CHAPITRE IV :
DISCUSSIONS DE RESULTATS
Après la présentation des résultats dans
les paragraphes précédents, ces résultats seront
discutés et comparés par d'autres études enfin d'assurer
l'authenticité de l'étude.
IV.1. DE LA CONNAISSANCE DES
PERSONNELS SOIGNANTS SUR L'IMPORTANCE DE L'HYGIENE DANS UN MILIEU MEDICAL
Les résultats montrent que 100% d'enquêtés
connaissent l'importance de l'hygiène à l'hôpital.
L'importance de l'hygiène connue par la majorité
d'enquêtés est qu'elle permet d'éviter les infections
nosocomiales, 48,3%. 96,7% connaissent les conséquences de manque
d'hygiène à l'hôpital. Ces résultats confirment
notre première hypothèse selon laquelle le niveau de connaissance
des personnels soignants de l'HGR de Panzi sur l'importance de l'hygiène
en milieu médical serait élevé.
II.2. DU DEGRE DE LA PRATIQUE
D'HYGIENE A L'HGR DE PANZI
On remarque dans cette étude qu'il existe à
l'hôpital un comité d'hygiène, 100%, et que 80% de
personnels sont satisfaits de la manière dont l'hygiène est
assurée à l'hôpital. Selon les personnels soignants, dans
cette pratique d'hygiène, les sachets en plastique ne sont pas
autorisés à l'hôpital, 96,7%, dans les salles il n'existe
plus des toiles d'araignées, 93,3%, les murs restent toujours propres,
96,7%, les couloirs toujours torchonnés, 85%, les lits inoccupés
toujours couverts, 75%, les couvertures toujours lessivées, 88,3%, les
toilettes toujours nettoyées, 83,3%, mais aussi
désinfectées, 66,7%. Ils montrent à 83,3% que l'eau de
robinet existe à l'hôpital. Ces résultats montrent un
niveau très élevé de la pratique d'hygiène à
l'HGR de Panzi. Ce qui confirme notre deuxième hypothèse
stipulant un niveau très élevé de la pratique
d'hygiène à l'HGR de Panzi. Si l'hôpital de Panzi est
impliqué dans l'hygiène du milieu hospitalier, il n'est pas de
même pour plusieurs hôpitaux et Centre de Santé de la ville
de Bukavu qui souffrent de la gestion approximative de leurs déchets
biomédicaux compromettant l'hygiène hospitalière.
IV.3. DES STRATEGIES UTILISEES
POUR ASSAINIR LE MILIEU HOSPITALIER
Les stratégies utilisées pour assainir le milieu
hospitalier à l'HGR de Panzi reste l'installation des poubelles, 45%, et
l'incinération des déchets, 30%. Ce qui confirme notre
troisième hypothèse.
Les enquêtés montrent comme moyen principal de
gestion de déchets biomédicaux à l'HGR de Panzi c'est
l'incinération, 83,3%. Selon une étude conduite au Bénin
par Jean-Claude DOSSA en 2012 sur l'hygiène hospitalière, une
partie des déchets biomédicaux sont détruits par des
incinérateurs artisanaux de petite quantité fonctionnant
lentement (20 kg de déchets en 4 heures) et dégageant beaucoup de
pollution dans l'air ». Dans ce même sillage, la réadaptation
du cadre juridique constitue, à ses yeux, une condition de succès
dans la gestion des DBM au Bénin. Dans cette même étude,
Lontchédji promeut comme alternative recours aux incinérateurs le
broyage-stérilisation pour la destruction des déchets
biomédicaux. «Le broyage-stérilisation est une technique
écologique, rapide et efficace qui traite environ 90 kg en 45 minutes,
85% de l'ensemble des déchets biomédicaux seront détruits
par cette nouvelle technique (11).
A l'HGR de Panzi, les déchets liquides sont
éliminer à partir d'un caniveau, 55%, d'autres sont
déversés dans un égout, 36,7%. Ils montrent aussi que
l'état des salles reste propre, 70%. En outre, la marque de blouse
exigée dans cette institution de santé c'est une blouse blanche
et en coton, 95%. Ces blouses sont lessivées chaque jour selon la
majorité d'enquêtés, 36,7%. 91,7% montrent que la
qualité de l'eau de robinet est bonne.
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