WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La surliquidité des banques et l'investissement au Sénégal


par Amadou Mbaye DIOP
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) - DEA PTCI 1998
  

précédent sommaire

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

BIBLIOGRAPHIE.

Abdoulaye Diagne :

Mécanismes de transmission de la politique monétaire dans

un système de régulation indirecte : Cas de l'UMOA.(28-
29/06/1995). Communication au deuxième colloque BCEAO - Université / centres de recherches.

Abdoulaye Diagne : travaux de recherche sur l'UMOA : un aperçu.

Antoine d'Autume : monnaie, croissance et déséquilibre.

Ed. economica.

Bernard d'Autresme : Bernard Laurens :

Chorn huey Wong :

La conduite de la politique monétaire dans les pays

d'Afrique occidentale.

Institut de développement économique (B.M) Reform of monetary policy instruments. Finance and development (Mars 1992)

Coumba Ndofféne Diouf et Mohamed El Bachir Wade : La crise du financement de la PME au Sénégal (CREA , 1996).

Diery seck and yasmin El Nil : Financial libéralisation in Africa.

World development, Vol.21, N° 11 (1993).

Diery Seck : Effectivness and speed of impact of monetary policy and

foreign exchange policy instrument : and international study.

Diery Seck : Etudes du marché du crédit au Sénégal et de la capacité

financière du secteur privé : analyse et recommandations.

Douglas.W.Diamond : Financial intermediation and delegated monitoring.

Review of economic studies (1984). p.393-414.

Finn. E. Kydland and Edward C. Prescott : Rules rather discrétion : the inconsistency of optimal plans .

Journal of political Economy. Vol 85 / 1977 / N°.3.

François Marini : Fondements micro-économiques du concept de panique
bancaire : une introduction.

Revue économique N° 2, Mars 1992, p.301-326.

Georges.A.Akerloff The market of "lemons" : Quality incertity and the market

mechanism.

Gerard Caprio Jr and Patrick Honohan : Les instruments de la politique

monétaires pour les pays en développement. (Institut de développement économique de la banque mon-

diale).

Gregory Mankiw monnaie et financement (NBER).

64

Jean baptiste desquilbet et

Jean paul Pollin : Taux de marché et coût du crédit dans une

économie partiellement désintermédié.

Jean luc Besson : monnaie et financement.

Mervyn.K.Lewis : Modern banking in theory and practice.

Revue economique N° 2, Mars 1992, p. 203-227.

Mohamadou Bocar Sall : Les entrepreneurs face aux problémes de financement : le cas de PME de la région de Dakar .

(FASEG -- CREA ; 1995)

Paul jacques Lehman : Le monétarisme . Ed. ESKA

Paul Popiel :

mondiale. Rattan.J.Bhatia : Robert VOGEL : 1991.

Développement des marchés financiers : présentation générale du problème.

Institut de développement économique de la banque

The west African monetary union. analytical review.

Problèmes concernant les institutions financières.

(Institut de développement économique, Banque Mondiale)

65

Tab B1: Banques et établissements financiers en activité au 01/10/1993.

dénomination

date

agrément

montant capi- tal

(milliards

répartition du capital

Etat privés non résidents
(en milliards)

1. CBAO

30/07/65

2.200

0.200

0.400

1.

2. SGBS

12/03/65

4.312

-----

1.6478

2.6642

3. CLS

14/06/89

2.000

0.100

 

1.900

4. BICIS

12/03/65

3.500

0.875

0.714

1.910

5. CITIBANK

15/11/75
·

1.000

 

----

1.000

6. BHS

12/12/79

1.650

0.150

1.206

0.294

7. BIS

20/07/82

2.706

0.600

0.006

2.100

8. CNCAS

14/06/84

2.300

0.548

1.2918

0.460

9. BST

30/07/86

2.000

0.400

0.650

0.950

 

SOGECA

30/08/77

0.300

0.273

 

0.027

SOCRES

30/08/77

0.300

 

0.024

0.2755

LOCAFRI-

14/05/77

0.300

-

0.2987

0.0013

QUE

13/11/86

0.600

 

0.600

----

CRESEN

 
 

-

 
 

66

TAUX DE

BANQUES

BASES

DES EN 1994 (en

l'an)

Banques

 
 

taux de base

BHS

 
 

11

CITIBANK

 
 

12

CBAO

 
 

12

BICIS

 
 

12,5

CLS

 
 

12,5

SGBS

 
 

12,5

CNCAS

 
 

12,5

BST

 
 

12,5

I Origines et emplois du PIB à prix constants 1987. (En % du pib) .

 

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994 1

DPib

5.1

-1.4

4.5

-0.7

2.8

-2.1

2.0

Pib

100

100

100

100

100

100

100

Cons

94

94.8

92.9

93.8

93.5

93.8

90.3

S

6

5.2

7.1

6.2

6.5

6.2

9.7

I

12.7

11.9

16.6

11.3

13.3

13.8

14.7

D

6.7

6.7

9.5

5.1 6.8

7.6

5

Taux des réserves des banques en % du pib.

pib.c (1)

1483

1476

1552

1549

1613

1587

2155

rb (2)

38.8

61.5

62.8

71.7

74.4

33.2

52.7

pib.r

(3)

1452

1432

1497

1486

1529

1497

1527

(2)7(3)

2.7%

4.3%

4.2%

4.8%

4.8

2.2%

3.4%

(2)/(1)

2.6%

4%

4%

4.6%

4.6%

2.1%

2.4%

Pib: produit intérieur brut; Cons: consommation finale;

D=I S.

dpib: taux de croissance du pib à prix constant 1987.

S = pib - Cons = épargne intérieure.

pib.c: pib courant;

rb: réserves des banques.

pib.r: pib à prix constant 1987.

Tableau N°

Années Réserves 2nd B (14a) R,norm25 DEPOT

>s Volume de réserves attendus en Fonction du taux de réserves oblnLatoire (I .5°/o)

Sur l'axe des abscisses, (1) représente l'année 1960 et (35) , l'année 1994.

Inv estme nt raie

C

69

A tl
· S: 9: 'C . '] '
· e '5 'S '9 20 C,.] .

obs

IPC

CRECO

C R ED I N,T

DEPMLT

TCPIBR

IPR

1970

36.00000

37.60000

37.52000

2.770000

8.600000

93.40000

1971

37.20000

39.80000

39.87000

2.840000

0.100000

154.1000

1972

40.70000

47.30000

47.22000

3.720000

6.200000

159.5000

1973

46.90000

.63.50000

65.68000

8.170000

-5.500000

165.5000

197'

54.50000

89.60000

90.6900;0

9.490000

4.100000

146.1000

1975

63.40000

106.9000

108.8000

10.92000

7.600000

155.9000

1976

59.50000

123.0000

137.7000

18.76000

8.700000:

16?.1000

1977

58.50000

146.1000

162.70U0

21.85000

-1.500000

136.4000

1978

S0.40000

197.3000

213.3000

32. 31000

-5.900000

174.2000

1979

72.60000

231.8000

250.6000

39.91000

8.600000

141.9000

1980

71.80000

265.1000.

29;.700:0

39. 75000

-2.000000

121.6000

1981

51.90000

317.2000

368.9000

53.69000

-1.700000

68.80000

1982

63.10000

342.7000

439.5000

73.34000

45.10000

90.60000

1983

74.80000

360.3000

477.1000

83.85000

2.100000

98.80000

1984

78170000

358.8000

489.4000

95.47000

-4.200000

91.20000

1985

63.00000

403.5000

554.2000

106.6200

3.900000

72.30000

1986

9100000

399.5000

553.1000

106.6800

4.600000

99.70000

19S7

114.0000

411.3000

557.3000

113.4100

4.000000

114.2000

1988

122.7000

443.1000

595.0000

119.5900

5.100000

123.5000

1959

120.6000

447.6000

574.0000

138.1100

-1.400000

110.9000

1990

122.8000

416.0000

523.7000

146.9800

4.500000

131.8000

1991

122.0000

'400.0000

510.0000

158.3900

-0.700000

128.7000

1992

126.7000

422.0000

505. 2000

167.5600

2.800000

126.2000

1993

126.3000

428.0000

492.7000

135.5000

-2.100000

129.0000

1994

129.6000

353.7000

525.7000

159.6000

2.000000

129.6000

71

Proposition de recherche

LA SURLIQUIDITE DES BANQUES AU SENEGAL ET l'INVESTISSEMENT. INTRODUCTION

La surliquidité traduit un excès de l'offre de réserves bancaires sur la demande Elle se manifeste sur le marché interbancaire.

En effet, les mouvements entre le système bancaire et les autres circuits touchent différemment les banques selon les hasards des règlements et la taille de leurs circuits . Chaque jour, certaines banques ont une position liquide en monnaie centrale positive (on dit qu'elles sont surliquides); et d'autres, une position négative (elles sont sous-liquides). Lorsque le montant des excédents l'emporte sur celui des déficits, le système bancaire peut être globalement qualifié de surliquide, puisqu'il présente un excédent net et, inversement.

Il faut encore distinguer la position instantanée et la position structurelle.

La seconde est celle qui résulte des tendances générales; ainsi, une banque peut être structurellement surliquide si sa création monétaire est habituellement inférieure à son potentiel, calculé à partir du multiplicateur de crédit.

L'objet de cette étude est de distinguer les déterminants de la surliquidité des banques et ensuite , de mesurer l'impact de la surliquidité sur l'investissement.

La surliquidité pose le problème du contrôle du volume de réserve des banques par la BCEAO, alors qu'elles constituent le principal instrument de contrôle de la masse monétaire dans une situation de régulation indirecte . Ceci rend instable la politique monétaire et donc la réalisation des objectifs de maîtrise et de stabilisation du taux d'inflation pour réaliser le taux de croissance désirée du FIB.

La surliquidité, ne traduit elle pas une aversion des intermédiaires financiers pour le risque '?

Or, l'investissement (surtout réel) suppose une certaine préférence pour le risque, compte tenu du montant de la somme immobilisée, et de la durée d'amortissement La surliquidité intervient dans une période marqué par l'ajustement global et la reprise de la confiance des autorités monétaires en l'économie.

LA CONFIANCE DES AUTORITES MONETAIRES EN L'ECONOMIE: une politique monétaire expansionniste.

Celle-ci coincide avec la politique budgétaire restrictive appliquée par l'Etat pour retrouver la viabilité financière, grâce à une plus grande efficacité dans la collecte des ressources fiscales, la suppression des subventions et des exonérations, la privatisation totale ou partielle des entreprises publiques ou parapubliques.

La décision de la BCEAO, prise au début de l'année 1996, d'abaisser son taux directeur de un point, entraînant une baisse cumulative de sept(7) point depuis la dévaluation(12/01/1994) traduit un malaise persistant, malgré la confiance affichée des autorités monétaires en l'économie
· le manque de volonté des banques Sénégalaises à s'engager aux côtés des agents économiques, pour réaliser tout le potentiel de croissance possible, compte tenu des ressources disponibles.

Le principe de "non gaspillage des ressources " doit être la règle, d'autant plus qu'il s'agit ici de celle qui est la plus rare: le capital financier dont la vocation première n'est point de rester oisive, mais, de s'investir dans des projets utiles à l'intérêt national, et, rentables.

Le paradoxe de cette situation a poussé la BCEAO à prendre la décision de ne plus rémunérer les dépôts de réserves des banques primaires auprès d'elle, en guise de pénalité.

a

72

HISTORIQUE

Au Sénégal, on peut remonter l'origine de la surliquidité des banques. à la période de restructuration du secteur bancaire, intervenue, à partir de l'année 19891990, et qui a permis l'assainissement du secteur, mais aussi, la disparition des banques de développement dont l'utilité n'est plus à démontrer, bien que la gestion ait été désastreuse. Le résultat a été l'apparition de banques commerciales, en générale, dont le capital est à majorité étranger.

Ensuite, il y a eu la décision prise par la BCEAO, le 12/08/1993, de non rachat des francs F.CFA hors de la zone, ce qui a permis de renflouer les caisse des banques, et de freiner les fuites de capitaux, qui ont longtemps gangrené le pays.

Enfin, le 11/01/1994 est, décidée la dévaluation du franc F.CFA, avec pour objectif, l'équilibre externe et le regain de compétitivité permettant la relance de l'économie grâce aux opportunités internes d'affaire et l'attraction des capitaux étrangers.

Au 30 septembre 1995, le montant des réserves des banques Sénégalaises qui n'ont pas trouvé acquéreurs sur le marché monétaire est estimé à environ soixante-dix(70) milliards de francs F.CFA.

Le retournement de situation en faveur du marché intérieur, ne se trouve t- il pas contrarié par la non implication des intermédiaires financiers monétaires pour le crédit à l'investissement, pour tirer profit des capitaux disponibles et des gains de productivité afin de renforcer et d'élargir les bases productives du Sénégal, la. stabilité économique

C'est comme si l'intermédiation financière est en déphasage arrière avec les orientations politico-économiques actuelles marquées par un recentrage de plus en plus marqué de l'Etat autour de ses fonctions régaliennes d'orientation et de contrôle, pour asseoir un libéralisme économique qui repose sur d'avantage de responsabilisation des agents économiques de base, et, qui aussi place l'entreprise et son environnement, au coeur de la problématique de croissance; d'où la nécessité de mobiliser toute l'épargne disponible à des fins productives.

Ces exigences de l'heure, doivent être sous tendues par une vision crédible des pouvoirs publics, visant a coordonner le secteur bancaire et financier, au secteur industriel, avec trois objectifs majeurs, qui se recoupent:

Participer au maintien et au développement des structures productives existantes;

Promouvoir la création de nouvelles entreprises;

accroître la production et les exportations.

Dans cette perspective, l'utilisation des ressources productives doit être optimale, de manière à obtenir les taux de croissance les plus élevés en termes réels, de manière à accroître le bien être de la nation , et, soutenir les opportunités d'investissement.

En l'absence de marché financier au Sénégal, le financement est intermédié . Le rôle du système bancaire est de collecter les dépôts, et de mettre à la disposition des agents économiques les ressources correspondant au potentiel de richesse qu'ils sont capable de créer.

Se pose alors la question de savoir: pourquoi les banques Sénégalaises ne prêtent-elles pas tout leur potentiel de crédit pour soutenir les investisseurs dans leurs efforts de création d'entreprise ?

HYPOTHESES

On pose les hypothèses suivantes:

·

7a

Les banques sont rationnelles.

· Il existe une asymétrie d'information entre prêteurs et emprunteurs sur le marché du crédit.

· L'investissement public se fait sur financement extérieur. REVUE DE LITTERATURE.

Dans un monde où l'hypothèse néoclassique d'information parfaite et sans coût est violée, Akerlof montre dans son modèle, que dans des situations portant sur l'incertitude quant à la qualité des actifs, qu'une structure centralisée comme les banques, peut être plus efficace qu'une structure décentralisée, comme le marché; pour Leland et Pyle(1977), l'existence des banques s'explique par la nécessité de gérer l'asymétrie d'information entre prêteurs et emprunteurs: discriminer entre les bons et les mauvais emprunteurs et inciter les agents économiques à montrer leur type respectif en optant pour les dépôts à court terme ou ceux à long terme; Euqéne Fama(1980) attribue aux banques les rôles de gestion des moyens de paiements et des actifs, l'avantage comparatif des banques provient de la gestion des dépôts, Diamond et Dubviq assignent aux banques les fonctions de productrices d'information et de liquidités; pour Jean Luc Besson, les banques exercent deux fonctions qui sont en pratique difficile à distinguer: elles recyclent l'argent thésaurisé des agents économiques, et aussi, elles préfinancement la croissance grâce à la création de monnaie.

PROBLEMATIQUE.

Dans une économie totalement intermédiée, où les opportunités d'investissement sont énormes, renforcées par des gains potentiels de compétitivité en faveur du marché intérieur permettant, sous certaines conditions, le développement de l'import substitution, l'accroissement des exportations et l'attraction des capitaux privés extérieurs, se pose la problématique du financement de l'investissement à travers le crédit bancaire.

L'Etat se désengage, et place le secteur privé au centre de la stratégie de croissance endogène et durable. Ceci passe par la mise en place d'un environnement économique et financier appropriés

Alors, la surliquidité des banques au Sénégal, ne traduit-elle pas un comportement oligopolistique du secteur bancaire?

Est elle la manifestation monétaire et financière de l'incapacité du secteur bancaire à gérer l'asymétrie de l'information?

Ou bien, traduit-elle la faible rentabilité des entreprises locales?

Quelles sont ses conséquences sur l'investissement?

Quelles structures faut-il mettre en place, pour inciter les banques à financer l'investissement?

METHODOLOGIE.

Dans cette étude, compte tenu du fait que l'économie Sénégalaise se caractérise

par:

1.Une appartenance à la zone Franc dont la politique monétaire est commune, sous la conduite de la BCEAO. L'objectif de cette dernière, est le contrôle du volume de liquidité internationale , pour défendre la valeur externe de la monnaie. D'où le contrôle:

· du degré de monétarisation de l'économie: M2/PIB.

· des contreparties de la masse monétaire: M = CG + CE + AEN
CE: crédit à l'économie: CG: crédit à l'Etat,

75

AEN: avoirs extérieurs nets.

2.La libéralisation de l'économie, et, le désengagement progressif de l'Etat au profit du secteur privé,

3.L'appartenance du Sénégal à L'UEMOA fait qu'il est soumis à des obligations de viabilité financière: ce qui limite la latitude de l'Etat à utiliser la politique budgétaire;

nous adopterons le paradigme néoclassique, notamment, la théorie monétariste qui repose sur la discipline monétaire, la primauté de la politique monétaire sur la politique budgétaire et la réhabilitation du marché. Cette théorie cadre mieux avec la nouvelle politique monétaire qui est de type « open market » ; la BCEAO utilise la technique d'enchères régionales hebdomadaires pour déterminer le taux d'intérêt du marché monétaire. Par ce biais, elle cherche à contrôler le volume de réserves des banques primaires de manière à assurer son rôle de contrôle du volume de liquidité de l'économie de manière à réaliser l'équilibre interne et externe.

Cette théorie postule l'hypothèse de concurrence pure et parfaite; la création exogène de monnaie; l'inefficacité de la politique budgétaire par rapport à la politique monétaire, dont les objectifs seront la maîtrise de l'inflation et l'équilibre externe ( taux de change). Sur le plan international, elle repose sur l'approche monétaire de la balance des paiements:

M - E = f(Cr.int) ; f '(x) < 0

M - E . déficit de la balance des paiements.

Cr. int : volume de crédits intérieurs.

Un excès de création monétaire par les banques, entraîne un déficit de la balance des paiements. Ainsi, les problèmes que connaissent l'économie s'expliquent par l'incapacité des autorités monétaires à contrôler l'offre de monnaie des banques primaires.

Le problème que pose la surliquidité des banques Sénégalaises est tout autre, en ce sens qu'ici, le volume de crédits bancaires est faible, posant la problématique du financement de l'économie, et par delà, celle de la croissance et de l'emploi.

Après avoir distingué les déterminants de la surliquidité , nous essayerons de saisir le problème qu'elle pose, par rapport à l'investissement.

Pour appréhender les déterminants de la surliquidité des banques au Sénégal, nous ferons une régression « pas à pas » du volume de réserves des banques sur les différents variables sensées avoir un impact certain sur le volume de réserves des banques, notamment, les billets (B), les dépôts bancaires, la PNG, les CRECO, les avoirs extérieurs nets (AEN), le taux d'escompte et le taux de réserves obligatoire.

Ensuite, grâce au logiciel TSP, Nous allons construire un modèle stochastique, par la régression linéaire de la variable expliquée : la formation brute de capital fixe du secteur privé (FBKF), assimilée ici, à l'investissement privé ;sur les variables explicatives qui sont : le volume de crédit à l'économie (CRECO), les dépôts à moyen et long terme (DEPMLT) et le taux d'intérêt débiteur ( i) .

I = f ( creco ; depmlt )

76

Nous utiliserons les données portant sur FBKF du secteur privé (ménages et entreprises) au Sénégal recueillies au niveau de la direction de la prévision et de la statistiques, sur la période 1970-1994 ; puis celles portant sur le CREDINT, et sur les DEPMLT recueillies dans les statistiques économiques et financières de la BCEAO et relatives au Sénégal.

Grâce au logiciel TSP, nous ferons une régression pour appréhender dans quelle mesure, l'investissement privé est expliqué par le volume de crédit intérieur, le taux d'intérêt et, par les dépôts à moyen et long terme.

Enfin, nous tenterons d'en tirer les implications avant de proposer des recommandations permettant de résoudre la surliqidité afin de mieux articuler le secteur bancaire au secteur productif .

précédent sommaire






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote