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UNIVERSITE D'ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE MENTION : GENIE MECANIQUE ET
INDUSTRIEL PARCOURS : GENIE MECANIQUE ET DEVELOPPEMENT
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Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme Ingénieur Grade
Master
Présenté par : Monsieur
RAKOTOARIMANANA Solofoniriana Encadré par :
Monsieur RASOLOFOARINDRIAKA Allain Roger
Date de soutenance : 13 Mars 2021
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2017- 2018
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UNIVERSITE D'ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE MENTION : GENIE MECANIQUE ET
INDUSTRIEL PARCOURS : GENIE MECANIQUE ET DEVELOPPEMENT
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Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme Ingénieur Grade
Master
Présenté par : Monsieur
RAKOTOARIMANANA Solofoniriana
Encadreur pédagogique : Monsieur
RASOLOFOARINDRIAKA Allain Roger
Président du jury :
RAKOTONINDRIANA Tahiry Fanantenana
Membres du jury : Monsieur RATSARAZAKA
Michel
Monsieur RAKOTONDRAINIBE Faniry Emile
Monsieur RAZAFIMAHATRATRA Tafika
Date de soutenance : 13 Mars 2021
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2017- 2018
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
i
REMERCIEMENTS
Avant de commencer, je tiens à remercier très
particulièrement le bon Dieu qui m'a donné la force et le courage
pour mener à terme ce mémoire de fin d'étude.
Ce travail n'aurait pu exister sans la franche et étroite
collaboration de différentes personnes à qui je présente
ici ma profonde gratitude. C'est l'occasion pour moi de vous remercier une fois
de plus de tous les services que vous m'avez rendu.
Et aussi, j'adresse mes très vifs remerciements aux
personnes suivants :
? Monsieur RAKOTOSAONA Rijalalaina, Directeur de l'Ecole
Supérieure Polytechnique d'Antananarivo ; qui nous a autorisé
à faire cette soutenance ;
? Monsieur RAKOTONINDRIANA Tahiry Fanantenana, Chef de mention
Génie Mécanique et Industriel et Enseignant à l'E.S.P.A
qui nous fait l'honneur de présider le jury de ce mémoire ;
? Monsieur RASOLOFOARINDRIAKA Allain Roger, Enseignant
à l'E.S.P.A et Directeur de ce mémoire qui a bien voulu
m'encadrer avec patience et compétence ;
? Les examinateurs :
? Monsieur RATSARAZAKA Jean Michel, Enseignant-chercheur à
l'E.S.P.A
? Monsieur RAKOTONDRAINIBE Faniry Emile , Enseignant-chercheur
à l'ESPA
? Monsieur RAZAFIMAHATRATRA Tafika , Enseignant- chercheur
à l'ESPA
A tous mes professeurs, pour leurs assistances et conseils pour
notre formation durant les cinq (5) années d'études,
Et un grand merci à mes parents qui m'ont soutenu le long
de mes études.
Je n'oublie pas aussi de remettre un message d'encouragement
à tous mes amis qui, tout au long de ces années d'études
ont témoigné leurs amitiés et sympathies. Enfin, nous
adressons mes plus vifs remerciements à tous ceux qui m'ont aidé
directement ou non à l'élaboration de ce mémoire.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
ii
TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS I
TABLES DES MATIERES II
LISTE DES ABREVIATIONS V
LISTE DES TABLEAUX VI
LISTE DES FIGURES VII
INTRODUCTION GENERALE 1
PARTIE 1 : GENERALITES 2
CHAPITRE I : NOTION SUR LES MOTEURS A COMBUSTION
INTERNE 3
I.1 Généralités sur les MCI 3
I.2 Comparaison entre le moteur essence et moteur diesel 3
I.3 Caractéristiques du moteur à combustion
interne 6
CHAPITRE II : PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT 9
II.1 Principe de fonctionnement du moteur à 4 temps
9
II.2 Description des éléments spécifiques
d'un moteur diesel 11
CHAPITRE III : LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D'UN MCI
13
III.1 Les organes fixes 13
III.2 Les organes mobiles 15
III.3 Les organes auxiliaires 17
PARTIE 2 : 18
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE 18
CHAPITRE I : ETUDE THERMODYNAMIQUE DU CYCLE THEORIQUE
19
I.1 Chaleur 19
I.2 Système thermodynamique 19
I.3 Transformation classique : 20
I.4 Equation d'état des gaz parfaits 23
I.5 Grandeur d'énergies 24
CHAPITRE II : LES PARAMETRES DE PERFORMANCES DANS LES
MCI 26
II.1 Exposants thermomécaniques 26
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
iii
Travail indiqué :
Pression moyenne indiquée :
Puissance indiquée :
Rendement indiqué :
|
26
26
27
28
|
II.1-2-2 Puissance mécanique
|
28
|
II.1-2-2 Rendement mécanique
|
29
|
II.1-3-1 Puissance effective :
|
29
|
II.1-3-2 Rendement effectif :
|
29
|
II.1-3-3 Consommation spécifique effective :
|
30
|
II.1-3-4 Version puissance :
|
30
|
II.2 Mesures et essais caractéristiques
|
31
|
II.2.1.2 Courbe puissance
|
31
|
II.2.1.2 Courbe couple
|
31
|
II.2.1.3 Courbe consommation
|
31
|
CHAPITRE III : ETUDE CINEMATIQUE DU SYSTEME BIELLE
MANIVELLE 32
III.1 Cinématique du piston 32
CHAPITRE IV : ETUDE ANALYTIQUE DU PROCESSUS DE
CONVERSION 37
PARTIE 3 : 36
ETUDE ANALYTIQUE DE LA CONVERSION 36
CHAPITRE I : APPLICATION POUR LES MCI LENT
39
I.1 Calculs des paramètres thermodynamiques du moteur
39
I.2 Processus de calcul des paramètres de performance
pour le Moteur lent 42
I.3 Etude analytique de la cinématique du
système bielle-manivelle 44
CHAPITRE II : ETUDE DE LA CONVERSION D'UN MCI LENT EN
MCI RAPIDE : CAS DU
MOTEUR DEUTZ 46
II.1 Sommaire 46
II.2 Calculs des paramètres thermodynamiques du moteur
47
II.3 Processus de calcul des paramètres de performance
pour le Moteur rapide 50
II.4 Etude analytique de la cinématique du
système bielle-manivelle 53
II.5 Etude du comportement statique du moteur 54
PARTIE 4 : 59
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
iv
DISCUSSION ET INTERPRETATION
CHAPITRE I : ETUDE COMPARATIVESUR LES PARAMETRES DE
PERFORMANCES
DANS LES MCI : CAS DU MOTEUR LENT ET RAPIDE
I.1 Interprétation
PARTIE 5 :
IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
|
59
60
60
63
63
|
I. Définition
|
64
|
II. Les pollutions produites par les moteurs diesel
|
64
|
CONCLUSION
|
66
|
BIBLIOGRAPHIES
|
67
|
WEBOGRAPHIES
|
68
|
ANNEXE
|
I
|
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
V
LISTE DES ABREVIATIONS
SYMBOLES
|
DESIGNATION
|
UNITES
|
PMH
|
Point Mort Haut
|
[-]
|
PMB
|
Point Mort Bas
|
[-]
|
MCI
|
Moteur à Combustion Interne
|
[-]
|
C
|
Course
|
[mm]
|
Vh
|
Volume Cylindrée unitaire
|
[Cm3]
|
P
|
Rapport volumétrique
|
[-]
|
Cv
|
Chaleur spécifique à volume constant
|
[-]
|
Dv
|
Variation de volume du système
|
[Cm3]
|
Cp
|
Chaleur spécifique à pression constante
|
[-]
|
Dt
|
Variation de température
|
[-]
|
Q
|
Quantité de chaleur
|
[J]
|
W
|
Travail
|
[J]
|
Dp
|
Variation de pression
|
[Pa]
|
U
|
Energie interne
|
[J]
|
K
|
Exposant adiabatique
|
[-]
|
?
|
Taux de compression
|
[-]
|
Fp
|
Section du piston
|
[-]
|
Pfr
|
Puissance du frottement
|
[kW]
|
Porg
|
Puissance organique
|
[kW]
|
Lv
|
Chaleur latente de vaporisation de l'eau
|
[-]
|
pi
|
Pression moyenne indiqué
|
[Pa]
|
Pe
|
Puissance effective
|
[kW]
|
Pemax
|
Puissance effective maximale
|
[kW]
|
N
|
Régime du moteur
|
[tr/mn]
|
Cc
|
Couple
|
[N.m]
|
Cs
|
Consommation spécifique
|
[g/ kWh]
|
nth
|
Rendement théorique
|
[-]
|
?p
|
Taux de dilatation de pression
|
[-]
|
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
vi
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 COMPARAISON ENTRE LE MOTEUR A ESSENCE ET LE
MOTEUR
DIESEL 5
TABLEAU 2 DESCRIPTION DU MOTEUR 38
TABLEAU 3 : DONNE INITIAL DU MOTEUR 39
TABLEAU 4 : RESULTAT DE LA TRANSFORMATION DU CYCLE
THERMODYNAMIQUE POUR LE MOTEUR LENT 42
TABLEAU 5 : POSITION DU PISTON DU MCI LENT 45
TABLEAU 6 : VITESSE DU PISTON DU MCI LENT 45
TABLEAU 7 : DONNE CARACTERISTIQUE DU MOTEUR MODIFIE 47
TABLEAU 8 : RESULTAT DE LA TRANSFORMATION DU CYCLE
THERMODYNAMIQUE POUR LE MOTEUR RAPIDE 50
TABLEAU 9 : POSITION DU PISTON POUR LE MOTEUR RAPIDE 53
TABLEAU 10: VITESSE DU PISTON POUR LE MOTEUR RAPIDE 53
TABLEAU 11: COMPARAISON DES PARAMETRES THERMODYNAMIQUES 60
TABLEAU 12: COMPARAISON DES PARAMETRES DE PERFORMANCES 60
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
Vii
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1 : DISPOSITION DES CYLINDRES 6
FIGURE 2 : CARACTERISTIQUE INTERNE DU MOTEUR 8
FIGURE 3 : CYCLE DE FONCTIONNEMENT D'UNE MOTEUR ESSENCE A 4
TEMPS
10
FIGURE 4 : CYCLE DE FONCTIONNEMENT D'UN MOTEUR DIESEL A 4
TEMPS 11
FIGURE 5 SYSTEME D'INJECTION DANS UN MOTEUR DIESEL 12
FIGURE 6 : BLOC MOTEUR 13
FIGURE 7 : LA CULASSE 14
FIGURE 8 : LE JOINT DE CULASSE 14
FIGURE 9 : LA SOUPAPE 15
FIGURE 10 : LE PISTON 16
FIGURE 11 : LA BIELLE 16
FIGURE 12 : LES COUSSINETS 16
FIGURE 13 : ARBRE A CAMES 17
FIGURE 14 MOTEUR D'EXPERIMENTATION 37
FIGURE 15: SCHEMA CONSTRUCTIF DU MOTEUR 55
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
1
INTRODUCTION GENERALE
De nos jours, dans le domaine automobile, les moteurs diesel
sont largement utilisés dans le monde en raison de leur haute
efficacité de combustion, fiabilité, adaptabilité et
rentabilité. Notamment, même ce type de moteur est utilisé
non seulement par des véhicules de transport mais aussi employé
dans les secteurs agricoles tels que les tracteurs, kibota,...etc.
En pratique, le développement du moteur à
combustion Interne a marqué un grand essor pour le monde entier, et plus
précisément celui-ci occupe une place importante dans la vie de
l'homme grâce à son adaptation et efficacité dans plusieurs
domaines que ce soit moteur diesel ou moteur à essence. Pourtant, il
existe plusieurs types de moteurs classés selon leur vitesse de piston
et le couple moteur. La condition d'utilisation nous impose le choix du type de
moteur adapté à notre besoin.
Dès fois, nous avons devant nous un MCI lent, alors que
nous avons besoin d'un MCI rapide. Le présent mémoire nous donne
une contribution à la conversion d'un MCI lent en MCI rapide (cas d'une
méthode classique) qui consiste dans un premier temps à
étudier le mouvement du piston, la suite de l'étude vise à
la performance du moteur.
Après cette brève introduction, le
déroulement de la rédaction s'organisera de la manière
suivante :
Dans un premier temps, nous allons voir les
généralités sur les moteurs à combustion interne
puis nous entamerons l'étude bibliographique. La troisième partie
est consacrée directement aux études analytiques suivies de
discussion et interprétation des résultats obtenus. Dans la
dernière partie, nous allons voir le volet environnemental avant de
conclure.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
2
PARTIE 1 : GENERALITES
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
3
CHAPITRE I : NOTION SUR LES MOTEURS A COMBUSTION
INTERNE
I.1 Généralités sur les
MCI
La chaleur est produite par une combustion dans une chambre
à volume variable et elle est utilisée pour augmenter la pression
au sein d'un gaz qui remplit cette chambre (ce gaz est d'ailleurs initialement
composé du combustible et du comburant : air). Cette augmentation de
pression se traduit par une force exercée sur un piston, force qui
transforme le mouvement de translation du piston en mouvement de rotation
d'arbre (vilebrequin).
Les moteurs sont classés en deux catégories
suivant la technique d'inflammation du mélange carburant-air :
- Les moteurs à allumage commandé (moteur à
essence)
- Les moteurs à allumage par compression (moteur
diesel)
Dans les moteurs à allumage commandé, un
mélange convenable essence-air, obtenu à l'aide d'un carburateur,
est admis dans la chambre de combustion du cylindre où l'inflammation
est produite par une étincelle.
Dans les moteurs à allumage par compression, le
carburant est du gazole, on l'injecte sous pression dans la chambre de
combustion contenant de l'air, préalablement comprimé et chaud,
au contact duquel il s'enflamme spontanément. Ces moteurs sont
appelés moteur Diesel.
Les moteurs à allumage commandé et par
compression, sont des moteurs à combustion interne, car la combustion
s'effectue à l'intérieur du moteur.
Ces moteurs constituent actuellement la majorité des
unités de production de puissance mécanique dans beaucoup de
domaines, surtout de domaine de transports où ils se sont
particulièrement développés en raison de leurs avantages :
bon rendement, compacité fiabilité..., ceci explique l'extension
qu'on prit de nos jours l'industrie des moteurs et l'ensemble de ses branches
connexes dans tous les pays du monde.
I.2 Comparaison entre le moteur essence et moteur
diesel
On peut distinguer deux types de moteurs, le moteur à
allumage commandé et le moteur à allumage par compression. Le
moteur à essence et le moteur diesel font partie de la même
famille de machines thermiques. Néanmoins, ils ne présentent pas
les mêmes caractéristiques.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
4
La préparation du mélange carburé dans un
moteur à essence est dite quantitative car la masse de charge fraiche
introduite dans le cylindre moteur augmente certes quand on
accélère, cependant, le rapport entre la masse d'air introduite
et la masse de carburant est toujours la même. Autrement dit, le rapport
Air/fuel est constant quel que soit le régime du moteur (A/F~16). Par
contre, la préparation de la charge fraiche dans un moteur diesel est
dite qualitative car lorsque la vitesse de rotation augmente seule la
quantité de carburant injectée augmente et la masse d'air
introduite dans le moteur est théoriquement la même. Ainsi, le
rapport Air/fuel, c'est-à-dire la quantité du mélange
carburé, varie avec la variation du régime du moteur. En outre,
le moteur diesel développe un rendement thermique plus
élevé que celui développé par le moteur à
essence de même puissance.
Cependant, les applications sur des moteurs à 4 temps
sont toujours difficiles à réaliser mais restent à
performer.
Paramètres
|
Moteur à essence
|
Moteur diesel
|
Désignation
|
Moteur à allumage commandé par bougie
|
Moteur à allumage par compression
|
Carburation
|
A l'extérieur par carburateur, par injection
indirecte monopoint ou multipoints. A l'intérieur par injection
directe.
|
A l'intérieur par injection directe.
|
Allumage
|
Explosion d'une charge homogène
|
Auto-inflammation d'une
charge hétérogène
|
Carburant
|
Fractions légères d'hydrocarbures Octane
C8H18, Gasoline C8H17
|
Fractions lourdes d'hydrocarbures Dodécane
C12H26, Heptane C7H16
|
Cylindrée (cm3)
|
800,1000,1100,1200,1400,1600,1800
|
1500,1600,1800,1900,2000,2200
|
Piston
|
Plat
|
Creux
|
Formation du mélange
|
Quantitative
|
Qualitative
|
Taux de compressio
n
|
Faible entre 1 et 10
|
Elevé entre 15 et 23
|
5
Turbulence
|
A limiter à cause de l'étincelle
|
A favoriser pour la préparation du combustion
|
Corps d'admission
|
Carburateur ou papillon motorisé + starter pour
démarrage à froid
|
Système d'injection avec pompe à injection ou
injecteur pompe
|
Cycle théorique
|
Otto, Beau de Rochas
|
Cycle diesel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient d'excès d'air
|
Entre 0,6 et 1,3
|
> 1
|
Flamme
|
Pré-mélange
|
Diffusion
|
Combustion
|
A volume constant
|
A pression constante
|
Puissance
|
Varie en fonction de la masse de la charge introduite dans
le cylindre
|
Varie en fonction de la masse de carburant injectée
dans la chambre de combustion
|
Rendement thermique
|
Fonction du taux de compression
|
Fonction du taux de compression et du taux d'introduction
|
Pression en fin de compressio n
|
Varie avec la variation de la masse introduite (10~15
bar)
|
Ne varie pas (moteur atmosphérique) (20~30 bar)
|
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
Tableau 1 : Comparaison entre le Moteur à Essence
et le Moteur Diesel Remarque :
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
6
Le cycle Otto ne s'approprie pas au moteur diesel car il
conduit à des taux de compression excessivement élevés et
à une combustion incomplète et donc à un mauvais rendement
thermique.
I.3 Caractéristiques du moteur à combustion
interne Le nombre de cylindres Z
On dispose de moteurs monocylindriques tels que les moteurs
marins, les moteurs entrainant des génératrices, des pompes ou
compresseurs. On trouve aussi des moteurs poly-cylindriques avec 2 cylindres
jusqu'à 8, 12, 24 cylindres avec différentes configurations (en
ligne, en V ou bien en W). Certaines dispositions correspondent exclusivement
aux moteurs industriels tels que les groupes électrogènes et les
moteurs marins. Dans les applications motrices de véhicules
légers et de transport les configurations usuellement trouvés
sont soit en ligne soit en V.
Figure 1 : Disposition des cylindres
Le régime (vitesse de rotation du moteur) N en
tr/mn ou min-1
En pratique le régime du ralenti ~ 800 tr/mn pour les
moteurs à essence et ~ 900 tr/mn pour le moteur diesel.
Axe du cylindre
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
7
Peut-être vertical (4 cylindres en ligne), horizontal ou
incliné (moteurs en V). Dans les moteurs d'avion on peut avoir plusieurs
cylindres en circonférence donnant une formation en étoile.
Le rapport course / alésage
(S/D)
Si le moteur dispose une architecture telle que le
diamètre d'alésage D est égal à la course S, on dit
que le moteur est carré ou à course normale. Dans les moteurs
à essence où S/D est inférieure à 1 le moteur est
dit super carré. Dans les moteurs diesel S/D est supérieur
à 1 le moteur est dit à course longue. D'une manière
générale S/D se situe entre 1,2 et 2 pour les moteurs à
gaz et le moteur diesel lent et S/D varie entre 0,7 et 1,3 pour les moteurs
diesel rapides.
Le coefficient d'embiellage (2= /
)
C'est le rapport du rayon de la manivelle sur la longueur de
la bielle telle que 2= 0,25 à 0,275 pour les moteurs à essence et
2= 0,25 à 0,263 pour les moteurs diesel.
Le diamètre d'alésage D
(cm) : C'est le diamètre du cylindre.
La course du piston S (cm) : C'est la
distance parcourue par le piston entre le Point Mort Haut et le Point Mort
Bas.
La cylindrée unitaire (en
cm3) : c'est le volume balayé par le piston entre le PMH et
le PMB
La cylindrée totale
(cm3) : c'est le volume de la cylindrée unitaire
multiplié par le nombre de cylindres.
Le volume au PMB (cm3) : c'est la somme du volume
de la cylindrée unitaire et du volume de la chambre de combustion.
Le volume au PMH (cm3) : c'est le volume de la chambre
de combustion délimité par la culasse, la tête du piston et
la chemise du cylindre.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
8
Le taux de compression volumétrique :
c'est le rapport entre le volume du cylindre quand le piston est
au point mort bas et le volume du cylindre quand le piston est au point mort
haut.
? =
Volume chambre de combustion (cm3) connaissant la
valeur du taux de compression volumétrique et la cylindrée
unitaire du moteur on peut déduire le volume mort ou le volume de la
chambre de combustion comme suit :
?
Voici un schéma qui récapitule cette
caractéristique interne du moteur :
Figure 2 : Caractéristique interne du
moteur
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
9
CHAPITRE II : PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
II.1 Principe de fonctionnement du moteur à 4
temps
Le moteur à 4 temps correspond à deux tours du
vilebrequin qui regroupent les quatre temps. Phase d'admission où le
piston descend et la soupape d'admission s'ouvre et l'air frais s'engouffre
dans le cylindre. Phase de compression où la soupape d'admission se
ferme et le piston remonte. L'air ou bien les charges fraiches sont
comprimées et s'échauffent fortement. Pour les moteurs diesel
lorsque le piston atteint les 9/10éme de sa course environ une
quantité de carburant est alors injectée. Phase de détente
où les soupapes sont fermées, le mélange d'air et de
carburant contenu dans le cylindre est sous pression et la température
est suffisamment élevée pour que ce mélange s'enflamme en
créant une surpression qui pousse le piston vers le bas. Phase
d'échappement où la soupape d'échappement s'ouvre et le
piston remonte en chassant les gaz brulés vers le circuit
d'échappement. Dans le cas d'un moteur à quatre cylindres chacun
des pistons effectue les 4 phases décrites précédemment et
est décalé de 180° par rapport aux autres pistons suivant
l'ordre d'allumage 1342. Ainsi, pendant que le premier piston est en fin de
phase de compression, le troisième est en fin de phase d'admission
début de compression, le quatrième en fin de phase
d'échappement début d'admission et le deuxième en fin de
phase de détente début d'échappement.
II.1-1 Moteur à allumage commandé
Le moteur à essence est alimenté avec un
mélange air-essence et le dosage est réalisé soit par
carburateur, soit dans le cylindre par injection directe ou indirecte. La
quantité d'air admise est modulée par un papillon situé
entre le carburateur et la tubulure d'admission. Le rapport entre la masse
d'air et la masse de carburant est important et constitue un indicateur de ce
que l'on appelle la richesse du mélange carburé et est
généralement de l'ordre de 16 : 1.
Au cours d'un fonctionnement type automobile, le taux de
remplissage n = 0.2?1 (atmosphérique) soit 20% à faibles
charges jusqu'à 100% à pleine charge pour des moteurs à
aspiration naturelle. Le taux de remplissage du cylindre qui représente
la masse réellement introduite dépasse largement l'unité
soit 3 à 4 dans le cas du moteur suralimenté n = 1?4
(turbo).
A l'intérieur du cylindre, l'air et le carburant
vaporisé se transforment en un mélange gazeux homogène et
combustible. L'allumage peut être alors déclenché en
provoquant une élévation
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
locale de la température, créant ainsi un noyau
enflammé puis un front de flamme se propageant dans la chambre.
Le moment d'allumage est donc contrôlable d'où la
dénomination de ce type de moteur. Le moyen universellement choisi pour
ce faire est de provoquer une étincelle électrique en un point de
la chambre à l'aide d'une bougie d'allumage.
10
Figure 3 : Cycle de fonctionnement d'un moteur essence
à 4 temps
II.1.2 Moteur à allumage par compression
Conçu par Rudolf Diesel à la fin du
19ème siècle, le moteur diesel est un moteur à
combustion interne dont l'allumage n'est pas commandé mais
spontané par phénomène d'autoallumage
(auto-inflammation).
Pendant le temps de compression, l'air est comprimé
à une pression comprise entre 30 et 55 bars (pour le moteur
atmosphérique) ou entre 80 et 110 bars (moteurs suralimentés par
turbocompresseur) et simultanément chauffé à une
température comprise entre 700 et 900 °C. Cette température
suffit pour provoquer l'auto-inflammation du carburant injecté peu avant
la fin de la compression au voisinage du point mort haut du piston.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
11
Figure 4 : Cycle de fonctionnement d'un moteur diesel
à 4 temps II.2 Description des éléments
spécifiques d'un moteur diesel
II.2.1 Les éléments du circuit basse
pression
En général, ils alimentent sous une pression, de 1
bar la pompe d'injection de façon à éviter le
désamorçage crée par une entrée d'air.
? Le réservoir
Il comprend un petit puits de décantation, une mise
à l'air libre, deux canalisations pour l'aspiration et pour le retour et
un bouchon de vidange.
? La pompe d'alimentation
Elle sert à transférer le combustible du
réservoir à la pompe d'injection. Elle peut être des pompes
à piston, des pompes à membrane ou des pompes à
engrainage.
? Les filtres à gasoil
Leurs nécessités sont de filtrer les particules
solides de 1 micron et d'éliminer toutes entrées d'eau dans la
pompe d'injection.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
II.2.2 Les éléments du circuit haute
pression
Ces éléments ont pour rôle d'amener le
gasoil sous haute pression en sortie d'injecteur afin de le pulvériser
en créant une homogénéisation avec l'air par
turbulence.
? L'injecteur
Il divise le combustible en très fines gouttelettes, la
répartition et le mélange avec l'air comprimé du cylindre.
Il peut être de types à téton ou à trous.
? Les tuyauteries
Ce sont des éléments spéciaux, assurant les
mêmes délais d'injection. ? La pompe d'injection
Elle peut se distinguer en deux grandes familles :
- La pompe d'injection en ligne (un piston d'alimentation par
cylindre moteur)
- La pompe d'injection rotative (un piston pour l'alimentation de
tous les cylindres)
La figure ci-après représente le circuit
d'injection standard d'un moteur diesel à injection directe. Il s'agit
d'un moteur doté de six cylindres alimentés par une distributrice
radiale à pistons. Le système d'injection se compose comme
indiqué sur la figure du réservoir de carburant, d'un
séparateur d'eau, d'un système de filtration, d'une pompe de
distribution et d'injecteurs. Le pignon de la pompe distributrice est
généralement entrainé par le moteur par le moyen de la
chaine de distribution. Elle est en outre, dotée d'un variateur d'avance
et d'un régulateur d'avance.
Figure 5 : Système d'injection dans un moteur
diesel
12
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
13
CHAPITRE III : LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D'UN MCI
En général, les organes constitutifs d'un moteur
sont divisés en trois grandes catégories :
? Organes fixes
? Organes mobiles
? Organes auxiliaires
III.1 Les organes fixes
III.1.1 Le bloc moteur
C'est la pièce maitresse du moteur et est
généralement coulée en fonte. Il constitue le bâti
du moteur dont la partie intérieure est usinée pour former les
cylindres ou les logements de chemises s'il s'agit d'un moteur à
chemises rapportées.
Sa partie supérieure est dressée pour former le
plan de joint : la culasse vient, en effet s'appuyer sur le plan de joint
supérieur pour coiffer les cylindres. Il reçoit l'ensemble des
organes du moteur : équipements d'injection, vilebrequin, auxiliaires
électriques....
Figure 6 : bloc moteur
III.1.2 La culasse
Elle est disposée à l'extrémité
supérieure du cylindre, elle renferme le cylindre et constitue la
chambre de combustion. Elle comporte les éléments de
distribution, l'injecteur, les soupapes. Très fortement
sollicitée du point de vue thermique, des chambres d'eau sont
nécessaires à son refroidissement.
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14
Figure 7 : La culasse
III.1.3 Le joint de culasse
Généralement constitué, de deux feuilles
de cuivre enserrant une feuille d'amiante, ou réduit quelques fois
à sa plus simple expression : une simple feuille de cuivre, le joint de
culasse assure l'étanchéité entre la culasse et le bloc
cylindre.
Figure 8 : Le joint de culasse
III.1.4 Les carters
Ce sont les couvercles qui couvrent ou ferment les
différentes faces du moteur.
On distingue :
- Le carter inferieur : c'est une pièce en forme
de cuvette qui abrite le vilebrequin et les tète de bielle et qui
contient la réserve d'huile de graissage. En général, il
est en tôle emboutie. Il peut être en alliage léger
moulé avec nervures extérieures pour assurer un bon
refroidissement de l'huile échauffée par son passage dans le
moteur.
- Le carter de distribution : pratiquement la
distribution est matérialisée par une liaison mécanique
entre le vilebrequin et l'arbre à cames. Cette liaison est
protégée par un carter étanche en tôle ou en alliage
léger, appelé le carter de distribution.
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15
- Le couvre-culasse : ce carter ferme la culasse des
moteurs à soupapes en tête. Son intérêt est
lié au fait que sa disposition permet l'opération d'atelier :
réglages des soupapes.
C'est un couvercle de protection étanche par joint
comme le carter
inferieur.il est parfois en alliage
léger.
III.2 Les organes mobiles
III.2.1 La soupape
La soupape a pour but d'établir ou d'interrompre la
communication à l'intérieur du cylindre avec le carburateur ou
avec l'air libre. Elle est en acier nickel, métal très
résistant, inoxydable. Elle se compose en deux parties : le clapet ou
champignon et la tige ou queue.
- le clapet assure la fermeture de l'orifice qui joue le
rôle au niveau de l'étanchéité ; -la tige sert pour
le guidage
Figure 9 : La soupape
III.2.2 Le piston
Il est animé d'un mouvement rectiligne alternatif,
réalisé en général en alliage d'aluminium. La
tête de piston forme une partie de la chambre de combustion. A ce titre,
elle est quelques fois creusée de cavités destinés
à créer une turbulence favorable à la combustion.
Dans la partie haute du piston, il y a 3 ou 4 segments tels que :
le segment de feu, les segments d'étanchéité et les
segments racleur dont l'un est souvent disposé plus bas que l'axe du
piston.
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l'obtention du diplôme grade Master
16
Figure 10 : Le piston
III.2.3 La bielle
La bielle assure la liaison entre le vilebrequin et le piston,
c'est-à-dire elle permet la transformation du mouvement rectiligne
alternatif du piston en mouvement circulaire continu du vilebrequin. Il est
réalisé en acier forgé, et elle doit pouvoir
résister à des efforts de compression très
élevés.
Figure 11 : La bielle
III.2.4 Les coussinets
Les coussinets sont constitués de demi-coquilles
démontables, recouverts d'une couche de métal antifriction
(aluminium-étain), ils réalisent les contacts entre le palier du
vilebrequin et la tête de bielle.
Figure 12 : Les coussinets
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l'obtention du diplôme grade Master
17
III.2.5 L'arbre moteur
L'arbre moteur est constitué du vilebrequin et du
volant moteur, il transmet sous la forme d'un couple l'énergie
développée lors de la combustion. La régularisation et
l'équilibrage de rotation du vilebrequin sont réalisés par
le volant moteur. Le vilebrequin est réalisé avec soin tout
particulier, acier au nickel chrome, usinage de précision des parties
tournantes, traitement thermiques, équilibrage font que le vilebrequin,
pièce maitresse du moteur, en constitue l'un des éléments
les plus onéreux.
III.2.6 Arbre à cames
Un arbre à came est un dispositif mécanique
permettant de transformer un mouvement rotatif en mouvement longitudinal.
L'arbre à cames ou aussi arbre de distribution est
l'une des pièces essentielles du moteur à combustion interne car
il permet de commander l'ouverture des soupapes. Il s'agit d'un arbre
entrainé par des pignons, une chaine ou une courroie crantée.
Figure 13 : Arbre à cames
III.3 Les organes auxiliaires
-Organe de distribution : répartiteur d'admission,
soupape, collecteur d'échappement ;
-Organe d'alimentation : pompe, filtre, tuyau d'alimentation,
etc... -Organe d'injection : injecteur et pompe d'injection
-Organe de régulation : régulateur, système
d'injection
-organe de refroidissement et de graissage
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18
PARTIE 2 :
ETUDE
BIBLIOGRAPHIQUE
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19
CHAPITRE I : ETUDE THERMODYNAMIQUE DU CYCLE THEORIQUE I.1
Chaleur
I.1-1 Notion de chaleur
La chaleur représente une forme d'énergie
fournissant une quantité de chaleur afin d'obtenir un travail. Alors
pour passer d'un état à un autre, le système peut
échanger de la chaleur Q. L'unité de chaleur est le Joule
calorifique [J].
I.1-2 Chaleur massique ou spécifique
C'est la quantité de chaleur nécessaire pour
élever de 1°C la température de l'unité de masse d'un
corps, elle s'exprime en [J/°/Kg].
I.1-3 Source de chaleur
C'est un système susceptible de fournir (source chaude) ou
d'absorber (source froide) de la chaleur tout en restant à
température constante.
I.2 Système thermodynamique
I.2.1 Définition d'un système
thermodynamique
C'est la quantité de matière fixe isolée du
reste de l'univers par des frontières réelle ou
fictives.
I.2.2 Condition d'utilisation du système
Par exemple le dispositif expérimental
P : pression du gaz en N/m2
V : volume occupé en m3
t : température en degré Celsius
Ou T : température en Kelvin ; T=t + 273
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Le dispositif expérimental est constitué par une
masse de 1 kg de gaz contenu dans un cylindre parfaitement obturé par un
piston actionné par une tige de commande.
- La masse du piston est négligeable
- Son déplacement est très lent
- Il se déplace sans frottement (ces
considérations permettent de négliger les efforts d'inertie)
Par ailleurs, on peut considérer que le cylindre est :
- Très perméable à la chaleur - Ou
parfaitement calorifugé
I.2.3 Convention de signe
Par convention :
- Tout ce que le système reçoit du milieu
extérieur est positif
- Tout ce que le système fournit au milieu
extérieur est négatif (que ce soit du travail mécanique ou
de la chaleur).
I.3 Transformation classique :
I.3-1 Transformation réversible
20
Une transformation est dite « réversible »
lorsque le piston, passant par une série d'état
d'équilibre (1-2-3) dus à des variations de F, peut revenir
à sa position initiale quand F retrouve sa valeur initiale (état
4).
- De l'état 1 à l'état 3, la transformation
est dite « ouverte ».
- De l'état 1 à l'état 4, la transformation
est dite « fermée » ou « cycle ».
Mémoire de fin d'études en vue de
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21
I.3-2 Représentation graphique d'une transformation
La courbe 1-2 représente la variation de P en fonction de
V, au cours d'une transformation.
Travail élémentaire We= -P.
Le produit P. represente, sur le diagramme, l'aire du rectangle
hachuré A-B-C-D. I.3-3 Travail mécanique
échangé au cours d'un cycle
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l'obtention du diplôme grade Master
22
Le cycle 1-A-2-B peut se décomposer en deux
transformations ouvertes :
- Transformation ouverte 1-A-2 - Transformation ouverte 2-B-1
Le travail mécanique échangé au cours d'un
cycle est donné par la formule : Wcycle= (W1-A-2) + (W2-B-1)
I.3-4 Température constante, transformation
isotherme Etat 1 --* P1 - V1- T1
Etat 2 --* P2 - V2- T2
Equation de la forme y = représentée par une
hyperbole équilatère. Loi de Mariotte : P.V=
constante
I.3-5 Pression constante, transformation isobare
Etat 1 --* P1 - V1- T1
Loi de Gay Lussac = constante
Etat 2 --* P2 - - T2
Si T1 augmente jusqu'à T2, le volume augmente.
On désigne par a le coefficient moyen
d'augmentation de volume par degré.
L'expérience montre que a = =
constante
a= d'où V2 = V1 (1 +
at)
V2 = V1 (1 + )
I.3-6 Volume constante, transformation isochore
Etat 1 --* P1 - V1- T1
Loi de Charles = constante
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l'obtention du diplôme grade Master
23
Etat 2 ? P2 - - T2
Si T1 augmente jusqu'à T2, le volume augmente.
On désigne par ? le coefficient moyen d'augmentation de
pression par degré.
L'expérience montre que ? = = constante
? = d'où P2 = P1 (1 + ?t)
P2 = P1 (1 + )
I.3-7 Transformation polytropique
Elle est caractérisée par une transformation
avec échange de chaleur avec milieu extérieur (dQ?0), avec «
k » l'exposant polytropique :
PVk = constante
T = constante
TVk-1 = constante
I.3-8 Transformation adiabatique
Il s'agit d'une transformation sans échange de chaleur
avec le milieu extérieur (dQ= 0). Avec
????? l'exposant adiabatique, on a : ?où Cp
chaleur spécifique à P constante et Cv
chaleur
spécifique à V constant.
PV? = constante
?
T ? = constante TV?-1 = constante
I.4 Equation d'état des gaz parfaits
Un gaz parfait est caractérisé par les
équations ci-après :
PVM = RT (1 mole) Pv = rT (1 Kg)
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24
Avec
? VM : volume molaire ?m3/mole?
? R : constante universelle des gaz parfaits égale
à 8,319 ?
?
?
? P : pression ?Pa?
? T : température ?K?
? v : volume massique ?m3/Kg?
? r = une constante relative du gaz ?
? M : masse molaire ?Kg?
De manière générale : PV = nRT (n?mole?)
PV = mrT (m?Kg?)
? V : volume effectif ?m3?? m : nM
I.5 Grandeur d'énergies
I.5-1 Travail échangé avec le milieu
extérieur
dW = - PdV
si W ? 0 le système (S) reçoit du travail. Si W ? 0
le système (S) fournit du travail.
I.5-2 Quantité de chaleur échangée
dQ = CpdT + h dP
dQ = CVdT + ldV
dQ = ?dP + ?dV
où Cp, CV, ?, h, l, ? sont les coefficients
calorimétriques, tels que :
h = - ( ) ; l = ( ) ; ?= Cp( ) ; ?= CV( )
Pour les gaz parfaits, on a les expressions :
h = - V et l = P
Cp - CV = r ou ( R)
I.5-3 Energie interne On a : U = Q + W
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
25
Le premier principe de la thermodynamique nous rappelle que : dU
= CVdT ou dU une fonction d'état
I.5-4 Enthalpie
C'est la fonction d'état d'un fluide qui a pour expression
: H = U + PV
D'autre part, la « variation d'enthalpie dH » s'exprime
:
dH= dQ + VdP
I.5-5 Entropie On a : S =
Q
? dS = Q
T
Donc : dQ = TdS Remarque :
Les cycles thermodynamiques théoriques relatifs au
moteur thermique ont été imaginés par Otto et diesel en
prenant comme hypothèses :
- La compression et la détente sont isentropiques.
- La combustion dans les moteurs à essence se fait
à volume constant. - La combustion dans les moteurs diesel se fait
à pression constante. - La combustion est instantanée (sans
délais).
- L'écoulement dans la tubulure d'admission est sans
pertes de charge. - Le balayage des gaz d'échappement est isochore.
L'écoulement dans le collecteur d'échappement est
sans pertes de charge
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26
CHAPITRE II : LES PARAMETRES DE PERFORMANCES DANS LES MCI
II.1 Exposants thermomécaniques
II.1-1 Exposant indiqué
Travail indiqué :
On appelle travail indiqué, le travail
développé dans le cylindre par les gaz de combustion dans le
réacteur. Son expression est = ?
Avec : pression moyenne indiquée Cylindrée
unitaire
Pour un multicylindre = ? ou nombre de cylindres
h -{1}
Pression moyenne indiquée :
La pression moyenne indiquée est la pression constante
qui, agissant seule sur le piston pendant la détente produirait un
travail égale . Cette pression peut avoir aussi plusieurs
formes de cette manière : = ?? avec
? coefficient donnant la densité du diagramme
? : 0,94 à 0,97 pour l'essence : 0,92 à 0,95 pour
le diesel
: pression moyenne indiqué du cycle théorique
d'où
?
?
?
?? ? (??-1)? (diesel)
?
? (essence) avec
?? = 1 pour l'essence et = 1,25 à 2 pour le diesel
(taux de dilatation du volume ou taux de pré détente)
: Pression théorique début de compression ( =
0,1Mpa 1 bar) k : exposant adiabatique
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l'obtention du diplôme grade Master
27
k =
: Capacité calorifique à pression constante
: Capacité calorifique à volume constant k : 1,2
1,4
? = taux de dilatation de pression
? =
Pression en fin de combustion (3 à 5,5 MPa (essence) et 4
à 12 MPa (diesel))
Pression en fin de compression (0,9 à 2 Mpa (essence) et
3,5 à 6 Mpa (diesel)) : Rendement thermique théorique
= 1
|
?
? ?? ? ? pour le diesel
|
= 1- ?
|
pour l'essence car ?? = 1
|
Puissance indiquée :
Elle est appelée aussi puissance
développée sur le piston qui est définie par le travail
développé par la combustion du mélange gazeux dans le
cylindre par unité de temps.
= autrement
=
N : régime du moteur (tr/mn)
n : nombre de cylindres
: Cylindrée unitaire (l)
: Temps cyclique ( = 4 pour moteur 4 temps ou =2 pour moteur 2
temps)
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l'obtention du diplôme grade Master
28
Rendement indiqué :
Le rendement indiqué est le rapport entre la puissance
indiquée et la puissance théorique du moteur.
=
: Puissance théorique du carburant
On sait que d'après la notion de base transfert de
chaleur qui s'effectue en 3 modes, à savoir la convection, combustion,
et le rayonnement. Dans notre cas, la combustion du mélange
carburé dans le réacteur est surtout caractérisée
par le rayonnement des énergies libérées qui vont
s'orienter suivant 3 directions (vers culasse, piston, chemise). A cet effet,
on remarque presque la moitié de ces énergies sont
absorbés vers la culasse et la chemise. Cela dit que, l'énergie
nécessaire pour basculer le piston sera réservée pour la
moitié qui reste. D'où la faiblesse de la puissance
indiquée par rapport à la puissance théorique.
II.1-2 Exposant mécanique II.1-2-2
Puissance mécanique
a) Définition
On appelle puissance mécanique, la perte de puissance
engendrée à la fois par les frottements au niveau des organes
mobiles et par l'entrainement des organes périphériques ou
auxiliaires du moteur. Il est désigné et exprimé par la
relation :
= Pfr+ Porg avec Pf r = 75%
: Puissance de frottement : Puissance organique
b) Expression élargie
Qualitativement, la puissance mécanique s'exprime à
travers la pression moyenne mécanique
comme suivant : P =
: Pression moyenne mécanique
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
29
: (0,04 à 0,13 )
: vitesse moyenne du piston
II.1-2-2 Rendement mécanique
Il est caractérisé par la variation de la
puissance mécanique par rapport à la puissance indiqué.
Elle exprimé sous la forme :
= = 1 -
Ce rendement traduit le taux de décroissance de lors de sa
transmission au niveau de l'arbre du moteur.
Plus ce rendement est élevé, alors le moteur est
dit performant dans le sens contraire, le moteur est faible.
La plus grande valeur acquise par correspond au moment où
le moteur fonctionne en
pleine charge avec un régime ou les rotations ne sont pas
importantes est appelé régime nominal.
II.1-3 Exposants effectifs
II.1-3-1 Puissance effective :
La puissance effective est la puissance fournie par le moteur au
bout du vilebrequin. Autrement, c'est la puissance indiquée
nécessaire pour effectuer un travail effectif correspondant en tenant
compte des pertes mécaniques.
= - d'autre part :
? ?
= ?
Pression moyenne effective
II.1-3-2 Rendement effectif :
Le rendement effectif est défini par le rapport entre
la quantité de chaleur transformée en travail effectif recueilli
lors de la combustion de 1 kg de carburant dans le cylindre et le pouvoir
calorifique du carburant considéré.
Mémoire de fin d'études en vue de
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30
= =
: Travail effectif par unité de poids ( )
I : pouvoir calorifique du carburant ( )
II.1-3-3 Consommation spécifique effective :
C'est la quantité du combustible consommé par pour
effectuer un correspondant :
(g/ )
II.1-3-4 Version puissance :
a) Puissance spécifique ou par litrage
C'est la puissance donnée rapporté au litre de
cylindrée.
= ( ) autrement
=
n : nombre de cylindres : Cylindrée unitaire
b) Puissance compressive
Elle est appelée également puissance au piston
car elle exprime la puissance effective donnée rapporté par
dm2 à la section du piston.
= ( )
: Section du piston
: Puissance effective
n : nombre du cylindres
si S désigne la course du piston, alors :
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31
= .S ou autrement
II.2 Mesures et essais caractéristiques
II.2.1 Courbes caractéristiques
On appelle courbe caractéristique d'un moteur thermique
les courbes indiquant la variation de la puissance, du couple et de la
consommation soit en fonction des régimes, de la charge, de l'avance
à l'allumage ou à l'injection ou d'autre grandeur
spécifique au fonctionnement du moteur.
II.2.1.2 Courbe puissance
Elle présente la variation de puissance en fonction du
régime du moteur, elle est définie avec la formule
expérimentale :
[1+ 2] KW (ess)
=
= [0,6+1,4 2] KW (D)
P : régime de puissance maxi = 1,2 NP (essence)
= NP (Diesel)
II.2.1.2 Courbe couple
Elle est dictée par l'équation C= 9550 (Nm)
II.2.1.3 Courbe consommation
Elle présente la variation de la consommation
spécifique en fonction du régime également.
=
|
[1,2-
|
2]
|
/
|
(ess)
|
|
=
|
|
2]
|
/
|
(D)
|
[1,7-1,2
|
|
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32
CHAPITRE III : ETUDE CINEMATIQUE DU SYSTEME BIELLE
MANIVELLE
Généralités
L'énergie calorifique développée à
l'intérieur du cylindre engendre des contraintes mécaniques et
thermiques au niveau des pièces constitutivement du moteur. Cela dit
qu'il fallait mener les calculs de résistance en ces niveaux afin de
permettre une fiabilité, robustesse et longévité
convenable à ces endroits.
La 1ère procédure à prendre
dans ce cadre serait la réalisation des analyses cinématique et
dynamique surtout au niveau de l'équipage mobile ou SBM qui est le plus
sollicité.
Dans les calculs d'étude, les mouvements des
pièces mobiles sont conditionnés par la loi du mouvement de la
manivelle imposée à priori.
Pour l'hypothèse, on note ? la vitesse angulaire du
vilebrequin (durant le calcul, elle est supposée constante).
III.1 Cinématique du piston
III.1.1 Déplacement du piston
Si on désigne par Sp l'équation de la trajectoire
du piston :
Sp = R ?(1-Cos?) + ? (1- Cos 2?)?
On peut décomposer Sp = SpI + SpII avec SpI = R
(1-Cos?), et SpII = R ? (1- Cos 2?)
Pour : ??= 0 et ?= 2 ? SpI= 0 ?= ? SpImax= 2R
??= et ?= 0 ? SpII= 0
?= ? SpIImax= R ?
III.1.2 Vitesse du piston
Soit Vp son équation, par définition
Vp = = R ?(1-Cos?) + ? (1- Cos 2?)?
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
33
= ? = (R Sin? + R ? Sin 2?) ?
= R? Sin? + R ?? Sin2?
Où ? = ?
Or Vp = VpI + VpII où
VpI = R? Sin? (vitesse du 1ère ordre)
VpII = R ?? (vitesse du 2nd ordre)
On remarque
Vp = 0 ??= 0 et ?=
Cela dit qu'il se passe à ces niveaux un changement de
sens du piston
?= 0 ? (PMH)
?= ? (PMB)
Vpmax est atteint pour ??? 0, ?
Par définition, ? désigne le coefficient
d'embiellage, théoriquement : ?
?= ? Vp = 1,03 R? (bielle longue)
?= ? Vp = 1,04 R? (bielle moyenne) ?= ? Vp = 1,05 R? (bielle
courte)
En guise de conclusion, on peut classifier selon la vitesse du
piston au régime nominal le type du moteur :
Moteur rapides :
- Moteurs de compétition essence : Vp ? 20 m?s
- Moteur de traction automobile essence : Vp : 14-18 m?s - Moteur
de traction automobile diesel :Vp : 12- 14 m?s - Moteur de traction poids
lourds : Vp : 10- 12 m?s
Moteurs semi-rapides : Vp : 7- 9 m?s
Mémoire de fin d'études en vue de
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34
Moteurs lents : Vp : 6 - 8 m?s
III.1.3 Accélération du piston
Si on désigne par ?p
l'accélération, par définition :
?p = R?2(Cos? + ?Cos2?)
? ?
?p extremal ? = 0?
?
|
? = 0
|
? - R?2( Sin? +2? Sin2?) = 0
Sin? +2? Sin2? = Sin? +4? Sin? Cos? = Sin? (1+4?Cos?) = 0
Ou ? = 0
?? = 0 ??p max = (1+?) R?2 ? =
??p max = - R?2 (1+?)
? = 0
Possible seulement pour ?? (car ?? donne | ?|? 1)
Ainsi la résolution donne ? = arc cos ( ?) =
??, en substituant cette valeur ?? dans ??, on a : ??? = R?2(Cos?? +
?Cos2?? = R?2(Cos?? + ?(2Cos2?? - 1))
= - R?2(?+ ?)
D'où ??? = - R?2(?+ ?) est un
minimum négatif car ?= est un axe de symétrie? il y aura 2
minimum négatif. La différence entre les deux extremums
négatifs est :
|?? ???| = | ? ? ? ? ? | = R?2( ?
? )2
la différence est nulle pour ? = , c'est-à-dire
la décélération vibrante est écartée et le
vilebrequin est épargné du risque de cisaillement
occasionné par m ou m?.
35
Voici la représentation graphique :
Figure 14: Courbe des accélérations du
piston
Mémoire de fin d'études en vue de
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36
PARTIE 3 :
ETUDE ANALYTIQUE DE
LA CONVERSION
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37
CHAPITRE I : DESCRIPTION DU MOTEUR D'ESSAI
Description générale
Notre étude est basée sur le moteur DEUTZ du
type F2L 912/W qui signifie que :
- F : moteur semi rapide
- 2 : nombre de cylindres
- L : refroidissement par air
- 9 : code fabrication
- 12 : course 120mm
- W : combustion à deux phases
Figure 15 : Moteur d'expérimentation
C'est un moteur de type Diesel bicylindre (deux cylindres) en
ligne 4 temps. Il est équipé d'injecteur à trous multiples
qui débouchent directement dans les cylindres. Ses
caractéristiques sont indiquées dans le tableau ci-après
:
38
CARACTERISTIQUES
|
DEUTZ F2L 912 /W
|
Alésage en [mm]
|
100
|
Course en [mm]
|
120
|
Cylindrée unitaire en [cm3]
|
942
|
Ordre d'injection
|
2-1
|
Taux de compression
|
17/1
|
Cycle moteur
|
4 temps
|
Système d'injection
|
Injection directe
|
Nombre et disposition de cylindre
|
Deux cylindres en ligne
|
Régime nominal en [tr/min]
|
1500
|
Rapport volumétrique (taux de compression)
|
17/1
|
Pression de compression en [bar]
|
25-30
|
Pression de tarage en [bar]
|
175
|
Sens de rotation du moteur
|
Tourne vers la droite suivant le volant
moteur
|
Poids du moteur en [kg]
|
235
|
Jeu de soupapes
|
Admission, échappement : 0,15mm
|
Pression d'ouverture
|
175 + 8bars
|
Pompe d'injection
|
DEUTZ
|
Refroidissement
|
Par air
|
Mémoire de fin d'études en vue de
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Tableau 2 : Description du moteur
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39
CHAPITRE II : APPLICATION POUR LES MCI LENT
Données initiales d'un moteur Deutz
Dans notre démarche, nous allons étudier dans
les 2 cas ci-après pour mieux distinguer le moteur lent et le moteur
rapide en fonction de la variation ?= , en tous cas,on a les données
initiales récapitulées dans le tableau suivant:
Désignation
|
Moteur lent
|
Nombre de cylindre
|
2
|
Cylindré (cm3)
|
942
|
D (mm)
|
100
|
S(mm)
|
120
|
R(mm)
|
60
|
Lb (mm)
|
216
|
?
|
17
|
?
|
1/3,6
|
Tableau 3 : Données initiales du moteur II.1
Calculs des paramètres thermodynamiques du moteur
II.1-1 Volume de la chambre de combustion
Vc=
?
Vc= = 58,87 cm3
La pression P0 au début de l'admission est égale
à la pression atmosphérique Pat = 0,1MPa D'où les
paramètres « au point 0 » sont :
P0 = 0,1MPa V0= 58,87Cm3 T0=s Tamb= 298
K
Etape 1 :
La pression au début de compression a l'expression
suivante : P1 = (Pat - ?P1) avec ?P1 (perte de pression à l'admission),
dans notre cas, on prend 0,04, alors :
P1 = 0,1-0,04= 0,096 MPa
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
40
V1=Vc+Vh
Application numérique :
V1= 942 + 58,87 = 1000,87 cm3 Les paramètres au
point 1 sont :
P1 = 0,096 MPa V1= 1000,87 cm3 T1= Tamb=
298 K
Etape 2: 1-2 compression adiabatique
Cette transformation est adiabatique, donc on a l'expression
suivante :
=
Avec k : exposant adiabatique de valeur comprise entre 1,36
à 1,42 pour le moteur diesel, on a choisi k = 1,4
? P2 = P1.? ?k avec = ?
D'où = ? et = ?k
Ainsi pour :
?T2 = T1.? ?k-1
Application numérique :
P2 = 0,096.171,4= 5,0687 MPa
= = 58,87 cm3
T2 = 298.170,4= 925,5413°K Les paramètres
au point 2 sont :
|
=
|
P2 = 5,0687 MPa = 58,87 cm3 T2 = 925,5413K
Etape 3 : 2-3 Echauffement isochore
On sait que la transformation 2 vers 3 est isochore,
c'est-à-dire V2=V3 or l'équation des gaz parfait
s'écrit : PV= RT et le taux de pression sera :
? = ? = ? et = ?
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
41
Avec  (taux de dilatation de pression) =
1,4~1,8 et on prend  = 1,6
Application numérique :
P3 = 5,0687.1,6 = 8,1099 MPa
T3 = 925,5413.1,6 = 1480,8660 K
V3 = V2 = 58,87cm3
Les paramètres au point 3 sont :
P3 = 8,1099 MPa T3 = 1480,8660 K V3 =58,87cm3
Etape 4 : 3-4 Echauffement isobare
Cette transformation est isobare, donc on peut dire aussi que :
P4 = P3
On considère le taux de dilatation de volume à la
fin de compression et au début de la combustion p = 1,5 valeur choisie
comprise entre 1,2 et 1,7.
On a :
V4=p.V3 et T4=p.T3
Application numérique :
P4=P3 = 8,1099MPa
V4= 1,5.58,87= 88,30cm3
T4= 1,5.1480,8660= 2221,2990K
Les paramètres au point 4 sont :
P4 = 8,1099MPa T4 =2221,2990K V4 =88,30cm3
Etape 5 : 4-5 Détente adiabatique
De cette relation, on peut tirer la valeur de P5:
? P5 = P4.? 4)k avec V5 =
V1 = 1000,87 cm3
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
42
T5 = T4.(vvs)k-1
Application numérique : V5 = V1 = 1000,87
cm3
P5 = 8,1099.( 88,301000,87)1,4= 0,2709MPa
T5 =2221,2990.( 88,30 )1,4-1= 841,0856 K
1000,87
Les paramètres au point 5 sont :
P5 = 0,2709MPa V5 = 1000,87 cm3 T5 = 841,0856 K
D'après les résultats obtenus, le tableau suivant
résume les valeurs des températures, des pressions et des volumes
au cours de la transformation du cycle thermodynamique.
Etapes
|
Températures[°K]
|
Pression[MPa]
|
Volume[cm3]
|
1
|
298
|
0,096
|
1000,87
|
2
|
925,5413
|
5,0687
|
58,87
|
3
|
1480,8660
|
8,1099
|
58,87
|
4
|
22212990
|
8,1099
|
88,30
|
5
|
841,0856
|
0,2709
|
1000,87
|
Tableau 4 : Résultat de la transformation du cycle
thermodynamique pour le moteur
lent
II.2 Processus de calcul des paramètres de
performance pour le Moteur lent II.2.1 Calcul des pressions-
rendements- puissances- couples
Pressions
· Pression moyenne indiqué du cycle
théorique du moteur Elle s'exprime par la formule suivante :
[il,7, - 1 +
kil,p(p-1)]
ek
=
e
Avec :
pa : Pression en début de compression
pa = Pat - APa
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
43
APa = (0.02=0.1).Pat : perte de pression
à l'admission ; APa = 0.04 * Patm = 0.04 * 0.1=
4.10-3 = 0.096[MPa]
= rendement thermique théorique
)
= 1 e [) ) ]
= 1,5 : taux de dilatation de volume ) = 1,6 : taux de
dilatation de pression e= 17 : taux de compression
= 1,4 : exposant adiabatique
[ (1,5-1)] = 1,118
= 1,118[MPa]
· Pression moyenne indiqué Elle s'exprime
par la formule suivante :
= K.
K : 0,92=0,95 : coefficient donnant la densité du
diagramme, on prend K = 0,95 AN :
= 0,95*1,118 = 1,0621[MPa] Puissances :
·
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
44
Puissance indiqué :
Elle s'exprime par la formule suivante :
=
: Pression moyenne indiqué
: Cylindrée unitaire : Régime du moteur
z-: Temps du moteur AN :
= = 25,012 KW
= 25,012 KW
· Puissance mécanique :
Elle est donnée par la formule expérimentale
suivante :
Pm = (1-1m).Pi
Avec :
1m : rendement mécanique
: Pression moyenne effective en [MPa], valeur choisie entre 0,5
à 1 et on prend =
0,5[MPa] (elle doit être inferieur a la pression moyenne
indiquée)
AN :
1m = 0,47
Pm = (1-0,47).25,012 = 13,25[KW]
Pm = 13,25[KW]
II.3 Etude analytique de la cinématique du
système bielle-manivelle
· La position du piston :
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
45
Soit Sp l'équation de la trajectoire du piston, par
définition : Sp = R?(1 - Cos?) + ? (1 - Cos2?)?
R = = = 6 cm , ? = 0,27 , ? = 157 rad/s
Angle vilebrequin? ?°VB?
|
Angle vilebrequin? ?rad?
|
Sp?cm?
|
0
|
0,0000
|
0
|
30
|
0,5236
|
1,041
|
45
|
0,7854
|
2,163
|
60
|
1,0472
|
3,607
|
90
|
1,5708
|
6,81
|
120
|
2,0944
|
9,607
|
135
|
2,3562
|
10,647
|
150
|
2,6180
|
13,221
|
180
|
3,1416
|
12
|
|
Tableau 5 : Position du piston du MCI lent ? La
vitesse du piston :
Soit Vp l'équation de la trajectoire du piston par
définition :
?
Vp = R??sin? + ? ?
R = = = 6 cm , ? = 0,27 , ? = 157 rad/s
Angle vilebrequin? ?°VB?
|
Angle vilebrequin? ?rad?
|
Vp?cm/s?
|
0
|
0,0000
|
0
|
30
|
0,5236
|
617,84
|
45
|
0,7854
|
793,164
|
60
|
1,0472
|
962,61
|
90
|
1,5708
|
942
|
120
|
2,0944
|
668,92
|
135
|
2,3562
|
538,82
|
150
|
2,6180
|
324,15
|
180
|
3,1416
|
0
|
|
Tableau 6 : Vitesse du piston du MCI lent
On peut déduire que la vitesse maximale du piston =
9,626m/s, compris entre semi
rapide et lent.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
Soit AL =
|
|
=
|
|
= 0,17cm = 1,7mm
|
|
|
|
|
46
CHAPITRE III : ETUDE DE LA CONVERSION D'UN MCI LENT EN
MCI
RAPIDE : CAS DU MOTEUR DEUTZ
III.1 Sommaire
Si on veut transformer le moteur d'essai lent en moteur
rapide en restant toujours dans le domaine du diesel, notre raisonnement sera
basé soit sur le fait que le moteur diesel lent possède un taux
de compression relativement élevé proche de E= 24, dans notre
contexte E= 17 et le moteur rapide d'un taux de compression relativement faible
c'est-à-dire proche de E= 14. La position de notre problème sera
fixée sur une demande pour le choix d'un taux de compression
E'= 14 à la place de E= 17 pour ce même moteur, voici
les étapes à suivre pour satisfaire ce choix.
III.1-1 Calcul du volume de la chambre de combustion
additif '
On sait que le fait de diminuer E entraine une augmentation
de la chambre de combustion initiale conformément à la formule E=
= c'est-à-dire, de combien faudra-t-il augmenter
pour atteindre la nouvelle valeur E'= = '
= 14 (équation 1) si on maintient
' '
toujours D = 100mm et S = 120mm telle que = 942cm3 ~D =
et = 58,87cm3.
= 13,6 cm3
L'équation 1 est à une inconnue ' d'où a ' =
'
a = '= ' = = x
' = 13,6 cm3
III.1-2 Calcul de la nouvelle position du PMH
L'augmentation de la chambre de combustion d'une
quantité ' implique un déplacement du PMH vers le bas, soit AL
cette longueur. Comme ' toujours de forme cylindrique, alors
'=
.AL car on garde toujours le même diamètre D.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
47
III.1-3 Calcul de la nouvelle longueur de bielle
L?
A cet effet L sera écourtée d'une
quantité ?L telle que L? = L- ?L
L? = 216 - 1,7= 214,3 mm
III.1-4 Calcul du nouveau coefficient d'embiellage ??
Ainsi pour moteur rapide ??= ? = = 0,279
Or pour le moteur lent ?= = = 0,277, en toute évidence
????
Désignation
|
Moteur rapide
|
Nombre de cylindres
|
2
|
Cylindrée (cm3)
|
942
|
D (mm)
|
100
|
S(mm)
|
120
|
R(mm)
|
60
|
L? (mm)
|
214,3
|
??
|
14
|
??
|
0,279
|
|
Tableau 7 : Données caractéristiques du
moteur modifié III.2 Calculs des paramètres thermodynamiques du
moteur
III.2.1 Volume de la chambre de combustion
Vc+ ?= = w où w est la nouvelle chambre de
combustion du moteur rapide, soit :
??
w = 58,87 + 13,6 = 72,47 cm3
La pression P0 au début de l'admission est égale
à la pression atmosphérique Pat = 0,1MPa D'où les
paramètres « au point 0 » sont :
P0 = 0,1MPa V0= 72,47 cm3 T0= Tamb= 298
K
Etape 1 :
La pression au début de compression a l'expression
suivante : P1 = (Pat - ?P1) avec ?P1 (perte de pression à l'admission),
dans notre cas, on prend 0,04, alors :
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
48
P1 = 0,1-0,04= 0,096 MPa
V1= w+Vh
Application numérique :
V1= 942 + 72,47 = 1014,47 cm3
Les paramètres au point 1 sont :
P1 = 0,096 MPa V1= 1014,47 cm3 T1= Tamb=
298 K
Etape 2 : 1-2 compression adiabatique
Cette transformation est adiabatique, donc on a l'expression
suivante :
=
Avec k : exposant adiabatique de valeur comprise entre 1,36
à 1,42 pour le moteur diesel, on a choisi k = 1,4
? P2 = P1.? ?k avec = ?? D'où = ? et
= ??k
Ainsi pour :
?T2 = T1.? ?k-1
Application numérique :
P2 = 0,096.141,4= 3,862 MPa
= = 72,46cm3
T2 = 298.140,4= 856,381°K
Les paramètres au point 2 sont :
|
=
|
|
P2 = 3,862MPa = 72,46 cm3 T2 = 856,381K
Etape 3 : 2-3 Echauffement isochore
On sait que la transformation 2 vers 3 est isochore,
c'est-à-dire V2=V3 or l'équation des gaz parfait
s'écrit : PV= RT et le taux de pression sera :
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
49
)t = = )t et = )t
Avec )t (taux de dilatation de pression) = 1,4~1,8
et on prend )t = 1,6
Application numérique :
P3 = 3,862.1,6= 6,1792MPa
T3 = 856,381.1,6= 1370,2096 K
V3 = V2 = 72,46cm3
Les paramètres au point 3 sont :
P3 = 6,1792 MPa T3 = 1370,2096 K V3 =72,46cm3
Etape 4 : 3-4 Echauffement isobare
Cette transformation est isobare, donc on peut dire aussi que :
P4 = P3
On considère le taux de dilatation de volume à la
fin de compression et au début de la combustion p = 1,5 valeur choisie
comprise entre 1,2 et 1,7.
On a :
V4=p.V3 et T4=p.T3 Application numérique :
P4=P3 = 6,1792MPa
V4= 1,5.72,46 = 108,69cm3
T4= 1,5.1370,2096= 2055,3144K Les paramètres au point 4
sont :
P4 = 6,1792MPa T4 =2055,3144K V4 =108,69cm3
Etape 5 : 4-5 Détente adiabatique
De cette relation, on peut tirer la valeur de P5:
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
50
? P5 = P4.( )k avec V5 = V1 = 1014,47
cm3
?T5 = T4.( )k-1
Application numérique : V5 = V1 = 1014,47
cm3
P5 = 6,1792.( )1,4= 0,2709MPa
T5 =2055,3144.( )1,4-1= 841,13K
Les paramètres au point 5 sont :
P5 = 0,2709MPa V5 = 1014,47 cm3 T5 = 841,13 K
D'après les résultats obtenus, le tableau
suivant résume les valeurs des températures, des pressions et des
volumes au cours de la transformation du cycle thermodynamique.
Etapes
|
Températures[°K]
|
Pression[MPa]
|
Volume[cm3]
|
1
|
298
|
0,096
|
1014,47
|
2
|
856,381
|
3,862
|
72,46
|
3
|
1370,2096
|
6,1792
|
72,46
|
4
|
2055,3144
|
6,1792
|
108,69
|
5
|
841,13
|
0,2709
|
1014,47
|
|
Tableau 8 : Résultat de la transformation du
cycle thermodynamique pour le moteur
rapide
III.3 Processus de calcul des paramètres de
performance pour le Moteur rapide
III.3-1 Calcul des pressions- rendement- puissances-
couples Pressions
s Pression moyenne indiqué du cycle théorique
du moteur Elle s'exprime par la formule suivante :
?? ?? [? ? (??-1)]
Avec :
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
51
: pression en debut de compression
= Pat - APa
APa = (0.02=0.1).Pat : perte de pression
à l'admission ;
APa = 0.04 * Patm = 0.04 * 0.1= 4.10-3
= 0.096[MPa]
= rendement thermique théorique
)
= 1 6. [) ) ]
= 1,5 : taux de dilatation de volume ) = 1,6 : taux de
dilatation de pression 6= 14 : taux de compression
= 1,4 : exposant adiabatique
[ (1,5-1)] = 1,0836
= 1,0836 [MPa]
· Pression moyenne indiqué Elle s'exprime
par la formule suivante :
= K.
K : 0,92=0,95 : coefficient donnant la densité du
diagramme, on prend K = 0,95 AN :
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
52
= 0,95*1,0836 = 1,0294 [MPa]
Puissances :
· Puissance indiqué :
Elle s'exprime par la formule suivante :
: Pression moyenne indiqué : Cylindrée unitaire
: Régime du moteur z-: Temps du moteur AN :
=
= 24,242 KW
= 24,242[KW]
· Puissance mécanique :
Elle est donnée par la formule expérimentale
suivante :
Pm = (1-1m).Pi
Avec :
1m : rendement mécanique
: Pression moyenne effective en [MPa], valeur choisie entre 0,5
à 1 et on prend = 0,5
[MPa] (elle doit être inferieur a la pression moyenne
indiquée)
AN :
1m = 0,485
Pm = (1-0,485).24,242 = 12,484[KW]
Pm = 12,484[KW]
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
53
III.4 Etude analytique de la cinématique du
système bielle-manivelle ? La position du piston :
Soit Sp l'équation de la trajectoire du piston, par
définition :
Sp = R?(1 - Cos?) + ??
(1 - Cos2?)?
R = = = 6 cm , ?? = 0,279 , ? = 157 rad/s
Angle vilebrequin ? ?°VB?
|
Angle vilebrequin ? ?rad?
|
Sp?cm?
|
0
|
0,0000
|
0
|
30
|
0,5236
|
1,05
|
45
|
0,7854
|
2,178
|
60
|
1,0472
|
3,63
|
90
|
1,5708
|
6,84
|
120
|
2,0944
|
9,63
|
135
|
2,3562
|
10,662
|
150
|
2,6180
|
11,61
|
180
|
3,1416
|
12
|
Tableau 9 : Position du piston pour le moteur rapide
? La vitesse du piston :
Soit Vp l'équation de la trajectoire du piston par
définition :
??
Vp = R??sin? + ? ?
R = = = 6 cm , ?? = 0,279 , ? = 157 rad/s
Angle vilebrequin ? ?°VB?
|
Angle vilebrequin ? ?rad?
|
Vp?cm/s?
|
0
|
0,0000
|
0
|
30
|
0,5236
|
623,62
|
45
|
0,7854
|
802,584
|
60
|
1,0472
|
995,95
|
90
|
1,5708
|
942
|
120
|
2,0944
|
702,35
|
135
|
2,3562
|
534,73
|
150
|
2,6180
|
357,58
|
180
|
3,1416
|
0
|
Tableau 10: Vitesse du piston pour le moteur
rapide
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
54
Selon la valeur classés dans le tableau ci-dessus, on peut
déduire que la vitesse maximale du
piston = 9,95m/s, le moteur est qualifié moteur rapide.
III.5 Etude du comportement statique du
moteur
Ce volet concerne l'équilibrage du moteur
équipé de la nouvelle bielle écourtée, avec cela
le
moteur rapide obtenu aura un nouveau coefficient d'embiellage ??=
?, le calcul suivant
montrera si ce moteur rapide se comportera
équilibré durant son fonctionnement ou pas. Pour ce faire, voici
les données nécessaires relatives à la réalisation
de ce calcul :
III.5.1 Enoncé
Réalisez l'équilibrage dynamique du moteur diesel
rapide bicylindrique tel que le décalage des manetons ? = 180° avec
nombre de cylindre nc est égale au nombre de manivelle
nm tel que nc = nm = 2 et l'angle du V ? = 0
car les 2 cylindres sont disposés en ligne.
En plus, = mjR?2Cos ?i
? : force d'inertie alternative de 1er ordre du
ième cylindre
? ?i : angle de rotation de la manivelle du ième cylindre
? ? : vitesse angulaire du vilebrequin
? mj : masse d'inertie alternative
? R : rayon de la manivelle
? force d'inertie alternative de 2ème ordre de
l'ième cylindrique
? = mjR?2??Cos2?i ? = R?2
? force d'inertie centrifuge rotative
? masse d'inertie rotative de la manivelle
L'architecture du moteur rapide est présentée par
la figure ci-dessous :
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
55
Figure 16: Schéma constructif du moteur
Avec a - distance entre les axes du cylindre
III.5.2 Résolution
La réalisation de cet équilibrage dynamique revient
à équilibrer :
1- La force résultante des forces d'inertie
alternative du 1er ordre et le moment résultante qu'elles
développent.
2- La force résultante des forces d'inertie
alternative du 2eme ordre et le moment résultante qu'elles
développent.
3- La force résultante (E r) des
forces d'inertie rotative et le moment résultante (E
r) qu'elles développent.
Méthode de résolution :
1- Equilibre de la force résultante des forces d'inertie
alternative 1ère ordre : - Projection sur OX :
EPij(x) = m1Rco2V cos (oc
+Si)=
= miRco2[cos a + cos(a+180°)] = [cosa -
cosa]=0
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
56
Cela dit que suivant OX les forces s'équilibrent.
- Projection sur OY : (y)=0 car les sont perpendiculaire à
OY c'est-à-dire les sont équilibrées suivant OY de
même sur OZ
Finalement = (x) = 0
2- Equilibre de la force résultante des forces d'inertie
alternative de 2ème ordre :
-Projection sur OX : (x)= ?2???
= ?2???cos2?+cos2 (?+180°)?
= ?2???cos2? + cos (2?)? = 2 ?2??
D'où (x) = 2 ?2??
Projection Oy : (y) = 0 car les sont perpendiculaire à
Oy, de même sur Oz : (z)=
0 car les sont perpenculaires à Oz,
Finalement = (x) = 2 ?2??+0+0 cela dit que les ne
sont pas équilibrées, il faut
un contrepoids qui développent une force proportionnelle
à ?? pour l'équilibrer.
3- Equilibre de la force résultante des forces d'inertie
rotative
Sur Ox : (x)= R?2?
= R?2?cos?+cos (2+ )? = R?2?sin?- sin??=
0
D'où = v? ? ? ? = v = 0 d'où les
s'équilibrent entre elles.
4- Equilibre du moment d'inertie résultant
développés par Autour de Ox : ? jI (x) = 0 car est
parallèle à Ox Autour de Oz : ? (z) = 0 car coupe Oz
Autour de Oy : ? (y) = ?2?
= ?2?0 cos? + a cos (?+ )? = ?2?0- a
cos??
= ?
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
57
D'ou ? = v? ? ?
= v co = co
N.B ? = v? ? ?
= v = 0
5- Equilibre du moment d'inertie résultant
développé par
Autour Ox : ? (x) = 0 car est parallèle à Ox
Autour Oz : ? (z) = 0 car coupe Oz
Autour Oy : ? (y) = co2A,'?
= co2A,'[0. cos2a + a cos2(a+7t)]
= co2A,'[0 +cos2a] = a co2A,'cos2a
D'après les propriétés d'un torseur t{? ?}
si ? ? sont perpendiculaires, on a ? ?
= 0, torseur nul or dans notre contexte ? (x) = 0 et ? (y) = 0
d'où
? (x).? + ? .? = 0+0= 0
Ainsi le système des forces d'inertie du
2ème ordre se réduit à une seule force
résultante qui mérite d'être équilibrée.
Equilibre du moment d'inertie résultant
développé par Kr
Autour Ox :? = - co2?
= - co2[ a a 7t ]
= - co2[ a] = a co2 a
Autour Oy : ? = co2?
= co2[ a a 7t ]
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
58
= co2[ a] = - co2 a
D'où ? = v? ? = co2
Ainsi le moment d'inertie résultant rotatif est
réduit à une seule moment résultant qui mérite
d'être équilibré, cependant il est indépendant de
?', donc son équilibrage effectué dans le
moteur lent reste conservé pour le moteur rapide. En
effet, le moment ? est non équilibré, cependant comme il est
indépendant de ?', donc son équilibrage adopté dans le
moteur lent est
valable pour le moteur rapide. Seule les forces d'inertie ?
mérite d'être équilibré car
elles dépendent de?'.
En conclusion, on reconnait que si le moteur lent était
déjà fonctionnel parce que son équilibrage a
été déjà effectué par le constructeur avec
le coefficient d'embiellage ? et cela dit que le remplacement de ? par ?'
confère au moteur rapide un comportement dynamique
équilibré suivant la méthode adoptée dans le moteur
source lent.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
59
PARTIE 4 :
DISCUSSION ET
INTERPRETATION
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
60
CHAPITRE I : ETUDE COMPARATIVE SUR LES PARAMETRES DE
PERFORMANCES DANS LES MCI : CAS DU MOTEUR LENT ET RAPIDE
I.1 Interprétation
? Comparaisons des paramètres thermodynamiques
.
|
Moteur lent
|
Moteur rapide
|
Transformation
|
P?MPa?
|
T?°K?
|
V?cm3?
|
P?MPa?
|
T?°K?
|
V?cm3?
|
Etape : aspiration
|
0
|
0,1
|
298
|
58,87
|
0,1
|
298
|
72,47
|
1
|
0,096
|
298
|
1000,87
|
0,096
|
298
|
1014,47
|
Etape : adiabatique
|
2
|
5,0687
|
925,5413
|
58,87
|
3,862
|
856,381
|
72,46
|
Etape : isochore
|
3
|
8,1099
|
1480,8660
|
58,87
|
6,1792
|
1370,2096
|
72,46
|
Etape : isobare
|
4
|
8,1099
|
2221,2990
|
88,30
|
6,1792
|
2055,3144
|
108,69
|
Etape : adiabatique
|
5
|
0,2709
|
841,0856
|
1000,87
|
0,2709
|
841,13
|
1014,47
|
Tableau 11: Comparaison des paramètres
thermodynamiques
On constate sur les étapes 2, 3, 4, une
différence notable sur les paramètres P, T et V. La diminution du
taux de compression ? entraine la diminution de la pression dans la chambre de
combustion. En respectant la loi du gaz parfait, PV= nRT, ceci nous conduit
à la diminution de la température. La hausse du volume explique
le déplacement du PMH, c'est-à-dire le raccourcissement de la
bielle.
? Comparaisons des paramètres de performances pour
le moteur (pressions, puissances).
Paramètres
|
Moteur lent
|
Moteur rapide
|
Pression moyenne indiqué
|
1,0621?MPa?
|
1,0294?MPa?
|
Puissance indiqué
|
25,012?KW?
|
24,242?KW?
|
Puissance mécanique
|
13,25?KW?
|
12,484?KW?
|
Tableau 12: Comparaison des paramètres de
performances
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
61
Nous observons évidemment une réduction de ces
trois paramètres en convertissons le MCI lent en MCI rapide. La
réduction de la pression moyenne indiqué justifie l'augmentation
de la volume additive ? egale à 13,6cm3 (Cf page 47
). La diminution de la puissance indiqué et mécanique sont aussi
l'effet de la diminution de ce dernier. Il est à noter que plus la
puissance mécanique augmente, plus le moteur est faible.
? Comparaisons sur l'étude analytique du
cinématique SBM (vitesse de piston):
Moteur lent
|
Moteur rapide
|
9,62 m/s
|
9,95m/s
|
Evidemment, le MCI rapide à une vitesse de piston
supérieur par rapport à celle de MCI lent. La diminution du taux
de compression induit une hausse considérable de la vitesse du piston,
c'est-à-dire une hausse de vitesse de la rotation du vilebrequin.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
62
CHAPITRE II : DISCUSSION
Le MCI rapide à un taux de compression inferieur par
rapport à MCI lent et nous avons vu que ceci s'obtient par
l'augmentation du volume de chambre de combustion. Et ainsi, la modification de
la longueur de la bielle.
Concernant le coefficient d'embiellage 2= , celui du MCI
rapide est nettement supérieur par
rapport à celui du MCI lent (2'= 0,279>2=0,277).
Ceci résulte le raccourcissement de la longueur de la bielle
(L'> L).
Nous avons vu dans la page (Cf page 54) que la vitesse du
piston dépend du coefficient d'embiellage 2 et du taux de compressionE.
Evidemment, le MCI rapide à une vitesse de piston supérieur par
rapport à celle de MCI lent. La diminution du taux de compression induit
une hausse considérable de la vitesse du piston, c'est-à-dire une
hausse de vitesse de la rotation du vilebrequin.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
63
PARTIE 5 :
IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX
I.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
64
Définition
L'environnement est l'ensemble des caractéristiques
physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes plus ou moins
modifiés par l'action de l'homme. Il conditionne et détermine
l'activité humaine.
En ce moment, on assiste à une
détérioration progressive de l'environnement, l'une des
principales causes de cette dégradation est l'effet des moteurs
thermiques (moteur stationnaire ou moteur des véhicules automobile). Il
se caractérise par l'émission des gaz, des particules nocives,
des bruits et vibration provenant de la combustion du carburant.
II. Les pollutions produites par les moteurs
diesel
Le moteur diesel est utilisé dans un nombre croissant
d'équipements : automobiles, générateurs, véhicules
utilitaires légers ou lourds et locomotives. Lors de la combustion du
carburant diesel, le moteur émet des suies et des gaz qui peuvent
contenir des milliers des substances chimiques différentes. Il
émet aussi des bruits et vibrations perturbatrices et
déplaisantes.
II.1 Pollution atmosphérique
Du point de vue environnemental, l'utilisation de cette
technique de la modification n'empêche pas de générer une
nuisance sur la santé humaine et aux alentours. En effet, un produit
naturel tel que le dioxyde de carbone (CO2) est encore présent et a une
influence destructive sur la couche d'ozone.
En conséquence, ce bouleversement peut provoquer un
danger nocif pour l'homme si l'on ne cite que la mauvaise oxygénation du
sang, le trouble de somnolence, la diminution des réflexes, l'asthme.
Si l'émission gazeuse est effectivement excessive,
alors il entraine ainsi des maladies respiratoires grâce aux
aldéhydes et le composé sulfuré SO2 dans la fumée
que dégage l'échappement. A savoir aussi que, à part
certains nombre de polluants, on distingue les hydrocarbures HC qui sont des
produits imbrulés, l'oxyde d'azote NO et les fines particules qui
forment les fumées noires et les mauvaises odeurs.
II.2 Pollution sonore
Le mouvement des gaz dans les conditions d'échappement
et d'admission génère beaucoup de bruits. La pollution sonore
dont il est question ici, concerne le bruit dû au ronflement des moteurs.
Ces bruits sont dû aux vibrations des composantes mécaniques et de
transmission,
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
65
aux bruits de bouche à la tubulure d'échappement
qui entrainent des nuisances acoustiques ce qui favorisent la fatigue et le
stress.
A Madagascar, il n'existe pas encore ni matériel de
mesure de bruits ni d'organisme formé à la réalisation de
mesure de niveau sonore dans l'environnement.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
66
CONCLUSION
En guise de conclusion, si on rappelle le thème de ce
mémoire « contribution à l'étude de conversion d'un
MCI lent en MCI rapide », cette étude de comparaison a permis aux
utilisateurs concernés de données des réponses à
certaine question entre le MCI lent et le MCI rapide dans un moteur diesel :
cas classique. Et d'autre part, d'ouvrir de nouvelles perspectives en terme
théorique dans le domaine de performances du moteur.
Ainsi, nous avons utilisé un moteur de type DEUTZ et
les études théoriques effectuées sur cet ouvrage
permettent d'évaluer la différence entre elles, notamment sur les
paramètres thermodynamiques, la vitesse du piston et sur la puissance du
moteur.
Les résultats théoriques de ces derniers ont
conduit à contribuer des effets de la transformation de la longueur de
la bielle. Le but de cette étude est également d'évaluer
les comportements d'équilibrage du moteur pendant le fonctionnement du
moteur rapide.
En conséquence, l'aspect technologique des
opérations offrent plus d'avantages au nouveau coefficient d'embiellage
tel que la considération de la vitesse du piston et en occurrence la
réduction de la puissance mécanique. La démarche
adoptée pour réaliser cette étude nous a permis d'obtenir
des résultats satisfaisants aux problèmes qui s'imposent.
Après l'analyse du mécanisme, on a vu que
l'opération d'équilibrage est facile théoriquement mais
n'est pas toujours évidente en pratique, c'est pour cela qu'il faut pas
minimiser aux mieux les effets de balourds mécaniques.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
67
BIBLIOGRAPHIES
[1] : M. DEBOIS- R.ARMAO
Le moteur à quatre temps et l'équipement
d'injection Edition 1974
[2] : J. CHAGETTE, Collection : DUNOD, Technique Automobiles
[3] : Technique de l'ingénieur, Thermodynamique et
chaleur 1973
[4] : Cours du moteur thermique (5éme année)
RASOLOFOARINDRIAKA Allain
[5] : Techniques de l'Ingénieur, Génie
mécanique, Landrie L'allemend
[6] : Mécanique Générale, CLAUDE CHEZE
HELENE LANGE, Edition : Ellipses
[7] : M.DEBOIS, Le Moteur Diesel
[8] : Thermodynamique (cours troisième année)
RANARIJAONA Jean Desiré
[9] : Technique d'équilibrage, HATTO SCHNIEDER,
édition originale allamende publiée par SPRINGER VERLAG BERLIN
Heidelberg 2003.
[10] : SEMIONOV M, méthode grapho-analytique
d'équilibrage des mécanismes complexes. Moscou, 1954.
[11] : Philippe Arquès, conception et construction des
moteurs alternatifs
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
68
WEBOGRAPHIES
[W1] :
http://www.ifp.com
[W2] :
http://www.deutz-fahr.de
[W3] :
http://www.moteurcombustion.com
[W4] :
http://www.diesel-therm.com
[W5] :
http://fr.wikipedia.com
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l'obtention du diplôme grade Master
I
ANNEXE
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II
Les organes du moteur La bielle
Rôle :
Elle transmet la force du piston au vilebrequin
Elle participe à la transformation du mouvement
(alternatif ??? rotatif)
Fabrication et matériau :
Forgée ou moulée généralement dans un
acier au nickel- chrome
En compétition, on utilise des alliages plus
légers, à base de Titane ou d'alu.
Qualités d'une bielle :
Elle résiste : - à la compression aux forces
d'inertie
-à la traction aux frottements
Elle risque : LE FLAMBAGE
Solutions :
- Il permet de diminuer la masse en conservant une bonne
résistance au flambage
- La tête et le pied ont une surface d'appui suffisamment
large pour transmettre des efforts importants sans risques de
détérioration.
Le frottement entre tête de bielle et le vilebrequin est
diminué par l'interposition de coussinets remplaçables.
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du diplôme grade Master
III
REALISATION DE LA BIELLE:
Le vilebrequin
Rôle :
Il reçoit l'effort transmis par les pistons et les bielles
et fournit un mouvement circulaire en sortie du moteur.
Il entraine en rotation certains accessoires (ex : pompe à
huile, distributeur d'allumage etc...)
Fabrication et matériau : Il est fabriqué
:
Soit par FORGEAGE (acier mi-dur au chrome)
Mémoire de fin d'études en vue de
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IV
Soit par CAMBRAGE et MATRICAGE d'une barre d'acier Soit par
MOULAGE, en fonte G.S
Description :
Le piston
Rôle :
Compression des gaz frais grâce à la force de la
bielle (P = F/S). Transformation de la pression des gaz enflammés en une
force (F = P .S).
Le déplacement de la force permet au moteur de fournir un
travail (W= F.d).
Qualités du piston :
Résistance mécanique aux pressions (environ 50
bars)
Résistance thermique et bonne conductibilité
(dessus de piston à 400 °C) Résistance à l'usure :
bon coefficient de frottement sur la chemise. Leger (réduction de
l'inertie) et bien guidé.
Fabrication et matériau:
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V
Il est généralement moulé dans un
matériau léger et excellent conducteur thermique : alliage
d'aluminium.
Réalisation du piston :
Il est composé de plusieurs parties :
La tête
La jupe
Les segments
L'axe du piston
|
|
Auteur : RAKOTOARIMANANA Solofoniriana
Adresse: Lot A 75 K Ambohitrarahaba
Tel: 034 43 463 65
Titre : « Contribution à l'étude de
conversion d'un MCI Lent en MCI rapide »
Nombres de pages : 68 Nombres de figures : 15 Nombres de tableaux
: 12
RESUME
Ce travail qui consiste à convertir un MCI lent en MCI
rapide nous a sollicités de multiples considérations à
savoir : présentation du motif de ce travail, l'objectif, les
comparaisons entre les deux versions, description de la méthode de
conversion et les résultats qui en découlent. Ainsi, il nous a
permis de tirer des remarques et conclusions conséquentes.
ABSTRACT
This work that consists in converting a slow MCI in fast MCI
solicited us of multiple considerations to know: presentation of the motive of
this work, the objective, the comparisons between the two versions, description
of the conversion method and the results that ensue some. Thus, it allowed us
to pull the remarks and consequent findings.
Rubrique : GENIE INDUSTRIEL
Mots clés :Moteur Deutz,
Paramètres thermodynamiques, moteur thermique, cinématique du
SBM
|