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Evaluation des poussières émises sur le site d'exploitation d'usines pyrométallurgiques. Cas de société pour le traitement du terril de lubumbashi (STL)


par Jonathan & Victoire KASENDA & KITWA
Université de Lubumbashi/Faculté Polytechnique - Bachelier Ingénieur Civil en Chimie Industrielle 2019
  

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I.6.2. Critères de choix des méthodes

En général et dans le cas de la surveillance d'un site en fonctionnement normal, concernant la mesure des concentrations dans l'air ambiant, l'utilisation de méthodes manuelles passives est à privilégier. Si elles ne sont pas disponibles pour la substance recherchée (elles n'existent que pour certains gaz) ou si le niveau d'incertitude ne permet pas une exploitation pertinente des résultats, les méthodes «manuelles actives» ou «automatiques» seront utilisées. L'usage des méthodes «automatiques» doit être réservé aux substances pour lesquelles il est nécessaire d'atteindre des résolutions temporelles fines (valeurs réglementaires horaires ou journalières, identification de source), d'obtenir de nombreux résultats sur de longues périodes ou d'avoir une incertitude réduite sur les résultats de mesures (INERIS, 2016). Le tableau I.3 présente le principe de choix des méthodes de collectes des retombées atmosphériques.

Tableau I. 3- Principe général de choix des méthodes de collectes

Méthodes

Critères de choix

Méthodes manuelles passives

Ø Méthode simple permettant de réaliser des mesures sur 7-14 jours/support

Ø N'existe pas pour tous les polluants (absence pour les polluants particulaires)

Ø Méthode indicative avec une incertitude élevée

Méthodes manuelles actives

Ø Existe une méthode pour de nombreux polluants

Ø Incertitude mieux maîtrisée

Ø Production de nombreux échantillons à analyser (24h/support au maximum)

Méthodes automatiques

Ø Résolutions temporelles fines (valeurs réglementaires horaires ou journalières, identification de source...)

Ø Incertitudes faibles

Ø Pas disponibles pour tous les polluants

(Source : INERIS, 2016)

I.6.3. Choix de points de collectes des retombées atmosphériques

Deux types de points de mesures sont retenus, ceux sous l'influence de l'installation, points « impactés », et ceux en dehors de celle-ci, points «témoins ». Leur caractérisation doit être réalisée à chaque campagne de mesure. A minima, il est choisi un point témoin où les niveaux attendus pour le paramètre mesuré sont localement les plus bas. La localisation des points de mesure « impactés » dépend de la nature de la source d'émission et du type de profil des retombées résultant au sol autour de celle-ci, de la répartition des cibles potentielles autour de l'installation et de la technique de mesure utilisée ainsi que des conditions de dispersion rencontrées.

L'implantation finale des points de mesure doit permettre une libre circulation de l'air autour de l'entrée du système de prélèvement. Il faut également s'éloigner de toute zone d'accroissement ou d'atténuation artificielle des concentrations que l'on souhaite caractériser. La hauteur de prélèvement est fixée entre 1,5 et 3 m du sol. Pour les prélèvements in situ, les espèces prélevées sur les différents points doivent être identiques et récoltées sur des supports comparables (INERIS, 2016).

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon