kg après 5jours de traitement. 42 LE DIABETE 43 1.8. LE DIABETE 1.8.1. Définition Il comprend un ensemble de troubles métaboliques fréquents qui présentent le phénotype d'hyperglycémie. Les facteurs génétiques, environnement aux et de mode de vie influencent le diabète. NB : contribuent à l'hyperglycémie. 1.8.2. Complications du diabète
Le coma diabétique se traite par la correction des troubles hydro électrolytiques (NaCl+ Insuline) 1.8.3. Type des Diabètes On distingue :
44 NB : Le PT, PTT est un examen pratique en cas de coagulation. Micro angiopathie et Macro angiopathie, Caractéristiques de la macro angiopathie :
a) Troubles coronariens ? Proliférative--* Décollement rétinien ? ACV ? Non proliférative--* oedème maculaire NB : Un bilan rénal normal n'exclut pas une néphropathie diabétique. La confirmation se fait par (Protéinurie, micro albuminurie). 1.8.4. Para-cliniques du diabète
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Traitement
46 HYPERTENSION ARTERIELLE MALIGNE 47 1.9. HYPERTENSION ARTERIELLE MALIGNE 1.9.1. Définition TA avec une diastole supérieure à 130 mm Hg et une systolique très élevée sup à 190 mm Hg, avec atteinte des organes nobles comme : Coeur--* Insuffisance cardiaque gauche, Cerveau--* Encéphalopathie hypertensive, Rein--* Néphropathie hypertensive puis IR rapidement progressive avec dialyse, Neurologiques--* Vertiges, cécité, bourdonnement d'oreilles. NB : Il faut dans ce cas agir rapidement mais l'HTA maligne n'est pas forcement rebelle. 1.9.2. Etiologies de l'HTA : Elles peuvent être essentielles/primitives (90%) ou secondaires (10% des cas). 1.9.2.1. Causes de l'HTA secondaire > Coarctation de l'Aorte/maladie de Cohn/maladie d'Addison/ Syndrome de Cushing. > Phéochromocytome (atteinte ou tumeur des glandes surrénales) qui se manifeste par sueur profuse, palpitation, nervosité, alternance de coloration rouge-blanc. > Trouble neurologique > Iatrogénique (utilisation prolongée de corticostéroïde) > Maladie du parenchyme > HTA reno-vasculaire > Hypercalcémie 48 1.9.2.2. Rx du phéochromocytome > Alpha bloquant de façon provisoire > Enlèvement des surrénales de façon définitive. 1.9.3. Para-cliniques de l'HTA
NB : Atteinte cardiaque (signes d'HT pulmonaire, signes ischémiques) Les 4 stades de la rétinopathie hypertensive V' Stade 1 ? Artère grêle, rétrécie, rigide V' Stade 2 ? Croisement arterio-veineux (l'artère croise la veine et laisse une empreinte) V' Stade 3 ? Hémorragie et exsudat V' Stade 4 ? OEdème papillaire 7. Antihypertenseurs d'action centrale (sympatholytiques) : Alpha-méthyl 49 1.9.4. Les complications de l'HTA : L'HTA peut évoluer vers :
1.9.5. Rx de l'HTA :
V' Erosion costale à l' X-ray traduisant une circulation collat. Développée 50 dopa, Clonidine
Valsartans, Losartan NB : L'Ag II est un puissant vasoconstricteur. 1.9.6. Principales étiologies de l'HTA d'origine secondaire (10%) : a) Causes exogènes V' La réglisse consommée en excès V' Sympathomimétiques (vasoconstricteurs nasaux) V' Les corticoïdes par V' Prise de contraceptifs oraux ? AINS, Inhibiteurs de cyclooxygenases ? Cocaïnes, amphétamines ? Immunosuppresseurs ? Erythropoïétine ? Prise excessive d'alcool b) Coarctation de l'aorte (surtout chez le sujet jeune) évoquée devant ; V' Abolition V' Souffle systolique parasternal gauche irradiant dans le dos V' HTA membre > et hTA membre < 51 V' Sténose aortique isthmique à l'échographie
Hypercortissime, hyperaldosteronisme, pheochromocytome, acromegalie. Autres situations provoquant un foie douloureux (foie néoplasique, abcès hépatique, Ca pancréatique). En cas de cirrhose, le bord < du foie est douloureux. 1.10. Diabète V' Il faut pratiquer un fond d'oeil chaque année V' Faire aussi l'examen au laser V' Régler la TA (stabilisation), médicament Daiwesk V' Glycation des protéines, Myoinositol Effet Sonoby ? Hyperglycémie post-hypoglycémique Expliquer l'hypoglycémie en IRC ? L'insuline est dégradée par les reins avec IRC, il y a près de 75% de Néphrons qui sont atteints = Perturbation de la fonction rénale. = hypoglycémie. Remarque : Les sartans apportent une amélioration des IR et dans le diabète. 10 à 20% des diabétiques vont présenter une résistance aux substances hypoglycémiantes. 52 Lupus 53 1.11. Lupus C'est une maladie systématique qui intéresse le collagène. Le Dx classique de Lupus repose sur 11 critères décrits par l'association dermatologique des USA. La recherche des quatre parmi ces critères permet de parler de Lupus
NB : Lupus discoïdes (peau, dermatologie) ; Lupus érythémateux disséminé (Med Int ?Rhumatologie) 54 Tournée avec Dr Alexis à l'hôpital St Croix de leogane Cas 1 : IC--* D/C globale classe IV par HTA chez un patient âgé de 74 ans BAV2--* Allongement PR, Onde P non suivie de QRS Cas 2 : Patient 54 ans avec dysarthrie, déficit moteur et perte de conscience ATCD : Alcool+tabac IC--* ACV hémorragique versus ischémique par HTA méconnue probable Confirmation de l'HTA dans ce cas se fait par Fondoscopie Autres examens : Hgm ou NFS (taux d'hématocrite), chimie sanguine (bilan rénal), bilan lipidique, ECG (recherche des signes d'ischémie ou hypertrophie). Cas 3 : IC--* Pneumopathie basale gauche/droite sur fond d'ACV Le lien qui existe entre ACV et Pneumopathie, ce sont les fausses rout es qui se font par les liquides organiques (vomissement) si le patient n'était pas en P LS. Ce système de pneumopathie s'appelle pneumonie d'aspiration par déglutition. En cas de pneumonie d'aspiration, on doit demander :
55 Avec Résident Sociale Pneumopathie d'origine (infectieuse, vasculaire, auto-immune) Chez les enfants, la pneumonie est surtout d'origine virale (virus parainfluenzae, la rougeole, varicelle, herpesviridae). Pathologies prédisposant à la pneumonie ACV BPCO (asthme, emphysème) avec VEMS et CV Maladies restrictives (poumons ne s'épandent pas normalement avec VEMS ou normal et CV par ex : scoliose Mucovidose se caractérise par des mucus qui bouchent les poumons, le pancréas--* infections inflammatoires à répétition surtout les pseudomonas--* mort. 1.11.1. Complications de la pneumonie
56 Différence entre acidose et alcalose respiratoire Acidose versus Alcalose V' P° C02 (Bradypnée) V' P° C02 (Anxiété, vertige, tachypnée) V' PH dans le sang V' CAT : Met un sachet devant le nez du patient pour qu'il reprenne du C02 e xpiré. NB : Présence de plaque dans la bouche? pensé à Candidose buccale 1.11.2. Diphtérie Prédominante chez les enfants, c'est une maladie infectieuse donnant d es fausses membranes. Elle est contagieuse ? la mort rapidement. Elle est due à un e bactérie Gram(+) du nom de choriobacterien. N'enlevez pas les fausses membran es ? saignement avec troubles neurologiques et cardiaques. Rubéole : Maladie infectieuse donnant des malformations congénitales 1.11.3. Signes de complications de pneumonie :
1.11.4. Traitement et Para-cliniques de la Pneumonie Rx : Les Bêta-lactames (macrolides) ; Amox, Erythromycine après cul ture et antibiogramme. V' Px : Hgm V' X-ray du thorax V' Examen bact des expectorations (+ pour TB) 57 ? GDS permet d'identifier l'insuffisance resp. ? Saturation en 02 pour éliminer hypoxie NB : Condensation pulmonaire peut entrainer acidose si la personne ne respire pas. ? Tournée Patiente de 49 ans, admise pour fièvre élevée et continue (plateau), céphalée, vomissement, constipation, ATCD diabétique connu depuis 2 semaines IC : Typhoïde chez une D. Dx tiel Gastroentérite fébrile. Apres Examens paracl.et physique (Râles crépitants) IC : Broncho-pne umopathie d'étiologie a investiguer X-ray--* image évocatrice de caverne. Caractéristiques d'un bon cliché
Standard international ; orientation à gauche--* pointe du coeur et à droite--* Dextrocardie. Si cul-de-sac comblé ; Plèvre, Parenchyme pulmonaire (cavernes, clarté, masses), médiastin. 58 Diagnostic différentiel entre Malaria et Typhoïde 59 1.11.5. Diagnostic différentiel entre Malaria et Typhoïde 1.11.5.1. Malaria Typhoïde
NB : Ovale + vivax = Fièvre tierce bénigne Falciparum = Fièvre tierce maligne Malariae = Fièvre quarte Le plasmodium falciparum le plus méchant, est responsable de la neuropathie paludisme par sa capacité de se multiplier dans les capillaires profonds . Physiopathologie s'explique par la multiplication du plasmo-falciparum dans les GR. NB : Le plasmo-falciparum à une hématophagie génotrophique a besoin du sang dans les oeufs. Il provoque 4 types d'anoxie : anoxie anémique, anoxie cytotoxique. 1.11.5.2. Diagnostic différentiel des oedèmes des membres inferieurs ? Lymphoedème ? Thrombophlébite ? Cellulite qui serait due au streptocoque ? Insuffisance cardiaque ? Insuffisance rénale 60 ? Hypoprotéinémie Expliquer la dyspnée cardiaque : Elle s'explique par de la P° pulmonaire et donc de la pression hydrostatique au dépens de la pression oncotique . Dyspnée de l'Embolie pulmonaire : L'Embolie élimine des substances vasoconstrictrices qui vont empêcher la respiration. Insuffisance rénale : entraine l'anémie due à un défaut de sécrétion d'érythropoïétine ? Insuffisance cardiaque à haut débit. Autres causes d'IC à haut débit sont la maladie de Paget, la cardiothyréose. Urines ; présence de GB 3 à 4/ champ c'est normal. Mais 5, 6, 7 ou 8 par champ c'est anormal. Le germe le plus souvent en cause est E. Coli, l'antibiotique de choix est l'Ampicilline. Il n'existe pas de GR dans l'urine normale ment. Leur présence dans l'urine est synonyme de pathologie. Parmi ces pathologies, on distingue : la glomérulonéphrite, les tumeurs rénales, la pyélonéphrite (Giordanot +), les calculs rénaux (seulement GR) et la TB rénale. Calcul rénal ; douleur atroce (type colique), examen d'urine montre grosse hématurie, Dx tiel ? sonographie abdominale. La protéinurie peut-être due à la glomérulonéphrite et le syndrome néphrotique. Pyélonéphrite, Myélome multiple par Anémie plus fracture pathologique de la CV et protéinurie de Bens John. La caractéristique pathognomonique de la glomérulonéphrite est la présence de cylindres de GR dans l'urine. La présence de bactéries+ dans l'urine ? Infection urinaire Cas 1 : Patient de 42 ans avec hémiplégie, dysarthrie, oedème des membres <, dyspnée de repos, ATCD d'HTA connue depuis 4 ans. IC : D/C globale versus Néphropathie hypertensive, HTA compliquée de D/C versus ACV. Tramadol est un analgésique d'action centrale. Le Tx médicamenteux de l'HTA doit-être d'abord monothérapie. Il faut éviter d'utiliser des médicaments de la même famille. 61 ? Causes d'anémie Anémie par carence : fer, acide folique, Vit B12 Fer ? A. hypochrome Vit B12 ? A. de Biermer par facteur intrinsèque de Castral ? Anémie d'origine périphérique ? Anémie d'origine centrale ? les réticulocytes restent normaux ? Anémie par hémorragie : Ulcère saignant, gastrite saignante, varices oesophagiennes, hémorroïdes, diverticulite, parasitaire (Bothriocéphale, ankylostoma duodenale) Para-cliniques
Anémie hémolytique? en cas de Drépanocytose (plus souvent), on fait sikling test plus électrophorèse de l'hémoglobine. Si l'anémie est d'origine centrale, on fait un myélogramme en faisant ponction médullaire plus biopsie médullaire. Les 2 formes de l'anémie falciforme
Dans la forme SS, les troubles apparaissent à partir de 6 mois, le nouveau-né ou le nourrisson est protégé par l'hémoglobine foetale qui part progressivement. 62 Manifestations de l'anémie falciforme, forme SS : On dénote 4 crises ? > Crise vaso occlusive > Crise hémolytique > Crise de séquestration des GR > Crise erythroblastopénique Un enfant SS provient d'un Père SS ou AS. Une femme SS en pleine ceinture sup. Complications > Porte mal la grossesse. Elle doit-être > Déformation osseuse > hyper transfusée pour assurer la viabilité > Retard de croissance > Tête du foetus. Elle doit éviter le sport > Priapisme par crise vaso occlusive qui déshydrate, éviter la foule, éviter > Sensibilité aux infections et déshydratation la désoxygénation. > Stérilité chez la femme NB : Un Père AA peut aller avec SS ou AS mais non à la fois SS ou AS. Histoire naturelle du VIH
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Stade II ?Perte de poids de moins de 10%, activité conservée, herpès, diarrhée, perlèche, éruptions cutanées, candidose oesophagienne, Zona. Stade III ? Activité physique affectée à moins de 50%, leucoplasie linguale, candidose oesophagienne, TB pulmonaire, pneumonie bactérienne. Stade IV ? Stade déclaré du SIDA avec infections opportunistes, tumeur et manifestations fongiques (histoplasmose extra pulmonaire). Parasitaires (Pneumocystis par toxoplasmose cérébrale, Isospora belli, Cryptosporidium) Bactériennes (Tuberculosis atypique comme mycobacterium) Virales (Leucoencéphalite multifocale progressive, rétinite à CMV, Herpes ulcérant chronique formant des bourgeons durs) Tumorales (Sarcome de Kaposi, Lymphome de Burkitt non hodgkinien, Ca invasif du col) Dx anapathologique du Lymphome de Burkitt : pas de cellules de Reed Stermerg Manifestations liées au VIH : cachexie, démence, encéphalopathie, anorexie, asthénie, amaigrissement. Classification du VIH selon CDC/Biologique et Clinique tenant compte du taux de CD4 Biologique Clinique ? Taux de CD4 > 500 ?(1) ? Signes stade 1,2 de l'OMS ? A ? Taux de CD4 200 à 500? (2) ? Signes stade 3 ? B 64 > Taux de CD4 < 200? (3) > Signes stade 4 ? C Donc, a) Lymphadenite avec CD4 > 500 ? A1
Rx actuel du SIDA Il améliore la qualité de vie et la durée en utilisant des : > Inhibiteurs de la transcriptase inverse > Inhibiteurs des intégrases > Inhibiteurs des protéases Les transcriptases inverses à trois s/s classes : Inhibiteurs nucléotidiques, Inhibiteurs nucléotidiques et des inhibiteurs non nucléotidiques. Effets secondaires : Nevirapine surtout en cas de syndrome de Steven Johnson (Epidermolyse, Rash érythémateux puis noirâtres) AZT (Zidovudine) ? Anémie Para-cliniques : > Hgm > EPS, ELIZA 65 ? Crachats en série ? PPD ? X-ray du thorax Ascite cirrhotique à rechercher Il faut une ce de gradient de P° portale à 10 mm, les déchets azotés de la cirrhose ? Encéphalopathie hépatique ; complications? infection spontanée du liquide et il est infecté de source inconnue, non transcutanée par des germes comme : E. Coli, streptocoque pneumoniae et klebsiella. Rx de l'Encéphalopathie hépatique Cirrhotique ou hépatite ? Lactilose (laxatifs) difficile à trouver sur le marché ? Neuromycine 2 à 3 %, efficace mais faiblement absorbable. Rx du liquide d'ascite infectée spontanée ? Ceftriaxone ? Norfloxacine ? Céphalosporine NB : Pour les ascites d'origine hépatique, on doit donner du spironolactone à plus forte dose que le furosémide Tournée avec Dr Abel Cas 1 : Patiente en post partum avec D/C compliquée d'Embolie pulmonaire Manifestations cliniques d'une EP : Dyspnée à type de tachypnée, anxiété, toux+cr achats. 66 Dx tiel entre Pneumonie et Embolie pulmonaire Pneumonie > Pas de dyspnée en général > Toux et expectorations sales (verdâtre, purulente...), expectoration rouillée en cas de pneumonie à pneumocoque > Bonne fièvre mais pas toujours vraie en cas de klebsiella > Douleur intense en point de coté > Hémoptysie (surtout avec P. tuberculeuse) > Toux sèche (P. pneumocystis C.) > Râles crépitants d'un champ pulmonaire plus petite sibilance (weezing) > Murmure vésiculaire NB : La sibilance est l'apanage de l'asthme bronchique, tout ce qui provoque une gêne au passage de l'air se traduit par une sibilance (weezing). La toux dépend d'un certain degré de tonicité du patient Para-cliniques : > Hgm ? hyperleucocytose à PN. Une pneumonie bactérienne peut se greffer sur une TB pulmonaire (TB pulmonaire infectée) > Examen des crachats en série puis culture, coloration et Antibiogramme > Lavage broncho-alvéolaire > X-ray du thorax : images de condensation pulmonaire 67 1.12. Embolie Pulmonaire 1.12.1. Para-cliniques > Hgm ? hyperleucocytose modérée > D.dimères/INR - GDS > Saturation en 02, INR permet de savoir si le patient est coagulé. > X-ray du thorax montrant des images en flocons de neige aux 2 champs > Gazométrie en piquant l'artère radiale (plus souvent) sans avoir mis de garrot, le sang remonte tout seul > ECG ?signes de droite avec déviations axiales (BBD, aspect S1Q3) HVD > Echo coeur > Scintigraphie pulmonaire sensible raison non spécifique > Scanner hélicoïdale > Artériographie pour savoir le % d'artère obstruée (spécifique) 1.12.2. Rx de l'EP > Oxygénothérapie > Anticoagulant (héparine qui sera reliée par la warfarine 2 à 3 jours) on pourra commencer avec les 2 à la fois > Fibrinolytique dans les premières 48 heures > Embolectomie (Rx chirurgical) sous CEC, interruption de la veine cave inf. (Réduction du calibre d'abouchement afin d'empêcher au caillot de se migrer) NB : Dès qu'il y a gêne au retour veineux, il peut y avoir formation de thrombose. 68 Facteurs de risque pour une patiente en post-partum Triade de Virchow ? Lésions vasculaires ?hypercoagulabilité + stase Dans ce cas, on recherche le taux des plaquettes, le taux de protéines S et C, le facteur X activé (surtout chez une patiente recevant HBPM) Surveillance de la patiente ? > Hgm ? Hb témoignant un saignement > Taux des plaquettes > PTT surtout si elle reçoit héparine > PT ou INR suite au Rx de warfarine NB : INR sera toujours le même quel que soit le laboratoire mais PT varie. Anti X-activé pour patiente recevant HBPM CAT pour cette patiente > Placée sous Rx anticoagulant, > Eviter de se blesser > Eviter les sports violents > Eviter de se brosser vigoureusement > Eviter la prise de chocolat, des légumes riches en fer > Mobilisation fréquente > Arrêt du tabac > Eviter les risques chirurgicaux > Eviter l'allaitement maternel chez la femme placée sous l'AVK > Eviter les manucures, les pédicures. L'IST la plus courante dans le monde est la trichomonose urogénitale. centre colique néphrétique et pyélonéphrite est la fièvre. 69 1.12.3. Prise en charge de C. néphrétique > Antispasmodique pour calmer la crise, utilisation de Buscopan > AINS à l'exeat 1.12.4. Prise en charge de Pyélonéphrite > Antibiotique, CIV, fluroquinolone 200 à 400 mg q 12 h NB : Staphylocoque est le germe le plus courant dans les intoxications. Ulcère gastrique, gastroduodénale? la douleur, AEG? amaigrisseme nt, asthénie, anorexie (anémie) avec ces 4 A ? processus maligne probable. Dx tiel des douleurs épigastriques > Pancréatite aiguë > IDM inf. > Ulcère G/D > Hépatite > Gastrite > Appendicite > Cholécystite Dans sténose pylorique, la douleur n'est pas aigue.
70 1.12.4.1. Prise en charge
Rx de la Crise ulcéreuse ? Diète parentérale stricte pdt 1 à 2 jr ? Omeprazole 80 mg IV stat, puis 40 mg IV q 12 h ? Buscopan 20 mg IV q 8 h Important Anémie/grandes causes :
Anémie périphérique Anémie centrale o Hémorragie aigue ? Les hémolyses (corpus/extra corpusculaires) 71 o Anémie centrale ? Cause carentielle ? Atteinte directe de la moelle ? Corpusculaires/ hémoglobinopathie -infection par staphylocoque voire
Cas : Patiente, 75 ans admis pour oedème des membres inf, dyspnée (DPN) IC ? D/C classe IV TACFA, tachyarythmie complète par fibrillation auriculaire BDC irréguliers, accélérés. A l'ECG on a la présence de l'onde P +, rythme irrégulier avec tachycardie. Tachycardie : FC (peut-être régulier/sinusal) Bradycardie : FC , arythmie c'est un rythme irrégulier Tachyarythmie ? tachycardie + rythme irrégulier Fibrillation auriculaire : synchronisation entre les BDC ne sont pas correctes Causes ? ? Pneumopathie ? Ischémie cardiaque 72 ? RAA ? Thyréotoxicose ? Anémie sévère ? Septicémie ? Intoxication à l'éthanol Flutter auriculaire : rythme régulier + tachycardie. On a un seul foyer ectopique Rx de la fibrillation permet de : ? En cas de fibrillation paroxystique ? En cas de fibrillation persistante ? En cas de fibrillation au long cours résistant au Rx Le traitement sert à ramener le coeur au rythme sinusal par cardio-versi on électrique, cardio-version chimique par l'Amyodarone + bêtabloquant (FC) et digoxin (tonus cardiaque) Avantages et inconvénients Les électriques entrainent des brulures cutanées. Avant la cardio-conve rsion, le patient doit recevoir des anticoagulants s'il y a 48 h, mais en moins de 48 h ce n'est pas important. Anticoagulant ? à cause des ts foyers pouvant former des caillots à l'origine de l'embolie lors du rétablissement du rythme sinusal. Les troubles du rythme sont pourvoyeurs d'IC. Fibrillation auriculaire ? rythme irrégulièrement irrégulier. Souffle systolique 2/6 et leur irradiation, les grades des souffles ; grade 3 ? stéthoscope, grade 4 ? frémissement plus audible au stéthoscope. Cause la plus fréquente ou plus connue de valvulopathie est la RAA. 73 RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU NB : Le point de départ de RAA est une infection de streptocoque Beta-hémolytique 74 1.13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU 1.13.1. Définition Maladie inflammatoire post-infectieuse atteignant le tissu conjonctif des articulations avec des répercussions sur les autres notamment le coeur. C'est une maladie des pays sous-développés commençant chez les enfants avec une angine. 1.13.2. Critères majeurs de RAA : le critère de Jones
1.13.2. Critères mineurs :
75 1.13.3. Para-Clinique ? VS ? Hémogramme ? ASKA ? ASLO Examen de confirmation de l'insuffisance mitrale : Echo coeur NB : Autre pourvoyeur de valvulopathie est la syphilis. 1.13.4. Rx de la cardite rhumatismale Un jeune enfant + valvulopathie + souffle mitrale 4/6 ? le traitement au départ, antibiotique avec Pénicilline q 2 mois pdt 5 ans (évolue rapidement avec ou sans Rx) Pénicilline : préventif pour les complications, curatif contre l'angine Une valve malade, on met une prothèse valvulaire qu'il faut faire plutôt, ni trop tard puisqu'après chirurgie le patient est s/s coagulant à vie. Dx tiel entre artérite et phlébite Artérite versus Phlébite > Artère > Veine > Vol du membre > Vol du membre > Froide > Chaude 76 > Gangrènes (complication majeur) > Embolie pulmonaire > Artériographie > Echo doppler > Vasodilatateurs > Phlebocardiographie > Dosage des D.dimeres > Heparinotherapie (Anticoagulant) > Surélévation du membre > Bas de contention. 1.13.5. Considération du diabétique
Groupe 2, DCEM II Promotion 2014-2015. Type I Type II > Chez le sujet jeune > Personnes obèses (diabète gras) > Coma acidocetosique comme complication. > Coma hyperosmolaire 77 Type II > Sujet âgé (après 40 ans) complication. > Maigre > Coma hyperosmolaire comme Rx du diabète : pour les 2 types ? > Hygiène de vie -Sport -Arrêt de café,
d'alcool, de tabac.
Tournée Patient 50 ans, cultivateur admis pour douleur épigastrique, pyrosis, dyspnée d'effort, vol des membres avec ATCD HTA (+). IC ? -D/C globale sur fond d'IDM : > Ulcere G/D versus Gastrite > Ca gastrique à éliminer. 78 NB : Le cancer gastrique est très douloureux à un stade avancé ? vomissement, amaigrissement et anorexie. 1.14. ULCERE GASTRODUODENALE 1.14.1. Symptomatologie > Douleur épigastrique périodique, calmée par les repas > Douleur à la palpation de l'épigastrique > Dans ce cas, il faut questionner la prise d'AINS ou d'Aspirine 1.14.2. Para-cliniques > Hgm ? anémie par saignement ou par carence en Vit. > H.pylori > TOGD > A l'X-ray, le cliché donne des images d'addition en cas d'ulcère > Endoscopie digestive haute ? hémorragie + risque de transformation en Ca NB : L'endoscopie permet de corriger une hémorragie et faire le traitement. NB : L'utilisation du TOGD s'avère nécessaire en cas de sténose non franchissable par l'endoscope. Gorgé baryté est un examen pratiqué en cas de Ca de l'oesophage. 79 Complication d'UGD 80 1.14.3. Complication d'UGD > Hémorragie par hématémèse, anémie, mélaena, état de choc (interne) 1.14.3.1. Signes de choc > Sueurs froides > Battements des ailes du nez > Soif de la diurèse --*anurie > Froideur des extrémités > Altération de la conscience --*coma 1.14.3.2. Les différents types de choc sont : > Choc hémorragique > Choc cardiogénique > Choc septique > Choc hypovolémie > Choc neurogenique 1.14.3.3. Rx du choc hémorragique Remplissage vasculaire en commençant par les grosses molécules en attendant d'avoir du sang total. C'est l'une des rares situations qui exige du sang total, puis on fait l'hémogramme. En cas de perforation d'ulcère : douleur d'apparition spontanée, défense abdominale. La perforation peut se faire en péritoin e libre ou en péritoine bouché. 81 1.14.3.4. Rx d'UGD
> Inhibiteurs Pompe à Protons (IPP) : Omeprazole, Lansoprazole, Ezom eprazole, Rabeprazole, Pentoprazole > Anti H2 : Ranitidine, Cimétidine, Ramitidine, Nisatidine > Antiacide pour calmer la douleur : Gastrogel NB : Contre H.pylori om donne 500 mg de clarythromycine + Amoxicilline pdt 15 jours. 1.14.4. Hémorragie digestive
1.14.4.1. Etiologies hautes > UGD, varices oesophagiennes > OEsophage : oesophagite, rupture de varices oesophagiennes, syndrome de Mallory Weiss > Estomac : ulcère, érosion médicamenteuse (Aspirine, AINS), cancer, érosion gastrique aigue, hernie hiatale. > Duodénum : ulcère, 82 1.14.4.2. Etiologies basses > Grêle : diverticule de Merckel, diverticule du grêle, tumeurs > Colon, rectum, anus : hémorroïde, Ca recto colite, colite ischémique et angiodysplasie. Les 3 stades de l'encéphalopathie hépatique Stade I : Asterixis ou Flapping tremor + inversion du rythme nycthéméral sans troubles confusionnels Stade II : Stade I + troubles confusionnels Stade III : Coma hépatique NB : Les enzymes cardiaques sont Troponine I et T, LDH, CPR, CPK. 1.15. ANEMIE FALCIFORME Patiente de 46 ans avec ATCD d'anémie falciforme, admise pour : > Syndrome oedemato-ascitique, orthopnée Chez qui on a trouvé à l'examen clinique un souffle systolique 3/6 irradiant à l'aisselle. Les poumons sont cliniquement sains. IC : D/C globale classe IV par anémie sévère chez une sicklemie associée à une gastrite Qu'est- ce qu'on doit faire ? On doit faire un bilan complet de l'anémie car elle peut-être sicklemique et avoir une carence martiale. La patiente peut-être ictérique, c'est du à quoi ? À la crise hémolytique. Citez les crises de l'AF (4) > Crises vaso oclusives qui sont très douloureuses > Crises hémolytiques > Crises aplastiques (aplasiques) 83 > Crises de séquestration splénique, ou les GR sont piégés au niveau de la rate > Crise erythroblastopenique Comment gère-t-on les crises vaso oclusives ?
Quels sont les manifestations cliniques ? > Retard de croissance > Déformation osseuse, osteoarticulaire > Patient longiligne > Cyphose dorsale NB : l'anémie modérée de 7 à 8 g/dl d'Hb, hand foot syndrome (épisode douloureux chez l'enfant), ictère discret. NB : Dans la crise vaso oclusive, il ya l'aspect en faucille des GR les rend non déformables ce qui leur fait piéger au niveau des petits vaisseaux et s'amasser obstruant ces vaisseaux entrainant de vives douleurs. 1.15.1. Complications > Priapisme? Erection très douloureuse qui dure très longtemps due à l'obstruction des corps caverneux par des caillots > Syndrome thoracique aigu qui se manifeste comme une embolie pulmonaire > Problèmes rénaux dus à vasarectoisotenurie. 84 Une patiente de 46 ans, est-ce qu'elle est à risque de faire une crise de séquestration splénique ? Pourquoi ? Apres 6 ans elle a plus de rate, la rate est ratatinée ; asplenie fonctionnelle. A quoi est due la crise aplastique ? Elle est due au parvovirus B19 qui la production de GR au cours des infections aigues. Elle se manifeste par une aggravation de l'anémie car il y a toujours l'anémie chez les sicklemiques SS. Qu'est- ce qui est le plus symptomatique des 2 AS ou SS ? SS, homozygote ; l'aspect en faucille des GR, ils sont piégés formant des amas. Pourquoi avant 6 à 8 mois, on n'a pas de crises vaso occlusives ? Grâce à l'hémoglobine foetale. Autres manifestations de la sicklemie ? ? Nécrose avasculaire de la tête fémorale (os) ? Au niveau de la peau, ulcère des jambes ? Insuffisance cardiaque D la plupart du temps, cardiomégalie, dilatation, du tronc de l'AP Le Diagnostic se fait par : Sickling test et Electrophorèse de l'Hb Le Rx : le meilleur Tx de n'importe quelle maladie c'est la prévention
85 Quels médicaments doit-on donner si on a des crises tout le temps ? L'hydroxurée, ça améliore la formation de l'Hb focale (médicament ayant des conséquences sur la procréation). 1.15.2. Syndrome anémique Patiente âgée de 40 ans, vue pour : céphalée, dyspnée, métrorragies Chez qui on a trouvé des BDC accélérés, les poumons sont cliniqueme nt sains. IC ? syndrome anémique 1.15.3. Démarche diagnostic
1.15.3.1. Parasites hematophages ? Bothriocephale ou Diphyllobotrium latum ? Ankylostome ? hématophage gynotrophique pour maturation des oeufs Cas : Si on a une anémie décompensée cardiaque D/C par anémie, que l est le Tx ? Il faut corriger en urgence l'anémie, transfusé en urgence avec des concentrés globulaires afin de ne pas augmenter la precharge, tout en donnant le 86 furosémide. Il faut pour cette patiente un bilan gynécologique, car elle a des métrorragies et une échographie pelvienne, car ça peut-être un Ca du col. L'anémie peut-être d'origine centrale (moelle osseuse), périphérique (hémorragie), carentielle. On peut avoir une hémolyse dans l'anémie falciforme, malaria. 87 LEPTOSPIROSE Les diverses leptospires pathogènes présentent une triple affinité hepatique, nerveuse, renale (foie, rein, cerveau) ? ictero-hémorragique. 88 1.16. LEPTOSPIROSE 1.16.1. Définition Pathologie infectieuse due à une bactérie du genre leptospira de la famille des spirochètes. Il existe les spirochètes (leptospires et les treponema pallidum). Syndrome de Weil ! Mode de transmission : > Voie cutanée (à partir d'une lésion) > Voie cutanéomuqueuse (orale, muqueuse oesophagienne) Vecteurs/réservoirs : 1.16.2. Etiologies > Agents pathogènes sont des bactéries du genre > Rongeurs (rat) + fréquents hôtes > leptospira interrogans dont il existe plusieurs > Canicola (chien) serotypes (icterohoemoragioe, grippo-typhosa, > Pomona (porc) pomona, batavioe, canicola, etc...) > Bétail (bovin, équin) NB : L'icterohoemoragioe est surtout disséminé par les Pathogénie : déjections des rats dans les égouts. 89 Attaque des cellules vasculaires ? vascularite généralisée ?fuite de liquide du milieu intra vasculaire vers le milieu extra vasculaire. L'hypo volémie, il y aura vacuolisation des myofibrilles d'où les myalgies. Il y a une atteinte de tous les organes tels que les poumons, les reins, les muscles. Toujours une atteinte rénale se traduisant une JR d'origine pré-rénale qui n'est pas corrigée ? (néphrite interstitielle, nécrose tubulaire aigue). L'hypo volémie ? hypo perfusion ? JR Caractéristiques de la nécrose tubulaire aigue : > Oligoanurie (urines coca-cola) > Aspect de l'urine > Présence de cylindres hématiques, granuleux, GB. Clinique, 2 formes ; NB ? L'incubation de 7 à 13 jours. 1. Forme frustre, anicterique comprend 2 phases (septicémique, immune avec crachats hemoptoiques) La 1ere phase ? Début brutal par de la fièvre, des frissons, céphalées, myalgie, arthralgies > Anorexie, nausées, vomissements dans la moitié des cas > Signes méningés, conjonctive hyperemique (signe caractéristique) > Hypotension, bradycardie relative parfois exanthème > Signes rénaux ; oligurie, cylindrurie, protéinurie, hématurie, de l'urée sanguine > Hépatomégalie, splénomégalie, adénopathie mésentérique La 2eme phase? défervescence de 24-48 h avec apparition des Ac IgM dans le sang, recrudescence fébrile avec oscillation thermique de durée variable. La 2e défervescence est parfois suivie après 2-4 semaines d'une nouvelle poussée fébrile. Les leptospires sont éliminés dans les urines entre la 2e et la 4e semaine. 90 2. Syndrome de Weil, forme sévère, ictero-hémorragique Ictère apparaissant du 4e au 6e jour, avec teint safran, orangé et injection conjonctivale caractéristique. Hémorragie modérée, syndrome hémorragique habituellement discret (épistaxis). > Poussées fébriles > Syndrome infectieux, méningé intense, ictère avec atteinte rénale (oligurie ou anurie qui peut justifier une hémodialyse) parfois neuropathie périphérique, névrite optique. 1.16.3. Examens de laboratoire? > Recherche de leptospire (phase septicémique), hémocultures, dans les urines > Réaction sérologique (phase immunitaire), sérologie de Martin et Petit. ELIZA-MAI > PCR (protéine-C-réactive) > Sang, urines LCR (lymphocytes) pleiocytose. Sang Dans la spirochétose ictéro-hémorragique, anémie, hyperleucocytose, thrombopénie, hypoprothrombinémie, hyperbilirubinémie et de l'urée sanguine. Urines Protéinurie, cylindrurie, hématurie (cylindres), pigments biliaires. > Hgm pour faire le départ avec une maladie? hyperleucocytose, thrombopénie modérée > Bilan rénal altéré 91 Examens des urines ? Bilan hépatique (les transaminases sont modérément, taux de bilirubine très) CPK permet de faire la différence avec l'hépatite. Lyse musculaire =CPK ? Leptospirose ? Sérologie de Martin et Pettit CAT Réhydratation N/S Les trouvailles de l'Echo-coeur et de l'ECG Echo- coeur permet d'étudier : 1. Les structures du coeur
2. Permet d'étudier la cinétique cardiaque (hyper/hypo ou akinetique) 3. Permet de mesurer la fraction d'éjection du coeur qui va dire si le coeur est véritablement décompensé généralement > 55%, quand c'est < 15% on doit faire une transplantation. 92 ECG
Dans les cas de cardiomyopathie dilatée, d'arythmie, de fibrillation auriculaire, de myxome, il faut mettre sous anticoagulant. Dans les cas d'arythmie, il faut faire une cardioconversion faire passer a un rythme sinusal. On utilise 2 manières de faire : la voie chimique avec les anti-rythmiques et la voie électrique (choc extrême). Il faut préalablement de coaguler sinon dégât irréparable après. Cas? Patient âgé de 57 ans, sans ATCD particuliers admis pour : Fièvre, céphalées diffuses, toux 1.16.4. Pneumopathie D 93 Examen clinique : tachycardie sinusale, douleur en point de côté, toux avec expectoration blanchâtre, râle au poumon D et submatité IC: pneumopathie D plus pleurésie Il faut éliminer une pneumonie à pneumocystis carini Pour la pneumonie c'est généralement unilatéral CAT :
Quels sont les complications d'une ponction pleurale ? > Infection > Fibrose et symphyse pleurale > Risque hémorragique si on pique mal > Névralgie > Pneumothorax, il faut faire un drainage sous cutané > Enkystement. Dx Différentiel des douleurs thoraciques
Citez quelques immunosuppresseurs : les corticoïdes (hydro-cortisone 94
Pneumonie présente aussi une dyspnée avec battement des ailes du nez. Comment faire les crachats en série ? > Matinale (ne pas manger, ni boire, ni se brosser les dents) > Il faut faire à l'effort de toux > Chaque 24 heures sur 3 jours. > Sinon, on peut faire un tubage gastrique ou un lavage broncho-alvéolaire (LBA) > Hémocultures lors des pics fébriles, antibiothérapie probabiliste > Si ça ne marche pas on change après antibiothérapie NB : Tout liquide prélevé de l'organisme doit être mis en culture pour rechercher d e germes, de cellules malignes. On parle de pleuropneumopathie s'il y a épancheme nt pleural associé. 95 ,prednizone), cyclosporine, azaltroprine. Syndrome d'Alport comprend l'hématurie, la surdité, l'IR et les lésions oculaires 1.17. HEPATITE Fièvre, ictère des sclérotiques, leucocyturie a 250 et un taux d'Hb 7,7 g/dl 1.18. HYPERTHYROIDIE Majoration des signes ? IC : Infection urinaire haute associée à une hépatite virale. Tx : Quand on n'a pas encore d'antibiogramme pour les infections urinaires, on donne les aminosides + autres molécules (céphalosporines, quinolones, amoxycilline) 1.18.1. Tests para-cliniques
? Hgm ? hyperleucocytose 96 > Dosage de CPK qui sera très élève à cause de la lyse musculaire ? myalgies sévères invalidantes > Test de confirmation = sérologie de Martin et Petit > Recherche de leptospires dans les urines. 1.18.2. Complications aigues/chronique de l'hépatite virale > Insuffisance hépatocellulaire > Hépatite chronique active > Carcinome hépatique > Hépatite fulminante > Cirrhose 1.18.3. Complications de la leptospirose > Sepsis > Atteinte rénale > Syndrome hépatocellulaire > Hémorragie massive > Syndrome de détresse respiratoire avec une atteinte pulmonaire. Hépatite : A, E se transmettent par voie oro-fécale et Hépatite B, C, D par voie hématogène Clinique : 90 % anictérique, syndrome grippal et 10% fièvre, asthénie, l'ictère chasse la fièvre, hépatalgie. Dosage des transaminases au-delà la de 10 fois la normale dans l'hépatite virale, avec prédominance ALAT/ASAT. ALAT=foie, ASAT=muscle Trois grands syndromes ?
97
Myalgie (mollet, face int des cuisses) douleur réveillée à la palpation Courbatures, douleur non réveillée à la palpation Rx : Penicilline G, Erythromycine, dox > Exophtalmie -Amaigrissement > Diarrhée > Tremblement des extrémités > Tachycardie > Asthénie > Sensation de chaleur > Nervosité 90% des cas maladie de Basedow, l'hyperthyroïdie exophtalmique > Masse homogène, bilatérale > Myxoedème pretibiale Pathologie auto-immune Rx ?
> Ralentit l'effet sympathique 98 > Empêche la transformation de T3 en T4 NASH =stéatose hépatite non alcoolique ASAT/ALAT > 1. LE score de Knodell et Metavir (hépatite chronique ou cirrhose) 1.19. AVC ISHEMIQUE > Thrombose, embolie (arythmie, IDM venant du coeur G, cardiomyopathie dilatée, valvules artificielles, végétations) > Passager > Brutal, tonnerre dans un ciel serein > Age (20-30 ans) Rx: Alteplase, urokinase. 1.20. MENINGITE Patient admis pour : céphalées, douleurs de nuque, vomissements. Examen clinique : les signes vitaux normaux, avec BDC irréguliers, poumons cliniquement sains, signes de Brudzinski et signes de Kerning (+) IC : méningite. Triade de la méningite/ FCC > Fièvre forte (vomissements) > Céphalées > Constipation 99
> Hgm, hémocultures (septicémie) > Ponction lombaire Comment faire une ponction lombaire ? 2 façons > Décubitus latéral > Assis sur un tabouret avec flexion du tronc (il faut fléchir le tronc afin d'élargir les espaces intervertébraux) Apres avoir enfilé des gants stériles et fait une bonne asepsie ; on fait une ligne horizontale qui relie les crêtes iliaques. On pique en dessous ou au-dessus NB : Avant de faire, on élimine une HTA intracrânienne en faisant un fond d'oeil ou un scanner cérébral. Quel danger y-a-t-il ? Mort foudroyante par engagement des amygdales cérébelleuses dans le trou occipital. LCR :
100 1.20.1. Méningite /Meningo-coccemie
Groupe 2, DCEM II Promotion 2014-2015. CIV Maladie grave, sevère qui réclame une intervention urgente. Dx de confirmation ?hémocultures. Meilleur antibiothérapie : Pénicilline, Chloramphénicol. 101 TYPHOIDE Neuropaludisme, vomissement incoercible. Rx : Quinine IV (voie des urgences), Chloroquine IM. 102 1.21. TYPHOIDE 1.21.1. Clinique 1.21.2. Dx de certitude > Fièvre continue en plateau 39-40 °C > Mise en évidence des germes par cultures > Courbatures (myeloculture, coproculture) > Dissociation Pouls/T° > ASP, croissant gazeux interhepatocolique > Gargouillement de La FID 1.21.3. Complication > Angine de Duguet (cou) > Hémorragie > Obnubilation par le tuphos > Perforation en péritoine libre ou en péritoine bouché. 1.22. MALARIA Le plasmodium falciparum est le seul qui tue, car le seul qui multiplie dans les capillaires profonds. Substance de Maigrette qui bloque le mécanisme de respiration cellulaire phosphorylation oxydative. 103 Choc quininique?fièvre bileuse hemoglobinurique entrainant des selles noirâtres NB : Chez une gestante on traite avec la chloroquine, ce n'est pas abortif. > Thrombopénie sévère ? Dx : > Atteinte rénale > Goutte épaisse/frottis sanguin (faire les prises > Myoglobinurie lors de la lyse de GR en période fébrile) > OAP lésionnel > Test rapide, mise en présence de l'Ac > Acidose métabolique NB : Donner du dextrose D/W car la malaria et la quinine sont hypoglycémiantes. 600mg dans 500 cc sur 30 min, 1200mg dans 1000 cc sur 24h. Il faut donner goutte à goutte car la quinine est un anti-arythmique. Dans quels cas fait-on des Tx immunosuppresseurs ? > Greffe > Transplantation (tissu provenant de corps étrangers) Signe de Harzer : sensation que le coeur vient de buter contre la pulpe du pouce sous l'appendice xiphoïde ? P. falciparum
104 ? Neuropaludisme > Coma profond, calme > Confusion > Parasitémie > Anémie severe ? Comment grader un souffle -1/6, 2/6 --*inaudible ; -3/6 --*audible avec le stéthoscope ; -4/6 --*frémissement NB : Le plus grand pourvoyeur de l'IC est l'HTA. On ne peut pas avoir la D/C sans la dyspnée. ? Bilan de l'HTA maligne > Hgm, chimie sanguine, ionogramme > Echo rénale ? Antidote de l'héparine : Sulfate de Protamine > Médicament pour TA de façon graduelle > Antidote de la warfarine : Vit K > Hygiène de vie (éviter NaCl, graisses) Il faut noter le poids du malade car on donne > Sport + régime en fruit, légumes, poissons. En fonction du poids. Les anticoagulants oraux : AVK s/s dosage --*embolie 105 > Warfarine > Sur-dosage ?hémorragie > Acenocoumarol NB : La warfarine et l'Acenocoumarol passent dans le lait maternel. Ne pas associer 2 anticoagulants sauf quand on fait le relais. Risques du cathéter urinaire : > Infection > Trauma de l'urètre > Sténose urinaire Test pour l'héparine : > INR > Taux de Prothrombine (PT) Test pour l'héparine à bas poids moléculaire > Oxaparine > On donne l'anti Xa (facteur X activé) NB : Précautions pour quelqu'un qui est sous héparine ? Hgm complet avec bilan de coagulation, surveiller les associations (aspirine, AINS) et les gestes chirurgicaux. 106 LISTE DES ABREVIATIONS TA : Tension Artérielle HTA : Hypertension Artérielle Rx : Réaction NaCl : Chlorure de Sodium Na+ : Ion Sodium Ag II : Angiotensine II % : Pourcentage AINS : Anti-Inflammatoire Non stéroïdienne = : Egal USA : United State Of Américain ECG : Electrocardiogramme OAP : OEdème Aiguë du Poumon °C : Degrés Celsius CO2 : Dioxyde de Carbone CAT : Conduit à tenir Ph : Potentiel d'hydrogène 107 02 : Oxygène IC : Insuffisance Cardiaque GR : Globule Rouge GB : Globule Blanc Cm : Centimètre > : Supérieur = : Supérieur ou égal Batt : Battement Kg : Kilogramme mg : Milligramme < : Inférieur Vit : Vitamine OMS : Organisation Mondiale de la Santé SIDA : Syndrome Immunodéficience Acquise VIH : Virus Immunodéficience Humain RAA : Rhumatisme Articulaire Aiguë VS : Vitesse de Sédimentation 108 IST : Infection Sexuellement Transmissible EP : Embolie Pulmonaire CIV : Coagulation Intra Vasculaire IPP : Inhibiteur de Pompe à Proton FC : Fréquence Cardiaque IV : Intraveineuse IM : Intramusculaire UGD : Ulcère Gastroduodénale LCR : Liquide Céphalorachidien LBA : Lavage Broncho-alvéolaire FID : Fausse Iliaque Droit IC : Insuffisance Cardiaque 109 |
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