IN MEMORIAM
Pour vous nos chers grands pères et
grands-mères : Albert KEBOTI, François NGOSO, Marlene MULELE
et Julienne NELLY.
Vous que la mort a brutalement et inopinément
arraché de cette terre, et qui seriez les invitées d'honneur
à ce rendez-vous de joie caractérisant le fruit de ce
mémoire.
Hergo NGOSO
MPINI
EPIGRAPHE
« Une organisation sans système de gestion
budgétaire est considérée comme
morte »
CT. MAMVIBIDILA LUSENDE
LWA
MASAMBA Léon
DEDICACE
A vous nos parents : Paulin NGOSO et Agnès
KEBOTI , pour avoir suscité en nous cette idée noble
pendant que tous nos projets étaient caractérisés
par un désespoir sans précédent, pour tous les bons
actes que vous ne cessés de poser mais que ce monde ingrat ne
reconnaît malheureusement pas ; afin qu'aucune force n'arrête
en vous ces manières combien louables ;
A ma future épouse et à mes futurs
enfants,papa vous aimes déjà avant que vous ne soyez venu dans
cette planète à fin que, comme les ruisseaux font des
rivières, cette oeuvre soit pour vous la première marche du
grand escalier qui vous attend ;
A vous, OLWANA : Jacqueline et Louise, vos conseils
et soutiens n'ont pas été en vain, ce mémoire le confirme,
je vous aime!
A tous(es), Je dédie ce modeste
mémoire.
Hergo NGOSO MPINI
REMERCIEMENT
Nous rendons grâce à Dieu le père tout
puissant qui a permis que nous arrivions jusqu'à ce moment le plus noble
de notre vie.
Nous remercions d'abord et de façon
particulière le Professeur ordinaire OTSHOMAMPITA ALOKI Adalbert ainsi
que le chef de travaux MAMVIBIDILA LUSENDE LWA MASAMBA Léon qui,
malgré leurs multiples occupations, n'ont ménagé aucun
effort pour diriger convenablement ce mémoire.
De même, à la famille NGOSO : Paoline,
Exaucé, Triomphe, Petit, persévérance...
Aux oncles et tantes, cousins et cousines, neveux et
nièces, KEBOTI : Claude, Aline, Papy, Jacqueline, Pitshou et
Louison ; Amedé KILIBANGA, Nono MBONGI, Lucrèce, Louisette,
Consolât, Alberto, Aléthéia, Claudette, Sandra, Altini
OLWANA, Altini NGOSO, Espoir, Nono, partout où ils sont à ce
moment, trouvent ici l'expression de nos remerciements les plus
sincères pour tous leurs services dont nous avons été
bénéficiaire et qui nous ont propulsé jusqu'à ce
niveau.
De même à la famille MWENZE WAKADILO :
papa Rosen, Eunis, Rodine, Bedine, Rosen le petit et Châtie.
Nous remercions ensuite tout le corps professoral et
scientifique de l'Institut Supérieur de Techniques Médicales de
Kinshasa pour son encadrement combien louable qui a fait de nous ce que nous
sommes à ce jour.
Nous pensons également à travers ce propos
aux chefs de travaux : Bertin MBENGA, Jacques NTSHA, Léon OKONGA
NDJOVU, Jean MBONZI, Eugène LUBAGA, André LUSALA, pour leur
modèle à imiter durant notre vie estudiantine sur la colline
inspirée.
Ils sont nombreux, les compagnons de lutte de toutes ces
longues années d'études, notamment : Miphie KIFUAKIO,
Cédrick BONZUMBU, Henri BIKOKISILA, Nadine NGOIE, Simplice NGWANGO,
Joël KUNYIMA, John BUKASA, Rodrigue MONSENGO, Ines LUBUILU, Nicky LIYEYE,
Patty KAYOKO, Bernice MUMBATA, Espérance ALIMASI, parmi lesquels
nombreux sont même des frères et soeurs à qui nous
adressons nos reconnaissances pour leur franche collaboration qui n'a pas
été vaine dans notre formation.
Que tout celui qui se donnera la peine de lire ce
mémoire fasse l'objet d'une bénédiction divine et trouve
ici l'expression de nos remerciements anticipés.
Hergo NGOSO MPINI
LISTE DE SIGLES ET
ABREVIATIONS
1. AE : actif d'exploitation
2. AGT : Administrateur gestionnaire titulaire
3. ASBL : association sans but lucratif
4. CC : capital circulant
5. CICM : Congrégation des pères du
coeur immaculé conception de Marie.
6. CNRS : centre national de recherche
scientifique
7. CP : capital permanant
8. CPN : consultation prénatale
9. ECG : Echographie
10. FC : Franc Congolais
11. G1 : premier graduat
12. G2 : deuxième graduat
13. G3 : troisième graduat
14. GAR : gestion axée sur les
résultats
15. GIS : Gestion des institutions de
santé
16. HGR : Hôpital général de
Référence
17. ISTM-KIN : Institut Supérieur de
Techniques Médicales de Kinshasa
18. MD : Médecin directeur
19. MDF : mise à disposition le fonds
20. OP : ordonnance de paiement
21. OR : ordonnance de régulation
22. Pg : page
LISTE DES FIGURES, SCHEMAS
ET TABLEAUX
1. schéma n°1. Schéma illustratif de
gestion budgétaire..........Page 17
2. Figure n°1. Organigramme de la présidence
de conseil de gestion de la Clinique
BONDEKO...................................................Page 56
3. Figure n°2. Organigramme du service de budget
contrôle de l'Hôpital général de
Référence de NDJILI.........................Page 67
4. Figure n°3. Organigramme de service de
comptabilité de la Clinique
BONDEKO............................................................Page 91
5. Tableau n°1. Analyse des prévisions de
recettes globales de l'Hôpital Général de
Référence de NDJILI en 2014 en
FC.......................................................................................Page
80
6. Tableau n°2. Analyse des prévisions des
dépenses globales de l'Hôpital Général de
Référence de NDJILI en 2014 en FC
............................................................................................page
81
7. Tableau n°3. Analyse des recettes globales
prévues et réalisées de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI en 2014 en
FC.......................................................................................Page
84
8. Tableau n°4. Analyse des dépenses globales
prévues et réalisées de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI en 2014 en
FC.......................................................................................Page
86
9. Tableau n°5. Analyse des prévisions des
recettes globales de la Clinique BONDEKO en 2014 en
FC..................................Page 104
10. Tableau n°6.Analyse des prévisions des
dépenses globales de la clinique BONDEKO en 2014 en
FC....................................Page 106
11. Tableau n°7. Analyse des prévisions et
réalisations des recettes globales de la clinique BONDEKO en 2014 en
FC............Page 108
12. Tableau n°8. Analyse des prévisions et
réalisations de dépenses globales de la Clinique BONDEKO en 2014
en FC............page 110
13. Tableau n°9. Analyse comparative des
prévisions et réalisations des recettes de la Clinique BONDEKO et
de l'hôpital Général de Référence de Ndjili
en 2014 en FC.................................... Page 118
14. Tableau n°10. Analyse comparative des
prévisions et réalisations des dépenses de la Clinique
BONDEKO et de l'hôpital Général de Référence
de Ndjili en 2014 en FC.....................................Page 119
O. INTRODUCTION
Dans toute entreprise, les dirigeants sont appelés
à prendre un certain nombre de décisions pour la bonne marche et
la continuité de ses activités. Ainsi, il faut bien que les
crédits nécessaires soient prévus,
ordonnancés, répartis, comptabilisés, soumis à la
discussion préalable et au contrôle. Or, on ne peut planifier que
ce qui est organisé et vérifiable1(*).
L'existence de toute organisation est justifiée par
sa mission fondamentale bien déterminée. De même, une
entreprise de grande distribution a comme mission première, de
distribuer des produits aux consommateurs.
Pourtant, pour mieux réaliser cette mission,
elle a besoin d'un environnement afin de se procurer des ressources
qu'elle va essayer d'utiliser de la manière la plus conforme
possible à cette mission.
C'est dans cette optique que Ali GARMILIS et sa
compagne Chantal POTY soutiennent que l'organisation qui reçoit
des ressources a, vis-à-vis des personnes qui la financent, un
devoir d'information sur la manière dont les ressources sont
utilisées2(*).
La gestion budgétaire, qui correspond alors
à une vision technicienne du contrôle de gestion, est
considérée comme l'outil de gestion le plus adéquat dans
le processus de planification des activités de l'entreprise.
Elle se définit comme l'ensemble des techniques
mises en oeuvre pour établir des prévisions à court terme,
généralement une année, applicables à la gestion
d'une entreprise3(*).
Elle permet de confronter périodiquement, les
réalisations effectives aux prévisions, en vue de mettre en
évidence des écarts qui peuvent susciter des actions correctives.
Elle englobe tous les aspects de l'activité
économique de l'entreprise dans un ensemble cohérent de
prévisions chiffrées. C'est donc le mode de pilotage à
court terme de l'entreprise afin de réaliser ses objectifs.
Suite à toutes ces considérations, il y a
donc bien des raisons de consacrer une attention particulière à
la gestion budgétaire, car, elle occupe une place primordiale dans la
vie d'une entreprise, particulièrement à la Clinique BONDEKO et
à l'Hôpital Général de Référence de
NDJILI.
1. Problématique
Le budget, considéré comme instrument de
base de la gestion budgétaire, est la traduction chiffrée des
orientations stratégiques sur un exercice4(*).
C'est un outil de gestion qui aide au pilotage. Il
résulte d'arbitrage entre les objectifs parfois divergents de
différentes entités de l'entreprise et reste
considéré comme un instrument de régulation des
comportements internes.
L'absence de gestion budgétaire dans le management
des Institutions de santé est à l'origine des déficits
financiers constatés, car, il n'y a pas de confrontation entre
prévisions et réalisations.
Ce mémoire a été initié pour
répondre aux questions suivantes :
v Le système de gestion budgétaire est-il
complet ou partiel à la Clinique BONDEKO et à
l'Hôpital Général de Référence de
NDJILI?
v Comment fonctionne ce système ?
v Y-a-t-il équilibre budgétaire au cours de
l'année retenue ?
v Quelles sont les difficultés que la Clinique
BONDEKO et l'Hôpital Général de Référence de
NDJILI rencontrent en matière de gestion
budgétaire ?
v Que faut-il faire pour palier à ces
difficultés en vue d'une gestion budgétaire
rationnelle ?
2. Hypothèse
Aux questions qu'il se pose, l'homme de science propose de
réponses, c'est-à-dire, qu'il suppose des réponses
à des interrogations. Ces propositions des réponses
anticipées sont des hypothèses.
Par définition, l'hypothèse est une
proposition à partir de laquelle on raisonne pour résoudre un
problème ou pour démontrer un théorème. C'est donc
une proposition résultant d'une observation et que l'on soumet au
contrôle de l'expérience. C'est donc, une idée
anticipée qui est le point de départ de tout raisonnement
expérimental5(*).
Pour RONGERE, l'hypothèse est comprise comme une
proposition de réponse de l'objet de la recherche formulée
à des formes telles que l'observation participante et l'analyse
immédiate puissent fournir une réponse6(*).
L'hypothèse est une idée directrice servant
de fil conducteur du début à la fin de la recherche scientifique
et elle tend à formuler une relation des faits significatifs sous forme
d'une loi plus ou moins générale, laquelle est soumise à
la vérification7(*).
Elle est une série de réponses qui
permettent de prédire la vérité scientifique,
vraisemblable au regard des questions soulevées par la
problématique et dont la recherche vérifie le bien fondé
ou le mal fondé8(*).
François de SINGLY, nous fait observer que les
hypothèses dans une recherche, naissent le plus souvent selon une
logique de transfert, d'où le besoin de connaître le mieux
possible les manières d'appréhender théoriquement et
empiriquement les phénomènes. Les idées viennent par le
détournement, si possible, d'une problématique9(*).
Ainsi, la situation du problème identifiée,
définie et évoquée dans la problématique de ce
travail, nous conduit à formuler des réponses comme suit :
v Nous présumons que ce système de gestion
budgétaire serait complet et fonctionnerait correctement ;
v Nous pensons que leurs budgets seraient
déséquilibrés et en plus, en respectant la
conformité budgétaire, nous osons croire que cette
prévision budgétaire serait réalisée
conformément aux objectifs fixés.
v Aucune structure ne peut aboutir à des bons
résultats sans contraintes, nous pensons que la non maitrise des outils
budgétaires pourrait constituée une barrière. Bref, ces
difficultés seraient d'ordre socio-économique.
v Nous présumons que si la Clinique BONDEKO et
l'Hôpital Général de Référence de NDJILI
disposeraient toutes les ressources nécessaires à la gestion
budgétaire de ses activités, ils réussiraient de corriger
toutes ces imperfections.
3. Justification et
intérêt du travail
La République Démocratique du Congo s'est
fixée, à travers la politique actuelle, d'accorder à tous
les citoyens la chance d'accéder aux soins de santé de
qualité. Raison pour laquelle la Clinique BONDEKO et l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI se sont
organisés de manière de se conformer à la politique
adopté par notre pays qui consiste à octroyer des soins de
qualité à toute la population congolaise en
général, de la ville de Kinshasa en particulier.
Vu les imperfections constatées en matière
budgétaire dans le domaine sanitaire (faible taux et faible
réalisation) nous avons bien voulu mener une étude du
système de gestion budgétaire, en cherchant à identifier
les enjeux qui bloquent son bon fonctionnement à la Clinique BONDEKO et
à l'Hôpital Général de Référence de
NDJILI.
Ainsi, cette étude nous aidera à comprendre
le type de politique budgétaire adoptée par la Clinique BONDEKO
et par l'Hôpital Général de Référence de
NDJILI.
En outre, elle permettra aux autorités de la
Clinique BONDEKO et celles de l'Hôpital Général de
Référence de NDJILI de faire des analyses sur la façon
d'élaborer, d'exécuter et de contrôler leur budget, afin de
gérer, de manière rationnelle, les moyens qui sont mises à
leur disposition pour atteindre les objectifs qu'elles se sont assignés.
Enfin, elle constituera une base des données
indispensable aux futurs chercheurs qui voudront aborder un thème dans
le domaine de gestion et de finance.
4. But et objectifs
4.1. But
Le but poursuivi par cette étude est de
rationaliser la politique budgétaire de la Clinique BONDEKO et de
l'Hôpital Général de Référence de NDJILI.
4.2. Objectifs
4.2.1. Objectif
général
Cette étude vise l'amélioration de la
politique de gestion budgétaire de la Clinique BONDEKO et de
l'Hôpital Général de Référence de
NDJILI.
4.2.2. Objectifs
spécifiques
De façon spécifique, l'étude vise
de :
v Analyser les performances de financement de la Clinique
BONDEKO et de l'Hôpital Général de Référence
de NDJILI ;
v Analyser l'organisation du système de Gestion
budgétaire ;
v Analyser le budget alloué à la Clinique
BONDEKO et à l'Hôpital Général de
Référence de NDJILI et leurs affectations ;
v Déterminer le niveau d'élaboration,
d'exécution et de contrôle de leurs budgets;
v Identifier les enjeux qui bloquent le fonctionnement
harmonieux de ce système budgétaire ;
5.
Méthodologie
Pour atteindre notre objectif, nous adopterons une
démarche adaptée.
Notre étude portera d'une part, sur la
présentation du cadre théorique de la gestion budgétaire.
Pendant notre étude, nous mettrons en place une gestion
budgétaire qui sera la base de comparaison avec le système
budgétaire de la Clinique BONDEKO et de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI.
D'autre part, nous analyserons le système de
gestion budgétaire de la Clinique BONDEKO et de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI.
Ce qui nous permettra de savoir si la procédure
budgétaire y existe et si elle est performante, exercée de
manière rationnelle. S'il n'y a pas d'outils de planification dans ces
sites d'investigations, nous proposerons aux autorités d'en
envisagé. Enfin, nous ferons des propositions et
recommandations.
Par définition, la méthodologie peut
être comprise comme étant une étude du bon usage des
méthodes et techniques qui tiennent d'une part à la
détermination du type d'étude et, de l'autre part, à
répondre à une série de questions qui doivent guider le
chercheur pour l'atteinte de ses objectifs10(*).
a) Méthodes :
La méthode est l'ensemble des
procédés utilisés par le chercheur pour atteindre ses
objectifs scientifiques. Cette même opinion est partagée par PINTO
et GRAWITS qui définissent la méthode comme étant
l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre des vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie11(*).
C'est pourquoi, pour parvenir à la rédaction
de notre mémoire, nous avons fait recours à des méthodes
scientifiques suivantes :
v Méthode
descriptive : Cette méthode nous a permis de
décrire les généralités de nos sites de
recherche ;
v Méthode analytique :
nous a permis d'analyser le système de gestion
budgétaire de nos sites d'investigation ;
v Méthode
comparative : nous a permis de comparer le niveau
d'applicabilité du système de gestion budgétaire à
la clinique BONDEKO et celui de l'Hôpital Général de
Référence de NDJILI.
b) Techniques
En complément aux méthodes qui sont des
voies à suivre par un chercheur, les techniques sont des moyens
d'atteindre un but, mais qui se situent au niveau des faits ou des
étapes pratiques.
Donc, les techniques sont des outils mis à la
disposition de la recherche et organisés par la méthode dans ce
but.
Elles sont limitées en nombre et communes à
la plupart des sciences sociales. C'est ce que souligne CAPLOW en disant :
« rien ne peut remplacer le contact de l'enquêteur avec son
terrain et aucune technique n'est capable de suggérer autant
d'idées nouvelles12(*) ».
Comme le définit le Petit Robert, la technique est
un ensemble de procédés employés pour produire une oeuvre
afin d'obtenir un résultat déterminé13(*).
C'est pourquoi, pour la rédaction du présent
mémoire, nous avons fait usage à des techniques scientifiques
suivantes :
v Technique d'analyse documentaire :
La technique documentaire consiste à réunir,
à classer, à sélectionner et à utiliser tous genres
d'informations contenues dans les ouvrages classiques, documents et archives
publiques14(*).
Elle nous a servi à rassembler les ouvrages
classiques, matériaux nécessaires et à lire les
différents écrits et différents budgets de nos sites
d'investigations et publications sur internet y afférents en vue de
mener à bien notre étude ;
v Interview libre : Cette
technique consiste à organiser un rapport de communication entre deux
personnes : enquêteur et enquêté afin de permettre
à l'enquêteur de recueillir certaines informations de
l'enquête concernant un objectif précis15(*). Elle nous a facilité
d'entrer en communication avec nos enquêtés afin d'obtenir
certaines informations sur l'applicabilité du système de gestion
budgétaire;
v Enquête par questionnaire :
Elle nous a permis d'élaborer un questionnaire et le
soumettre auprès des agents de la Clinique BONDEKO et de l'hôpital
général de référence de NDJILI, pour recevoir leurs
opinions en rapport avec l'applicabilité du système de gestion
budgétaire ;
v Test statistique : Elle
nous a permis de présenter les données chiffrées ou
numériques collectées sur terrain, dans différents
tableaux statistiques.
6. Délimitation du
sujet
Pour agir conformément aux exigences scientifiques,
tout travail scientifique si modeste qu'il soit, doit être limité
dans le temps, dans l'espace et dans l'optique.
Vouloir aller au-delà, c'est condamner l'oeuvre
à se révéler vague et imprécise ; car, toute
démarche scientifique doit procéder à un découpage
de la réalité.
Parce qu'il est vrai que les sciences sociales offrent au
chercheur un arsenal d'atouts théoriques qui le conduisent à
plusieurs rêves, la complexité des faits sociaux ainsi que les
difficultés relatives à la collecte des données, imposent
le réalisme si on veut produire une oeuvre scientifique.
C'est dans cette optique que GRAWITZ explique ce qui
suit : « la restriction de son champ d'investigation ne serait
nullement interprété comme une faiblesse ou une fuite des
responsabilités de la part du chercheur, mais bien au contraire, comme
une contrainte de la démarche scientifique. Il n'est pas possible de
parcourir tous les éléments influents jusqu'aux extrêmes
limites de la terre, jusqu'au début des temps »16(*).
C'est la raison pour laquelle, pour éviter cet
obscurantisme scientifique, nous avons délimité notre
mémoire aussi bien dans le temps, dans l'espace que dans l'optique.
La matière de notre étude est la gestion
budgétaire. Dans le temps, la période couverte est l'année
2014.
Dans l'espace, la Clinique BONDEKO et l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI constituent nos
sites d'investigation ; dans l'optique, nous traitons le thème
suivant : « Analyse comparative de l'applicabilité du
système de gestion budgétaire dans des institutions de
santé publiques et privées de Kinshasa, cas de la Clinique
BONDEKO et l'Hôpital Général de Référence de
NDJILI ».
7. Canevas du travail
Hormis l'introduction et la conclusion
générale, notre mémoire comprend quatre chapitres
à savoir :
v Le premier chapitre porte sur la présentation du
cadre théorique de la gestion budgétaire;
v Le second chapitre expose les
généralités sur la Clinique BONDEKO et l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI et l'approche
méthodologique;
v Le troisième quant à lui,
s'intéresse de la présentation des résultats de la
recherche; et,
v Le quatrième et dernier chapitre, Porte sur les
discussions et interprétations de résultats.
Eu égard à tout ce qui
précède, nous sommes arrivés au terme de la partie
introductive du présent mémoire et abordons à
présent le premier chapitre.
CHAPITRE I. PRESENTATION DU
CADRE THEORIQUE DE LA GESTION BUDGETAIRE
0.
Introduction
Dans ce chapitre, nous situerons la gestion
budgétaire dans le management de l'entreprise en section I, ensuite nous
allons définir le concept de gestion budgétaire en section II, le
contrôle de gestion en section III, la procédure budgétaire
dans les institutions publiques en section IV, et en fin, nous allons
définir les concepts de bases relatifs à notre thème en
section V.
La gestion budgétaire conduit à la mise en
place d'un ensemble de budget couvrant toutes les activités de
l'Entreprise.
Ces budgets qui représentent des programmes
d'actions chiffrés sont appelés à servir d'outils de
pilotage, s'il leur est adjoint un système de contrôle
budgétaire cohérent et régulier. Ce système de
contrôle à pour objectif de mettre en évidence des
écarts pertinents qui doivent faire l'objet de réflexion sur les
causes et initier des actions correctives17(*).
Cette partie qui est essentiellement consacrée
à la théorie et au fonctionnement de la gestion budgétaire
sera constituée de cinq sections:
Ø L'approche théorique sur la notion de la
gestion budgétaire ;
Ø Le processus de
budgétisation ;
Ø Le contrôle budgétaire ;
Ø La procédure budgétaire des
institutions publiques en RDC ;
Ø Définitions de concepts de bases.
Section 1 :
Positionnement de la gestion budgétaire
Gérer une entreprise, c'est utiliser les moyens
disponibles, déléguer des responsabilités, motiver les
hommes pour atteindre les objectifs fixés. Pour atteindre ses objectifs,
le dirigeant utilise le contrôle de gestion comme outil de
gestion18(*).
1.1. Le contrôle de
gestion
Le contrôle de gestion est un processus par lequel
les dirigeants s'assurent que les ressources sont obtenues et utilisées
avec efficacité et efficience pour réaliser les objectifs de
l'entreprise19(*).
Le contrôle de gestion peut s'articuler autour de
trois outils principaux :
· La comptabilité analytique adaptée
aux différentes activités de l'entreprise ;
· Les tableaux de bord par activité et
unité de gestion ;
· La gestion prévisionnelle.
1.1.1. La comptabilité
analytique
La comptabilité analytique peut être
définie comme un mode de traitement des données dont les
objectifs essentiels peuvent être classés en deux principales
catégories : la recherche des coûts et coûts de
revient ; l'aide à la prise de décision20(*).
1.1.2. Les tableaux de bord de
gestion
Un tableau de bord, est un ensemble d'indicateurs de
gestion présenté de façon synthétique avec une
période rapprochée (mois, quinzaine, semaine), permettant aux
différents responsables d'unités de gestion, d'anticiper sur les
dérapages, les anomalies, et de mener des actions correctives21(*).
La dynamique d'un tableau de bord tourne autour de deux
fonctions primordiales :
Ø Faciliter le dialogue entre les
opérationnels des différents niveaux ;
Ø Inciter la prise de décisions.
1.1.3. La gestion
prévisionnelle
La gestion prévisionnelle est un processus continu
et intégré de préparation des décisions comportant
trois phases22(*).
v Le plan
stratégique : à long terme, dans le cadre
duquel sont étudiées les grandes options de l'entreprises,
à savoir la définition de la vocation, le choix des ses
stratégies de développement (objectifs, méthodes).
v Le plan
opérationnel : à moyen terme, étape
correspondant à la programmation des moyens nécessaires à
la réalisation des objectifs.
v Le budget : à
court terme, est la mise au point détaillée de l'année du
plan d'opération, et instrument de contrôle de son
exécution.
Les outils de contrôle de gestion se sont donc
diversifiés et couvrent tout à la fois la prévision du
futur et l'analyse du passé23(*).
La gestion prévisionnelle inclut le plus souvent la
planification et la gestion budgétaire.
a. La planification
Elle représente une prévision de
l'évolution de l'entreprise en moyen et à long terme
réalisée par les responsables en fonction des variations
probables de l'environnement et des objectifs qu'ils auront pu
définir24(*).
La planification a donc l'avantage d'anticiper et de
préparer l'entreprise et ses différents composants, à agir
efficacement dans le cadre des objectifs fixés.
La planification porte sur les objectifs à
atteindre et les moyens nécessaires pour y parvenir. Elle prévoit
les plans et les programmes.
v Les plans
Les grandes orientations stratégiques sont
explicitées sous la forme de plans pluriannuels qui fixent les
projections de chiffres d'affaires et de résultats. Ces plans
prévoient aussi les principales opérations d'investissements et
de financement, et sont découpés sous forme de programmes et de
budgets25(*).
v Les programmes
Un programme est une prévision d'activité
à court terme, précisant dans le détail les niveaux
d'activité, de production et le volume des facteurs utilisés
(heure de main-d'oeuvre, tonne de matières premières...)26(*)
b. La gestion
budgétaire
La gestion budgétaire, comme étant l'outil
d'aide au pilotage des activités de l'entreprise sera l'objet de notre
étude27(*). Nous
allons donc faire une étude détaillée de cet outil de
gestion.
Section
2 : Concept de gestion budgétaire
2.1. Définition de la
gestion budgétaire
L'activité prévisionnelle à court
terme de l'entreprise prend le nom de budget. Et la gestion, à court
terme, des ressources et des emplois selon le programme fixé prend celui
de gestion budgétaire.
La gestion budgétaire peut être aussi
définie comme, une gestion prévisionnelle, à court terme,
dont l'instrument est le budget.
Elle est donc une méthode de gestion
prévisionnelle à court terme fondée sur
l'évaluation des moyens à mettre à la disposition des
responsables pour atteindre les objectifs fixés, issus du plan
stratégique défini par la Direction.
Elle représente une véritable
modélisation de l'activité de l'entreprise et inclut un processus
de contrôle budgétaire28(*).
En effet, cette gestion s'appuie sur un mode de pilotage
de type boucle fermé à savoir : établir des
prévisions ; confronter périodiquement ces prévisions
aux réalisations de la comptabilité générale ;
mettre en évidence les écarts éventuels et mener des
actions correctives qui tendent à rapprocher le réel de ces
prévisions et cela pendant toute la durée de l'exercice.
Budgétisation : mise
En place des budgets
Réalisations : connaissance des
Résultats réels
Contrôle budgétaire
Mise en évidence desécarts
Contrôle budgétaire : actions correctives,
rapprochement réel-prévisionnel
Schéma N°1. Schéma illustratif
de la Gestion budgétaire
Confrontation périodique
Source : Forget Jack
« Gestion budgétaire : prévoir et
contrôler les activités de l'entreprise »,
collection les mémentos finance, Editions d'organisations,
Paris, 2005
1. 2.2. Les différentes
phases de la gestion budgétaire
La gestion budgétaire est un mode de gestion
consistant à traduire en programmes d'actions chiffrés
appelés « budgets », les décisions prises par
la direction avec la participation des responsables29(*). Sous cette forme, la gestion
budgétaire doit être envisagée comme un système
d'aide à la décision et sa procédure s'articule nettement
autour de deux grandes phases ou étapes suivantes :
· Le processus de budgétisation ;
· Le contrôle budgétaire.
1. Le processus de
budgétisation
La budgétisation est la phase de la gestion
budgétaire qui consiste en une définition de ce que sera l'action
de l'entreprise à court terme sur les doubles plans des objectifs et des
moyens30(*). Elle est donc
un processus par lequel :
· Est détaillé le programme d'action
correspondant à la première année du plan
opérationnel ;
· Sont affectées, aux unités des
services concernés, les ressources nécessaires pour
réaliser le programme ou la partie du programme qu'ils sont
chargés de mettre en oeuvre.
En bref, la budgétisation est donc
l'élaboration du budget qui est donc un plan d'action à court
terme, comprenant :
· Les prévisions des ressources
(recettes) ;
· L'affectation de
ressource (dépenses);
· L'organisation des responsabilités.
1. 1. Définition du
budget
Le budget est l'expression chiffrée du programme
d'action proposé par la direction. Il contribue à la coordination
et à l'exécution de ce programme. Il en couvre les aspects tant
financiers que non financiers et tient lieu de feuille de route pour
l'entreprise.31(*)
Les budgets financiers sont l'expression monétaire
des attentes de la direction concernant le chiffre d'affaire, la situation
financière et les flux monétaires. Les budgets non financiers
indiquent par exemple, le volume à produire pour les ventes à
venir ou l'effectif du personnel à employer32(*). Dans notre étude, nous
n'analyserons que les budgets financiers.
Les budgets opérationnels sont les traductions
chiffrés de plans d'actions coordonnés établis par centre
de responsabilité, concernant l'ensemble des activités relatives
au cycle d'exploitation courante de l'entreprise, et exprimant pour chaque
responsable les objectifs à réaliser et les moyens à
mettre en oeuvre, pour une période déterminée dans le
futur.33(*)
1.2. Conception et typologie
des budgets
On distingue généralement plusieurs types de
budgets :
· Le budget public est un acte législatif par
lequel sont prévues et autorisés les recettes et les
dépenses de l'Etat ou des autres collectivités et services
publics.
· Le budget économique est une pratique
développée dans les pays scandinaves et anglo-saxons après
la guerre. Il est un acte de prévision sur l'ensemble de
résultats probables repartis en recettes et en dépenses des
activités économiques de la nation.
· Le budget social, lui est un ensemble des
prestations sociales pour l'Etat, les collectivités publiques ou
semi-publiques et secteur privé.34(*)
· Les budgets imposés : la
hiérarchie assigne à chaque responsable ses objectifs et lui
affecte des moyens ;
· Les budgets négociés : une
procédure de navette est instituée entre les responsables
opérationnels et leur hiérarchie sur des propositions
d'objectifs. Les décisions sont prises sur des bases de consensus, la
hiérarchie s'assurant seulement de leur cohérence avec la
politique générale de l'entreprise.
Cette typologie ne présente que les cas
extrêmes : tous les types intermédiaires peuvent exister, par
exemple une situation ou la négociation ne porte que sur les moyens, les
objectifs étant imposés.
1.3. L'élaboration des
budgets dans une entreprise privée
La procédure budgétaire est une
activité cyclique qui rythme annuellement la vie de l'entreprise. La
décentralisation raisonnable des responsabilités peut conduire au
scénario classique suivant :
· Courant troisième trimestre de
l'année en cours
Diffusion par la Direction générale de la
« lettre de cadrage » ou pré budget, adressée
aux principaux responsables, fixant les objectifs, les grandes orientations
pour l'année à venir, en accord avec le contenu du plan
stratégique, mais en tenant compte des infléchissements
nécessaires, du fait de l'environnement.
Chaque « composante » établit
de façon décentralisée son propre budget.
Ø En novembre
Les projets de budgets font en effet la navette entre les
unités décentralisées et la cellule de coordination
animée par la Direction financière ou le contrôle de
gestion.
Cette procédure permet de réduire les
incohérences, de trouver des compromis, de réaliser des
arbitrages, notamment compte tenu des contraintes financières. Le budget
de trésorerie, établi de façon centralisée, permet
de faire la synthèse.
Ø En Décembre
Le budget définitif est décidé. Les
différents budgets, qui forment alors la liasse budgétaire, sont
bien évidemment mensualisés, pour permettre la mise en oeuvre
ensuite, pendant l'exercice le contrôle budgétaire.
Section 3. Le
contrôle budgétaire
La gestion budgétaire, pour être
complète, efficace et utile, doit être adjointe à un
contrôle sûr et compris de tous. C'est dans cet esprit que nous
allons définir le type, les conditions, les modalités et les
techniques de contrôle à adjoindre à la gestion
budgétaire.
3.1. Définition
Bien qu'étant l'une des phases de la gestion
budgétaire, en pratique, il ne peut y avoir de gestion budgétaire
sans contrôle budgétaire. Au sens comptable, M. Gervais définit le contrôle budgétaire comme
une comparaison permanente des résultats réels et des
prévisions chiffrées figurant aux budgets afin35(*) :
v de rechercher les causes des
écarts ;
v d'informer les différents niveaux
hiérarchiques ;
v de prendre des mesures correctives éventuellement
nécessaires ;
v d'apprécier l'activité des responsables
budgétaires.
Le contrôle budgétaire est une fonction
partielle du contrôle de gestion qui doit :
v définir les centres de
responsabilité ;
v servir de liaison et d'arbitrage entre les
centres de responsabilité en définissant
les modalités de cession entre eux ;
v décider du degré d'autonomie
déléguée aux centres et faire respecter les orientations
de la Politique générale de l'entreprise ;
v mettre en place des unités de mesure
performantes (les tableaux de bord) connues et acceptée par les
responsables.
Cette comparaison dégage trois types
d'écarts :
Ø Écart positif ;
Ø Écart nul ;
Ø Écart négatif.36(*)
3.2. Différentes
étapes du contrôle budgétaire
D'une manière générale, on distingue
trois étapes de contrôle budgétaire :
v Le contrôle avant l'action ou
contrôle à priori
Ce contrôle est assuré principalement dans la
phase d'élaboration des budgets. Il permet :
Ø aux cadres opérationnels, de stimuler les
conséquences de leurs décisions avant même de s'engager
dans l'action ;
Ø aux supérieurs hiérarchiques, de
limiter les frontières de leurs délégations de pouvoir en
simulant le fonctionnement de leur propre domaine de responsabilité
constitué de plusieurs unités auxquelles ils ont
délégué une partie de leur propre pouvoir de
décision.
Donc le contrôle a priori est très
étroitement liée à la fonction de simulation, qui
constitue aujourd'hui l'une des fonctions essentielle de la
budgétisation.
v Le contrôle pendant l'action ou
contrôle concomitant
Il s'agit d'un contrôle opérationnel qui
consiste à fournir les informations nécessaires de manière
quasi permanente pour conduire les actions jusqu'à leur terme.
S'appuyant sur les réalisations concrètes, ce type de
contrôle doit être placé au niveau même des
opérations, c'est-à-dire :
· proche du terrain ;
· limite à l'action en court ;
et,
· continu.
v Contrôle après l'action ou
contrôle à posteriori
Ce contrôle intervient à la fin de
l'exécution budgétaire, il consiste essentiellement en une mesure
des résultats et donc en une évaluation des performances en
s'appuyant sur deux types d'informations :
· des informations systématiques : qui
permettent de comparer la situation finale (réalisation) à celle
qui était attendue (prévision) ;
· des informations potentielles ou
conjoncturelles : qui font ressortir des évènements
imprévus, leurs causes et leurs conséquences dans les
écarts constatés.
Ce contrôle est tout aussi essentiel que les
précédents dans la mesure où il constitue une phase
d'analyse et de réflexion qui permet notamment de :
· fournir, aux responsables des unités de
gestions, les éléments du compte rendu de gestion qu'ils doivent
établir à l'intention de l'autorité dont ils ont
reçu délégation ;
· mettre à jour les normes techniques et
économiques ;
· d'améliorer la fiabilité
supérieure de corriger les grandes orientations de gestion.37(*)
3.3. Conditions
d'efficacité du contrôle budgétaire
Trois conditions s'imposent :
v La continuité du contrôle
Alors que la fonction de programmation et planification
est discontinue, la fonction de contrôle s'exerce de manière
continue, il est donc important que le système de contrôle soit
constamment en alerte.
v La rapidité d'obtention des
résultats
Il n'est pas suffisant que les contrôle soient
effectués à grande fréquence voire de manière
connue. Encore faut-il que le délai qui s'écoule entre la date de
la mesure et celle de sa lecture, par le gestionnaire responsable, soit
suffisamment court pour que soient possible :
· la recherche de la cause de
l'écart ;
· l'action corrective.
v La saisie des informations au niveau des centres
de responsabilités
Cette condition implique que les consommations soient
localisées et valorisées au niveau des différents centres
de responsabilités.
Ceci implique le rapprochement entre les valeurs
budgétaires et les réalisations.
De façon pratique, il faut que le nombre des
rubriques budgétaires soit plus réduit et limité aux
facteurs de gestion essentiels, pour mesurer leurs performaces et conduire
l'action, que celui des rubriques comptables de la comptabilité
analytique d'exploitation.
Aussi, pour une gestion budgétaire efficace,
susceptible d'influer sur la performance économique de l'entreprise, le
contrôle de gestion se doit de :
· définir le centre de responsabilités
en évitant les chevauchements d'autorité ou les
incohérences de rattachement hiérarchique ;
· servir de liaison et d'arbitrage entre les centres
de responsabilité en particulier, en définissant clairement les
modalités de cessions entre les centres ;
· décder du degré d'autonomie
délégué aux centres et faire respecter les orientations de
la politique générale de l'Entreprise ;
· mettre en place des unités de mesure des
performances connues et acceptées par les responsables.38(*)
Suivant ces hypothèses, le contrôle
budgétaire pourrait pleinement être perçu par les
responsables opérationnels comme un service qui les aide à
maîtriser et à améliorer leur gestion.
3.4. Les modalités du
contrôle budgétaire :
v analyse des écarts
Un écart est la différence entre une valeur
constatée et une valeur de référence
(budgétée, standard ou prévisionnelle).39(*)
Un écart se définit par un signe (+ ou -),
une valeur et un sens selon qu'il s'agit d'une charge ou d'un produit.
Ø cart/charge < 0 Défavorable ;
Ø Ecart/produit > 0 Favorable ; Et vice
versa
Le suivi d'un budget conduit au calcul de trois
sous-écarts :
· un écart qui constate le respect du montant
prévu des charges ;
· un écart qui calcule l'incidence des
variations d'activité entre le réel et le budget ;
et,
· un écart qui vérifie le respect du
rendement prévu.
Les buts attribués à la gestion
budgétaire apparaissent généralement comme des solutions
aux problèmes de planification, de coordination et d'évaluation
rencontrés au sein de l'entreprise.
Alors ue beaucoup d'entreprises n'ont pas de gestion
budgétaire compte tenu des difficultés de sa mise en oeuvre. Or
celles se servant du budget ont réussi à diminuer l'incertitude
de leur marché par différents moyens (entente, monopole, contrat
à long terme) ou en saisissant des opportunités conjoncturelles
(forte croissante économique).
v Analyse de l'écart de résultat :
Le résultat s'analyse comme la
différence entre un chiffre d'affaires et des coûts de
revient.
Ces derniers peuvent être considérés
comme des coûts de production et une quote-part de frais dits
généraux en provenance des services fonctionnels et
administratifs.
Section 4. Procédure
budgétaire dans les institutions publiques
1. Le budget
général de l'Etat
Le budget général enregistre les ressources
et les charges de tous les services de l'administration publique à tous
les niveaux territoriaux. Ce budget mentionne aussi les subventions
destinées à couvrir les déficits des entités
territoriales ou des établissements soumis aux budgets annexes.
Le budget général enregistre ainsi les
recettes et les dépenses du président de la république, du
conseil Législatif, du conseil judiciaire, du Gouvernement, des services
administratifs et territoriaux et de certains établissements
publics40(*).
2. La préparation de la
loi de finances
La préparation de budget est du ressort du
ministère du budget (dans certains pays, le Ministre des finances
englobe aussi le budget). Ce ministère est placé au même
titre que d'autres ministères de Gouvernement.
Seul le premier Ministère coordonne les
activités de tous les ministères et, à cet effet, un droit
de regard sur la gestion de ses collèges, en cas de litige, entre le
ministère du budget et les autres ministère du budget et les
autres ministères, le premier ministre arbitre.
Et pourtant, le ministre du budget jouit de certains
privilèges qui lui donnent une place particulière au sein du
gouvernement.
D'abord, le ministre doit contresigner tous les actes de
ses collèges qui ont des conséquences budgétaires. A cet
effet, il donne son accord sur les projets de lois préparés par
les différents Ministres et qui pourraient avoir des conséquences
financières.
Donc, avant que les projets de loi des finances n'arrivent
au parlement, le ministre du budget doit déterminer leur influence
exacte sur le budget, leur harmonisation avec la politique budgétaire,
choisie d'éventuelle création de dépenses imprévues
ou nouvelles. C'est surtout la direction du budget qui est chargée de
cette analyse41(*).
Même pour l'élaboration des certains textes
administratifs (statut des fonctionnaires, organisation des concours, passation
des marchés publics, commandes ...), les contreseings et la signature du
ministre du budget sont exigés.
Le ministre du budget, celui de finances et premier
ministre sont les seuls à connaitre la politique de l'ensemble des
ministres et à avoir une vision globale de la politique du
Gouvernement.
Ainsi, le ministre du budget exerce une influence
déterminante tant dans la procédure de préparation du
projet de la loi de finances (A) que dans sa présentation (B), mais
aussi en ce qui concerne la fixation du calendrier des travaux (C).
A. La procédure de
préparation du budget
Dans presque tous les pays, le gouvernement prépare
le projet de loi de finances. Ce qui soulève le problème
d'initiative de cette préparation, de phase à suivre, ainsi que
de la centralisation des ressources et charges publiques.
1. L'initiative de la
préparation
Bien avant la période de préparation du
budget par chaque ministère, le ministre du budget demande aux
différents ministres, aux organismes concernés et aux
administrations, de lui adresser leurs prévisions de dépenses et
des recettes.
Une conférence budgétaire est ainsi
organisée par la direction du budget pour examiner des propositions
faites par les ministres.
2. Les phases de la
préparation
Il existe quatre phases de préparation du budget
général :
a) La fixation de grandes
masses
Normalement, au mois de mars à mai, des
commissions interministérielles proposent sous la direction du premier
Ministre, les principes directeurs à retenir dans l'élaboration
et les discussions budgétaires. Ces principes sont ensuite agrées
par le président de la République et adoptés par le
Gouvernement en séance spéciale.
La fixation de grandes masses retient trois points
essentiels : le montant global des dépenses et recettes,
l'équilibre budgétaire et priorités à retenir. Ces
décisions sont transmises sous forme d'instruction ; par le
Ministre du budget, aux divers ministères, organismes et services
concernés.
En ce qui concerne le plafond des dépenses,
l'équilibre les priorités, il ya lieu de
préciser :
Ø Pour les dépenses, une limite est
fixée au montant total des dépenses publiques.
Ø Pour l'équilibre, on détermine les
conditions de son équilibre et on fixe le niveau de son
découvert ou de son déficit, tout en arrêtant le montant
des ressources que l'Etat devra emprunter pour équilibre ses
charges.
b) Les ressources
budgétaires de tous les ministères
Des rencontres informelles sont organisées entre
les ministres du budget, des finances et du plan avec les autres ministres pour
fixer, pour accord, le plafond des crédits réservé
à chaque ministre, et ceci, sous la direction du premier
Ministre.
c) Les travaux
préparatoires
Le ministre du budget envoie des circulaires
budgétaires aux ministères et services concernés. Ces
circulaires contiennent les conditions et le cadre normalisé de
présentation des propositions budgétaires.
Chaque ministre collecte des données, discute
coordonne et réduit les besoins pour conformer aux directives
reçues.
Les propositions des prévisions budgétaires
sont ainsi envoyées à la Direction du budget du ministre du
budget entre les mois de Mai et de Septembre. Un examen s'organise entre cette
Direction et le Ministre du plan en ce qui concerne le budget de fonctionnement
et budget d'investissement.
d) La détermination
des recettes
La détermination des recettes est une fixation
globale des ressources probables à encaisser au cours de l'année
budgétaire considérée.
Ce travail revient à la Direction du budget en
collaboration avec la Direction Générale des contributions, la
Douane et la Direction de la comptabilité publique.
Ces services se basent sur des statistiques
de :
Ø La législation fiscale et
financière en cours ;
Ø Les hypothèses de l'évolution
économique de l'année considérée ;
Ø Les résultats des
prélèvements et recouvrements de l'année
précédente et de l'année en cours.
Bref, la préparation du budget se base sur les
tractations entre les services administratifs, sur des comptes souvent
contradictoires des pouvoirs publics. Mais en fin de compte, tout ceci donne
lieu à un instrument d'action et de développement qui est le
budget42(*).
3. La centralisation des
dépenses et recettes
Les propositions de dépenses et des recettes
arrêtées, chaque ministère et organisme concerné
transmettent au ministère du budget, à travers la commission de
« conférences budgétaire » et après
avis de la Direction du budget et contrôle budgétaire.
Il y a lieu de signaler que les prévisions des
dépenses d'investissement sont faites par la direction des projets de
chaque ministère, alors que chaque chef de division prépare les
prévisions des dépenses courantes. Au niveau de la
région, cette tâche revient aux autorités
compétentes.
B. Elaboration,
Exécution et Contrôle du budget au niveau de l'Hôpital
public
1. Elaboration du
budget
Après la publication par Ministre du Budget de la
composition de la commission budgétaire, du calendrier des
activités,...
C'est en ce moment que les formations médicales
débutent l'élaboration de leurs budgets.
Elles procèdent par :
- Collecte des données et
élaboration des prévisions au niveau des services
(départements)
- Dépôt, défense et centralisation des
prévisions budgétaires. Chaque service (département)
dépose pour appréciation ses prévisions en recettes et en
dépenses au service ayant en charge le budget de l'Institution de
Santé. Ce service est sous la responsabilité d'un Administrateur
Gestionnaire.
- Dépôt, défense des prévisions
aux ministères du Portefeuille et à Santé
Publique ;
- Dépôt et défense au Ministère
du Budget.
2. Exécution du
budget
· Mécanisation ou mieux ventilation du
budget : Le budget promulgué est éclaté en section,
chapitre et en article. Ce document sert de référence
à chaque service.
· subdivision en tranches mensuelles : Avec
cette pratique, les prévisions pour chaque mois. Le suivi
budgétaire est assuré par un préposé au
budget-contrôle affecté au service (département) sont
divisées en douze parts égales pour chaque mois.
Le suivi budgétaire est assuré par un
préposé au budget-contrôle affecté au service
(département) souvent sans autorité vis-à-vis du Chef de
service d'affectation, ainsi favorisant les dépassements pouvant
conduire aux détournements.
· Rapport mensuel d'exécution du budget par
service, reprenant les écarts entre les prévisions et les
réalisations, suivi des explications. Malheureusement, peu
d'établissements accordent de l'importance à cette
pratique43(*).
3. Contrôle
budgétaire
· Périodicité du
contrôle
1. Contrôle à priori : le
préposé au budget-contrôle affecté au service
(département) vérifie si le crédit sollicité
correspond à la ligne budgétaire afin d'autoriser ou refuser la
dépense. Mais, sa grande dépendance administrative au service
(département) d'affectation ne lui permet pas de faire correctement son
travail.
2. Contrôle à posteriori : le service du
budget-contrôle constate à travers les rapports mensuels, les
écarts éventuels. Il va sans dire que le contrôle ne peut
mieux se faire qu'à priori.
· Service du
budget-contrôle
C'est un service qui procède au contrôle
budgétaire. Il y a faiblesse lorsque le préposé
affecté à un service (département) devient complice du
gestionnaire des crédits surtout s'il subit des pressions.
- Le contrôleur :
c'est un informateur, un conseiller, un assistant, un généraliste
particulièrement apte à saisir l'aspect humain des
problèmes.
C'est un technicien qu'on retrouve parfois sous
l'autorité directe de la Direction Générale de
l'Etablissement, parfois sous les ordres du Directeur Financier.
Il a comme mission entre autres :
- une mission d'observation ;
- une mission de conseil ;
- une mission de contrôle ;
- une mission d'étude ;
- une mission au niveau des responsabilités
En effet, le contrôle doit, pour être
rentable, répondre à un certain nombre de condition dont voici
les plus importantes :
· Il doit être rapide car, l'efficacité
de la correction qu'il va permettre sera d'autant plus grande. Mieux vaut des
renseignements un peu moins détaillés et précis mais
rapidement disponibles ;
· Il doit s'effectuer en cours de réalisation
et non à posteriori car la correction arrive alors trop tard ;
· Il doit être périodique et ne pas
s'effectuer à n'importe quel moment. Il ne faut évidemment pas
tomber dans une périodicité telle que les responsables puissent
la prévoir et pratiquer certains
« camouflages »
· Son adaptation à l'établissement dans
lequel il est utilisé doit également être parfaite, tant au
niveau des structures organisationnelles que comptables et
administratives ;
· Le contrôle ne doit pas non plus constituer
une dépense exagéré puisque son but final est de permettre
la minimisation des dépenses et l'augmentation de la
productivité.
· Enfin, il doit être suffisamment souple que
pour ne pas empêcher le développement normal de l'Etablissement
(hôpital) et ne pas tendre vers une gestion de centralisatrice.
Après examens de ces différents principes, nous insistons sur
certains aspects plus pratiques auxquels les utilisateurs d'un tel
contrôle sont confrontés.
· Structure budgétaire et comptable, le
contrôleur doit veiller lors de l'installation du système,
à ce que la structure budgétaire se superpose à la
structure comptable. Nous entendons par là que les rubriques sont
communes aux deux types de structure. Cela n'exclut pas la possibilité
que l'une ou l'autre soit plus au moins détaillée et de
façon différente.
· Les écarts, lorsque le contrôleur
constante un écart, quel qu'il soit, il ne s'agit pas pour lui de
tergiverser ou d'être coulant à l'égard du responsable
concerné. Il doit l'aider à en trouver la cause et les
remèdes pour le résorber. Ceci montre bien l'importance d'un
climat de collaboration entre contrôlés et contrôleur. Ils
ont l'un et l'autre avantage à coopérer et non à
dissimuler. Les écarts constituent le fondement même des tableaux
de bord.
· un contrôleur a pour
rôle :
1) vis-à-vis de la
direction
-il informe de tous les faits ayant
trait :
· A la politique générale (pour
d'éventuels ajustements par exemple)
· A l'environnement (quant à son
évolution)
- Il participe à l'élaboration des
objectifs et directives dans les buts :
· De maximisation de rentabilité (profit dans
les entreprises à but lucratif) et veiller à l'équilibre
budgétaire et minimisation des écarts entre prévisions et
réalisations (dans les entreprises à but lucratif comme les
hôpitaux publics)
· D'assurer une sécurité et un
développement suffisants.
- Il lui signale les écarts budgétaires
enregistrés avec ses suggestions
2) Vis-à-vis des responsables des services
ou départements
- les aider dans
l'édification de leurs budgets tout en tenant compte de leurs objectifs
spécifiques et de la politique générale de
l'Etablissement
- les aider à communiquer entre eux tant dans le
but de :
· Favoriser une meilleure coopération
· Que dans celui d'aboutir à un
« tout » budgétaire cohérent
- Il leur fait également part de ses commentaires
et suggestions quant aux écarts budgétaires constaté et
essaie de trouver avec leur collaboration, les remèdes qui s'imposent.
Section 5.
Définitions des concepts de bases
5.1. Institution sanitaire
5.1.1. Définition et typologie
5.1.1.1. Définition des concepts
Selon le MICRO ROBERT, l'Institution est une action
d'instituer, c'est encore une création ou un établissement.
En sciences économiques, l'institution, c'est la
règle de comportement ou organismes établis au sein d'un groupe
social reconnu par lui et ayant vocation à la
généralité et à la permanence. La notion
d'instruction donne lieu à de multiples interprétations,
notamment en droit public44(*).
La vie économique et financière s'inscrit
naturellement dans le cadre des institutions nationales ou internationales
(constitution, loi, appareil de gouvernement de la justice, etc.) et plus
particulièrement dans celui de certaines institutions telles que les
lois civiles et commerciales, le régime de propriété et le
régime économique de l'Etat, les banques, les organisations
professionnelles, les syndicats, etc.
La notion d'institution, dans ses rapports avec la vie
économique, a été placée au centre de sa
théorie par l'institution.
En ce qui concerne le concept «Sanitaire», il
apparaît à première vue que ce mot signifie les appareils
et installations d'hygiène. En second lieu, il signifie les appareils et
installations d'hygiène destinés à distribuer et
évacuer l'eau dans les habitations.
5.1.1.2. Typologie des institutions sanitaires
Dans son ouvrage, « l'hôpital est-il une
entreprise comme une autre ? », FREDERIC PIERRU classe les
institutions sanitaires en trois groupes.
1. Une institution sanitaire est une organisation à
caractère médicale et sociale dont la fonction consiste à
assurer à la population des soins médicaux «complets»,
curatifs et préventifs et dont les services extérieurs irradient
jusqu'à la cellule familiale considérée dans son
milieu45(*).
Il peut être aussi un centre d'enseignement de la
médecine et des recherches biomédicales. En d'autres termes,
c'est un établissement des points capables de recevoir des personnes
atteintes des maladies ou blessures et des parturientes en leur assurant le
logement ainsi que les soins médicaux plus ou moins
prolongés : observation, diagnostic, traitement et
réadaptation. Il peut, dans le cas échéant, offrir des
services de consultation.
2. L'hôpital général de
référence est une formation médicale et sanitaire
d'utilité publique jouissant d'une autonomie de gestion destinée
à recevoir les malades ou les patients qui lui sont
référés par les centres de santé de son aire de
santé46(*).
3. Les entres médico-chirurgicaux sont des
institutions sanitaires appelées cabinets médicaux. Ce sont des
institutions privées appartenant à des individus qui oeuvrent
dans la profession libérale. Ils sont propriétaires de leurs
centres médico-chirurgicaux et sont souvent des
médecins.47(*)
De toutes les institutions, l'hôpital reste une
institution de santé par excellence, car il est :
v un lieu de maladie, de souffrance et un lieu où
le patient présente ses besoins objectifs et subjectifs ;
v un élément de la vie
socio-économique, ce qui veut dire un où le personnel exprime ses
besoins et aspirations professionnelle, personnelles et où intervient la
sécurité sociale ;
v un symbole de la société ou la
communauté est catégorisée en fonction des moyens
financiers, de l'état politique et de l'idéologie ;
v une entreprise, par ce qu'il est une organisation
disposant d'une dotation visant la qualité et disposant également
d'un pouvoir et des moyens de contrôle48(*).
En 1965, un groupe d'experts de l'OMS définissent
l'hôpital comme «un élément à
caractère médical et social dont la fonction consiste à
assurer à la population des soins médicaux complet curatifs et
préventifs et dont les services extérieurs irradient
jusqu'à la cellule familiale considérée dans son
milieu.49(*)
D'autres parts, l'hôpital est défini comme,
établissement capable de recevoir des personnes atteintes de maladies
ou des blessures parturientes pour de soins médicaux plus ou moins
prolongés : observations, diagnostic, traitement et
réadaptation.
Il peut aussi, dans le cas échéant, offrir
des services de consultations externes pour les malades ambulatoires.50(*)
Une dernière définition considère
l'hôpital comme étant, le lieu ou sont donnés, le soin non
réalisable à domicile pour des raisons techniques ou sociales
mais aussi comme le centre de diagnostic autres, dans ses services de
consultation et d'urgence et sur lequel repose très longuement la
protection sanitaire de la population.51(*)
De tous ce qui précède, l'hôpital
assure la permanence des soins, enlignement universitaire et poste
universitaire, la formation continue des sages femmes et du personnel
paramédical et la recherche dans leur domaines de compétence, de
recherche en santé, les action d'éducation et de
prévention pour la santé et leur
coordination ;l'hôpital assure l'aide médicale urgente,
conjointement avec les praticiens et les autres professionnelles de
santé, personnes et services concernés.
Il lutte contre l'exclusion sociale en relation avec les
autres professions et institutions compétentes en ce domaine ;
ainsi que les associations qui oeuvrent dans le domaine de l'insertion, les
actions de santé publique, la prise en charge des personnes
hospitalisées, etc....
Considérons également que l'hôpital
est compris comme établissement public ou privé qui a pour
mission d'offrir à la population les soins médicaux et
chirurgicaux.
C'est donc un élément d'une organisation de
caractère médical et social dont la fonction consiste à
assurer à la population des soins médicaux complets curatifs,
préventifs et réadaptais et dont les services extérieurs
irradient jusqu'à la cellule familiale considérée dans son
milieu c'est aussi un centre d'enseignement de la médecine et de
recherche bio sociale et il évoque des structures, des
particularités techniques et des pratiques administratives très
diverses.52(*)
D'autres part, l'hôpital est compris
comme un élément d'une organisation qui a pour mission de
recevoir des personnes atteintes ou présumées atteintes des
maladies et des blessures ainsi que parturientes en vue de leur offrir les
soins médicaux plus au moins prolongés : observation,
diagnostic, traitement et réadaptation, qui a pour mission essentielle
de sauvegarder la vie de la population et de prolonger leur durée de
vie.53(*)
1. Mission essentielle de l'institution sanitaire
ou hospitalière
Les établissements hospitaliers modernes, publics
et privés assurent dans les conditions prévues par la loi, les
examens de diagnostic, la surveillance et le traitement des maladies, des
blessés et des femmes en ceintes en tenant compte des aspects
psychologiques du patients54(*).
Ils délivrent les soins avec hébergement
sous forme ambulatoire ou à domicile en collaboration avec la
coordination des soins en relation avec les membres des profession de
santé qui exercent, en pratique de ville et les établissements et
services medico sociaux ,dans le cadre défini par l'agence
régional de la santé.
Ils participent également à la mise en
oeuvre de la politique de santé publique et des diapositifs de
vigilance destinés à garantir la sécurité sanitaire
et ils mènent, en leur sein, une réflexion sur les quêtions
éthiques posées par l'accueil et la prise en charge
médicale.55(*)
On a des institutions sanitaires gérées
par :
- les confessions religieuses ;
- le bureau central de la zone de
santé ;
- les personnes privées (les
gestionnaires).
2. Caractéristiques des institutions
sanitaires ou hospitalières
Les éléments ci-dessous
constituent les caractéristiques essentielles d'un Hôpital quelle
que soient ses dimensions, à savoir :
v Installation permettant d'assurer le logement et la
nourriture (lits, etc.) ;
v Admission des malades, des blessés et
parturientes ;
v Possibilités de séjour de 24 heures au
moins ;
v Soins et services : observation, diagnostic,
traitement et réadaptation ;
v Surveillance médicale (dans une mesure
considérablement suivant le personnel disponible).
5.2. Catégories
d'institutions sanitaires ou hospitalières
Nous pouvons envisager plusieurs catégories
d'hôpitaux et cela selon :
v Le régime de propriété et de
gestion : hôpitaux confessionnels, hôpitaux d'entreprise
industrielle, etc. ;
v L'âge des malades traités :
hôpitaux pédiatriques, hôpitaux gériatriques,
etc. ;
v La gamme de services assurés par rapport au
territoire à desservir : offrant uniquement des services de bases
à l'échelon local, hôpitaux à services
diversifiés pour une région, etc.
v La spécialisation nosologique :
hôpitaux généraux, maternité s, hôpitaux pour
contagieux, etc.
Nous nous apercevons après analyse de ces
différentes définitions que le rôle de l'hôpital est
donc de soigner les malades en soulageant sa souffrance et si possible de lui
rendre la santé, d'assurer la prévention des maladies sous toutes
ses formes : d'assurer les enseignements de la médecine et
chargés de problème d'organisation des soins médicaux
dressa le schéma du rôle et de la fonction de l'hôpital de
la manière suivante :
· La Restauration de la santé ;
· La Prévention des maladies ;
· L'Enseignement de la méthode ;
et,
· La Recherche.
Cependant, l'hôpital occupe une place importante
pour la protection de la santé.
A cet effet, le rôle social de l'hôpital
oblige à instaurer et à promouvoir l'humanisation de ses services
afin de réserver aux malades et aux familles un accueil et un
séjour humain de plus en plus confortable.
La situation des hôpitaux dépend chaque
époque de degré d'évaluation de l'art de guérir.
Cette dépendance a fait que les missions, la clientèle et
l'organisation de l'hôpital se sont diversifiées sous l'influence
de la complexité croissante de la médecine.
L'hôpital participe ainsi à
l'éducation sanitaire de la population dans la cadre d'une organisation
prévoyant la prise en charge des répercussions financières
impliquées.
5.2. Concept gestion
5.2.1. Notion de gestion
Le concept `'gestion'' vient du verbe gérer sur le
plan managérial, le mot `'gestion'' consiste à :
v mobiliser les ressources (toutes) ;
v affecter les ressources (toutes) ;
v gérer les ressources (toutes).
Dans le but d'atteindre les objectifs
prédéterminés et obtenir des résultats. On parle
actuellement de le `'GAR'' Gestion axée sur les
résultats56(*).
La gestion se réfère
généralement à l'entreprise. La définition de la
gestion diffère suivant le contexte et les auteurs.
D'après certains auteurs, la gestion est l'ensemble
des procédures, des pratiques et des politiques mises en oeuvre dans
l'entreprise et qui visent à assurer un fonctionnement
satisfaisant.
En effet, Ahmed SILEM et Jean-Marie ALBERTINI
définissent la gestion de trois manières :
v D'une part, la gestion est une science de
décision stratégique et tactique dans les
organisations ;
v D'autre part, la gestion peut être encore
définie comme étant une science permettant de déterminer
la combinaison la plus satisfaisante en termes de rendement et de
productivité des moyens et de la ressource humaine dans les
organisations ;
v Enfin, la gestion est définie comme étant
une technique d'administration des organisations reposant notamment sur un
système d'information comptable57(*).
5.2.2. Typologie de la gestion
a) La
gestion du personnel ou des ressources humaines
Elle a pour domaine les problèmes de
rémunération, d'embauche, de formation, d'organisation du
travail, etc. C'est un domaine interdisciplinaire impliquant la psychologie
sociale, la sociologie, le droit du travail, l'agronomie, l'économie, la
comptabilité, etc.
b) La
gestion de la production
Elle est appliquée aux problèmes de
logistique, d'approvisionnement, de gestion des stocks, d'organisation
matérielle des ateliers, etc.
c) La
gestion commerciale
Certains auteurs l'appellent marketing ou
mercatique : elle s'intéresse au comportement du consommateur,
à la politique commerciale, à la définition des prix,
à la livraison, aux points de vente, etc.
d) La
gestion financière
C'est celle qui nous intéresse dans notre travail.
Elle s'intéresse aux décisions financières qui vont de la
politique financière et des choix des investissements jusqu'à
celle de la gestion de la trésorerie.
Pour mieux saisir la portée de la gestion de
l'entreprise, il est nécessaire de situer celle-ci dans un contexte plus
large, c'est-à-dire dans un cadre général qui constitue la
base de toute décision, la stratégie de l'entreprise.
D'une manière générale, le terme
stratégie signifie à la fois :
v La détermination des objectifs de base à
long terme de l'entreprise ;
v L'adoption des lignes d'action, d'allocation des
ressources nécessaires en vue d'atteindre ces objectifs ; en
d'autres termes, l'ensemble des objectifs et politiques de base de
l'entreprise. Les objectifs de l'entreprise représentent ce qu'elle veut
devenir, tandis que les politiques indiquent comment ces objectifs peuvent
être atteints.
On pourrait dire d'une manière
générale que la gestion financière consiste en un ensemble
des décisions à caractère financier qui ont trait au
fonctionnement de l'entreprise ; on parlera alors de la gestion
financière à court terme.
La gestion financière a toujours occupé une
place privilégiée dans la gestion de l'entreprise, car elle
conserve la politique générale de la firme : sa naissance et
sa croissance, son autonomie et sa survie.
L'aménagement de la double contrainte
financière d'équilibre et de rentabilité est le principal
objectif de la gestion financière.
Au regard de ce qui précède, la gestion
financière est un domaine très vaste et dont l'on ne peut pas
épuiser le débat dans une ouvrage du genre de celui que nous
produisons présentement.
Notons que G.DEPALLENS définit la gestion
financière d'une entreprise comme étant une fonction qui a pour
but essentiel d'assurer régulièrement à l'entreprise les
fonds nécessaires à son équipement rationnel et à
son exploitation courante et de contrôler la rentabilité des
opérations auxquelles sont affectés ces fonds.
En outre, cette gestion n'est pas uniquement un
problème des finances pures car elle s'intègre dans la vie
même de l'entreprise et dans son activité, une bonne gestion
financière exige donc une connaissance suffisante des problèmes
industriels et commerciaux58(*).
5.2.3.
Objectifs, stratégie et politique de la gestion
Explicitement ou non, l'entreprise ou l'institution a un
ou des objectifs, c'est-à-dire des buts qu'elle se propose d'atteindre.
L'objectif fondamental est la réalisation d'un profit maximum. Mais,
qu'il s'agisse du profit à court ou à long terme, les deux ne
coïncident pas nécessairement, et la politique qui résultera
de l'option choisie ne sera pas la même dans une entreprise qui produit
des marchandises.
De façon plus générale, la gestion
est alors l'ensemble des décisions interdépendantes
effectuées en vue de maximiser une fonction d'objectif59(*).
5.2.4. Principes, fonction et difficultés de
gestion
La gestion étant une science recourt à des
théories, des principes et des méthodes.
A ce propos, TERRY et FRANKLIN stipule qu'un principe peut
être compris comme un énoncé fondamental. Il est
élaboré à partir des observations et des
expérimentations. Cet énoncé
fondamental doit donc indiquer au préalable ce que doit être le
résultat après son application60(*).
En matière de gestion, les principes suivants
peuvent être donnés comme exemple : la gestion participative,
la gestion par objectif, la budgétisation, l'apprentissage par
expérience, la division du travail, la substitution des ressources,
l'unité de commandement, le salaire, l'utilisation de ratios, la
délégation du pouvoir.
Par ailleurs, la gestion présente plusieurs
fonctions. En effet, retenons que le dirigeant n'exécute pas
lui-même les tâches mais fait faire ce travail par d'autres suivant
des instructions et directives.
De ce fait, il emploie, à tout instant, dans les
recherches organisationnelles, certains principes rationnels des fonctions de
base qui sont dans la conception moderne interdépendante et
interagissante.
Il s'agit notamment de la fonction de planification,
c'est-à-dire voir l'avenir et dresser un programme d'action. La fonction
d'organiser suppose une action prévisionnelle et un objectif à
atteindre. Commander, c'est-à-dire vérifier si tout se passe
conformément aux règles établies et aux ordres
donnés.
Enfin, la gestion efficace d'une entreprise se justifie
par l'application des principes sous un certain comportement du gestionnaire,
mais aussi partant des fonctions de la gestion.
Cependant, certaines difficultés sont
identifiées suivant la réalisation des objectifs fixés. Il
s'agit notamment de la crise sur le plan de la qualité humaine, de la
potentialité des ressources matérielles, financières et
temporelles. Tel est le cas surtout des entreprises du tiers monde.
Bref, les buts attribués
à la gestion budgétaire apparaissent généralement
comme des solutions aux problèmes de planification, de coordination et
d'évaluation rencontrés au sein des institutions tant publiques
que privées.
Alors que beaucoup d'institutions n'ont pas de gestion
budgétaire compte tenu des difficultés de sa mise en oeuvre.
Or, celles se servant du budget ont réussi à
diminuer l'incertitude de leur marché par différents moyens
(entente, monopole, contrat à long terme) ou en saisissant des
opportunités conjoncturelles (forte croissante économique). De
cette présentation théorique de la gestion budgétaire,
nous en dégagerons une étude empirique de cet outil important de
pilotage au sein de la Clinique BONDEKO et de l'Hôpital
Général de Référence de Ndjili.
5.3. Analyse
Le mot analyse et employé dans différentes
matières. Ces différentes significations ne partagent pas
seulement le même nom, mais sont véritablement des applications
particulières d'un concept commun De manière simple et
universelle, nous définissons l'analyse comme une étude
minutieuse, précise faite pour dégager les éléments
qui consistent un ensemble, pour l'expliquer, l'éclairer61(*).
5.4. Comparaison
Selon le Dictionnaire Robert, la
comparaison c'est le fait de rechercher les dissemblances ou les
différences qui peuvent exister entre deux personnes ou deux choses, ou
le rapprochement rapide que l'on fait de deux objets dissemblable, mais entre
lesquels ou établit par la pensée une certaine analogie.
5.5. Analyse comparative
Elle est définie comme le travail de l'esprit qui
consiste à préciser, apprendre ou à approfondir l'effort
intellectuel consacré a l'observation faite pour dégager les
éléments susceptibles pour l'expliquer,
l'éclairer62(*).
CHAPITRE II. GENERALITES
SUR LES SITES D'INVESTIGATIONS ET APPROCHE METHODOLOGIQUE
Section 1 :
Présentation de la Clinique Bondeko
Ce que l'on peut connaitre à l'heure actuelle sur
la clinique BONDEKO est évoqué dans les lignes qui suivent
à travers son aperçu historique, ses données
géographiques, son organisation fonctionnelle et structurelle.
II.1.1. Aperçu
historique
La Clinique BONDEKO est l'une des oeuvres de L'ASBL
BONDEKO YA SIKA, une ONG créée le 11 novembre 1967et dont
l'initiateur est le Révérend Père Arthur du VERNAY du
PLESSIS (17 février 1923-16 mars 2007), de nationalité
belge, membre de la congrégation des pères du coeur
immaculé conception de Marie (CICM).
En effet, l' idée de créer en 1982 un
dispensaire au centre BONDEKO ,siège de l' ASBL situé au
n °5219 de i' avenue de l' université dans la commune de
LIMETE , est née de la situation médicale déficiente
dans laquelle se trouvaient les habitants de la ville de Kinshasa et de
l'indigence de tant de malades .cette idée f ut appuyée par les
autres membres de la communauté et tous les fidèles de la
chapelle du centre BONDEKO qui mirent en vigueur la dime de l 'ancien
testament pour financer ledit projet.
C'est alors que le projet fut présenté au
Gouverneur de la ville de Kinshasa de l'époque, M.KABAYIDI WA KABAYIDI,
qui, du reste, l'encouragea en proposant à ses initiateurs, le
Révérend Père Arthur et les membres de la
communauté, de construire de Préférence, un hôpital
au lieu d'un simple dispensaire.
La proposition du Gouverneur fut favorablement accueillie
et l'autorité urbaine accorda aussitôt à L'ASBL le terrain
anciennement appelé « ZAMBA YA AVOCAT » pour
l'érection de l'actuelle « Clinique
BONDEKO ».
C'est en 1985 que fut posée la première
pierre ; mais, suite à des difficultés financières,
les travaux de construction, confiés à la l'entreprise
« AVC-CONSTRUCT » ne débutent qu'en 1986.
Le 02 mai 1989, il eut l'ouverture du premier
bâtiment qui servit de dispensaire et où seuls les malades du
centre BONDEKO et ceux de la société
« AVC-CONSTRUCT » furent soignés. Les
premières activités réalisées de ce dispensaire
furent entre autres les consultations externes et consultations
spécialisées de pédiatrie et de gynécologie.
A cette même époque, le bloc
opératoire fut déjà opérationnel et pratiquant des
interventions mineures.
Officiellement, la clinique BONDEKO fut ouverte à
toute la population de la ville Kinshasa en 1990 avec un seul bâtiment
d'hospitalisation d'une capacité d'accueil de 6 lits.
A l'heure actuelle, la clinique BONDEKO dispose de la
quasi-totalité des infrastructures utiles à son fonctionnement.
Sa capacité d'accueil actuelle est de 300 lits.
S'agissant de l'histoire de sa gestion, 3 médecins
directeurs se sont succédé à sa tête. Il s'agit
nommément de :
1. Professeur NGINI EHUNGU KATWAKANI (de 1989 à
1991) ;
2. Docteur MOSENGWO WANGA (de 1991 à 1998) ;
et,
3. Docteur MASOKA KAPITA Baudouin (de 1998 à ce
jour)
II.1.2. Données
géographiques
Institution de référence de la zone de sante
de LIMETE, la clinique BONDEKO se situe au N°7259 sur l'avenue YOLO au
quartier Général MASSIALA à la 7ème rue coté
résidentiel dans la commune de LIMETE.
Elle est limitée :
- à l'Est par la place commerciale de la
7eme rue LIMETE (à près de200
mètres) ;
- à l'Ouest par la mosquée musulmane et
à 500 mètres du centre hospitalier YOLO MEDICAL ;
- au Nord par l'entrée de l'avenue des
TROPIQUES ; Et,
- au Sud par le quartier résidentiel de la
7ème rue
Ses voies d'accès faciles sont soit le boulevard
LUMUMBA à partir de la 7ème rue quartier
résidentiel en longeant l'avenue YOLO soit l'avenue de
l'Université à partir du rond-point BONGOLO.
II.1.3. Infrastructure et
capacité d'accueil
Construite en style architectural mixte,
c'est-à-dire pavillonnaire en forme de dents de peigne et en bloc ou
hauteur, la CLINIQUE BONDEKO compte au total dix bâtiments dont sept
pavillons d'hospitalisation hormis la salle des urgences, avec une
capacité d'accueil de 300 Lits.
A l'exception des chambres privées qui disposent
chacune d'un lit, chaque chambre compte trois lits et mesure 4,70 mètres
de long sur 3 mètres de large. La dimension de chaque pavillon est de 30
mètres de long et 13.70 mètres de large, 3 mètres de haut
avec de couloirs de 2,20 mètres de large. Quatre de ces dix
bâtiments abritent les services administratifs.
Son infrastructure et sa capacité d'accueil lui
permettent de répondre aux normes d'un hôpital qui se prête
le mieux à une exploitation rationnelle avec toutes les
spécialités que l'on peut trouver dans n' importe quelle
institution hospitalière moderne
II.1.4. Organisation fonctionnelle
et structurelle
1.4.1. Organisation
fonctionnelle
Le conseil de Gestion, le Comité de direction, les
divisions, les services et les bureaux appelés «UNITES »
sont les organes fonctionnels de la Clinique BONDEKO.
A. Le Conseil de
Gestion
Le conseil de Gestion de la Clinique BONDEKO comprend neuf
membres ci-dessous nommés par l'ASBL pour un mandat de cinq ans
renouvelables. Il s'agit :
- d'un président ;
- D'un représentant de l'ASBL ;
- Du Médecin-directeur (secrétaire du
conseil)
- D'un représentant du domaine économique,
et ;
- D'un représentant du domaine juridique.
Le conseil de Gestion de la Clinique BONDEKO a pour
attributions :
a) de fixer les objectifs et concevoir la politique
générale ;
b) de garantir le bon fonctionnement de la
Clinique.
c) de nommer le Médecin-Directeur, les chefs de
Divisions et de services ;
d) d'approuver le bilan de la Clinique, et ;
e) de contrôler et évaluer les
activités de la clinique.
B. Le Comité de
Direction
Chargé de veiller à la bonne marche de tous
les services et au strict respect du Règlement d'Ordre Intérieur
de la Clinique, le Comité de Direction est l'organe d'exécution
des décisions du conseil de Gestion.
Il est composé :
a) du Médecin-Directeur
(président) ;
b) de l'Administrateur-Gestionnaire
Titulaire(Secrétaire)
c) du Chef de staff médical ;
d) du Chef de nursing ;
e) du pharmacien, et ;
f) du Chef du personnel
C. Le
Médecin-Directeur
Autorité permanente et Représentant de
l'institution à l'extérieur, le Médecin-Directeur est
chargé de la direction, de la coordination et de la gestion courante des
Divisions Médicale financières ainsi qu'Administrative.
Dans l'exercice de ses fonctions, le Médecin
-Directeur rend compte de son travail au président du conseil de Gestion
de la clinique qui est aussi président et coordinateur de toutes les
activités de l'ASBL BONDEKO YA SIKA comme l'indique la structure
ci-dessous :
Figure N°1. Organigramme de la
présidence de conseil de gestion
ASBL BONDEKO YA SIKA
Conseil de gestion
Médecin Directeur
Comité de direction
Division médicale
Division Adm. & Fin.
Source : Direction
de la clinique en 2015
En collaboration avec l'Administrateur Titulaire (AGT), il
élabore le budget à soumettre au Conseil de Gestion pour
approbation. Mensuellement, il convoque son Comité restreint et,
trimestriellement, le Comité de Direction élargi.
D. Les divisions
Dans l'exercice de ses fonctions, le
Médecin-Directeur (MD) supervise deux principales Divisions qui
coordonnent les activités médicales et paramédicales,
financières qu'Administratives de toute la clinique. Il s'agit,
de :
1) La division médicale
Elle regroupe les services médicaux et techniques
et le nursing. Elle est placée sous l'autorité du
Médecin-Chef de Staff Médical qui, lui- même est
nommé par le conseil de Gestion sur proposition du
Médecin-Directeur.
En cas d'empêchement de ce dernier, le Chef de Staff
médical fait l'office du Médecin-Directeur. Il a pour
attributions :
- d'assurer la coordination et la supervision des services
relevant de sa division ;
- de veiller à l'éducation, à la
formation, au recyclage et à l'encadrement des professionnels de
santé et des stagiaires.
2) Division administrative et
financière
La division Administrative et Financière est
placée sous la responsabilité de l'Administrateur-Gestionnaire
Titulaire, nommé par le conseil de Gestion sur la proposition du
Médecin-Directeur.
Comme l'indique son nom, cette division coordonne les
activités des services administratifs et financiers. Elle regroupe en
son sein les sections ci-après :
- accueil et réception ;
- comptabilité et caisse centrale ;
- informatique ;
- logistique ;
- mouvement de malades et de Personnel.
En sa qualité de premier responsable de
l'Administration et de finances l'Administrateur-Gestionnaire a pour
attributions :
- De coordonner et superviser les activités au
sein de sa division ;
- D'assurer le secrétariat du comité de
Direction de la clinique ;
- De signer conjointement avec le Médecin-
Directeur toutes les correspondances liant la clinique avec le monde
extérieur, et ;
- D'établir mensuellement le rapport
d'activités notamment le bilan, le compte d'exploitation, les tableaux
de synthèse et le mouvement du personnel.
Section 2: Généralités sur l'Hôpital
Général de Référence de N'djili
Dans le présent chapitre, nous parlerons de
l'historique et situation géographique, du contexte organisationnel et
fonctionnel, ainsi que de la place de l'Hôpital Général de
Référence de N'DJILI dans l'économie de la RDC.
II.2.1. Aperçu historique et situation
géographique
II.2.1.1 Aperçu Historique
L'Hôpital Général de
Référence de N'DJILI a vu le jour aux environs de 1952 sous forme
d'un dispensaire qui dispensait que des soins externes. Il dépendait
à cette époque de l'Hôpital Général de
Léopoldville et il était sous tutelle administrative ou centre
extra coutumier de KASANGULU.
Les bâtiments actuels qui abritent cet Hôpital
ont été construits en 1958. Notons en passant que l'Hôpital
Général de Référence de N'DJILI a changé
plusieurs fois de nom.
En effet, le 19 juin 19963, date de son inaugura ration,
il prit le nom de « centre de sante pilote et maternité de
N'DJILI », il était sous tutelle du Ministère
publique.
En 1975, après que la mission de supervision lui
fut retirée suite au manque de son exécution auprès des
centres de santé de l'intérieur du pays, on le baptisera
« centre de médecine communautaire de
N'DJILI ».
Le 12 mars 1976, après la négociation
intervenu entre le Ministériel n° 250/910/76.
Le 08 Juin 1976, mon seigneur le recteur de l'UNAZA
intégra ce centre à l'ISTM/KINSHASA par décision
n°0015/UNAZAR/R en la reconnaissance comme l'une de section de
L'ISTM/Kinshasa.
En 1978, il changea une fois de plus l'appellation, il
devient centre de santé et maternité Maman Mobutu de N'DJILI en
mémoire de l'illustre disparu.
En 1993, après la création des plusieurs
services médicaux et médico-technique, le centre fut
transformé en Hôpital et on lui donna le nom de
« Hôpital maman Mobutu de N'DJILI ».
II.2.1.2. Situation géographique
L'Hôpital Général de
Référence de N'DJILI se trouve installer au quartier 7 dans la
commune de N'DJILI. Il est délimité :
- Au nord par l'ITI N'DJILI ;
- Au sud par le tribunal de paix et le terrain de football
saint Thérèse de N'djili ;
- A l'Est par l'Hôpital d'amitié sino
congolaise et l'église catholique sainte
Thérèse ;
- A l'Ouest par le grand lycée saint germain et la
commune Urbaine de N'DJILI.
II.2.2. Organisation architecturale
II.2.2.1 Style de construction
L'Hôpital Général de
Référence de N'DJILI est construit en style pavillonnaire de 3
pavillons chaque pavillon abrite plusieurs services.
· Pavillon I : la réception centrale, le
mouvement et statiques, la médecine interne, les soins intensifs, les
urgences adultes et enfants, le laboratoire (la banque du sang), la radiologie,
la kinésithérapie la buanderie et services des urgences.
· Pavillon II : le bloc opératoire,
l'anesthésie, la pédiatrie, la salle d'accouchement, la naissance
désirable, la dentisterie, la direction de l'hôpital, la nutrition
et diététique, l'ORL, le finances, (comptabilités,
facturation, budget et contrôle, la caisse centrale, la
trésorerie), l'officine, la coordination de stage et soins, les
ressources humaines ;
· Pavillon III : la chirurgie, la
gynéco-obstétriques, la maternité, les techniques,
(entretien et électricité), la CPN, le dépôt
pharmaceutique, la morgue, et les installations hygiéniques.
II.2.2.2. Superficie de l'hôpital
L'Hôpital Général de
Référence de N'DJILI est construit sur une pleine de 307
mètres d'attitude et d'une superficie totale de 391,43m. La
température varie de 26°c en raison de pluie et de 23,3°c en
raison de la saison sèche.
II.2.2.3. Capacité d'accueil
L'Hôpital Général de
Référence de N'DJILI à une capacité d'accueil de
150 lits budgétaires dont 133 lits réellement
exploités.
II.2.3. Statut juridique et mission
L'Hôpital Général de
Référence de N'DJILI est une institution sanitaire publique
à double tutelle, dépendant du ministère de la
santé publique et celui de l'enseignement supérieur
universitaires et de la recherche scientifique dont la gestion est
confiée à l'institut supérieur des Techniques
Médicales ISTM/ Kinshasa.
Cependant, il a pour mission :
· La dispensation de soins de santé de
Référence sous forme de paquet complémentaire
d'activités ;
· L'enseignement et le recyclage des professionnels
de santé ?
· La recherche opérationnelle.
II.2.4. Organisation administrative et fonctionnement de
l'hôpital
L'Hôpital Général de
Référence de N'DJILI comprend deux organes principaux à
savoirs :
§ Le conseil de gestion ;
§ La comite de direction.
II.2.4.1 Le conseil de gestion
L'organe de gestion de l'hôpital
Général de Référence de N'DJILI est le conseil de
gestion qui statue sur les problèmes de l'établissement. Il est
l'organe de conception, d'orientation et de décision ; il trace la
politique générale de l'hôpital. Celui-ci est
composé de :
ü Directeur Général ;
ü Secrétaire Général
académique ;
ü Secrétaire Général
administratif ;
ü Administrateur du budget.
Cependant, il sied de signaler que ce comité se
réunit une fois par mois sous la présidence du directeur
Général.
II.2.4.2. Comité de direction
Le comité directeur est l'organe chargé
d'appliquer toutes les décisions du conseil de gestion. Il se
réunit hebdomadairement sous la présidence du médecin
directeur de l'hôpital, qui rend compte au Directeur
Général. Il est composé de :
ü Médecin Directeur ;
ü Administrateur Gestionnaire
titulaire ;
ü Médecin chef de staff ;
ü Directrice de nursing ;
ü Directeur des services
Médico-technique.
II.2.4.2.1 Les attributions
des membres du comité de direction
1. Médecin Directeur
Il est le responsable devant celui-ci du fonctionnement et
de l'exploitation de l'hôpital. Cependant, il est à noter que,
celui-ci est nommé par le conseil de gestion de l'ISTM/Kinshasa.
En voici ces attributions :
v Il contrôle toutes les activités
médicales et paramédicales dans le but d'assurer aux malades un
traitement adéquat que nécessite leurs état de
santé ;
v Il dirige le personnel médical :
v Il est le représentant de l'hôpital devant
les autorités de tutelle ;
v Il exerce le pouvoir hiérarchique et
préside les réunions du comité Directeur ;
v Il réunit quotidiennement les chefs des services
pour faire les points sur leurs activités, recueillir leurs
doléances, leur soumettre des directives et des conseils.
2. L'Administrateur Gestionnaire
Titulaire
§ Il est le premier collaborateur du Médecin
Directeur pour les problèmes Administratifs ;
§ Il gère journalière ment tous les
problèmes généraux de l'hôpital ;
§ Il est le responsable de l'Administration et
Animateur des services économiques et généraux qui sont
placés sous son autorité directe dans le domaine Administratif,
bref, il est chargé des finances, du personnel et de la sauvegarde du
matériel, des bâtiments, et de l'état de la
propriété de l'établissement.
3. Médecin Chef de Staff
Il est le représentant des Médecins et
soumet leurs doléances au comité directeurs ; Il assure
l'intérim du Médecin Directeur à son absence ; Il est
le Directeur des services Médicaux de l'hôpital.
Section 3 : Approche
méthodologique
Pour atteindre notre objectif, nous adopterons une
démarche adaptée. Notre étude portera d'une part sur la
présentation du cadre théorique de la gestion budgétaire.
Pendant notre démarche, nous mettrons en place une gestion
budgétaire qui sera la base de comparaison avec le système
budgétaire de la Clinique BONDEKO et celui de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI.
D'autre part, nous analyserons le système de
gestion budgétaire de la Clinique BONDEKO et celui de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI.
C'est ce qui nous permettra de savoir si les
procédures budgétaires existent et si elles sont performantes,
exercées de manière rationnelle.
S'il n'y a pas d'outils de planification à la
Clinique BONDEKO et de l'Hôpital Général de
Référence de NDJILI, nous mettrons en place une base des
données relative au système de gestion budgétaire
adaptée à ses besoins. Enfin nous ferons des propositions et
recommandations.
Pour faire le diagnostic du système de gestion
budgétaire, nous avons réalisé une étude
documentaire, des enquêtes d'opinions auprès de certains
dirigeants de la Clinique BONDEKO et de l'Hôpital Général
de Référence de NDJILI et en plus, aux personnes évoluant
dans le domaine de la gestion budgétaire. Nous avons combiné
différentes méthodes et techniques de recherches
suivantes :
v Méthode
descriptive : Cette méthode nous a permis de
décrire les généralités de notre site de
recherche ;
v Méthode analytique :
nous a permis d'analyser le système de gestion
budgétaire de la Clinique BONDEKO et celui de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI.
v Technique d'analyse documentaire :
La technique documentaire consiste à réunir,
à classer, à sélectionner et à utiliser tous genres
d'informations contenues dans les ouvrages classiques, documents et archives
publiques63(*).
Elle nous a servi de collecter des documents au sein du
service administratif et financier de la Clinique BONDEKO et de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI., à
rassembler les ouvrages classiques, matériaux nécessaires et
à lire les différents écrits et publications sur internet
y afférents en vue de mener à bien notre
étude ;
v Interview libre : Cette
technique consiste à organiser un rapport de communication entre deux
personnes : enquêteur et enquêté afin de permettre
à l'enquêteur de recueillir certaines informations de
l'enquête concernant un objectif précis64(*). Elle nous a facilité
d'entrer en communication avec nos enquêtés afin d'obtenir
certaines informations sur l'applicabilité du système de gestion
budgétaire;
v Enquête par questionnaire :
Elle nous a permis d'élaborer un questionnaire ou un
guide d'entretien et le soumettre auprès des agents et cadres de la
Clinique BONDEKO et de l'Hôpital Général de
Référence de NDJILI., pour recevoir leurs opinions en rapport
avec l'applicabilité du système de gestion
budgétaire;
v Test statistique : Elle
nous a permis de présenter les données chiffrées ou
numériques collectées sur terrain, dans des tableaux
statistiques.
CHAPITRE III. PRESENTATION
DES RESULTATS DE L'ANALYSE COMPARATIVE DE L'APPLICABILITE DU SYSTEME DE GESTION
BUDGETAIRE A LA CLINIQUE BONDEKO ET A L'HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE NDJILI
EN 2014
Ce chapitre est consacré à l'analyse sur
l'applicabilité du système de gestion budgétaire.
Dans ce dernier, nous présenterons l'organisation
et le fonctionnement du service de budget-contrôle ; du
système de gestion budgétaire à savoir dès son
élaboration, sa réalisation jusqu'à son
contrôle.
En fin, nous présenterons aussi l'évolution
du budget pendant plus au moins 3 ans et un état comparatif des
différentes prévisions et réalisations.
Section 1.
Présentation de Résultats de l'Hôpital
Général de Référence de N'djili
Signalons d'embler qu'il existe bel et bien un
système de gestion budgétaire. La bonne marche de ce
système est assurée par le service de budget contrôle dont
nous présentons son organisation et son fonctionnement.
1. Organisation et fonctionnement du service de
budget-contrôle
D'une part, ce service s'occupe de la prévision
budgétaire et d'autre part, le contrôle qui nécessite la
constatation des écarts dans l'exécution du budget.
1.1. Organisation
Le budget-contrôle dépend de la division
administrative et financière chapeauté par l'Administrateur
Gestionnaire Titulaire.
Ce service est dirigé par un Administrateur
Gestionnaire qui ale monopole de toutes les activités qui se
réalisent au sein de son service. Le service compte trois agents qui
sont :
· Chef De Service
· Chef De Service Adjoint
· Un Commis
1.1.1. Organisation structurelle et attributions
Figure N°2.
Organigramme du service de budget contrôle de l'hôpital
Général de Référence de Ndjili
CHEF DE SERVICE
CHEF DE SERVICE ADJOINT
COMMIS
Source : service de
budget -contrôle
1.1.2. Attributions
1. Chef de
service :
§ Dirige, supervise, coordonne et contrôle
toutes les activités qui se déroulent dans son
service ;
§ Etablit et signe les ordonnances de
paiement ;
§ Prépare les prévisions
budgétaires mensuelles, trimestrielles et annuelles ; Et,
§ Elabore le rapport mensuel et annuel de recettes et
de dépenses de l'hôpital.
2. Chef De Service Adjoint :
§ Contrôle éventuellement toutes les
dépenses effectuées par l'hôpital au cours d'une
période donnée ;
§ Tient la ventilation des recettes
§ Fait office du chef en d'absence et signe tous les
documents financiers par ordre du chef.
3. Commis :
§ Exécute les travaux que le chef lui
demande.
2. Fonctionnement
Il est évident de signaler d'embler, l'HGR/N'djili
ne dispose pas d'un service d'approvisionnement.
Le service fonctionne de la manière
suivante :
Ø Tous les services établissent leurs
états de besoins en précisant tous les frais relatifs à
tout article dont lèche de poste ou de service le déposera
à la comptabilité qui, à son tour, l'enverra à la
direction pour approbation ;
Ø Ensuite, sera envoyé au
budget-contrôle pour établira l'ordonnance de paiement qui sera
envoyé à la direction pour approuver soit accorder la sortie du
fonds. Le bénéficiaire se présentera à la caisse
pour éventuel liquidité en vue d'effectuer les achats.
Ø Après achat, l'approvisionna ire
présentera les articles achètent et leurs factures au
budget-contrôle en vue de contrôler le fonds sollicité a
été utilisé pour sa raison de sortie.
Ø En fin, les factures âpres paraphe, cachet
et signature seront annexées aux états de besoin au niveau de la
comptabilité. Les articles achetés seront utilisés dans de
services respectifs.
3. Documents et matériels utilisés et leurs
utilités
3.1. Documents
1. L'ordonnance de paiement
Est un document financier qui permet de mentionner tous
les états de besoins (dépenses journalières) de chaque
service et permet aussi au bénéficiaire de percevoir la somme
sollicitée à la caisse centrale.
2. Le registre de contrôle
Document financier qui permet d'enregistrer tous les
achats effectués par différents chef ou chargé des achats
de chaque service.
3. La Fiche Budgétaire
Est un document financier qui permet de copier toutes les
dépenses journalières pour permettre à la fin
d'année de calculer ou savoir toutes les dépenses
effectuées au cours de l'année en vue de faire un rapport
budgétaire annuel.
Elle reprend toutes les dépenses avec une
spécification (exemple : achat médicament avec sa
rubrique).
4. Canevas d'imputation (liste de compte)
Document financier qui facilite la passation des
écritures comptables au service de comptabilité.
5. Prévision Budgétaire
Est un document financier dans lequel on retrouve toutes
les recettes et les dépenses de l'hôpital suivi de qualité
et de quantité moyennant un montant déterminé pendant une
période déterminée et permet à la direction comme
un tableau de bord et qui amène de voir comment est l'évolution
de chaque année sur le plan financier.
3.2. Matériels
- un ventilateur
- deux chaises en bois
-trois tabourets
- une table
Après la présentation du service de
budget-contrôle, nous présentons ci-dessous les sondages
d'opinions effectués aux agents du même service.
1. Sondage des
Opinions
Question N°01.Quel est le statut de votre
structure ?
STRUCURE
|
EFFECTIF
|
%
|
Société à
commandite
|
0
|
0
|
Société à
responsabilité limitée
|
0
|
0
|
Association sans but lucratif
|
0
|
0
|
AUTRES
|
2
|
100
|
TOTAL
|
2
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de l'entretien
Commentaire :
De ce tableau, nous constatons que selon les informations
fournies par le chef de service de budget-contrôle et son adjoint, soit
100%, l'Hôpital Général de Référence de
Ndjili est une autre structure que la Clinique BONDEKO.
Question N°02. Quel poste occupez-vous dans
cette structure ?
POSTE
|
EFFECTIF
|
%
|
Commandement
|
0
|
0
|
Collaboration
|
2
|
100
|
Subordination
|
0
|
0
|
TOTAL
|
2
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de l'entretien
Commentaire :
Ce tableau, nous fait remarquer que les agents de ce
service occupent le poste de collaboration, soit 100%.
Question N°03. Comment se prennent les
décisions stratégiques dans votre
structure ?
TYPES DE DECISIONS
|
EFFECTIF
|
%
|
Autocratique
|
2
|
100
|
Participante
|
0
|
0
|
Libre choix
|
0
|
0
|
Autres
|
0
|
0
|
TOTAL
|
2
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de l'entretien
Commentaire :
Ce tableau nous renseigne que selon les opinions fournies
par le chef de service de budget-contrôle et son adjoint, les
décisions stratégiques se prennent de manières
autocratique c'est-à-dire, le comité directeur se décide
seul sans tenir compte des opinions des autres agents (chef de service,
division, section et autres) les deux administrateurs ont répondus
positivement, soit 100% ;
Selon ces opinions, il nous arrive de conclure que les
décisions stratégiques à l'Hôpital
Général de Référence de Ndjili se prennent
autocratiquement sans tenir comptes des opinions des agents.
Question N°04. Les décisions
stratégiques sont elles adaptées à
l'environnement ?
OPINIONS
|
EFFECTIF
|
%
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
2
|
100
|
TOTAL
|
2
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de données de
l'entretien
Commentaire :
En observant ce tableau, il nous arrive à conclure
que les décisions stratégiques prises par la direction en
matière Budgétaire ne sont pas adaptées aux conditions
socio professionnelles des agents (conditions de travail), car, l'entretien a
prouvé que sur les deux agents du service de budget-contrôle, tous
ont répondus positivement, soit 100%.
Question N°05. Existe-t-il un système
de gestion budgétaire complet dans votre
structure ?
OPINIONS
|
EFFECTIF
|
%
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
2
|
100
|
TOTAL
|
2
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de données de
l'entretien
Commentaire
Il ressort de ce tableau que l'Hôpital
Général de Référence de Ndjili est dépourvu
d'un système de gestion budgétaire complet, car, les informations
fournies par le chef comptable et ses collaborateurs le confirment, soit
100%.
Le système existe mais fonctionne partiellement
car, il manque le contrôle.
Comme on le dit, sans système complet, le
fonctionnement reste aussi incorrect.
Question N°06. Quand commence le processus
d'élaboration de vos budgets ?
OPINIONS
|
EFFECTIF
|
%
|
Fin septembre et début
octobre
|
0
|
0
|
Fin octobre et début novembre
|
0
|
0
|
Fin novembre et début
décembre
|
2
|
100
|
Fin décembre et début
janvier
|
0
|
0
|
Autres mois
|
0
|
0
|
TOTAL
|
2
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de l'entretien
Commentaire :
Ce tableau nous renseigne que ce dernier à travers
ses responsables, débute le processus d'élaboration de budgets
à partir de fin novembre et début décembre.
Question N°07. Quels sont les
différents budgets utilisez-vous ?
TYPES DE BUDGETS
|
EFFECTIF
|
%
|
Budget de trésorerie
|
0
|
0
|
Budget de vente
|
0
|
0
|
Budget des approvisionnements
|
0
|
0
|
Budget des frais
généraux
|
0
|
0
|
Budget des achats
|
0
|
0
|
Budget des investissements
|
0
|
0
|
Autres
|
2
|
100
|
TOTAL
|
2
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de l'entretien
Commentaire :
Les données ci-dessus nous renseigne que
l'Hôpital Général de Référence de N'djili
utilise autre budget que ceux mentionnés ci-haut.
Question N°08. Existe-t-il un système
de contrôle de budget ?
OPINIONS
|
Mensuel
|
Trimestriel
|
Annuel
|
En cas de besoin
|
%
|
Oui
|
0
|
0
|
0
|
2
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL
|
0
|
0
|
0
|
2
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base des
données de l'entretien
Commentaire :
Il est vrai que l'Hôpital Général de
Référence de Ndjili procède au suivi du budget dès
son élaboration jusqu'à son exécution que si le
comité directeur le souhaite. Dans tout le cas il n'y a pas un
contrôle permanant.
Question N°09. Y a-t-il des dépenses
hors budget ?
Opinions
|
= 5%
|
5 à 20%
|
20 à 50 %
|
%
|
Oui
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Non
|
2
|
2
|
2
|
100
|
TOTAL
|
0
|
0
|
2
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de données de
l'entretien
Commentaire :
Il arrive de conclure que l'Hôpital
Général de Référence de Ndjili n'effectue pas
d'autres dépenses hors budget, car, les informations
présentées dans le tableau ci-haut le confirment : les deux
administrateurs l'ont soutenus, soit 100%.
Question N°10. Quelle importance
accordez-vous à la gestion budgétaire ?
OPINIONS
|
EFFECTIF
|
%
|
Très importante
|
2
|
100
|
Moins importante
|
0
|
0
|
Pas d'importance
|
0
|
0
|
Autres
|
0
|
0
|
TOTAL
|
2
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de l'entretien
Commentaire :
En observant le tableau ci-dessus, le chef de service et
son adjoint accorde une très grande importance à la gestion
budgétaire.
2. Analyse des
prévisions et réalisations des recettes et dépenses de
l'hôpital général de référence de NDJILI en
2014 en FC
Tableau N°1. Analyse des prévisions de
recettes globales de l'Hôpital Général de
Référence de NDJILI en 2014 en FC
N°
|
SERVICES
|
MONTANT
|
01
|
Maternité
|
31 571 042,00
|
02
|
Gynécologie
|
65 646 140,00
|
03
|
Chirurgie
|
52 884 636,00
|
04
|
Salle d'accouchement
|
16 446.288,00
|
05
|
Médecine
interne
|
62.332.070,00
|
06
|
Pédiatrie
|
56.153.994,00
|
07
|
Soins intensifs
|
19.252.656,00
|
08
|
Salle d'urgence Adulte
|
31.034.912,00
|
09
|
Salle d'urgence Enfant
|
21.027.704,00
|
10
|
Chambre privée
|
9.503.830,00
|
11
|
Laboratoire
|
66.792.690,00
|
12
|
Consultation
|
74.999.780,00
|
13
|
Radiologie
|
29.742.220,00
|
14
|
Kinésithérapie
|
2.972.520,00
|
15
|
Nutrition
|
5.568.300,00
|
16
|
Echographie
|
26.044.970,00
|
17
|
Morgue
|
22.154.060,00
|
18
|
ECG
|
7.337.000,00
|
19
|
Pharmacie
|
5.456.139,00
|
20
|
Dépôt
pharmaceutique
|
2.019.630,00
|
21
|
Dentisterie
|
1.093.420,00
|
22
|
Oxygène
|
2.514.360,00
|
23
|
ORL
|
386.400,00
|
24
|
TSC
|
2.072.300,00
|
25
|
Stage
|
42.220.180,00
|
26
|
Documents
administratifs
|
322.460,00
|
27
|
Patrimoine (toilette et
marché)
|
751.180,00
|
28
|
Sociétés
conventionnées
|
495.793.060,00
|
|
TOTAL
GENERAL
|
1.154.093.941,00
|
Source : élaboré par nous même
sur base de données recueillies au budget-contrôle.
Commentaire :
Ce tableau nous renseigne que de manière globale en
2014, l'Hôpital Général de Référence de
NDJILI a prévu 1.154.093.941,00 de Franc congolais de recettes.
Tableau N°2. Analyse des prévisions
des dépenses globales de l'Hôpital Général de
Référence de NDJILI en 2014 en FC
N°
|
SERVICES
|
MONTANT
|
01
|
Matières et fournitures consommées
|
|
|
Produit d'entretien
|
8 176 040
|
|
Fournitures consommées
|
3 151 460,00
|
|
Fluides et médicaments
|
1 740 640,00
|
|
Matériaux de construction & quincaillerie
|
12 748 900,00
|
|
Construction, réfection et
réhabilitation
|
2 473 190,00
|
|
Acquisition matériel informatique
|
230 000,00
|
|
Acquisition matériel de communication
|
62 790,00
|
|
Acquisition photocopieuse
|
1 596 200,00
|
|
Acquisition équipement médical
|
113 420,89
|
|
Nutrition (Alimentation humaine)
|
9 076 720,00
|
|
Imprimés de bureau
|
37 290 728,00
|
|
Consommables informatiques
|
943 000,00
|
|
Fournitures et produits pour les services sociaux
|
333 960,00
|
|
Matières consommées en laboratoire
|
24 929 240,00
|
|
Matières consommées en radiologie
|
9 113 060,00
|
|
Matières consommées en anesthésie
|
2 354 050,00
|
|
Matières consommées à la salle
d'opération
|
509 082,00
|
|
Matières consommées en Echographie
|
1 131 600,00
|
|
Matières consommées en
Kinésithérapie
|
69 960,25
|
|
Matières consommées en nursing
|
2 801 400,00
|
|
Documentations administratives et archives
|
25 094,38
|
|
Achat drapeaux et rideaux salle d'urgence
|
121 213,68
|
|
Frais de photocopie et reprographie
|
4 249 250,00
|
|
Sous total
|
123 240 999,20
|
02
|
Transport
|
|
|
Transport du personnel
|
7 299 720,90
|
|
Indemnité de transport des agents
|
8 935 040,00
|
|
Frais de formation du personnel
|
846 400,00
|
|
Déplacement de service
|
9 549 600,00
|
|
Frais de mission à l'intérieur
|
1 035 000,00
|
|
Transport des tiers
|
13 676 720,00
|
|
Transport matériel et manutention
|
116 803,20
|
|
Sous total
|
41 459 284,10
|
03
|
Autres services consommés
|
|
|
Location véhicule
|
381 739,62
|
|
Autres locations
|
148 284,45
|
|
Entretien bâtiment
|
1 007 400,00
|
|
Entretien et réparation climatiseur et
télévision
|
333 500,00
|
|
Entretien et réparation des installations
sanitaires
|
3 882 463,25
|
|
Entretien véhicule et pièces de
rechange
|
69 000,00
|
|
Entretien mobilier et habitation
|
3 522 220,00
|
|
Entretien et réparation de matériels de
bureau
|
153 134,00
|
|
Entretien et réparation des machines
|
18 400,00
|
|
Entretien et installation électrique
|
812 603,45
|
|
Entretien et réparation de micro-ordinateur
|
194 672,00
|
|
Honoraires et cachets de médecins et
dentistes
|
97 371 972,00
|
|
Honoraires et cachets des paramédicaux
|
180 801 298,00
|
|
Honoraires et cachets des administratifs
|
70 336 300,00
|
|
Frais de justice
|
547 400,00
|
|
Cérémonie et réception
|
2 300 000,00
|
|
Collations
|
23 174 800,00
|
|
Frais d'audition, inspection et expertise
|
68 439,30
|
|
Prestations diverses
|
15 208,70
|
|
Frais bancaires
|
3 406 760,00
|
|
Versement à la banque
|
27 393 072,00
|
|
Prêt remboursable
|
2 490 210,00
|
|
Remboursements trop perçus
|
738 760,00
|
|
Remboursement divers
|
2 530 276,00
|
|
Abonnement internet
|
391 774,50
|
|
Achat cartes de communication du comité de
gestion
|
8 245 500,00
|
|
Autres services consommés
|
391 777,40
|
|
Main d'oeuvre
|
7 332 860,00
|
|
Achat carburant groupe électrogène
|
1 567 680,00
|
|
Sous total
|
439 627 505,35
|
04
|
Charges et pertes diverses
|
|
|
Affrètement et douane
|
2 093 000,00
|
|
Contribution à la Zone de Santé
|
1 357 000,00
|
|
Aide sociale et secours
|
1 173 000,00
|
|
Jeton de présence
|
5 497 000,00
|
|
Dons
|
419 761,50
|
|
Sous total
|
10 539 761,50
|
05
|
Charges su personnel
|
|
|
Heures supplémentaires
|
3 509 800,00
|
|
Gratification du personnel
|
1 811 940,00
|
|
Prime de fonction spécifique
|
54 088 410,00
|
|
Primes des agents percepteurs
|
998 200,00
|
|
Primes d'encouragement
|
42 081 398,00
|
|
Frais médicaux, pharmaceutiques et
hospitaliers
|
15 878 050,00
|
|
Frais funéraires
|
2 323 000,00
|
|
Indemnité kilométrique
|
11 914 000,00
|
|
Imprévu
|
53 230,62
|
|
Sous total
|
132 658 028,62
|
|
TOTAL GENERAL
|
747 525 578,77
|
Source : élaboré
par nous même sur base de données recueillies à la
comptabilité
Commentaire :
Le tableau ci-dessus nous renseigne que les
dépenses totales prévues sont de l'ordre de
747 525 578,77 Franc congolais de recettes annuelles
prévues et ventilées de la manière
ci-après :
v Matériels et fournitures consommés :
123 240 999,20 FC soit 16,48% ;
v Transport
: 41 459 284,10 FC soit 5,54% ;
v Autres services consommés :
439 627 505,35 FC soit 58,81% ;
v Charges et pertes diverses :
10 539 761,50 FC soit 1,40% ; et,
v Charges du personnel :
132 658 028,62 soit 17,74%.
SERVICES
|
PREVISIONS
|
REALISATIONS
|
ECARTS
|
Maternité
|
31 571 042,00
|
23 432 950,00
|
-8 138 092,00
|
Gynécologie
|
65 646 140,00
|
40 900 550,00
|
-24 745 590,00
|
Chirurgie
|
52 884 636,00
|
23 890 565,00
|
-28 994 071,00
|
Salle d'accouchement
|
16 446.288,00
|
11 900 350,00
|
-4 545 938,00
|
Médecine
interne
|
62.332.070,00
|
41 350 790,00
|
-20 981 280,00
|
Pédiatrie
|
56.153.994,00
|
29 600 789,00
|
-26 553 205,00
|
Soins intensifs
|
19.252.656,00
|
9 670 450,00
|
-9 582 206,00
|
Salle d'urgence Adulte
|
31.034.912,00
|
15 970 100,00
|
-15 064 812,00
|
Salle d'urgence Enfant
|
21.027.704,00
|
7 200 540,00
|
-13 827 164,00
|
Chambre privée
|
9.503.830,00
|
2 700 000,00
|
-6 803 830,00
|
Laboratoire
|
66.792.690,00
|
52 847 398,00
|
-13 945 292,00
|
Consultation
|
74.999.780,00
|
64 004 200,00
|
- 10 995 580,00
|
Radiologie
|
29.742.220,00
|
18 000 600,00
|
- 11 741 620,00
|
Kinésithérapie
|
2.972.520,00
|
900 000,00
|
- 2 072 520,00
|
Nutrition
|
5.568.300,00
|
3 290 000,00
|
- 2 278 300,00
|
Echographie
|
26.044.970,00
|
12 005 789,00
|
- 14 039 181,00
|
Morgue
|
22.154.060,00
|
24 800 590,00
|
+ 2 646 530,00
|
ECG
|
7.337.000,00
|
2 000 000,00
|
- 5 337 000,00
|
Pharmacie
|
5.456.139,00
|
7 090 700,00
|
+ 1 634 561,00
|
Dépôt
pharmaceutique
|
2.019.630,00
|
890 320,00
|
- 1 129 310,00
|
Dentisterie
|
1.093.420,00
|
690 000,00
|
- 403 420,00
|
Oxygène
|
2.514.360,00
|
450 000,00
|
- 2 064 360,00
|
ORL
|
386.400,00
|
100 960,00
|
- 285 440,00
|
TSC
|
2.072.300,00
|
1 300 890,00
|
- 771 410,00
|
Stage
|
42.220.180,00
|
19 000 200,00
|
- 23 219 980,00
|
Documents
administratifs
|
322.460,00
|
560 970,00
|
+ 238 510,00
|
Patrimoine (toilette et
marché)
|
751.180,00
|
200 000,00
|
- 551 180,00
|
Sociétés
conventionnées
|
495.793.060,00
|
242 800 000,00
|
- 252 93 060,00
|
TOTAL GENERAL
|
1 154 093 941,00
|
657 549 701,00
|
- 496 544 240,00
|
Tableau N°3. Analyse des recettes globales
prévues et réalisées de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI en 2014 en FC
Source :
élaboré par nous même sur base de
données recueillies au budget-contrôle
Commentaire :
Ce tableau nous renseigne que les recettes totales
prévues de l'hôpital en 2014 s'élèvent à
1 154 093 941,00 Franc congolais et la
réalisation totale est de l'ordre de 657 549 701,00
Franc congolais soit 56,97% qui a
dégagé un écart négatif de -
496 544 240,00 franc congolais.
Tableau N°4. Analyse des dépenses
globales prévues et réalisées de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI en 2014 en
FC
N°
|
SERVICES
|
PREVISION
|
REALISATION
|
ECART
|
01
|
Matières et fournitures consommées
|
|
|
|
|
Produit d'entretien
|
8 176 040,00
|
11 900 540,00
|
+ 3 724 500,00
|
|
Fournitures consommées
|
3 151 460,00
|
10 760 420,00
|
+ 7 608 960,00
|
|
Fluides et médicaments
|
1 740 640,00
|
5 709 430,00
|
+ 3 968 790,00
|
|
Matériaux de construction & quincaillerie
|
12 748 900,00
|
22 780 351,00
|
+ 10 031 451,00
|
|
Construction, réfection et
réhabilitation
|
2 473 190,00
|
6 412 900,00
|
+ 3 939 710,00
|
|
Acquisition matériel informatique
|
230 000,00
|
420 900,00
|
+ 190 900,00
|
|
Acquisition matériel de communication
|
62 790,00
|
87 580,00
|
+ 24 790,00
|
|
Acquisition photocopieuse
|
1 596 200,00
|
1 780 650,00
|
+ 184 450,00
|
|
Acquisition équipement médical
|
113 420,89
|
231 900,00
|
+ 118 479,11
|
|
Nutrition (Alimentation humaine)
|
9 076 720,00
|
11 509 082,00
|
+ 2 432 362,00
|
|
Imprimés de bureau
|
37 290 728,00
|
29 005 897,00
|
- 8 284 831,00
|
|
Consommables informatiques
|
943 000,00
|
1 600 109,00
|
+ 657 109,00
|
|
Fournitures et produits pour les services sociaux
|
333 960,00
|
680 450,00
|
+ 346 490,00
|
|
Matières consommées en laboratoire
|
24 929 240,00
|
22 314 533,38
|
- 2 614 706,62
|
|
Matières consommées en radiologie
|
9 113 060,00
|
6 700 340,00
|
- 2 412 720,00
|
|
Matières consommées en anesthésie
|
2 354 050,00
|
3 500 000,00
|
+ 1 145 950,00
|
|
Matières consommées à la salle
d'opération
|
509 082,00
|
1 300 000,00
|
+ 790 918,00
|
|
Matières consommées en Echographie
|
1 131 600,00
|
967 900,00
|
- 163 700,00
|
|
Matières consommées en
Kinésithérapie
|
69 960,25
|
97 000,00
|
+ 27 039,75
|
|
Matières consommées en nursing
|
2 801 400,00
|
1 780 420,00
|
- 1 020 980,00
|
|
Documentations administratives et archives
|
25 094,38
|
18 250,00
|
- 6 844,38
|
|
Achat drapeaux et rideaux salle d'urgence
|
121 213,68
|
205 089,00
|
+ 83 875,32
|
|
Frais de photocopie et reprographie
|
4 249 250,00
|
1 650 900,00
|
- 2 598 350,00
|
|
Sous total
|
123 240 999,20
|
141 414 641,38
|
+ 18 173 642,18
|
02
|
Transport
|
|
|
|
|
Transport du personnel
|
7 299 720,90
|
8 500 000,00
|
+ 1 200 279,1
|
|
Indemnité de transport des agents
|
8 935 040,00
|
11 520 000,00
|
+ 2 584 960,00
|
|
Frais de formation du personnel
|
846 400,00
|
980 054,00
|
+ 133 654,00
|
|
Déplacement de service
|
9 549 600,00
|
14 900 321,00
|
+ 5 350 721,00
|
|
Frais de mission à l'intérieur
|
1 035 000,00
|
1 010 137,28
|
- 24 862,72
|
|
Transport des tiers
|
13 676 720,00
|
15 765 031,00
|
+ 2 088 311,00
|
|
Transport matériel et manutention
|
116 803,20
|
215 000,00
|
+ 98 196,8
|
|
Sous total
|
41 459 284,10
|
52 890 543,28
|
+ 11 431 259,18
|
03
|
Autres services consommés
|
|
|
|
|
Location véhicule
|
381 739,62
|
790 432,00
|
+ 408 692,38
|
|
Autres locations
|
148 284,45
|
345 200,00
|
+ 196 915,55
|
|
Entretien bâtiment
|
1 007 400,00
|
2 376 900,00
|
+ 1 369 500,00
|
|
Entretien et réparation climatiseur et
télévision
|
333 500,00
|
543 987,00
|
+ 210 487,00
|
|
Entretien et réparation des installations
sanitaires
|
3 882 463,25
|
5 421 876,00
|
+ 1 539 412,75
|
|
Entretien véhicule et pièces de
rechange
|
69 000,00
|
134 800,00
|
+ 65 800,00
|
|
Entretien mobilier et habitation
|
3 522 220,00
|
5 654 890,00
|
+ 2 132 670,00
|
|
Entretien et réparation de matériels de
bureau
|
153 134,00
|
200 543,00
|
+ 47 409,00
|
|
Entretien et réparation des machines
|
18 400,00
|
46 700,00
|
+ 28 300,00
|
|
Entretien et installation électrique
|
812 603,45
|
1 300 780,00
|
+ 488 176,55
|
|
Entretien et réparation de micro-ordinateur
|
194 672,00
|
320 142,00
|
+ 125 470,00
|
|
Honoraires et cachets de médecins et
dentistes
|
97 371 972,00
|
45 098 100,00
|
- 52 273 872,00
|
|
Honoraires et cachets des paramédicaux
|
180 801 298,00
|
120 042 885,11
|
- 60 758 412,89
|
|
Honoraires et cachets des administratifs
|
70 336 300,00
|
63 090 654,00
|
- 7 245 646,00
|
|
Frais de justice
|
547 400,00
|
307 000,00
|
- 240 400,00
|
|
Cérémonie et réception
|
2 300 000,00
|
1 000 000,00
|
- 1 300 000,00
|
|
Collations
|
23 174 800,00
|
18 100 000,00
|
- 5 074 800,00
|
|
Frais d'audition, inspection et expertise
|
68 439,30
|
53 600,00
|
- 4 839,3
|
|
Prestations diverses
|
15 208,70
|
21 300,00
|
+ 6 091,3
|
|
Frais bancaires
|
3 406 760,00
|
3 900 865,00
|
+ 494 105,00
|
|
Versement à la banque
|
27 393 072,00
|
36 190 324,00
|
+ 8 797 252,00
|
|
Prêt remboursable
|
2 490 210,00
|
3 768 000,00
|
+ 1 277 790,00
|
|
Remboursements trop perçus
|
738 760,00
|
250 436,00
|
- 488 324,00
|
|
Remboursement divers
|
2 530 276,00
|
609 000,00
|
- 1 921 276,00
|
|
Abonnement internet
|
391 774,50
|
123 789,00
|
- 267 985,5
|
|
Achat cartes de communication du comité de
gestion
|
8 245 500,00
|
2 543 987,00
|
- 5 701 513,00
|
|
Autres services consommés
|
391 777,40
|
186 900,00
|
- 204 877,4
|
|
Main d'oeuvre
|
7 332 860,00
|
1 670 432,00
|
- 5 662 428,00
|
|
Achat carburant groupe électrogène
|
1 567 680,00
|
907 010 ,00
|
- 660 670,00
|
|
Sous total
|
439 627 505,35
|
298 700 532,11
|
- 140 926 973,24
|
04
|
Charges et pertes diverses
|
|
|
|
|
Affrètement et douane
|
2 093 000,00
|
3 700 040,00
|
+ 1 607 040,00
|
|
Contribution à la Zone de Santé
|
1 357 000,00
|
2 137 519,00
|
+ 780 519,00
|
|
Aide sociale et secours
|
1 173 000,00
|
3 450 600,00
|
+ 2 277 600,00
|
|
Jeton de présence
|
5 497 000,00
|
3 906 032,00
|
- 1 590 968,00
|
|
Dons
|
419 761,50
|
606 430,00
|
+ 186 668,5
|
|
Sous total
|
10 539 761,50
|
13 800 621,00
|
+ 3 260 859,5
|
05
|
Charges su personnel
|
|
|
|
|
Heures supplémentaires
|
3 509 800,00
|
11 607 890,00
|
+ 8 098 090,00
|
|
Gratification du personnel
|
1 811 940,00
|
3 620 860,00
|
+ 1 808 920,00
|
|
Prime de fonction spécifique
|
54 088 410,00
|
68 942 000,00
|
+14 853 590,00
|
|
Primes des agents percepteurs
|
998 200,00
|
1 200 709,00
|
+ 202 509,00
|
|
Primes d'encouragement
|
42 081 398,00
|
67 001 500,00
|
+ 24 920 102,00
|
|
Frais médicaux, pharmaceutiques et
hospitaliers
|
15 878 050,00
|
31 196 040,00
|
+ 15 317 990,00
|
|
Frais funéraires
|
2 323 000,00
|
7 900 654,00
|
+ 5 577 654,00
|
|
Indemnité kilométrique
|
11 914 000,00
|
42 800 000,00
|
+ 30 886 000,00
|
|
Imprévu
|
53 230,62
|
620 890,00
|
+ 567 659,38
|
|
Sous total
|
132 658 028,62
|
234 890 543,00
|
+ 102 232 514,38
|
|
TOTAL GENERAL
|
747 525 578,77
|
741 696 880,77
|
- 5 828 698,00
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de la recherche
Commentaire :
Ce tableau nous renseigne que de façon globale,
l'HGR/NDJILI a prévu 747 525 578,77 Franc
Congolais comme dépenses globales pour l'année 2014 et a
réalisé 741 696 880,77 Franc Congolais
soit 99,22% dont un écart favorable de
- 5 828 698,00 Franc Congolais a
été enregistré.
Section 2.
Présentation de résultats de la clinique BONDEKO
Dans cette seconde partie, nous avons analysé le
système de fonctionnement de la Clinique BONDEKO et nous avons
constaté qu'elle est certes une association sans but lucratif (ASBL) de
taille modeste mais ne dispose pas d'outil de planification ; le style de
management est inefficace ; le système de planification n'est pas
respecté et suivi ; il y a une absence du système de
gestion budgétaire formelle; le contrôle des réalisations
est mal exécuté et le système d'information comptable
n'est pas avalisé périodiquement en vue de valider les comptes.
En un mot, la Clinique BONDEKO fonctionne à vue car
les dirigeants n'ont pas d'outil de prise de décision en vue d'anticiper
les opportunités des outils de gestion budgétaire.
Cette partie sera constituée de quatre
points :
1. Présentation de la section de
comptabilité ;
2. Présentation de sondage d'opinions ; et,
3. l'analyse de recettes et dépenses.
1. Présentation de la
section de comptabilité
Comme nous l'avons signalé ci-haut, la clinique ne
dispose pas d'un système de gestions budgétaire complet mais elle
n'utilise que le budget de trésorerie qui est établit par le chef
comptable précisément à la section de comptabilité
que nous allons présentons son organisation et son fonctionnement.
1. Organisation humaine
La section Comptabilité est supervisée par
un Chef comptable, qui dépend directement de l'Administrateur
Gestionnaire Titulaire et est secondé par 3 comptables.
Administrateur Gestionnaire
Titulaire
Chef Comptable
Comptable 1
Comptable 2
Comptable 3
Figure N°3. Organigramme de section de
comptabilité de la Clinique Bondeko
Source : Section de
comptabilité
En occurrence, voici leurs tâches
journalières et de clôture mensuelle :
Ø Comptable I
Journalière :
v Imputation et comptabilisation des pièces de
caisse dépensent ;
v Traitement des remboursements malades ;
v Tenue tableau des immobilisations et
amortissements ;
v Contrôle des entrées pharmacie, logistique,
cuisine et mess en quantité et en valeur ;
v Imputation et comptabilisation des factures
fournisseurs locaux ; et étrangers (achat produits pharmaceutiques
et divers).
Fin du Mois :
v Suivi consommation Logistique (fournitures de bureau et
produits d'entretien) ;
v Suivi consommation produit pharmaceutique ;
v Justification compte fournisseurs.
Ø Comptable II
Journalière :
- Imputation et comptabilisation des pièces de
caisse recettes ;
- Comptabilisation des salaires et autres charges y
afférentes.
Fin du Mois :
- Imputation et comptabilisation :
a) des factures de clients
conventionnés ;
b) des factures crédits externes.
c) factures des crédits internes.
- Justification des comptes :
a) Clients conventionnés ;
b) Crédits externes.
Ø Comptable III
Journalière :
· Saisie en extra comptable des factures des malades
hospitalisés ;
· Au regard de saisie, porter le montant payé
(saisie reçue) ;
· Imputation et comptabilisation des notes de
débit et crédit.
Fin du Mois :
· Justification en extra comptable des factures
malades hospitalisés ;
· Analyse de frais (suivi
budgétaire) ;
· Elaboration tableau charges du personnel /
encaissement ; et,
· Suivi recouvrement.
Ø Le Chef comptable
Le chef comptable supervise, coordonne et contrôle
les opérations comptables et financières de la clinque.
· Tâches et
Responsabilités
Placé sous l'autorité de l'administrateur
gestionnaire, le chef comptable :
- Elabore journellement les états de
trésorerie et le transmet à la hiérarchie ;
- Actualise le plan comptable adapté à la
clinique ;
- Dresse à des intervalles réguliers et
précis des états financiers de la clinique ainsi que toutes
autres informations financières pour la hiérarchie ;
- Procède hebdomadairement aux analyses
financières des états financiers ;
- Dresse annuellement le bilan comptable de la
clinique ;
- Gère et administre le personnel placé sous
ses ordres.
2. Organisation
matérielle
La section Comptabilité dispose des
matériels qui permettent de faciliter les tâches de ses agents et
de rendre les informations comptables et financières plus fiables et
rapides. De ce fait, elle dispose de :
v Quatre ordinateurs ;
v Une imprimante Laser ;
v Deux onduleurs ;
v Deux calculatrices ; et,
v Un téléphone fixe.
3. Le système et
l'organisation comptable
Vu la grandeur de la clinique BONDEKO et la
complexité des informations comptables et financières, la section
comptabilité utilise le système centralisateur, qui s'oppose au
système classique.
En effet, la Section Comptabilité élabore
plusieurs journaux auxiliaires tels que :
Ø Le journal caisse - recette ;
Ø Le journal caisse - dépense ;
Ø Le journal vente clients
conventionnés ;
Ø Le journal vente crédits
externes ;
Ø Le journal des opérations
diverses ;
Ø Le journal de réouverture ;
Ø Le journal des notes de
crédit ;
Ø Le journal des notes de débit.
Ø Etc....
Par conséquent tous les journaux auxiliaires sont
centralisés à la fin de l'année sur un journal central en
vue d'élaborer les états financiers de synthèse.
Par ailleurs, pour la comptabilisation des
écritures, la section Comptabilité utilise plusieurs
pièces comptables justificatives telles que :
Le livre de caisse - recette, le livre de caisse -
dépense, les factures des clients, les bons des décaissements,
les reçus des encaissements, les factures d'hospitalisation, les
prestations, les ventilations des hospitalisations, les ventilations des
cautions d'hospitalisation, les notes de perception de paiement des taxes, les
documents fuseaux, etc.
4. La relation entre la
section comptabilité et les autres services.
1. Logistique :
Ø La section Comptabilité est chargée
de programmer les dépenses de la Logistique ;
Ø La section Comptabilité est chargée
de contrôler les entrées des produits achetés par la
Logistique ;
Ø La section Comptabilité est chargée
de suivre la consommation des produits stockés par la
Logistique ;
Ø La section Comptabilité est chargée
de faire l'inventaire à la fin de la période des produits
stockés par la Logistique.
2. Pharmacie :
v La section Comptabilité est chargée de
programmer les dépenses de la Pharmacie ;
v La section Comptabilité est chargée de
contrôler des entrées des produits achetés par la
Pharmacie ;
v La section Comptabilité est chargée de
suivre la consommation des produits stockés par la
Pharmacie ;
v La section Comptabilité est chargée de
faire l'inventaire à la fin de la période des produits
stockés par la Pharmacie.
3. Caisse
v La section Comptabilité reçoit
journellement les livres caisse recette et caisse dépense pour le
contrôle et la Comptabilisation ;
v La section Comptabilité est chargée de
suivre les mouvements et le solde de la caisse.
4. Mouvements des
Malades :
v La section Comptabilité reçoit
hebdomadairement les factures auprès des mouvements des malades pour la
saisie et l'enregistrement.
5. Informatique :
v La section Comptabilité reçoit
mensuellement les factures des clients ainsi que celles des clients externes
auprès de l'informatique pour la saisie et la
Comptabilité ;
v La section Comptabilité reçoit la
synthèse de paie des agents de chaque mois dans un document
appelé 999.
6. Personnel :
v La section Comptabilité est chargée de
programmer toutes les charges du personnel et les autres dépenses du
service Personnel.
v La section Comptabilité reçoit
mensuellement les documents de paiement de l'IPR, l'ICA, l'INSS et
l'INPP.
7. Direction :
v La section Comptabilité est chargée
d'élaborer les états de la trésorerie pour aider la
Direction dans sa prise des décisions.
v La section Comptabilité est chargée
d'élaborer mensuellement le rapport financier de Conseil de gestion de
la Clinique BONDEKO.
8. Les autres services et
sections
La section comptabilité est chargée de
programmer leurs dépenses et de faire les inventaires de leurs
matériels et mobiliers en cas de nécessité.
2. Sondage des opinions
Question N°11. Quel est le statut de votre
structure ?
STRUCURE
|
EFFECTIF
|
%
|
Société à commandite
|
0
|
0
|
Société à
responsabilité limitée
|
0
|
0
|
Association sans but lucratif
|
4
|
100
|
AUTRES
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de l'entretien
Commentaire :
De ce tableau, nous constatons que selon les opinions des
comptables de la Clinique Bondeko, soit 100%, elle reste une association sans
but lucratif.
Question N°12. Quel poste occupez-vous dans
cette structure ?
POSTE
|
EFFECTIF
|
%
|
Commandement
|
0
|
0
|
Collaboration
|
4
|
100
|
Subordination
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de l'entretien
Commentaire :
Ce tableau, nous fait remarqué que les 4 comptables
retrouvés sont occupent le poste de collaboration, soit 100%.
Question N°13. Comment se prennent les
décisions stratégiques dans votre
structure ?
TYPES DE DECISIONS
|
EFFECTIF
|
%
|
Autocratique
|
3
|
75
|
Participante
|
0
|
0
|
Libre choix
|
0
|
0
|
Autres
|
1
|
25
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de l'entretien
Commentaire :
Il ressort de ce tableau, selon les opinions fournies par
les comptables, les décisions stratégiques se prennent de
manières ci-après :
v Autocratique c'est-à-dire, le comité
directeur se décide seul sans tenir compte des opinions des autres
agents (chef de service, division, section et autres) trois comptables ont
répondus positivement, soit 75% ;
v Les décisions se prennent d'une autre
manière dont un agent a répondu positivement, soit 25%.
Selon ces opinions, il nous arrive de conclure que les
décisions stratégiques à la Clinique Bondeko se prennent
autocratiquement sans tenir comptes des opinions des agents.
Question N°14. Les décisions
stratégiques sont elles adaptées à
l'environnement ?
OPINIONS
|
EFFECTIF
|
%
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
4
|
100
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de données de
l'entretien
Commentaire :
En observant ce tableau, il nous arrive à conclure
que es décisions stratégiques de la Clinique Bondeko ne sont pas
adaptées aux conditions socio professionnel des agents (conditions de
travail) car l'entretien a prouvé que sur le quatre comptables, tous ont
répondus positivement, soit 100%.
Question N°15. Existe-t-il un système
de gestion budgétaire complet dans votre
structure ?
OPINIONS
|
EFFECTIF
|
%
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
4
|
100
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de données de
l'entretien
Commentaire
Il ressort de ce tableau que la clinique Bondeko est
dépourvu d'un système de gestion budgétaire complet car
les informations fournies par le chef comptable et ses collaborateurs le
confirment, soit 100%.
Comme on le dit, sans système complet, le
fonctionnement reste aussi incorrect.
Question N°16. Quand commence le processus
d'élaboration de vos budgets ?
OPINIONS
|
EFFECTIF
|
%
|
Fin septembre et début
octobre
|
0
|
0
|
Fin octobre et début novembre
|
4
|
100
|
Fin novembre et début
décembre
|
0
|
0
|
Fin décembre et début
janvier
|
0
|
0
|
Autres mois
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de l'entretien
Commentaire :
Ce tableau nous renseigne que la clinique Bondeko à
travers ses responsables, débute le processus d'élaboration de
budgets à par du fin septembre et début octobre.
Question N°17. Quels sont les
différents budgets utilisez-vous ?
TYPES DE BUDGETS
|
EFFECTIF
|
%
|
Budget de trésorerie
|
2
|
50
|
Budget de vente
|
0
|
0
|
Budget des approvisionnements
|
0
|
0
|
Budget des frais
généraux
|
0
|
0
|
Budget des achats
|
0
|
0
|
Budget des investissements
|
2
|
50
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Source : élaboré par nous
même sur base de données de l'entretien
Commentaire :
En observant ce tableau, il nous arrive à conclure
que la clinique Bondeko utilise le budget de trésorerie, soit 50% et le
budget des investissements, soit 50%.
Question N°18. Existe-t-il un système
de suivi de budget ?
OPINIONS
|
EFFECTIF
|
%
|
Oui
|
|
0
|
v Mensuel
|
0
|
0
|
v Trimestriel
|
0
|
0
|
v Annuel
|
0
|
0
|
v En cas de besoin
|
4
|
100
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base des
données de l'entretien
Commentaire :
Il est vrai que la clinique Bondeko procède au
suivi du budget dès son élaboration jusqu'à son
exécution que si le comité directeur le souhaite. Dans tout le
cas il n'y a pas un service de budget-contrôle.
Question N°19. Y a-t-il des dépenses
hors budget ?
Opinions
|
= 5%
|
5 à 20%
|
20 à 50 %
|
%
|
Oui
|
0
|
0
|
4
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
0
|
00
|
TOTAL
|
0
|
0
|
4
|
100
|
Source :
élaboré par nous même sur base de données de
l'entretien
Commentaire :
En observant ce tableau il nous arrive à conclure
que la Clinique Bondeko effectue quelques défenses hors budget allant de
20 à 50%.
3. Analyse des
prévisions et réalisations des recettes et dépenses de la
Clinique BONDEKO en 2014 en FC
Tableau N°5.
Analyse des prévisions des recettes globales de la Clinique BONDEKO en
2014 en FC
SERVICES
|
MONTANT
|
Hospitalisation
|
644 638 929,80
|
Consultation et actes
médicaux
|
599 379 700,00
|
Pharmacie
|
21 082 210,00
|
Stage
|
6 998 898,80
|
Mes et
Cuisine
|
2 285 490,00
|
Toilette
|
19 650,00
|
Crédit
externe
|
8 804 119,60
|
Retenu 10% sur les
Malades
|
149 400,00
|
Centre de
Budjala
|
291 800,00
|
Autres
|
5 371 650,00
|
Conventionnés
|
157 362 865,20
|
Location
salle
|
2 079 200,00
|
Retrait
Banque
|
312 350 000,00
|
Emprunt
|
26 104 350,00
|
Total
|
1 786 918 263,40
|
Source :
élaboré par nous même sur base de données
recueillies à la comptabilité
Commentaire :
Le tableau ci-dessus présente les recettes
annuelles prévues par la Clinique bondeko en 2014 qui
s'élèvent à 1 786 918 263,40FC
dont :
v L'hospitalisation : 644 638 929,80FC ;
v La consultation et actes médicaux :
599 379 700,00FC
v La pharmacie : 21 082 210,00FC
v Le stage : 6 998 898 ,80FC
v La cuisine et mess : 2 285 490,00FC
v La toilette : 19 650,00FC
v Le crédit externe : 8
804 119,60FC
v Retenu : 149 400,00FC
v Centre de santé de BUDJALA :
291 800,00FC
v Conventionnés :
157 362 865,20FC
v Location salle : 2 079 200,00FC
v Retrait banque : 312 350 000,00FC
v Emprunt : 26 104 350,00
v Autres : 5 371 650,00FC
Tableau N°6.
Analyse des prévisions des dépenses globales de la clinique
BONDEKO en 2014 en FC
SERVICES
|
MONTANT
|
01.
|
Investissement et
équipements
|
|
|
médecine
|
4 568 480,00
|
|
gynéco-obstétriques
|
3 159 785,00
|
|
Chirurgie
|
7 654 890,00
|
|
Pédiatrie
|
2 890 765,00
|
|
sous
total
|
18 273
920,00
|
02
|
Produits
pharmaceutiques
|
353 397
736,00
|
03
|
Manquant
caisse
|
394
700,00
|
04
|
Réseau
informatique
|
458
900,00
|
05
|
Matières et
fournitures
|
|
|
Pédiatrie
|
6 789 300,00
|
|
Chirurgie
|
8 432 789,50
|
|
Médecine
|
5 227 018,17
|
|
gynéco-obstétrique
|
1 600 780,00
|
|
Laboratoire
|
15 980 765,00
|
|
Radiologie
|
2 890 564,00
|
|
Mouvement
|
318 028,73
|
|
Comptabilité
|
576 900,00
|
|
sous
total
|
41 816
145,40
|
06
|
Produits
d'entretien
|
|
|
Logistique
|
2 532 800,00
|
|
Toilette
|
6 870 420,00
|
|
Pédiatrie
|
1 900 870,00
|
|
bâtiment
administratif
|
1 785 510,00
|
|
bâtiments
d'hospitalisation
|
2 900 320,00
|
|
sous
total
|
15 989
920,00
|
07
|
Mess et
cuisine
|
24 361
700,00
|
08
|
consommation eau &
électricité
|
|
|
REGIDESO
|
4 890 760,00
|
|
SNEL
|
5 086 385,00
|
|
sous
total
|
9 977
145,00
|
09
|
transport du
personnel
|
152
500,00
|
10
|
imprimes
consommes
|
|
|
services
administratifs
|
11 380 720,00
|
|
autres services
|
4 769 880,00
|
|
sous
total
|
16 150
600,00
|
11
|
Charge du personnel
|
976 090 655,00
|
12
|
Achat des lunettes du
personnel
|
17 006 800,00
|
13
|
achat carburant groupe
|
3 114 400,00
|
14
|
Achat carburant
véhicule
|
15 792 275,00
|
15
|
entretien et réparation
bâtiment
|
17 126 120,00
|
16
|
entretien et réparation
véhicule
|
3 568 834,00
|
17
|
entretien et réparation
matériel
|
20 186 429,20
|
18
|
oxygène consomme aux
soins intensifs
|
1 324 800,00
|
19
|
remboursement des
malades
|
5 707 145,00
|
20
|
réparation groupe
électrogène
|
3 247 176,00
|
21
|
taxe urbaine
|
8 704 450,00
|
22
|
provision conseil de
gestion
|
3 777 300,00
|
23
|
contribution zone de
sante
|
1 573 000,00
|
24
|
carte prépayée
et internet
|
894 600,00
|
25
|
photocopie documents
administratif
|
1 315 020,00
|
26
|
frais d'assurance
clinique
|
1 090 200,00
|
27
|
0expedition courrier
|
1 024 060, 00
|
28
|
Forage
|
6 795 418,80
|
29
|
examens externes
personnel
|
19 770 445,00
|
30
|
remboursement unité de
sang
|
985 850,00
|
31
|
frais de formation
|
4 764 000,00
|
32
|
entretien morgue
|
1 853 150,00
|
33
|
frais juridique
|
1 114 000,00
|
34
|
prêt à L'ASBL
BONDEKO
|
4 544 800,00
|
36
|
Autres
|
19 516 420,00
|
|
TOTAL
GENERAL
|
1 621 860
614,40
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données recueillies à la comptabilité
Commentaire
Le tableau ci-haut
représente les dépenses globales prévues de la clinique
BONDEKO qui s'élèvent à 1 621 860
614,40FC.
Tableau N° 7.
Analyse des prévisions et réalisations des recettes globales de
la clinique BONDEKO en 2014 en FC
SERVICES
|
PREVISIONS
|
REALISATIONS
|
ECARTS
|
Hospitalisation
|
644 638 929,80
|
720 867 400,00
|
+ 76 228 470,2
|
Consultation et actes
médicaux
|
599 379 700,00
|
612 800 000,00
|
+13 420 300,00
|
Pharmacie
|
21 082 210,00
|
37 090 210,50
|
+ 16 008 000,5
|
Stage
|
6 998 898,80
|
8 350 760,00
|
+ 1 351 861,2
|
Mes et Cuisine
|
2 285 490,00
|
2 490 000,00
|
+ 204 510,00
|
Toilette
|
19 650,00
|
28 900,00
|
+ 9 250,00
|
Crédit externe
|
8 804 119,60
|
17 654 000,00
|
+ 8 849 880,4
|
Retenu 10% sur les
Malades
|
149 400,00
|
230 780,00
|
+ 81 200,00
|
Centre de BUDJALA
|
291 800,00
|
420 600,00
|
+ 128 800,00
|
Autres
|
5 371 650,00
|
7 200 630,00
|
+ 1 828 980,00
|
Conventionnés
|
157 362 865,20
|
176 890 400,00
|
+ 19 527 534,8
|
Location salle
|
2 079 200,00
|
3 204 501,50
|
+ 1 125 301,5
|
Retrait Banque
|
312 350 000,00
|
484 821 724,00
|
+172 471 724,00
|
Emprunt
|
26 104 350,00
|
32 650 900,00
|
+ 6 546 550,00
|
Source :
élaboré par nous même sur base de données
recueillies à la comptabilité
TOTAL
GENERAL
|
1 786 918 263,40
|
2 097 500 176,00
|
+
310 581 912,6
|
Commentaire :
Il ressort de ce tableau, de manière globale la
clinique BONDEKO a prévue générée
1 786 918 263,40 Franc Congolais comme recettes annuelles. Sur
ce, la réalisation annuelle s'élève à
2 097 500 176,00 Franc Congolais qui a dégagé un
écart favorable de + 310 581 912,6 Franc congolais.
Tableau N°8. Analyse des prévisions et
réalisations de dépenses globales de la Clinique BONDEKO en 2014
en FC
SERVICES
|
PREVISIONS
|
REALISATIONS
|
ECARTS
|
01.
|
Investissement et
équipements
|
|
|
|
|
médecine
|
4 568 480,00
|
6 907 000,00
|
+2 338 520,00
|
|
gynéco-obstétriques
|
3 159 785,00
|
7 324 800,00
|
+ 4 165 015,00
|
|
Chirurgie
|
7 654 890,00
|
7 958 770,00
|
+ 303 880,00
|
|
Pédiatrie
|
2 890 765,00
|
5 700 000,00
|
+ 2 809 235,00
|
|
sous
total
|
18 273
920,00
|
27 890 570,00
|
+
9 616 650,00
|
02
|
Produits
pharmaceutiques
|
353 397 736,00
|
510 600 000,00
|
+
157 202 264,00
|
03
|
Manquant caisse
|
394 700,00
|
112 450,00
|
- 282 250,00
|
04
|
Réseau
informatique
|
458 900,00
|
470 600,00
|
+ 11 700,00
|
05
|
Matières et
fournitures
|
|
|
|
|
Pédiatrie
|
6 789 300,00
|
9 318 200,00
|
+ 2 528 900,00
|
|
Chirurgie
|
8 432 789,50
|
12 458 900,00
|
+ 4 026 110,5
|
|
Médecine
|
5 227 018,17
|
3 756 000,00
|
- 1 471 018,17
|
|
gynéco-obstétrique
|
1 600 780,00
|
2 111 346,00
|
+ 510 566,00
|
|
Laboratoire
|
15 980 765,00
|
31 880 491,00
|
+
15 899 726,00
|
|
Radiologie
|
2 890 564,00
|
2 921 683,00
|
+ 31 119,00
|
|
Mouvement
|
318 028,73
|
278 050,00
|
- 39 978,73
|
|
Comptabilité
|
576 900,00
|
345 780,00
|
- 231 120,00
|
|
sous
total
|
41 816
145,40
|
63 070 450,00
|
+
21 254 304,6
|
06
|
Produits
d'entretien
|
|
|
|
|
Logistique
|
2 532 800,00
|
6 378 890,00
|
+ 3 846 090,00
|
|
Toilette
|
6 870 420,00
|
7 400 000,00
|
+ 529 580,00
|
|
Pédiatrie
|
1 900 870,00
|
2 621 110,00
|
+ 720 240,00
|
|
bâtiment
administratif
|
1 785 510,00
|
1 000 000,00
|
- 785 510,00
|
|
bâtiments
d'hospitalisation
|
2 900 320,00
|
4 510 000,00
|
+ 1 609 680,00
|
|
sous
total
|
15 989
920,00
|
21 910 000,00
|
+
5 920 080,00
|
07
|
Mess et
cuisine
|
24 361
700,00
|
12 320 000,00
|
-
12 041 700,00
|
08
|
consommation eau &
électricité
|
|
|
|
|
REGIDESO
|
4 890 760,00
|
3 169 420,00
|
- 1 721 340,00
|
|
SNEL
|
5 086 385,00
|
4 230 680,00
|
- 855 705,00
|
|
sous
total
|
9 977
145,00
|
7 400 100,00
|
-
2 577 045,00
|
09
|
transport du
personnel
|
152
500,00
|
210 780,00
|
+
58 280,00
|
10
|
imprimes
consommes
|
|
|
|
|
services
administratifs
|
11 380 720,00
|
17 230 597,00
|
+ 5 849 877,00
|
|
autres services
|
4 769 880,00
|
4 415 103,00
|
- 354 777,00
|
|
sous
total
|
16 150
600,00
|
21 645 700,00
|
+
5 495 100,00
|
11
|
Charge du personnel
|
976 090 655,00
|
810 985 310,00
|
-
165 105 345,00
|
12
|
Achat des lunettes du
personnel
|
17 006 800,00
|
5 005 230,00
|
-
12 001 570,00
|
13
|
achat carburant groupe
|
3 114 400,00
|
1 720 000,00
|
- 1 394 400,00
|
14
|
Achat carburant
véhicule
|
15 792 275,00
|
17 980 675,00
|
+ 2 188 400,00
|
15
|
entretien et réparation
bâtiment
|
17 126 120,00
|
13 200 000,00
|
- 3 926 120,00
|
16
|
entretien et réparation
véhicule
|
3 568 834,00
|
1 650 000,00
|
- 1 918 834,00
|
17
|
entretien et réparation
matériel
|
20 186 429,20
|
24 000 312,00
|
+ 3 813 882,8
|
18
|
oxygène consomme aux
soins intensifs
|
1 324 800,00
|
815 007,00
|
- 509 793,00
|
19
|
remboursement des
malades
|
5 707 145,00
|
1 120 000,00
|
- 4 587 145,00
|
20
|
réparation groupe
électrogène
|
3 247 176,00
|
2 345 000,00
|
- 902 176,00
|
21
|
taxe urbaine
|
8 704 450,00
|
9 546 200,00
|
+ 841 750,00
|
22
|
provision conseil de
gestion
|
3 777 300,00
|
5 980 000,00
|
+ 2 202 700,00
|
23
|
contribution zone de
sante
|
1 573 000,00
|
1 600 000,00
|
+ 27 000,00
|
24
|
carte prépayée
et internet
|
894.600,00
|
910 765,00
|
+ 16 165,00
|
25
|
photocopie documents
administratif.
|
1 315 020,00
|
1 438 700,00
|
+ 123 680,00
|
26
|
frais d'assurance
clinique
|
1 090 200,00
|
1 100 000,00
|
+ 9 800,00
|
27
|
expédition
courrier
|
1 024 060, 00
|
712 000,00
|
- 312 060,00
|
28
|
Forage
|
6 795 418,80
|
4 571 000,00
|
- 2 224 418,8
|
29
|
examens externes
personnel
|
19 770 445,00
|
13 432 000,00
|
- 6 338 445,00
|
30
|
remboursement unité de
sang
|
985 850,00
|
640 790,00
|
- 345 060,00
|
31
|
frais de formation
|
4 764 000,00
|
6 789 310,00
|
+ 2 025 310,00
|
32
|
entretien morgue
|
1 853 150,00
|
1 981 420,00
|
+ 128 270,00
|
33
|
frais juridique
|
1 114 000,00
|
890 000,00
|
- 224 000,00
|
34
|
prêt à L'ASBL
BONDEKO
|
4 544 800,00
|
7 800 321,00
|
+ 3 255 521,00
|
36
|
Autres
|
19 516 420,00
|
13 654 000,00
|
- 5 862 420,00
|
Source :
élaboré par nous même sur base de
données de la recherche
TOTAL GENERAL
|
1 621 860
614,40
|
1 614 498
690,00
|
-
7 361 924,4
|
Commentaire :
Le tableau ci-haut représente le résultat
d'analyse de la prévision et réalisation des dépenses de
la Clinique Bondeko en 2014.
De façon globale, cette dernière a
prévue 1 621 860 614,40 de Franc Congolais et a réalisé
1 614 498 690,00 Franc Congolais soit 99,5% qui a
dégagé un écart favorable de - 7 361 924,4 Franc
Congolais.
CHAPITRE IV. DISCUSSION ET
INTERPRETATION DE RESULTATS
Dans ce chapitre, il nous est question de présenter
les points forts et faibles de chaque institution en matière
d'élaboration, d'exécution et de contrôle de leurs
différents budgets.
Section 1. La Clinique
BONDEKO
1. Elaboration
v Points forts
Pour élaborer le budget global de la Clinique, le
coordonateur se réfère :
· Aux données du passées, donc les
données de l'année N-1 ;
· Le rapport financier ;
· Chiffre d'affaire ;
· Niveau d'encaissement et de
décaissement ;
· L'approbation du comité de gestion.
v Points faibles
Au coté des points forts, viennent de points
faibles qui se résumes comme suit :
· Pendant le processus d'élaboration du budget,
l'avis de chefs de services et autres ne sont pas pris en compte ;
· Pas de débat budgétaire ;
· Le chef comptable élabore seul le budget global
de la Clinique ;
· Le budget retenu n'est pas
publié ;
2. Exécution
v Points forts
· La Clinique réalise moins ce qui a
été prévu : les dépenses globales sont
inférieures aux recettes globales : équilibre
budgétaire ;
· L'exécution du budget est faite sur base des
crédits alloués.
v Points faibles
· Les recettes et les dépenses des services ne
sont pas présentées spécifiquement ;
· Il n'y a pas d'affectation des ressources dans
différents centres de responsabilité ;
· 20 à 50% de dépenses sont faites hors
budget.
3. Contrôle
budgétaire
Signalons à ce niveau que ce contrôle
consiste avant tout à faire le programme de répartition
budgétaire. La division de comptabilité chargée de cette
tâche, est tenue de suivre la consommation des crédits en
établissant une fiche budgétaire pour chaque compte.
v Points forts
· Les dépenses sont enregistrées au jour
le jour ;
· Les documents de gestion sont établis : la
mise à disposition de fonds(MDF), l'ordonnance de paiement(OP) et
l'ordonnance de régularisation(OR);
· Toutes dépenses sont accompagnées par
une pièce justificative.
v Points faibles
· Pas de service de budget-contrôle ;
· Pas de suivi permanant ;
Section 2. L'hôpital
Général de Référence De NDJILI
1. Elaboration du budget
v Points forts
Pour élaborer le budget global de l'hôpital, les
autorités tiennent compte de :
· Recettes et dépenses de l'année
N-1 ;
· Ressources disponibles ;
· Etat financier ;
· Le rapport financier ;
· L'approbation du comité de gestion.
v Points faibles
· Pendant le processus d'élaboration du budget,
l'avis de chefs de services et autres ne sont pas pris en compte ;
· Pas de débat budgétaire ;
· Le chef de service de budget-contrôle
élabore seul le budget global de l'hôpital;
2. Exécution
budgétaire
v Points forts
· L'hôpital réalise moins qui ce qui a
été prévu : les dépenses globales sont
inférieures aux recettes globales : équilibre
budgétaire ;
· L'exécution du budget est faite sur base des
crédits alloués ;
· Aucune dépense n'est réalisée
hors budget.
v Points faibles
· Les recettes et les dépenses des autres
services ne sont pas visibles ;
· Il n'y a pas d'affectation des ressources dans
différents centres de responsabilité ;
3. Contrôle
budgétaire
Signalons à ce niveau que ce contrôle consiste
avant tout à faire le programme de la répartition
budgétaire. La division de comptabilité qui s'en charge de cette
tâche, est tenue de suivre la consommation des crédits en
établissant une fiche budgétaire pour chaque compte.
v Points forts
· Les dépenses sont enregistrées au jour
le jour dans la fiche budgétaire;
· Les documents de gestion sont établis : la
mise à disposition de fonds(MDF), l'ordonnance de paiement(OP) et
l'ordonnance de régularisation(OR);
· Toutes dépenses sont accompagnées par
une pièce justificative.
v Points faibles
· Pas de suivi permanant ;
Section 3. Analyse
comparative des prévisions et réalisations des recettes et
dépenses de la Clinique BONDEKO et de l'hôpital
Général de Référence de N'djili en 2014 en FC
Cette section est consacrée à la comparaison
de recettes et dépenses effectuées en 2014 par nos sites
d'investigations.
Tableau N°9. Analyse comparative des
prévisions et réalisations des recettes de la Clinique BONDEKO et
de l'hôpital Général de Référence de Ndjili
en 2014 en FC
STRUCTURE
|
RECETTES
PREVUES
|
RECETTES
REALISEES
|
ECART
|
TAUX DE
REALISATION
|
CLINIQUE
BONDEKO
|
1 786 918 263,40
|
2 097 500 176,00
|
+
310 581 912,6
|
117,38
|
HOPITAL GENERAL DE
REFERENCE DE NDJILI
|
1 154 093 941,00
|
657 549 701,00
|
-
496 544 240,00
|
56,97
|
Source :
élaboré par nous même sur base de données
recueillies sur terrain
Commentaire :
Ce tableau nous fait remarqué que ces deux
institutions n'arrivent pas à respecter l'équilibre
budgétaire car, sur les recettes totales prévues de la Clinique
qui est de 1 786 918 263,40 Franc congolais, elle
réalisée 2 097 500 176,00 Franc congolais soit
117,38% qui a dégagé un écart très favorable de +
310 581 912,6 Franc congolais. Sur les recettes totales
prévues de l'Hôpital Général de
Référence de Ndjili qui s'élèvent à
1 154 093 941,00 Franc Congolais et n'a réalisé
que 657 549 701,00 Franc Congolais soit 56,97% avec un écart
défavorable de - 496 544 240,00 de Franc Congolais.
STRUCTURE
|
DEPENSES
PREVUES
|
DEPENSES
REALISEES
|
ECARTS
|
TAUX DE
REALISATION
|
CLINIQUE
BONDEKO
|
1 621 860
614,40
|
1 614 498
690,00
|
-
7 361 924,4
|
99,54
|
HOPITAL GENERAL DE
REFERENCE DE NDJILI
|
747 525 578,77
|
741 696 880,77
|
-
5 828 698,00
|
99,22
|
Tableau N°10. Analyse comparative des
prévisions et réalisations de dépenses de la Clinique
BONDEKO et de l'hôpital Général de Référence
de Ndjili en 2014 en FC
Source : élaboré par nous même
sur base de données de la recherche
Commentaire :
Le tableau ci-haut représente la prévision
et réalisation de dépenses de la Clinique Bondeko et de
l'Hôpital général de référence de Ndjili en
2014.
La clinique a prévues dépensé 1 621
860 614,40 Franc Congolais et a réalisé 1 614 498
690,00 Franc Congolais soit 99,54% dont un écart favorable de -
7 361 924,4 Franc congolais a été
enregistré.
L'Hôpital général de
référence de Ndjili a prévu dépensé
également 747 525 578,77 de Franc Congolais et a effectivement
réalisé 741 696 880,77 franc Congolais soit 99,22%
comme dépenses annuelles dont un écart favorable de -
5 828 698,00 franc Congolais.
Après analyse et évaluation concernant
l'applicabilité du système de gestion budgétaire, nous
avons constaté que ces deux institutions n'arrivent pas à
présenter les recettes et dépenses de tous les centres de
responsabilités. De même, l'élaboration de
différents budgets échappe au principe de concertation des
différents chefs de services : la collecte des états de
besoins de chaque service et voir même les avis de ces derniers posent
problème.
En effet, l'approche gestion budgétaire est connue
par le personnel de nos sites d'investigations mais son applicabilité
effective est une problématique dans ces sites qui ont fait l'objet de
notre recherche.
Ceci confirme l'une de nos hypothèses de
travail.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivés au
terme de notre mémoire intitulé « Analyse
comparative de l'applicabilité du système de gestion
budgétaire dans les institutions sanitaires publiques et privées
de Kinshasa : étude menée à l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI et la Clinique
BONDEKO en 2014 »
Toute entreprise, soucieuse de
son devenir est sensé s'interroger : où
vais-je aller ?, avec quels moyens ?,
comment et quand arriver ? La gestion
budgétaire est l'outil idéal pour répondre à toutes
ces questions. C'est en cela que notre travail consistait à savoir si
ces deux institutions utilisent les principes de la gestion budgétaire
comme outil de pilotage de leurs activités.
En effet, le but poursuivi par cette étude est de
rationaliser la politique budgétaire de la Clinique BONDEKO et de
l'hôpital Général de Référence de NDJILI. En
plus avec comme objectif général d'améliorer la politique
de gestion budgétaire de la Clinique BONDEKO et de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI.
C'est pourquoi, ce mémoire a été
initié pour répondre aux questions suivantes :
v Le système de gestion budgétaire est-il
complet ou partiel à la Clinique BONDEKO et à
l'Hôpital Général de Référence de
NDJILI?
v Comment fonctionne ce système ?
v Y-a-t-il équilibre budgétaire au cours de
l'année retenue ?
v Quelles sont les difficultés que la Clinique
BONDEKO et l'hôpital général de référence de
NDJILI rencontrent en matière de gestion
budgétaire ?
v Que faut-il faire pour palier à ces
difficultés en vue d'une gestion budgétaire
rationnelle ?
Dans ce fil d'idée, nous avions
réservés provisoirement les réponses
suivantes :
v Nous présumons que ce système de gestion
budgétaire serait complet et fonctionnerait correctement ;
v Nous pensons que leurs budgets seraient
déséquilibrés et En plus, en respectant la
conformité budgétaire, nous osons croire que cette
prévision budgétaire serait réalisée
conformément aux objectifs fixés.
v Aucune structure ne peut aboutir à des bons
résultats sans contraintes, nous pensons que la non maitrise des outils
budgétaires pourrait constituée une barrière. Bref, ces
difficultés seraient d'ordre socio-économique.
v Nous présumons que si la Clinique BONDEKO et
l'Hôpital Général de Référence de NDJILI
disposeraient toutes les ressources nécessaires à la gestion
budgétaire de leurs activités, ils réussiraient de
corriger toutes ces imperfections.
A travers cette étude, nous avons combiné
différentes méthodes et techniques scientifiques suivantes :
la Méthode descriptive ; la Méthode analytique; la
Méthode comparative ; la technique d'analyse documentaire ; la
technique d'interview libre ; la technique d'enquête par
questionnaire et le test statistique.
Vu les imperfections constatées en matière
de gestion budgétaire dans le domaine sanitaire (faible taux et faible
réalisation) nous avons bien voulu mener une étude du
système de gestion budgétaire, en cherchant à identifier
les enjeux qui bloquent le bon fonctionnement de la Clinique BONDEKO et de
l'Hôpital Général de Référence de
NDJILI.
Ainsi, cette étude nous aidera à comprendre
le type de politique de gestion budgétaire adoptée par ces
institutions de santé.
En outre, elle permettra aux autorités de la
Clinique BONDEKO et de l'Hôpital Général de
Référence de NDJILI de faire des analyses sur la façon
d'élaborer, d'exécuter et de contrôler leurs
différents budgets, de gérer de manière rationnelle, les
moyens qui sont mises à leur disposition pour atteindre les objectifs
qu'elles se sont assignés.
En fin, elle constitue une base des données
indispensable aux futurs chercheurs qui voudront aborder un thème dans
le domaine de gestion et de finance.
Ce mémoire s'est
axé sur quatre chapitres dont :
v Le premier chapitre porte sur la revue de la
littérature : Dans ce chapitre, nous avons situé la gestion
budgétaire dans le management de l'entreprise et nous avons
défini quelques concepts de base à savoir : la gestion, le
budget et la gestion budgétaire ;
v Le second chapitre expose les
généralités sur la Clinique BONDEKO et l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI et l'approche
méthodologique; nous avons décri le fonctionnement et
l'organisation de nos sites d'investigations, la mission et la capacité
d'accueil ;
v Le troisième quant à lui,
s'intéresse de la présentation des résultats de la
recherche; nous avons analysé l'applicabilité du système
de gestion budgétaire dans nos sites d'investigations et de
recettes et dépenses de chaque institution retenue ; nous avons
présenté l'organisation et fonctionnement de section de
comptabilité de la clinique Bondeko et du service de
budget-contrôle de l'hôpital général de
référence de Ndjili.
v Le quatrième et dernier chapitre, Porte sur les
discussions et interprétations de résultats : dans ce
chapitre, nous avons fait une analyse comparative de l'applicabilité du
système de gestion budgétaire à la clinique Bondeko et
à l'hôpital général de référence de
Ndjili et nous avons aussi comparés le niveau des recettes et
dépenses.
Après observation et
analyse, nous avons abouti aux résultats ci-après : Ces deux
institutions n'arrivent pas à respecter l'équilibre
budgétaire car, sur les recettes totales prévues de la Clinique
qui est de 1 786 918 263,40 Franc congolais,
elle a réalisée 2 097 500 176,00
Franc congolais, soit 117,38% qui a
dégagé un écart très favorable de +
310 581 912,6 Franc congolais ;
De même sur les recettes
totales prévues de l'Hôpital Général de
Référence de Ndjili qui s'élèvent à
1 154 093 941,00 Franc Congolais et n'a
réalisé que 657 549 701,00 Franc
Congolais, soit 56,97% avec un écart
défavorable de - 496 544 240,00 de
Franc Congolais ;
Et, sur la prévision
et réalisation de dépenses ;
La clinique a prévues
dépensé 1.621.860.614,40 Franc Congolais et a
réalisé 1 614 498 690,00 Franc
Congolais soit 99,54% dont un écart favorable de
- 7 361 924,4 Franc congolais a été
enregistré ;
L'Hôpital
général de référence de Ndjili a prévu
dépensé également 747 525 578,77
de Franc Congolais et a effectivement réalisé
741 696 880,77 franc Congolais soit 99,22%
comme dépenses annuelles dont un écart favorable de
- 5 828 698,00 franc Congolais.
Nous avons constaté ce qui suit :
A la Clinique
Bondeko :
1.
Elaboration
v Points
forts
Pour élaborer le budget
global de la Clinique, le coordonateur :
· Se réfère
de données du passées donc les données de l'année
N-1 ;
· Le rapport
financier ;
· Chiffre
d'affaire ;
· Tient compte du niveau
d'encaissement ;
· Tient compte du niveau
de décaissement ;
· L'approbation du
comité de gestion.
v Points
faibles
Au coté des points
forts, viennent de points faibles qui se résumes comme
suit :
· Pendant le processus
d'élaboration du budget, l'avis de chefs de services et autres ne sont
pas pris en compte ;
· Pas de débat
budgétaire ;
· Le chef comptable
élabore seul le budget global de la Clinique ;
· Le budget retenu n'est
pas publié ;
2.
Exécution
v Points
forts
· La Clinique
réalise moins ce qui a été prévu : les
dépenses globales sont inférieures aux recettes globales :
équilibre budgétaire ;
· L'exécution du
budget est faite sur base des crédits alloués.
v Points
faibles
· Les recettes et les
dépenses des autres services ne sont visibles ;
· Il n'y a pas
d'affectation des ressources dans différents centres de
responsabilité ;
· 20 à 50% de
dépenses sont faites hors budget.
3. Contrôle
budgétaire
Signalons à ce niveau
que ce contrôle consiste avant tout à faire le programme de la
répartition budgétaire. La division de comptabilité qui
s'en charge de cette tâche, est tenue de suivre la consommation des
crédits en établissant une fiche budgétaire pour chaque
compte.
v Points
forts
· Les dépenses
sont enregistrées au jour le jour ;
· Les documents de
gestion sont établis : La mise à disposition de fonds(MDF),
l'ordonnance de paiement(OP) et l'ordonnance de
régularisation(OR);
· Toutes dépenses
sont accompagnées par une pièce justificative.
v Points
faibles
· Pas de service de
budget-contrôle ;
· Pas de suivi
permanant
A l'Hôpital
Général de référence de Ndjili :
1. Elaboration du
budget
v Points
forts
Pour élaborer le budget
global de l'hôpital, les autorités tiennent compte
de :
· Recettes et
dépenses de l'année N-1 ;
· Ressources
disponible ;
· Etat
financier ;
· Le rapport
financier ;
· L'approbation du
comité de gestion.
v Points
faibles
· Pendant le processus
d'élaboration du budget, l'avis de chefs de services et autres ne sont
pas pris en compte ;
· Pas de débat
budgétaire ;
· Le chef de service de
budget-contrôle élabore seul le budget global de
l'hôpital;
2. Exécution
budgétaire
v Points
forts
· L'hôpital
réalise moins ce qui a été prévu : les
dépenses globales sont inférieures aux recettes globales :
équilibre budgétaire ;
· L'exécution du
budget est faite sur base des crédits alloués ;
· Aucune dépense
n'est réalisée hors budget.
v Points
faibles
· Les recettes et les
dépenses des autres services ne sont pas visibles ;
· Il n'y a pas
d'affectation des ressources dans différents centres de
responsabilité ;
3. Contrôle
budgétaire
Signalons à ce niveau
que ce contrôle consiste avant tout à faire le programme de la
répartition budgétaire. La division de comptabilité qui
s'en charge de cette tâche, est tenue de suivre la consommation des
crédits en établissant une fiche budgétaire pour chaque
compte.
v Points
forts
· Les dépenses
sont enregistrées au jour le jour dans la fiche
budgétaire;
· Les documents de
gestion sont établis : La mise à disposition de fonds(MDF),
l'ordonnance de paiement(OP) et l'ordonnance de
régularisation(OR);
· Toutes dépenses
sont accompagnées par une pièce justificative.
v Points
faibles
· Pas de suivi
permanant ;
Les budgets établis
échappent au contrôle et au principe de concertation des
différents chefs de services : la collecte des états de
besoins de chaque service et voir même les avis de ces derniers posent
problème.
En effet, l'approche gestion
budgétaire est connue par le personnel de nos sites d'investigations
mais son applicabilité effective est une problématique dans ces
sites qui ont fait l'objet de notre recherche.
Nous avons découvert
que dans ces deux institutions, le système de gestion budgétaire
n'est pas d'application car, il exige de présenter la production et la
consommation de chaque service de manière claire et précise mais
nous avons constaté qu'elles n'arrivent pas à présenter la
production et la consommation de chaque service.
En plus, à ce qui
concerne l'élaboration, les avis de chefs de services et autres ne sont
pas pris en compte.
Eu égard à ce
qui précède, nous suggérons ce qui suit aux
autorités de la clinique BONDEKO de:
· Envisager la mise en
place d'un système de gestion budgétaire complet car il permet
et participe au pilotage des activités dans une
organisation;
· Envisager la mise en
place d'un service de budget-contrôle pouvant suivre l'évolution
du budget dès son élaboration jusqu'à son
contrôle ;
· Projeter un fonds
important en vue d'atteindre un niveau de rentabilité économique
plus élevé ;
· Présenter de
manière claire et vérifiable la production et la consommation de
chaque service en vue d'apprécier le niveau de performance de leurs
activités ;
· Avec l'aide du
responsable financier, la direction doit faire une programmation des moyens
nécessaires à la réalisation des objectifs sur les cinq
prochaines années.
De même nous
suggérons aussi aux autorités de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI de :
· Envisager
l'applicabilité du système de gestion budgétaire de
manière complète car, il facilité le pilotage des
objectifs d'une institution sanitaire et autre institution ;
· Mettre les moyens et
outils nécessaires pouvant permettre aux agents de l'hôpital en
général, de budget-contrôle en particulier de travailler de
manière adéquate en vue d'atteindre les objectifs
poursuivis ;
· Laisser la main libre
aux agents de budget-contrôle d'exercer correctement leurs tâches
à savoir : participer à l'élaboration de budget,
suivre son évolution jusqu'au contrôle ;
· Présenter
clairement la production et consommation de chaque centre de
responsabilité de manière séparé à fin de
manière globale.
Vu tout ce qui
précède, nous pouvons confirmer notre deuxième,
troisième et quatrième hypothèse car, leurs budgets sont
déséquilibrés et les recettes
régénérées ont été
dépensées pour une cause justifiée qui est le bon
fonctionnement de leurs activités. En outre, Ces deux institutions sont
confrontées au manque et à la non maitrise d'outils et leurs
contraintes sont classées à l'ordre
socio-économique.
En plus, si ces deux
institutions sanitaires mettaient en place le système de gestion
budgétaire complet et toutes les nécessités pour son bon
fonctionnement, elles arriveraient à corriger toutes ces failles. Notre
première hypothèse est rejeté car, le système de
gestion budgétaire n'est pas complet et ne fonctionne pas
correctement.
Tels est le résultat final de nos investigations,
car, notre mémoire n'est qu'un premier pas dans l'univers du savoir,
loin de nous est donc la prétention d'avoir mieux dit ou tout dit sur
l'analyse comparative de l'applicabilité du système de gestion
budgétaire à la Clinique BONDEKO et à l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI , d'autres
chercheurs pourront apporter leur contribution sur les autres institutions
sanitaires publiques et privées de la République
Démocratique du Congo en général, de Kinshasa en
particulier afin d'enrichir la question.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BENAÏEM Josette, « Gestion
budgétaire et analyse de la performance », BTS
CGO 2e année, Editeur : Fontaine Picard, Paris,
2007.
2. BRUNO, H., Méthodes des sciences
sociales, Paris, éd, Dalloz, 1971.
3. DEPALLENTS, G., Gestion financière
d'une entreprise, 3eéd., sney Paris,
1967.
4. FORGET Jack « Gestion
budgétaire : prévoir et contrôler les activités
de l'entreprise », collection Les mémentos
finance, Editions d'organisations, Paris, 2005.
5. FOSTER George, « Contrôle de
gestion et gestion budgétaire »,
collection : Nouveaux Horizons (3ème
édition), Paris, 2006.
6. GARMILIS, A. & POTY, C. ;
Comptabilité financière, 2e
Ed. Dunod, Paris 2002.
7. GRAWITZ, R, Méthodes des sciences
sociales, éd. DALLOZ, PUF, Paris, 1990.
8. HUBLET, J.E. Comment se documenter,
, éd. Laber,Bruxelles, 1985.
9. Michel LEUASSEUR & B.PIGANIOL, Analyse
et gestion financière de l'entreprise, éd. Dalloz,
Paris, 1989.
10. NTUMBA N, Guide de rédaction d'un
travail de recherche scientifique, éd de l'ISP,
KANANGA
11. Patrick JOFERE et Yves SIMON,
Encyclopédie de gestion, éd. Economica,
Paris, 1986.
12. PINTO & GRAWITZ, Méthodes des
sciences sociales, éd DALLOZ, PUF, Paris, 1991.
13. RONGERE, R, Méthode en Sciences
sociales, éd DALLOZ, PUF, Paris, 1992.
14. SHOMBA, K. & SHUNDOLELA,
Méthodologie de la recherche scientifique,
éd. MES, DUZ, Kinshasa, 1989.
15. SILIM, A. et. ALBERTINI, J.M.,Lexique de
l'économie,éd. Dolloz, Paris, 1984
16. SINGLY F., L'enquête et ses
méthodes, le questionnaire, 2è édition
refondue, Armand Colin, CNRS, Paris 2005.
17. TERRY et RANCHLIN, Les principes du
ménagement. Correction des gestions économiques,
Paris, 1995
18. VANDERMOERE Francis
« Prévision et gestion
budgétaire » (processus 8), Collection
Comptabilité et gestion des organisations Édition Casteilla,
Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), 2003.
19. VOYER Pierre « Tableaux de bord
de gestion et indicateurs de performance»,
2ème édition Presses de l'Université de
Québec, Montréal, 1999.
20. WATHELET Jean Claude
« Budget, comptabilité et contrôle externe
des collectivités territoriales : essai prospectif »,
collection : finances publiques,
Editeur : leHarmattan Paris 2000.
21. Yves CITTON, pourquoi les études
littéraires, Paris, France éd. AMISTER,
2007.
II. NOTES DE COURS
1. BASILA I. cours de gestion du personnel G3/GIS ISTM-KIN
2012-2013 P.12
2. Brahim TIGUINT, cours complet de Gestion
Budgétaire à l'école national de commerce et de gestion,
Paris 2007-2008, Pg. 5
3. CAPLOW, cité par MWENE BATENDE cours de
sociologie générale, G1 SPA, UNIKIN, 2001 - 2002, Pg.12.
4. MAMVIBIDILA LUSENDE, cours de Gestion Budgétaire
G3/GIS ISTM-KIN 2014-2015, Pg. 1, 42
5. MASIMANGO GASHA, cours d'Administration
hospitalière G2/GIS ISTM-KIN 2011-2012 P.6
6. OTSHOMAMPITA ALOKI, cours de Finances publique G2 GIS
ISTM-KIN 2011-2012 P. 27,47, 48
7. OWANDJALOLA, W, Cours de Méthodologie de la
recherche scientifique, G2/ GIS, ISTM/KIN, 2007 - 2008, P12.
III. WEBOGRAPHIE
1. http//wikipedia.fr.org/recherche/hôpital
visité le 05 juin 2015 à 15h24'
2. Webmaster@ mémoire online
3. www.google.com
4.
www.memoireonline.com : consulté le 30 Mars 2015
à 12h54'
5. www.oboulo.com
consulté le 20 Mars 2015 à 12h45'
6.
www.Wikipedia.org : consulté le 30 Mars 2015
à 11h59'
7.
www.wikipedia.org: consulté le 30 Mars 2015 à
12h06'
IV. AUTRES DOCUMENTS ET
PUBLICATIONS
1. ALAZARD Claude et SEPARI Sabine « DECF
n°7 : Contrôle de gestion »Editeur, Paris,
2005.
2. Le petit Robert, Dictionnaire, Paris, éd le
Robert, 1995.
3. OMS, site web, bureau régional de l'Europe,
conférence sur les statistiques hospitalières et leurs
applications dans l'Administration sanitaire, du 24 au 28 novembre 1959,
GENEVE,
4. PIERRU, F., L'hôpital est-il une entreprise comme
un autre, Un problème économique, Hebd. N°2146.
5. Yao Célestin / SANOGO SOULEMANA Mémoire
de fin de cycle - MBA Audit et Contrôle de Gestion, - ESG Paris
2006.
TABLE DES MATIERES
IN MEMORIAM
I
EPIGRAPHIE
II
DEDICACE
III
REMERCIEMENT
IV
LISTE DE SIGLES ET
ABREVIATIONS
VI
LISTE DES FIGURES, SCHEMA ET
TABLEAUX
VII
O. INTRODUCTION
1
1. PROBLÉMATIQUE
2
2. HYPOTHÈSE
3
3. JUSTIFICATION ET INTÉRÊT DU
TRAVAIL
5
4. BUT ET OBJECTIFS
6
4.1. But
6
4.2. Objectifs
6
4.2.1. Objectif
général
6
4.2.2. Objectifs
spécifiques
6
5. MÉTHODOLOGIE
7
a) Méthodes :
7
b) Techniques
8
6. DÉLIMITATION DU SUJET
10
7. CANEVAS DU TRAVAIL
11
CHAPITRE I. PRESENTATION DU CADRE THEORIQUE DE
LA GESTION BUDGETAIRE
12
0. INTRODUCTION
12
SECTION 1 : POSITIONNEMENT DE LA GESTION
BUDGÉTAIRE
13
1.1. Le contrôle de
gestion
13
1.1.1. La comptabilité
analytique
13
1.1.2. Les tableaux de bord de
gestion
14
1.1.3. La gestion
prévisionnelle
14
a. La planification
15
b. La gestion budgétaire
16
SECTION 2 : CONCEPT DE GESTION
BUDGÉTAIRE
16
2.1. Définition de la gestion
budgétaire
16
1. 2.2. Les différentes phases de la
gestion budgétaire
17
1. Le processus de
budgétisation
18
1. 1. Définition du
budget
18
1.2. Conception et typologie des
budgets
19
1.3. L'élaboration des budgets dans
une entreprise privée
20
SECTION 3. LE CONTRÔLE
BUDGÉTAIRE
21
3.1. Définition
21
3.2. Différentes étapes du
contrôle budgétaire
22
3.3. Conditions d'efficacité du
contrôle budgétaire
24
3.4. Les modalités du contrôle
budgétaire :
26
SECTION 4. PROCÉDURE BUDGÉTAIRE
DANS LES INSTITUTIONS PUBLIQUES
27
1. Le budget général de
l'Etat
27
2. La préparation de la loi de
finances
28
A. La procédure de préparation du
budget
29
1. L'initiative de la
préparation
29
2. Les phases de la
préparation
29
a) La fixation de grandes masses
29
b) Les ressources budgétaires de tous
les ministères
30
c) Les travaux
préparatoires
30
d) La détermination des
recettes
31
3. La centralisation des dépenses et
recettes
31
B. Elaboration, Exécution et
Contrôle du budget au niveau de l'Hôpital public
32
1. Elaboration du budget
32
2. Exécution du budget
32
3. Contrôle
budgétaire
33
SECTION 5. DÉFINITIONS DES CONCEPTS DE
BASES
37
5.1. Institution sanitaire
37
5.1.1. Définition et
typologie
37
5.1.1.1. Définition des
concepts
37
5.1.1.2. Typologie des institutions
sanitaires
38
5.2. Catégories d'institutions
sanitaires ou hospitalières
42
5.2.1. Notion de gestion
44
5.2.2. Typologie de la gestion
45
a) La gestion du personnel ou des ressources
humaines
45
b) La gestion de la production
45
c) La gestion commerciale
45
d) La gestion financière
45
5.2.3. Objectifs, stratégie et politique
de la gestion
47
5.2.4. Principes, fonction et
difficultés de gestion
48
CHAPITRE II. GENERALITES SUR LES SITES
D'INVESTIGATIONS ET APPROCHE METHODOLOGIQUE
51
SECTION 1 : PRÉSENTATION DE LA
CLINIQUE BONDEKO
51
II.1.1. Aperçu
historique
51
II.1.2. Données
géographiques
53
II.1.3. Infrastructure et capacité
d'accueil
53
II.1.4. Organisation fonctionnelle et
structurelle
54
1.4.1. Organisation
fonctionnelle
54
A. Le Conseil de Gestion
54
B. Le Comité de Direction
55
C. Le Médecin-Directeur
55
D. Les divisions
56
SECTION 2:
GÉNÉRALITÉS SUR L'HÔPITAL GÉNÉRAL DE
RÉFÉRENCE DE N'DJILI
58
II.2.1. Aperçu historique et
situation géographique
58
II.2.1.1 Aperçu
Historique
58
II.2.1.2. Situation
géographique
59
II.2.2. Organisation
architecturale
59
II.2.2.1 Style de construction
59
II.2.2.2. Superficie de
l'hôpital
60
II.2.2.3 Capacité d'accueil
60
II.2.3. Statut juridique et
mission
60
II.2.4 Organisation administrative et
fonctionnement de l'hôpital
61
II.2.4.1 Le conseil de gestion
61
II.2.4.2 Comité de
direction
62
II.2.4.2.1 Les attributions des membres du
comité de direction
62
SECTION 3 : APPROCHE
MÉTHODOLOGIQUE
64
CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS DE
L'ANALYSE COMPARATIVE DE L'APPLICABILITE DU SYSTEME DE GESTION BUDGETAIRE A LA
CLINIQUE BONDEKO ET A L'HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE NDJILI EN
2014
66
SECTION 1. PRÉSENTATION DE
RÉSULTAT DE L'HÔPITAL GÉNÉRAL DE
RÉFÉRENCE DE N'DJILI
66
1.1. Organisation
66
1.1.1. Organisation structurelle et
attributions
67
1.1.2. Attributions
67
1. Chef de service :
67
2. Chef De Service Adjoint :
68
3. Commis :
68
2. Fonctionnement
68
3. Documents et matériels
utilisés et leurs utilités
69
3.1. Documents
69
1. L'ordonnance de paiement
69
2. Le registre de contrôle
69
3. La Fiche Budgétaire
69
4. Canevas d'imputation (liste de
compte)
69
5. Prévision
Budgétaire
70
3.2. MATÉRIELS
70
1. Sondage des Opinions
71
2. Analyse des prévisions et
réalisations des recettes et dépenses de l'hôpital
général de référence de NDJILI en 2014 en
FC
80
SECTION 2. PRÉSENTATION DE
RÉSULTATS DE LA CLINIQUE BONDEKO
90
1. Présentation de la section de
comptabilité
90
2. Organisation
matérielle
94
3. Le système et l'organisation
comptable
94
4. La relation entre la section
comptabilité et les autres services.
95
1. Logistique :
95
2. Pharmacie :
96
3. Caisse
96
4. Mouvements des Malades :
96
5. Informatique :
96
6. Personnel :
96
7. Direction :
97
8. Les autres services et sections
97
2. Sondage des opinions
98
3. Analyse des prévisions et
réalisations des recettes et dépenses de la Clinique BONDEKO en
2014 en FC
104
CHAPITRE IV. DISCUSSION ET INTERPRETATION DE
RESULTATS
115
SECTION 1. LA CLINIQUE BONDEKO
115
1. Elaboration
115
2. Exécution
115
3. Contrôle
budgétaire
116
SECTION 2. L'HÔPITAL
GÉNÉRAL DE RÉFÉRENCE DE NDJILI
116
1. Elaboration du budget
116
2. Exécution
budgétaire
117
3. Contrôle
budgétaire
117
CONCLUSION GENERALE
121
BIBLIOGRAPHIE
131
TABLE DES MATIERES
134
Annexe 1 : Guide d'entretien
I. Identification
1. Structure :
2. Service :
II. La Planification Stratégique
1. Quelle est le statut juridique de votre
structure ?
· S.A
· SARL
· ASBL
· Autre
2. Quel poste occupez-vous dans cette
structure ?
· Commandement
· Collaboration
· Subordination
3. Comment se prennent les grandes
décisions stratégiques dans votre structure?
· Autocratique
· Participante
· Libre choix
· Autre
4. Les décisions stratégiques sont-elles
adaptées à l'environnement ?
· Oui
· Non
5. Existe-t-il un manuel de procédure de
gestion ?
· Oui
· Non Pourquoi ?
Réponse :
III. Le système
budgétaire
1. Existe-t-il un système de gestion
budgétaire complet dans votre structure ?
· Oui
· Si non pourquoi ?
2. Comment fonctionne ce système ?
· Correcte
· Incorrecte
· Partiellement
3. Quand commence le processus d'élaboration de vos
budgets ?
· Fin octobre et début novembre
· Fin novembre et début décembre
· Fin décembre et début janvier
· Autre mois
4. Y a-t-il un lien entre vos plans stratégiques et
votre système budgétaire ?
· Oui
· Non pourquoi ?
Réponse :
5. Y a-t-il d'équilibre dans vos exercices
budgétaires ?
· Oui
· Non
· Parfois
· Toujours
6. Révisez-vous vos prévisions souvent au
cours d'année d'exécution ?
· Oui
· Non Pourquoi ?
Réponse :
7. Quelle importance accordez-vous à la gestion
budgétaire ?
· Très importante
· Moins importante
· Pas importante
· Autre
8. Quels sont les différents budgets
utilisez-vous ?
· Budget de trésorerie
· Budget de vente
· Budget des approvisionnements
· Budget des frais généraux
· Budget des achats
· Budget des investissements
· Autres
9. Qui interviennent dans l'élaboration de vos
différents budgets ?
· L'équipe Cadre seulement
· Cadres et chefs de tous les services et
départements
· Cadres et tout le personnel
· Cadres et exécutants
10. Qui est le coordonnateur ?
· AGT
· MD
· Chef de staff
· Chef comptable
· Directeur de nursing
11. Dans le processus d'élaboration du budget,
demande-t-on l'avis des exécutants ?
· Oui
· Non Pourquoi ?
Réponse :
IV. Le Contrôle
1. Existe-t-il un département ou service de
contrôle du budget ?
· Oui le quel ?
Réponse :
· Non
2. Existe-t-il un système de suivi de budget
(prévision/réalisation) ?
· Si oui
- Mensuel
- Trimestriel
- Annuel
- En cas de besoin
· Si Non pourquoi ? Réponse :
3. Existe-t-il des tableaux de bord de
gestion ?
· Oui
· Non
4. Existe-t-il des tableaux de bord
budgétaires ?
· Oui
· non
· Si oui quel est leur rôle ?
Réponse :
5. Pouvez-vous nous présenter un model de tableau
de bord budgétaire ?
· Oui
· Si oui lequel ? Réponse :
· non pourquoi ? Réponse :
6. Y a-t-il dépenses hors budget ?
· Oui
· Non
· Si oui quelle est leur importance
relative ?
- < 5%
- 5 à 20%
- 20 A 50%
7. Quelles sont les difficultés que vous rencontrer
dans le processus budgétaire ? Réponse :
8. A votre avis, la gestion budgétaire est elle
nécessaire quelque soit la taille de l'entreprise ?
· Oui
· non Pourquoi ?
Réponse :
Merci pour votre franche collaboration !
Hergo NGOSO MPINI
Etudiant en Deuxième Licence GIS
ISTM-KIN
Annexe2 : organigramme de l'Hôpital
Général de Référence de NDJILI en 2015
COMITE DE GESTION
COMITE DIRECTEUR
MEDECIN DIRECTEUR
DIR. ADM & TECHNIQUE
DIRECTION DE NURSING
DIRECTION MEDICAL
DIRECTION DES SERVICES MEDICO-TECHNIQUE
AUDIT INTERNE
SECRETAIRE
GAR. ET SECURITE
1. DIVISION ADMINISTRATIVE
- Bureau du personnel
- Bureau social
- Bureau stage & formation
- Bureau de contentieux
- Bureau de rémunération
2. DIVISION DE MOUVEMENT STATISTIQUE
- Bureau de mouvement
- Bureau de statistique
3. FINANCES ET BUDGET
- Bureau du budget et contrôle
- Comptabilité
- Facturation
- Trésorerie
4. DIVISION TECHNIQUE
- Bureau d'entretien
- Bureau de patrimoine
COORD. DE STAGE
COORD. DE SOINS
- Médecine interne
- Salle d'urgence adulte et enfant
- Salle d'opération
- Chirurgie
- Gynéco-obstétrique
- CPN
- Pédiatrie
- Nutrition
- CPS
- Médecine interne & maternité
- Médecine interne
- Gynéco-obstétrique
- Nutrition et diététique
- ORL
- Dentisterie
- ECG
- Anesthésie
- Kinésithérapie
- Laboratoire
- Nutrition & dentisterie
- Pharmacie
- Radiologie
1.4.2 Organisation Structurelle
ASBL BONDEKO YA SIKA
ASBL BONDEKO YA SIKA
CONSEIL DE GESTION
MEDECIN DIRECTEUR
COMITE DE DIRECTION
SECRETARIAT
DIVISION ADMIN. & FINANCIERE
DIVISION MEDICALE
Services Médicaux
Services Médico-Technique
Service de Nursing
Médecine Générale: chirurgie
Pédiatrie Méd. Int. Gyn. Obst.
Médecine Spécialisée
Dermato
ORL
Ophtalmo.
Dentisterie
Anesthésie
Neuropsych.
Dentisterie
Pharmacie
Kinésithérapie
Laboratoire
Nutrition
Radiologie
Coordination l'éduc. & Formation
Coordination Clinique
Chirurgie
Pédiatrie
Médecine Interne
Gyneco-Obstétrique
Urgences & REA
Petite Chirurgie
CPN & CPS
EEG - NST - ECG
Personnel
Mess des Agents
Accueil &Réception
Mouvement des Malades
Chapelle
Morgue
Informatique
Finances
Logistique
Trésorerie
Caisse
Comptabilité
Recouvrement
Audit Interne
Magasin
Maintenance
Sécurité
Technique
Charroi automobile
Bibliothèque & Archives
Accueil & surveillance
Caisse auxiliaire
Fiches
Figure n°2. Organigramme de la Clinique BONDEKO en
2015
Source : Direction de la clinique BONDEKO en
2015
* 1Forget Jack
« Gestion budgétaire : prévoir et
contrôler les activités de l'entreprise »,
collection les mémentos finance, Editions d'organisations,
Paris, 2005
* 2 GARMILIS, A.
& POTY, C. ; Comptabilité financière,
2e Ed. Dunod, Paris 2002, p. 1
* 3Doriath
Brigitte - Goujet Christian « Gestion
prévisionnelle et mesure de la performance »(processus
3), collection BTSCGO Editeur : Dunod, Paris, 2007
* 4WATHELET Jean
Claude « Budget, comptabilité et
contrôle externe des collectivités territoriales : essai
prospectif », collection : finances
publiques, Editeur : l'Harmattan, Paris, 2000, Pg. 46
* 5 NTUMBA N,
Guide de rédaction d'un travail de recherche
scientifique, éd. de l'ISP, KANANGA, 200. P.23
* 6 RONGERE, R,
Méthode en Sciences sociales, éd DALLOZ,
PUF, Paris, 1992, P20.
* 7 OWANDJALOLA,
W, Cours de Méthodologie de la recherche scientifique, G2/ GIS,
ISTM/KIN, 2007 - 2008, P12.
* 8 SHOMBA, K.
& SHUNDOLELA, Méthodologie de la recherche
scientifique, éd MES, DUZ, Kinshasa, 1989, P41.
* 9SINGLY F.,
L'enquête et ses méthodes, le
questionnaire, 2è édition refondue, Armand
Colin, CNRS, Paris 2005, P.30
* 10 RONGERE,
R, Op cit, P36
* 11 PINTO
& GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales,
éd. DALLOZ, PUF, Paris, 1991, P 40
* 12 CAPLOW,
cité par MWENE BATENDE cours de sociologie générale, G1
SPA, UNIKIN, 2001 - 2002, Pg.12.
* 13 Le petit
Robert, Dictionnaire, éd. le Robert, Paris, 1995, P.375
* 14 BRUNO, H.,
Méthodes des sciences sociales, éd,
Dalloz, Paris, 1971, P.81
* 15 HUBLET,
J.E. Comment se documenter, éd. Laber,
Bruxelles, 1985, P.25
* 16 GRAWITZ,
R, Méthodes des sciences sociales, éd
DALLOZ, PUF, Paris, 1990, P43.
*
17BENAÏEM Josette, « Gestion
budgétaire et analyse de la performance »,BTS CGO
2e année, Editeur :Fontaine Picard, Paris,2007,Pg.
10
* 18
www.oboulo.com
consulté le 20 Mars 2015 à 12h45'
* 19ALAZARD
Claude et SEPARI Sabine « DECF
n°7 : Contrôle de
gestion »Editeur : Dunod, Paris, 2005, Pg.
12
* 20WATHELET
Jean Claude « Budget,
comptabilité et contrôle externe des collectivités
territoriales : essai prospectif »,
collection : finances publiques, Editeur : l'Harmattan, Paris 2000,
Pg. 66
* 21VOYER
Pierre « Tableaux de bord de gestion et indicateurs de
performance», 2ème édition Presses
de l'Université de Québec, Montréal, 1999, Pg. 90
* 22VANDERMOERE
Francis « Prévision et gestion
budgétaire » (processus 8), Collection
Comptabilité et gestion des organisations Édition Casteilla,
Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), 2003, Pg. 23
* 23
www.memoireonline.com :
consulté le 30 Mars 2015 à 12h54'
* 24VANDERMOERE
Francis Op. Cit., Pg. 23
* 25
www.Wikipedia.org :
consulté le 30 Mars 2015 à 11h59'
* 26VANDERMOERE
Francis Op. Cit.Pg. 14
* 27Forget Jack
« Gestion budgétaire : prévoir et
contrôler les activités de l'entreprise »,
collection les mémentos finance, Editions d'organisations,
Paris, 2005, Pg. 57
*
28Benaïem Josette, « Gestion
budgétaire et analyse de la performance » BTS CGO
2e année, Editeur : Fontaine Picard, Paris, 2007
Pg. 68
* 29FOSTER
George, « Contrôle de gestion et gestion
budgétaire », collection : Nouveaux Horizons
(3ème édition), Editeur : Pearson Education,
Paris 2006, Pg. 25 et 34
* 30WATHELET
Jean Claude Op. Cit. Pg. 47
* 31WATHELET
Jean Claude « Budget,
comptabilité et contrôle externe des collectivités
territoriales : essai
prospectif », collection :
finances publiques, Editeur : l'Harmattan Paris 2000, Pg. 26
* 32Idem
* 33
MAMVIBIDILA LUSENDE, cours de gestion budgétaire IIème
partie G3 GIS/ISTM-KIN 2014-2015, Pg.68
* 34
OTSHOMAMPITA A. cours de finances publiques G2 GIS ISTM-KIN, 2011-2012,
P.27
* 35
www.Wikipédia.org
consulté le 20 Mars 2015 à 12h46'
* 36 Brahim
TIGUINT, cours complet de Gestion Budgétaire à
l'école national de commerce et de gestion, Paris 2007-2008, Pg. 5
* 37Yao
Célestin / SANOGO Soulemana Mémoire de fin de cycle - MBA Audit
et Contrôle de Gestion, ESG, Paris 2006
* 38Forget Jack
Op. Cit. Pg. 59
* 39FOSTER
George, Op. Cit. Pg. 13
* 40
OTSHOMAMPITA A. Op.cit. 47
* 41
OTSHOMAMPITA A. Op. Cit. P. 48
* 42
OTSHOMAMPITA A. op. Cit. P.49
* 43
MAMVIBIDILA L. Op. Cit 42
* 44PIERRU, F.,
L'hôpital est-il une entreprise comme un autre, Un problème
économique, Hebd. N°2146.
* 45PIERRU, F.,
Op.cit, p. 7
*
46Idem.
* 47 Ibidem
* 48
http//wikipedia.fr.org/recherche/hôpital visité le 05 juin 2015
à 15h24'
* 49 MASIMANGO
GASHA Op Cit, P 6.
* 50
Idem
* 51MASIMANGO
GASHA Op Cit, P 6.
* 52OMS, site
web, bureau régional de l'Europe, conférence sur les statistiques
hospitalières et leurs applications dans l'Administration sanitaire, du
24 au 28 novembre 1959, GENEVE, http/org/www. Fr. com. Google.
* 53 Idem
* 54 Http:
wikipédia/org/missions hospital/OMS.fr
* 55 Http:
wikipédia/org/missions hôpital/OMS.fr
* 56 BASILA I.
cours de gestion du personnel G3/GIS ISTM-KIN 2012-2013 P.12
* 57SILIM, A.
et. ALBERTINI, J.M., Lexique de l'économie, éd. Dolloz, Paris,
1984.
* 58DEPALLENTS,
G., Gestion financière d'une entreprise, 3eéd., sney
Paris, 1967, P.1
* 59Patrick JOFERE
et Yves SIMON, Encyclopédie de gestion, éd. Economica, Paris,
1986, p 9
* 60TERRY et
FRANCHLIN, Les principes du ménagement. Correction des gestions
économiques, Paris, 1995
* 61
www.wikipedia.org.fr
consulté le 30 Avril 2015 à 12h43'
* 62 www. Wikipedia.org fr
* 63 BRUNO, H.,
Méthodes des sciences sociales, Paris,
éd, Dalloz, 1971, p.81
* 64 HUBLET,
J.E. Comment se documenter, Bruxelles, éd.
Laber, 1985, P.25
|