1.1.2. L'infrastructure de
transport des biens et des personnes
Selon Hartmann (2010), le secteur des transports ne peut
servir effectivement au commerce que s'il est performant à trois
niveaux, à savoir : l'infrastructure, les services de transport et
la logistique. Un partenariat « interligne » est
signé entre Air Côte d'Ivoire et Air Burkina Faso. Des vols
quotidiens sont programmés entre les deux capitales. Et la Côte
d'Ivoire envisage le partage de codes (accords commerciaux) (La
Dépêche d'Abidjan, 2015). Par la route, plusieurs compagnies de
transport international assurent la circulation des personnes, des biens et des
marchandises.
Photo 3 : Compagnie de transport international
exploitant l'axe Abidjan-Ouagadougou
(Source : Kely, 2019)
Photo 4 : Poids lourds transportant des marchandises,
en stationnement à Ferkessédougou sur l'axe
Abidjan-Ouagadougou (Source : Kely, 2019)
En prdsaens.
1.1.3. L'énergie
Depuis 2011, l'Etat de Côte d'Ivoire veille à
l'approvisionnement en électricité du Burkina Faso, dont la
production nationale est déficitaire. En 2014, la Côte d'Ivoire a
exporté 424000 MWh au Burkina Faso, soit le double de ses ventes au
Mali, et le triple de ses exportations au Togo et au Bénin (La
Dépêche d'Abidjan, 2015). La production de l'énergie
s'appuie sur la construction des barrages hydro électrique et des
centrales thermiques (Azito, Yopougon). Au cours du 6ème
sommet du TAC, la conférence s'est félicitée de la
décision du gouvernement de la république de Côte d'Ivoire
d'augmenter la fourniture d'électricité de 80 à 90
mégawatts à compté du premier trimestre 2018
(6ème sommet du TAC : Accord de coopération
et d'assistance technique mutuelle dans le domaine de l'énergie
électrique entre le gouvernement du Burkina Faso et le gouvernement de
la république de Côte d'Ivoire).
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