REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES
MEDICALES
B.P. 3036/BUKAVU
E-mail:
bukavuistm@yahoo.fr
SECTION : HYGIENE ET ASSAINISSEMENT
EVALUATION DES CONNAISSANCES ET
PRATIQUE D'HYGIENE AUPRES DU PERSONNEL MEDICAL. CAS DE L'HGR DE
PANZI
Par: BISIMWA BANYWESIZE Olivier
Travail de fin de cycle présenté en vue de
l'obtention du grade de gradué en Hygiène
et Assainissement
Directeur : Ass. MAZAMBI LUTETE Jacques
DEDICACE
A toi mon père BANYWESIZE KOZIBWA Pierre pour m'avoir
quitté très tôt, pendant que je rêvais te voir
prospéré dans ta vie, je te dédie ce travail de fin de
cycle.
REMERCIEMENTS
Il serait ingrat de ma part d'achever une oeuvre aussi
grandiose que celle-ci sans un mot de reconnaissance à mon très
haut, Dieu le Tout Puissant qui nous a inspiré, nous a fortifier d'une
manière particulière jusqu'à l'accomplissement de cette
oeuvre.
Mon Dieu, Merci!
Oui Dieu, vous m'avez assisté de plusieurs
manières, mais la plus frappante c'est ma mère que vous avez
doté des capacités inexplicables de sorte que nous nous sentons
toujours accompagné, encouragé et bien assisté.
Mes remerciements s'adressent l'assistant MAZAMBI LUTETE
Jacques pour avoir accepté d'assurer la directiondu présent
travail de fin de cycle malgré ses multiples occupations. Par ses
pertinentes remarques doublées d'une rigueur scientifique remarquable
nous avons pu terminer à temps ce travail. Que Dieu bénisse ses
projets.
Nos sentiments de gratitudes s'adressent également au
Directeur général de l'ISTM/BUKAVU, le professeur ordinaire
Zacharie KASHONGWE MUNOGOLO ; au chef de section hygiène et
assainissement le professeur associé KALEME KISWELE Prince, ainsi que
tout le corps académique de cette institution qui ont consentis beaucoup
d'efforts pour enrichir nos bagages intellectuels et faire de nous ce que nous
sommes aujourd'hui.
A vous père Laurent KURHENGAMUZIMU BALAGIZI pour vos
encouragements, conseils et appui, trouvez ici notre signe de profonde
satisfaction.
Aux amis que je n'ose pas citer les noms ici, la liste ne
pouvez pas être exhaustive ; à vous mes frères et
petits, à toutes mes soeurs, grandes et petites soeurs ; recevez
tous nos sincères remerciements.Qu'il plaise aussi à tous nos
confères, compagnons de lutte pour tant des peines endurées
ensemble, trouver ici l'expression de notre sincère reconnaissance.
Enfin, que tous ceux qui de près ou de loin, nous ont
été d'une utilité quelconque et dont nous taisons leurs
noms, trouvez dans ce travail nos remerciements plus sincères.
BISIMWA BANYWESIZE Oliver
SIGLES ET ABREVIATIONS
BMR : Bactéries Multi Résistantes
CCLIN : Centre de Coordination de Lutte Contre les
Infections Nosocomiales
CSP : Code d la Santé Publique
DR : Docteur
DM : Dispositif Médical
ENP : Enquête Nationale de Prévalence
HGR : Hôpital Général de
Référence
IAS : Infection Associée aux Soins
IN : Infection Nosocomiale
INVS : Institut de Veille Sanitaire
ISTM : Institut Supérieur des Techniques
Médicales
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
I
REMERCIEMENTS
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
III
RESUME
V
O. INTRODUCTION
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
3
0.3 OBJECTIFS
4
0.3.1. Objectif général
4
0.3.2 Objectifs spécifiques
4
0.4. DELIMITATION DU SUJET
4
CHAP. I. GENERALITES SUR L'HYGIENE HOSPITALIERE
5
I.1. DEFINITION DES QUELQUES CONCEPTS
5
I.2 HISTORIQUE DE L'HYGIENE HOSPITALIERE
5
I.3.1. L'HYGIENE AU QUOTIDIEN DANS LES
ETABLISSEMENTS MEDICO-SOCIAUX
7
I.3.2. LES DISPOSITIFS MEDICAUX
7
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
9
II.1. TYPE D'ETUDE
9
II.2. MILIEU D'ETUDE
9
II.3. ECHANTIONNAGE
9
II.3.1. Choix et taille de
l'échantillon
9
II.3.2. Critère d'inclusion
9
II.3.3. Critère d'exclusion
10
II.4. VARIABLES A ETUDIER
10
II.5. ANALYSE DES DONNEES
10
II.6. DIFFICULTES RENCONTREES
10
II. 7 IMPACT PREVU
11
CHAPITRE III : RESULTATS
12
CHAPITRE IV : DISCUSSIONS DE RESULTATS
16
IV.1. DE LA CONNAISSANCE DES PERSONNELS SOIGNANTS
SUR L'IMPORTANCE DE L'HYGIENE DANS UN MILIEU MEDICAL
16
II.2. DU DEGRE DE LA PRATIQUE D'HYGIENE A L'HGR DE
PANZI
16
IV.3. DES STRATEGIES UTILISEES POUR ASSAINIR LE
MILIEU HOSPITALIER
17
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
18
BIBLIOGRAPHIE
20
RESUME
Cadre : Cette étude s'est
déroulée dans la ville de Bukavu, commune d'Ibanda, zone de
santé d'Ibanda précisément à l'HGR de Panzi.
Objectif : l'objectif
général de contribuer à l'amélioration de la
pratique d'hygiène auprès de personnels médicaux en
prévention des infections nosocomiales.
Matériel et méthode :
L'échantillonnage étant exhaustif, pour atteindre les objectifs
et vérifier ainsi les hypothèses nous avons utilisé la
méthode d'enquêtés par questionnaire.
Résultats :Après
enquête et analyse des données, nous avons abouti aux
résultats suivants :
- 100% d'enquêtés connaissent l'importance de
l'hygiène à l'hôpital. L'importance de l'hygiène
connue par la majorité d'enquêtés est qu'elle permet
d'éviter les infections nosocomiales, 48,3%.
- On remarque un niveau très élevé de la
pratique d'hygiène à l'HGR de Panzi.
- Les stratégies utilisées pour assainir le
milieu hospitalier à l'HGR de Panzi reste l'installation des poubelles,
45%, et l'incinération des déchets, 30%.
Ainsi, le niveau de connaissance et pratique d'hygiène
auprès du personnel médical à l'hôpital
général de référence de Panzi est
élevé.
O. INTRODUCTION
0.1 PROBLEMATIQUE
L'hygiène est un ensemble des précautions qui
vise à limiter ou à éviter les contaminations des
maladies. Les personnels médicaux sont lespremiersacteurs de
l'hygiène dans un hôpital ou dans un établissement de
santé. Leur formation est indispensable pour éviter des
épisodes malheureux. Il est conseillé à un personnel
médical d'avoir une tenue adéquate c'est-à-dire de porter
des vêtements propres et laver tous les jours et pouvant être
désinfectés. Des vêtements en coton blancs épais
sont idéaux car ils résistent bien aux
lavagesrépétitifs et peuvent être bouillis. Le port de
bottes propres est indispensable. Tout personnel médical doit avant de
rentrer dans les ateliers de production se laver les mains avec le savon
antiseptique et de l'eau propre. Le savon ne doit pas être trop
intensif.Limiter le contact avec l'air expiré et la salive en portant de
masques. Limiter la perte de cheveux porteursde germes. Tenir son
matériel propre en le lavant aux poses ou en sortie d'atelier. En
évitant les gestes parasites (se gratter à la tête,...)
(1).
Le manque d'hygiène du personnel médical conduit
à une augmentation des infections nosocomiales. Selon l'OMS, une
infection nosocomiale ou infection hospitalière peut être
définie comme une infection acquise à l'hôpital par un
patient admis pour une raison autre que cette infection. C'est une infection
survenant chez un patient à l'hôpital ou dans un autre
établissement de santé et chez qui cette infection n'était
ni présente ni en incubation au moment de l'admission. Cette
définition inclut les infections contractées à
l'hôpital mais qui se déclarent après la sortie, et
également les infections professionnelles parmi le personnel de
l'établissement. Pour les infections de la plaie opératoire on
qualifie d'infections nosocomiales celles survenues dans le trente jours
suivant l'intervention. Les agents infectieux responsables des infections
nosocomiales sont des micro-organismes comme : les parasites, champignons,
bactéries, virus et agents transmissibles non conventionnels (2).
Certains patients sont pris à risque de contracter une
infection nosocomiale. Il s'agit des patients porteurs de pathologies
chroniques comme le diabète, l'insuffisance rénale,
l'insuffisance hépatique, l'incontinence urinaire,
l'immunodépression (aplasie, leucopénie,leucémie, cancer,
SIDA) (2).
Selon la 1ère enquête nationale de
prévalence (ENP) des infections nosocomiales et de traitement
anti-infectieux réalisée en hospitalisation à domicile
(HAD) et publiée le 6 janvier 2013 sur le site internet de l'institut de
veille sanitaire (INVS), environ 20% des patients hospitalisés
présentent une infections nosocomiales au niveau mondial. Dans toutes
les régions du monde les hôpitaux offrent un
écosystème propice à la diffusion d'agents infectieux,
potentiellement épidémiogènes, et à l'acquisition
de résistances microbiennes. Les risques des infections au sein des
hôpitaux sont multiples. On distingue notamment les infections
nosocomiales, les risques épidémiques et les risques infectieux
professionnels (3).
En Europe 5 à 10% des patients hospitalisés
contractent une infection nosocomiale (3).
En France, cesinfections atteignent 5% des hospitalisés
et sont responsables de 2,8% cas des décès hospitaliers (3).
En Afrique, les infections nosocomiales restent très
largement ignorées ; elles sont insuffisamment recherchées,
diagnostiquées et déclarées. Environs 30% des patients
hospitalisés contractent les infections nosocomiales et sont
responsables de 10% des décès hospitaliers (3).
Dans la littérature médicale, entre 1990 et
2005, moins de 100 publications traitant d'infections nosocomiales en Afrique
intertropicale ont été recensées, soit une infime partie
de l'ensemble de 9 000 articles publiés sur le sujet dans le monde
entier (3).
En Tunisie, on y afait une évaluation de
l'hygiène des mains auprès de personnels médicaux de
l'hôpital Charles Nicolle de Tunis, les résultats de cette
évaluation montrent ainsi une mauvaise perception de personnel de
l'importance de l'hygiène des mains en milieu hospitalier dont ils se
partagent la responsabilité avec les gestionnaires de santé.
Aussi l'implication de tous les acteurs de santé est indispensable pour
assurer la bonne exécution et surtout l'observation de cette
pratique.
En R.D.Congo, l'hygiène hospitalière reste
très négligée par les personnels médicaux. Ceci
s'observe par l'absence dans certains hôpitaux de comité
d'hygiène. L'augmentation du taux de mortalité dans nos
hôpitaux congolais est causée par manquede l'hygiène
hospitalière, manque de certains médicaments et la
présence dans nos hôpitaux de certains matériels
médicaux non adaptés (5).
On remarque la persistance des maladies liées à
l'insalubrité et à la mauvaise pratique des normes
d'hygiène.
Plusieurs études ont été
réalisées dans le cadre de l'hygiène hospitalière,
surtout dans la gestion des déchets biomédicaux. Quelques
études ou presqu'aucune dans le sens de connaissance des personnels
soignants sur la pratique d'hygiène a été
réalisée.Pour en savoir plus, les questions suivantes peuvent
être posées en guise de recherche :
- Quels serait le niveau de connaissance des personnels
soignants de l'HGR de Panzi sur l'importance de l'hygiène en milieu
médical ?
- Quel serait ledegré de la pratique d'hygiène
à l'HGR de Panzi ?
- Quelles sont les stratégies utilisées pour
assainir le milieu hospitalier ?
0.2. HYPOTHESES
Par rapport à ces questions on remarquera :
- Un niveau très élevé de la connaissance
de personnels soignants de l'HGR de Panzi sur l'importance de l'hygiène
en milieu médical
- Un degré plus élevé de la pratique
d'hygiène à l'HGR de Panzi.
- Des stratégies se rapportant à
l'incinération des déchets et à l'installation des
poubelles pour assainir le milieu hospitalier.
0.3 OBJECTIFS
0.3.1. Objectif
général
Contribuer à l'amélioration de la pratique
d'hygiène auprès de personnels médicaux en
prévention des infections nosocomiales.
0.3.2 Objectifs
spécifiques
Evaluer le niveau de connaissance des personnels soignants sur
l'importance de l'hygiène dans un milieu médical
- Evaluer le degré de la pratique d'hygiène
à l'HGR de Panzi.
- Déterminer les stratégies utilisées
pour assainir le milieu hospitalier.
0.4.DELIMITATION DU
SUJET
Notre milieu d'étude est l'hôpital
général de référence de PANZI, situé dans la
ville de Bukavu, province du Sud-Kivu en R.D.Congo.
L'étude s'est déroulée du 05 mars 2015 au
6 juin 2015 soit une période de 3 mois.
CHAP. I. GENERALITES SUR
L'HYGIENE HOSPITALIERE
I.1. DEFINITION DES QUELQUES
CONCEPTS
-L'hygiène : c'est une
science ou l'étude qui nous donne de techniques et des méthodes
à mettre en pratiques pour améliorer la santé. Le but de
cette science c'est la prévention des maladies. L'hygiène
hospitalière est destinée à prévenir la
transmission d'agents pathogènes entre patient, de patient à
soignant et de soignant à patient (5).
- Le nettoyage : est l'action
d'enlever toutes les matières organiques présentes sur un
matériel ou une surface. Il se fait souvent en utilisant des
détergents ou des produits enzymatiques.
- Les matériels
médicaux : ce sont des objets que les personnels
médicaux utilisent et qui peuvent être récupérer et
réutiliser après le travail.
- La désinfection : est
un processus qui consiste à éliminer la plupart de
micro-organismes pathogènes sur les objets, à l'exception de
spores.
- La stérilisation de
matériels médicaux : est l'élimination
complète ou la destruction de toute forme de vie microbienne. Elle se
fait par une méthode chimique ou physique telle que l'utilisation de
vapeur sous haute pression de chaleur sèche ou de gaz d'oxyde
d'éthylène. Ces éléments déterminent si le
matériel doit être nettoyé, désinfecté, ou
stérilisé. Toutefois, il ne faut pas oublier que le nettoyage
doit toujours précéder la désinfection ou la
stérilisation (6).
I.2 HISTORIQUE DE L'HYGIENE
HOSPITALIERE
Depuis l'antiquité grecque, l'hygiène est le
symbole de santé. Vers 500 ans avant J.C, la déesse HYGIE fut
distincte mais toujours associée à d'autres dieux
guérisseurs comme ASCLEPIOS(ESCULAPE), son père dieu de la
médecine. La défaillance de l'hygiène est la cause
principale d'infection hospitalière. Celle-ci est évoquée
depuis 2500 ans, redoutée depuis toujours, mais n'est pas abordée
de façon scientifique que depuis le milieu du 19ème
siècle. L'hygiène hospitalière entretient avec le
passé une relation assez spéciale. Nous constatons dans le
présent beaucoup des marques du passé. Ainsi il faut connaitre le
passé et comprendre le présent pour mieux orienter l'avenir ou le
futur. Nous passerons en revue quelques points de repères historiques de
ces cheminement à partir de la naissance de l'hôpital dans
l'antiquité jusqu'à la période actuelle. La naissance de
l'hôpital l'étymologie du terme nosocomial évoque deux
notions un peu différentes : coté latin, le mot nosocomium
signifie hôpital, ce qui contraint l'infection à dépendre
de l'hôpital ou de l'établissement de soins. Le nosocomium
était considéré dangereux et y régnait la
pourriture d'hôpital. L'hôpital n'était alors qu'un
concentré de misère, un lieu de souffrances et de morts,
où le riche ne se rendait pas, où la médecine
pénétrait à peine. On y venait pour mourir. Des
établissements de ce type existaient en Inde, Egypte, Palestine et
Grèce. Les conditions hygiéniques étaient souvent
fondées sur des concepts religieux de pureté(7).
Au 5ème siècle, il était précise
déjà qu'un hôpital doit être spacieux, bien
aéré, non exposé aux bruits et aux pollutions, que son
personnel doit se distinguer par sa propreté corporelle et
vestimentaire.
Ce n'est qu'au 5ème siècle que les
grecs développent des établissements de soins près des
temples d'ASCLEPIOS comme à Epidaure. Cet hôpital était
considéré comme le plus ancien du monde.
A partir du 7ème siècle
l'hôpital des califes de Bîmâristân maintient la
traduction gréco-latine dans le monde méditerranéen. La
médecine arabe était organisée autour de ce qu'on appelait
un hôpital, succédant aux temples d'ESCULAPE,
précédent de plusieurs siècles
l'hôpital-église de lachrétienté. Les hôpitaux
créés sous l'inspiration du christianisme, le sont dans un but
charitable. L'un des plus anciens établissements, l'hôpital DIEU
DE LYON avait été fondé en 542 par CHILDBERT et
ULTROGOTHER pour les soins des malades et l'accueil des pèlerins. Les
hôpitaux du moyen âge des pays chrétiens restent peu
nombreux et rudimentaires lorsqu'ils sont comparés aux hôpitaux
des pays musulmans comme ceux de BAGBAD, DAMAS ou du Caire surtout à
partir du 10ème siècle. L'hôpital MANSOUR du
Caire fondé au 13e siècle, fut sans conteste l'un des
plus remarquables de cette époque puisqu'il avait des services
spécialisés (7).
I.3.1. L'HYGIENE AU QUOTIDIEN
DANS LES ETABLISSEMENTS MEDICO-SOCIAUX
La sécurité sanitaire, la qualité des
soins et la lutte contre les infections associées aux soins sont une
préoccupation constante des pouvoirs publics. Ces vingt dernières
années, des progrès importants à être
réaliser en matière de prévention et de lutte contre les
infections nosocomiales par les établissements de santé
concrétisés notamment par la mise en place dans ces structures
d'une expertise dédiée et par la diminution de l'incidence des
infections nosocomiales. Nous sommes arrivés aujourd'hui à la
nécessité d'un saut qualitatif qui prend forme dans une
conception nouvelle de prévention des IAS, une conception qui
intègre dorénavant le patient dans son parcours de soins, souvent
varié, impliquant non seulement les établissements
médico-sociaux (8).
Ce sont les orientations retenues par le plan national
stratégique de prévalence et de lutte contre les infections
associées aux soins 2009-2013. Le présent guide de bonnes
pratiques d'hygiène initié par l'antenne Régionale de
Picardie du centre de coordination de lutte contre les infections nosocomiales
Paris Nord fruit d'un long travail collectif et transversal, est
constitué de fiches techniques balayant la majorité des champs
des pratiques d'hygiène. Ces fiches doivent être vues comme une
aide apportée de sécurité optimale pour les
résidents et pour eux même (8).
Ce guide se veut un outil de référence sera mis
régulièrement. Nous espérons qu'il soit disponible dans
chaque établissement médico-social et consulter par une
majorité de professionnelle (8).
I.3.2. LES DISPOSITIFS
MEDICAUX
Les dispositifs médicaux (DM) sont des produits de
santé qui sont définis dans le code de la santé publique
à l'article L52 11-1, on entend par dispositif médical tout
instrument, appareil, équipement, matière, produit, à
l'exception de produits d'origine humaine , ou autre article
utilisé seul ou en association y compris les accessoires et logiciels
nécessaire au bon fonctionnement, destiné par le fabricant
à être utilisé chez l'homme à des moyens
pharmacologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut
être assistée par de tels moyens (6).
IL est fortement recommandé devant la complexité
des procédures et techniques de traitement de D.M stériles
à usage unique à chaque fois qu'ils sont disponibles sur le
marché, il s'agira par exemple de sets à pansement, set à
points, dispositifs de prélèvement capillaire, sondes rectales,
spéculums, sets de soins de bouche, kits
d'aérosolthérapie. Le dispositif médical portant la
mention sur son emballage et à usage unique ne doit jamais être
réutilisé (donc il ne sera jamais nettoyé et
désinfecté (6).
L'hygiène hospitalière est le véritable
bras du CLIN (comité de lutte contre les infections nosocomiales) qui
défini les actions de maitrise du risque infectieux lié aux
soins. Le service d'hygiène participe à la mise en oeuvre
d'action de prévention : des risques environnementaux des
infections des bactéries multi résistantes (BMR). Il met
également en oeuvre dans les actions de formation, de surveillance,
d'information, et d'évaluation afin de bord des infections nosocomiales
obligatoires dans les établissements de santé depuis 2005. Le
service d'hygiène travaille avec l'ensemble des services du CHITS
(services cliniques, médicaux-techniques, et généraux,
tulle) afin d'améliorer en continue notre maitrise du risque lié
aux soins (9).
Maladies, infections nosocomiales, séjour
hospitalier : Cette spécialité recherche les
précautions à prendre pour éviter la transmission des
maladies à l'intérieur d'un établissement de soins. Il
n'existe pas des médecins ou d'infirmiers spécialistes en
hygiène hospitalière en dehors de structures de soins. Les
infections contractées lors de séjour hospitalier sont
appelées les infections nosocomiales (10).
CHAPITRE II :
MATERIELS ET METHODES
II.1. TYPE D'ETUDE
Notre étude est du type descriptif transversal.
II.2. MILIEU D'ETUDE
Notre site de recherche est l'HGR de PANZI, situé dans
la commune d'IBANDA, zone de santé urbaine d'Ibanda, ville de Bukavu,en
R.D.Congo.
Il est limité :
- Au nord par : la clôture des pères
missionnaires Xavériens de la paroisse de PANZI
- Au sud : par le bâtiment de la faculté de
médecine de l'UEA
- A l'est : par l'avenue MUSHUNUNU et la rivière
RUZIZI plus au moins à 800 mètres.
- A l'ouest : par la route nationale numéro5 (qui
relie la ville de BUKAVU avec KAMANYOLA, UVIRA,....).
II.3. ECHANTIONNAGE
II.3.1. Choix et taille de
l'échantillon
Notre échantillon a comme taille 60 personnels
médicaux de l'HGR de PANZI. Et au total l'HGR de PANZI a 150 personnels
médicaux. Notre taille d'échantillon représente 40% de
personnels médicaux de l'HGR de PANZI. Nous pensons que
l'échantillon est représentatif. Cet échantillonnage est
accidentel car concerné les personnels soignants présents
à l'hôpital lors de nos investigations.
II.3.2. Critère
d'inclusion
Ont été concernés par cette
étude :
- Tout personnel médical de l'HGR de PANZI et qui a
accepté de participer à l'enquête.
II.3.3. Critère
d'exclusion
Ont été exclus par cette étude :
- Tout personnel médical de l'HGR de PANZI qui a
refusé de répondre à nos questions,
- Tout personnel médical de l'HGR de Panzi absent
à l'hôpital lors de nos enquêtes.
- Tout personnel médical d'un autre hôpital.
II.4. VARIABLES A ETUDIER
Les variables suivantes nous ont permis d'atteindre les
objectifs fixés par cette étude :
- La connaissance des personnels soignants sur l'importance de
l'hygiène dans un milieu médical
- Le degré de la pratique d'hygiène à
l'HGR de Panzi
- Les stratégies utilisées dansl'assainissement
du milieu hospitalier.
II.5. ANALYSE DES DONNEES
Pour vérifier et chercher à atteindre nos
objectifs, nous avions utilisé la méthode d'enquête par
questionnaire et l'interview libre. Après enquête, les
données ont été saisies en Microsoft Excel et
analysées par le logiciel Epi Info version 3.5.1. Ceci nous a permis
d'avoir les résultats présentés sous forme des tableaux de
fréquences et de pourcentages.
II.6. DIFFICULTES
RENCONTREES
Nous avons rencontrés plusieurs difficultés au
cours de la réalisation du présent travail, parmi elles nous
pouvons citer :
- L'in acceptabilité de certains enquêtés
à répondre à nos questions sous l'exigence de l'argent.
- Le blocage parfois due à la période
pluvieuse.
II. 7 IMPACT PREVU
On attend de ses résultats l'implication des
autorités sanitaires et administratives dans la sensibilisation de la
pratique d'hygiène à l'hôpital. Mais aussi la
réduction des infections nosocomiales (IN) ou des infections acquises
lors de soins(IAS).
CHAPITRE III :
RESULTATS
Dans les lignes qui suivent, nos résultats seront
présentés dans des tableaux de fréquences et de
pourcentages.
Le tableau 1 présente les caractéristiques
sociodémographiques des personnels soignants de l'hôpital
général de référence de Panzi.
Tableau 1. Caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés
Variables
|
Fréquences
|
Pourcentage (%)
|
Sexe
|
|
|
F
|
28
|
46,7
|
M
|
32
|
53,3
|
Age
|
|
|
18 à 35 ans
|
34
|
56,7
|
36 à 70ans
|
26
|
43,3
|
Profession
|
|
|
Infirmier
|
29
|
48,3
|
Pharmacien
|
4
|
6,7
|
Accoucheuse
|
6
|
10
|
Laborantin
|
5
|
8,3
|
Médecin
|
10
|
16,7
|
Nutritionniste
|
3
|
5
|
Hygiéniste
|
3
|
5
|
Etat civil
|
|
|
Célibataire
|
22
|
36,6
|
Marié (e)
|
31
|
51,6
|
Divorcé(e)
|
4
|
6,6
|
Veuf(e)
|
3
|
5
|
Total
|
60
|
100
|
Selon le tableau 1, la majorité
d'enquêtés soit 53,3% sont des hommes, ils ont un âge qui
varie de 18 à 35 ans pour la plupart.Plusieurs d'entre eux sont des
mariés et les infirmiers sont beaucoup plus présentés.
Le tableau 2 présente le niveau de connaissance des
personnels soignants de l'HGR de Panzi sur l'importance de l'hygiène
dans un milieu médical.
Tableau 2. La connaissance des personnels soignants
sur l'importance de l'hygiène dans un milieu médical
Variables
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Connaissance sur l'importance de
l'hygiène
|
|
|
Oui
|
60
|
100
|
Importance de l'hygiène à
l'hôpital
|
|
|
Permet d'éviter les infections nosocomiales
|
29
|
48,3
|
Protège les malades
|
10
|
16,7
|
On se protège
|
11
|
18,3
|
Permet d'assainir le milieu médical
|
10
|
16,7
|
Connaissance sur la conséquence de manque
d'hygiène à l'hôpital
|
|
|
Oui
|
52
|
96,7
|
Non
|
8
|
3 ,3
|
Total
|
60
|
100
|
Ce tableau 2 montre que la connaissance des personnels
soignants sur l'importance de l'hygiène dans un milieu médical
est élevée.
Le tableau 3 suivant montre le degré de la pratique de
l'hygiène à l'HGR de Panzi.
Tableau 3. Degré de la pratique d'hygiène
à l'HGR de Panzi
Variables
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Existence d'un comité d'hygiène à
l'hôpital
|
|
|
Oui
|
60
|
100
|
Satisfaction de la pratique d'hygiène à
l'hôpital
|
|
|
Oui
|
48
|
80
|
Non
|
12
|
20
|
Autorisation de sachets en plastique à
l'hôpital
|
|
|
Oui
|
2
|
3,3
|
Non
|
58
|
96,7
|
Toiles d'araignées dans les salles
|
|
|
Oui
|
4
|
6,7
|
Non
|
56
|
93,3
|
Les murs sont propres
|
|
|
Oui
|
58
|
96,7
|
Non
|
2
|
33,3
|
Les couloirs sont torchonnés
|
|
|
Oui
|
51
|
85
|
Non
|
9
|
15
|
Les lits inoccupés sont couverts
|
|
|
Oui
|
45
|
75
|
Non
|
15
|
25
|
Les couvertures sont lessivées
|
|
|
Oui
|
53
|
88,3
|
Non
|
7
|
11,7
|
Les toilettes sont nettoyées
|
|
|
Oui
|
50
|
83,3
|
Non
|
10
|
16,7
|
Les toilettes sont
désinfectées
|
|
|
Oui
|
40
|
66,7
|
Non
|
20
|
33,3
|
Présence de l'eau de robinet à
l'hôpital
|
|
|
Oui
|
50
|
83,3
|
Non
|
10
|
16,7
|
Total
|
60
|
100
|
|
|
|
Ce tableau 3 montre qu'il existe à l'hôpital un
comité d'hygiène et que les personnels sont satisfaits de la
manière dont l'hygiène est assurée à
l'hôpital.
Le tableau 4 suivant présente les stratégies
utilisées pour assainir le milieu hospitalier.
Tableau 4: Les stratégies utilisées pour
assainir le milieu hospitalier
Variables
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Les stratégies pour assainir le milieu
médical
|
|
|
Installation des poubelles
|
27
|
45
|
Incinération des déchets
|
18
|
30
|
Evacuation des eaux usées
|
14
|
23,3
|
Aménagement des puits
|
1
|
1 ,7
|
Gestion des déchets biomédicaux
|
|
|
On les incinère
|
50
|
83,3
|
On les déverse en dehors de l'hôpital
|
4
|
6,7
|
On les jette dans un puits
|
2
|
3,3
|
Elimination des déchets Liquides
|
|
|
Dans un caniveau
|
33
|
55
|
Dans égouts
|
22
|
36,7
|
Autre à préciser
|
5
|
8,3
|
Etat des salles
|
|
|
Propre
|
42
|
70
|
Moins propre
|
6
|
10
|
Moyen
|
12
|
20
|
Marque des blouses exigées
|
|
|
En coton et en blanc
|
57
|
95
|
En polyester et en blanc
|
3
|
5
|
Lessive des blouses par semaine
|
|
|
1 fois
|
10
|
16,7
|
2fois
|
15
|
25
|
3fois
|
11
|
18,3
|
4 fois
|
2
|
3,3
|
Chaque jour
|
22
|
36,7
|
Qualité de l'eau de robinet
|
|
|
Bonne
|
55
|
91,7
|
Mauvaise
|
5
|
8,3
|
Total
|
60
|
100
|
Selon ce tableau 4, les stratégies utilisées
pour assainir le milieu hospitalier à l'HGR de Panzi reste
l'installation des poubelles et l'incinération des déchets.
CHAPITRE IV :
DISCUSSIONS DE RESULTATS
Après la présentation des résultats dans
les paragraphes précédents, ces résultats seront
discutés et comparés par d'autres études enfin d'assurer
l'authenticité de l'étude.
IV.1. DE LA CONNAISSANCE DES
PERSONNELS SOIGNANTS SUR L'IMPORTANCE DE L'HYGIENE DANS UN MILIEU MEDICAL
Les résultats montrent que 100% d'enquêtés
connaissent l'importance de l'hygiène à l'hôpital.
L'importance de l'hygiène connue par la majorité
d'enquêtés est qu'elle permet d'éviter les infections
nosocomiales, 48,3%. 96,7% connaissent les conséquences de manque
d'hygiène à l'hôpital. Ces résultats confirment
notre première hypothèse selon laquelle le niveau de connaissance
des personnels soignants de l'HGR de Panzi sur l'importance de l'hygiène
en milieu médical serait élevé.
II.2. DU DEGRE DE LA PRATIQUE
D'HYGIENE A L'HGR DE PANZI
On remarque dans cette étude qu'il existe à
l'hôpital un comité d'hygiène, 100%, et que 80% de
personnels sont satisfaits de la manière dont l'hygiène est
assurée à l'hôpital. Selon les personnels soignants, dans
cette pratique d'hygiène, les sachets en plastique ne sont pas
autorisés à l'hôpital, 96,7%, dans les salles il n'existe
plus des toiles d'araignées, 93,3%, les murs restent toujours propres,
96,7%, les couloirs toujours torchonnés, 85%, les lits inoccupés
toujours couverts, 75%, les couvertures toujours lessivées, 88,3%, les
toilettes toujours nettoyées, 83,3%, mais aussi
désinfectées, 66,7%. Ils montrent à 83,3% que l'eau de
robinet existe à l'hôpital. Ces résultats montrent un
niveau très élevé de la pratique d'hygiène à
l'HGR de Panzi. Ce qui confirme notre deuxième hypothèse
stipulant un niveau très élevé de la pratique
d'hygiène à l'HGR de Panzi. Si l'hôpital de Panzi est
impliqué dans l'hygiène du milieu hospitalier, il n'est pas de
même pour plusieurs hôpitaux et Centre de Santé de la ville
de Bukavu qui souffrent de la gestion approximative de leurs déchets
biomédicaux compromettant l'hygiène hospitalière.
IV.3. DES STRATEGIES UTILISEES
POUR ASSAINIR LE MILIEU HOSPITALIER
Les stratégies utilisées pour assainir le milieu
hospitalier à l'HGR de Panzi reste l'installation des poubelles, 45%, et
l'incinération des déchets, 30%. Ce qui confirme notre
troisième hypothèse.
Les enquêtés montrent comme moyen principal de
gestion de déchets biomédicaux à l'HGR de Panzi c'est
l'incinération, 83,3%. Selon une étude conduite au Bénin
par Jean-Claude DOSSA en 2012 sur l'hygiène hospitalière, une
partie des déchets biomédicaux sont détruits par des
incinérateurs artisanaux de petite quantité fonctionnant
lentement (20 kg de déchets en 4 heures) et dégageant beaucoup de
pollution dans l'air ». Dans ce même sillage, la réadaptation
du cadre juridique constitue, à ses yeux, une condition de succès
dans la gestion des DBM au Bénin. Dans cette même étude,
Lontchédji promeut comme alternative recours aux incinérateurs le
broyage-stérilisation pour la destruction des déchets
biomédicaux. «Le broyage-stérilisation est une technique
écologique, rapide et efficace qui traite environ 90 kg en 45 minutes,
85% de l'ensemble des déchets biomédicaux seront détruits
par cette nouvelle technique (11).
A l'HGR de Panzi, les déchets liquides sont
éliminer à partir d'un caniveau, 55%, d'autres sont
déversés dans un égout, 36,7%. Ils montrent aussi que
l'état des salles reste propre, 70%. En outre, la marque de blouse
exigée dans cette institution de santé c'est une blouse blanche
et en coton, 95%. Ces blouses sont lessivées chaque jour selon la
majorité d'enquêtés, 36,7%. 91,7% montrent que la
qualité de l'eau de robinet est bonne.
CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
L'objectif général de cette étude
était de contribuer à l'amélioration de la pratique
d'hygiène auprès de personnels médicaux en
prévention des infections nosocomiales. D'une manière
spécifique il fallait évaluer le niveau de connaissance des
personnels soignants sur l'importance de l'hygiène dans un milieu
médical, évaluer le degré de la pratique d'hygiène
à l'HGR de Panzi, déterminer les stratégies
utilisées pour assainir le milieu hospitalier.
Les hypothèses suivantes devraient être
vérifiées :
- Un niveau très élevé de la connaissance
de personnels soignants de l'HGR de Panzi sur l'importance de l'hygiène
en milieu médical
- Un degré plus élevé de la pratique
d'hygiène à l'HGR de Panzi.
- Des stratégies se rapportant à
l'incinération des déchets et à l'installation des
poubelles pour assainir le milieu hospitalier.
Pour atteindre les objectifs et vérifier ainsi les
hypothèses nous avons utilisé la méthode
d'enquêtés par questionnaire.
Après enquête et analyse des données, nous
avons abouti aux résultats suivants :
- 100% d'enquêtés connaissent l'importance de
l'hygiène à l'hôpital. L'importance de l'hygiène
connue par la majorité d'enquêtés est qu'elle permet
d'éviter les infections nosocomiales, 48,3%.
- Les résultats montrent un niveau très
élevé de la pratique d'hygiène à l'HGR de Panzi.
- Les stratégies utilisées pour assainir le
milieu hospitalier à l'HGR de Panzi reste l'installation des poubelles,
45%, et l'incinération des déchets, 30%.
Eu égard ces résultats, nous recommandons ce
qui suit :
Ø Aux personnels
médicaux
D'implanter les stratégies approfondies en
matière d'éducation sanitaire, surtout de la pratique de
l'hygiène à l'hôpital.
Ø Aux autorités de notre province du
Sud-Kivu
De s'impliquer dans la sensibilisation de la pratique de
l'hygiène dans nos hôpitaux.
Ø Au gouvernement
De doter l'HGR de PANZI de ressource matérielle et
financière pour résoudre le problème lié à
l'hygiène.
BIBLIOGRAPHIE
1. Burke JP. Infection control - a problem for patient safety.
N Engel J Med 2003 ; 348 : 651-6.
2. Pittet, D.the lowbury lecture : Behaviour in infection
control HOSP info 2O14 ; 58 :1.13
3. WWW. infirmiers.com :H.A.D :7% des patients
présentent une infection nosocomiale, 23 janvier 2015
4. WWW. la Tunisie médicale.com : Evaluation
de l'hygiène des mains par auto-questionnaire chez le personnel de
santé de l'hôpital Charles Nicolle de Tunisie, année
2010
5. WWW. Pathexo.fr : Hygiène
hospitalière, infection liées aux soins et prévention des
infections nosocomiales de soignants-CCLIN Paris-nord, année
2013
6. WWW. CCLIN Paris nord.Org : Prévention des
infections nosocomiales-CCLIN Paris-nord, année 2013
7. WWW. Hygiène bizerte.com : Hygiène
hospitalière : Concepts, domaines et méthodes, année
2008
8. WWW. nosopicard. Com : L'hygiène au quotidien
dans les établissements médico-sociaux, année 2011
9. WWW. Ch-toulon.fr : Hygiène hospitalière
centre hospitalier intercommunal de Toulon, année 2011
10. WWW. Santé le figaro.fr : Hygiène
hospitalière-Santé-le figaro, par Figaro Icon Anne Prigent le
04/03/2015
11. Jean-Claude DOSSA (2012). Hygiène
hospitalière au Bénin : les déchets
biomédicaux, un péril sanitaire ignoré, article, P9
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