Evaluation des poussières émises sur le site d'exploitation d'usines pyrométallurgiques. Cas de société pour le traitement du terril de lubumbashi (STL)par Jonathan & Victoire KASENDA & KITWA Université de Lubumbashi/Faculté Polytechnique - Bachelier Ingénieur Civil en Chimie Industrielle 2019 |
I.3.4. Exploitation forestièreAvant tout, il sied de définir l'exploitation forestière comme étant un processus de production s'appliquant à un ensemble d'arbres en vue de leur acheminement vers le site de valorisation. Selon le code forestier de la RDC, l'exploitation forestière consiste notamment dans l'abattage, le façonnage et le transport du bois ou de tout produit ligneux ainsi que le prélèvement dans un but économique des autres produits forestiers (code forestier, 2002). Parmi les activités de ladite exploitation, on cite l'abattage des arbres pour la production des grumes, le flottage, le transport et l'écorçage du bois. Toutes ces activités génèrent bien évidemment les poussières. I.3.5. TransportLe secteur de transport constitue une autre source d'émission des poussières. Le transport routier et les installations de chauffage émettent des particules fines lors de la combustion incomplète du gazole. Les moteurs diesel rejettent 87% des particules (PM10) issues du trafic routier et les moteurs à essence non catalysées 12%. Certaines particules fines peuvent provenir aussi de transformations chimiques qui s'effectuent dans l'atmosphère ( https://sante.lefigaro.fr). Ces poussières sont généralement constituées de : Ø Charbon ; Ø Oxydes métalliques ; Ø Ciment ; Ø Calcaire ; Ø Goudron. Selon un rapport d'AirtParif de 2019, au même titre que le secteur « résidentiel et tertiaire » (chauffage et production d'eau chaude sanitaire), le trafic routier contribue de manière importante aux émissions de particules PM10 et PM2,5 avec plus de 40% des émissions de la capitale (Paris) ( www.notre-planete.info). La figure I.5 illustre les émissions de gaz émises par le trafic routier. Figure I. 5-Trafic routier des automobiles (Source : Google) I.4. Facteurs de dispersion des poussièresI.4.1. Granulométrie des poussières émisesLa granulométrie a une influence sur la mise en suspension et sur la sédimentation des poussières dans l'environnement. Pour décrire la taille des particules composant une poussière, le paramètre utilisé est le diamètre aérodynamique (dae) (Unicem, 2011). Plus les particules ont un petit diamètre, plus elles sont susceptibles d'être mises en suspension dans l'air et plus longtemps elles y resteront. Le diamètre aérodynamique d'une particule est le diamètre d'une sphère de densité unitaire qui a la même vitesse de déposition limite que la particule en question (Bury, 2008). Selon un rapport mené par Scal'Air, la taille des particules des poussières est également très hétérogène. On classifie ces particules selon leur taille. On parle généralement de : Ø PM10 dont le diamètre est inférieur à 10 um ; Ø PM2,5 dont le diamètre est inférieur à 2,5 um ; Ø PM1 dont le diamètre est inférieur à 1 um. |
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