Agriculture et croissance
économique
Dans lespays d'Afrique l'agriculture est essentielle pour la
croissance qui est-elle-mêmenécessaire pour lutter contre la
pauvreté et l'insécuritéalimentaire. Dans
nouveauxmarchésontprofondément transformé le monde de
l'agriculture au XXIémesiècle et ont
créé de nouvelles perspectives pour accélérer la
croissance. Pour tirer pleinement partie de ces possibilités, il faut
mettre en oeuvre une approche politique globale qui favorise la croissance,
notamment des par une amélioration des incitationsau producteur, une
augmentation de l'investissement public et prive et renforcement des
instructions d'appui, et soit consolidée par lastabilité
macroéconomique et politique.
L'Agriculture peut être le secteur principal dans la
croissancegénérale des paysagricoles.
La croissance agricole a préludé
auxrévolutions industrielles qu'a connues le monde tempère,
depuis l'Angleterre au milieu du XVIIIémesiècle.
Jusqu'au Japon à la fin du XIXémesiècle. Plus
récemment, en chine, en Inde et auViêtnam, une croissance
agricole rapide a précédé le développement de
l'industrie. L'accroissement s de la productivité agricole qui
entraîné un surplus agricole (en partie taxée pour
financer le développement industriel) et permis une baisse de prix de
l'alimentation a été à la base de succès de la
transformation structurelle.
Le paradoxe dans cette transformation est qu'une croissance
agricole plus forte était nécessaire pour stimuler la croissance
économique en générale, ce qui a ensuite causé le
déclin de la part du secteur agricole dans les produits
intérimaires brut (PIB).
Dans le monde globalisé d'aujourd'hui, la croissance
agricole peut-elle toujours déclencher une croissance globale. Quelles
sont les mesures essentielles pour accélérer la croissance
agricole et lui permettre de remplir son rôle historique.
Les quatre raisons pour lesquelles l'agriculture peut
déclencher une croissance globale dans les premières
étapes :
1. Un vaste secteur : Dans les pays à faible
revenus au début de leur transformation, la part importante de
l'agriculture dans le PIB laisse à penser qu'une forte croissance de
l'agriculture est nécessaire à une croissance économique
globale. De fait, l'agriculture a été à l'origine
d'environ 1/3 de la croissance en Afrique ces 15 dernières
années. Avec l'augmentation du PIB par habitant, la part de
l'agriculture dans le PIB régresse, de même que sa contribution
à la croissance, même si ce secteur peut rester important dans
certaines régions des pays plus développés, comme dans
l'état du Bihar en Inde ou dans plusieurs Etats du Brésil
2. Réduction de prix alimentaires : Dans nombre
de pays d'Afrique la commercialisation des produits alimentaires est imparfaite
à cause de la prévalence des denrées alimentaires de
première nécessité qui sont peu commercialisés au
niveau internationale, c'est le cas notamment de racines, des tubercules et des
céréales locales. Même pour les aliments qui sont largement
commercialisés au niveau mondial, une grande partie de l'économie
alimentaire nationale demeure isolée des marchés internationaux
en raison du coût élevé du transport et de la
commercialisation, en particulier dans les arrière-pays ruraux et les
pays enclavés. Dans ce pays, la productivité agricole
détermine les prix des aliments, qui déterminent à son
tour le niveau de salaire et la capacité concurrentielle
générale. La productivité concernant les denrées
alimentaires de première nécessité est donc la clé
de la croissance.
3. Avantage comparatif : La plus part des pays d'Afrique
dépendent d'un portefeuille différent des produits primaires
exportés bruts ou transformés ( y compris dans le secteur minier
et le tourisme). Pendant de nombreuses années l'Afrique gardera un
avantage comparatif pour les activités primaires, la transformation des
produits agricole du fait de ces richesses favorables à l'agriculture,
de l'absence de main d'oeuvre qualifiée et d'un climat d'investissement
difficile qui limite la compétitivité des biens
manufacturés.
4. Relation entre différentes formes de
croissance : La croissance agricole est très fortement liée
à d'autres secteurs économiques. Lors que les revenues agricoles
sont dépensées pour acheter des biens et des services non
commercialisables produits au niveau local, cela stimule la demande en produits
industriels et en services au niveau local. Cela favorise ainsi la croissance
de la production agricole et de la commercialisation des denrées
alimentaires, ainsi que la hausse de la demande en produits et en services
intermédiaires.
SECTION 2: PRESENTATION DE
LA PROVINCE DU KASAÏ-ORIENTAL
1. APERÇUE
HISTORIQUE DU KASAÏ ORIENTALE
L'historique de la province du Kasaï orientale remonte
à la découverte du diamant dans les rivières de Mbujimayi
et Muya un prospecteur anglais GYonna au service de la forminiere. En vue de
l'exploitation de cette matière première, la forminiere
s'installa sur le site qui faisait partie du territoire de Bakwanga où
est construit de 1948 une cité minière pour ces travailleurs.
C'est par manque d'investissement public sur ce territoire en
dehors de celui de la forminiere que les baluba du Kasaï s'étaient
lancés à Kinshasa, Kananga et Katanga. Mais dans l'effervescence
de l'indépendance du Congo, suite à un conflit foncier
artificiellement créé parle colons que les baluba du Kasaï
décidèrent de quitter Kananga (Luluabourg) pour ainsi rentrer
dans leur village d'origine. Ils s'installèrent autour de Bakwanga qui
était leur cité de référence où un groupe
émanant du Katanga les regoignit dans les mêmes conditions que
celle de la sécession katangaise de (1961à 1962).
Les politiciens baluba profitèrent de cette situation
pour déclarer la sécession, proclamant ainsi la naissance de
l'État autonome du Sud-kasaï avec Bakwanga chef-lieu. Cette
sécession fut combattue et anéantie par le pouvoir central et
à la place de l'État autonome du Sud-kasaï; c'est ainsi que
naîtra la jeune province du Kasaï orientale.
1.2 La situation
géographique
La province du Kasaï oriental a été
créée par l'ordonnance loi n° 66/005 du 5 avril 1966. Elle se
situe au centre du pays entre le parallèles 1°43'' et 8°
longitude sud et entre les méridiens 21°41'' et 26°17'' de
longitude est; elle est une province située sur un plateau versant vers
la cuvette centrale. Elle est limitée au nord par la province de
Sankuru,au sud par la province de la Lomami, à l'est par la province de
Tanganyika et à l'ouest par le Kasaï central. La province du
Kasaï oriental couvre une superficie de et une densité de
1.3 Situation politique
Sur le plan politique, la province du Kasaï oriental
était une mine de conflits ethniquesqui opposaient les luba avec
d'autres ethnies. Suite à ces conflits, il y eut afflux massif des
baluba à Bakwanga sous la direction de KALONJI et NGALULA;qui furent la
sécession et créèrent la province du Sud-kasaï dans
laquelle Kalonji se proclama Mulopwe signifiant ainsi Empereur où roi de
baluba.
Il concentra le pouvoir et relégua NGALULA à la
seconde position politique de la sécession ; la situation fut
calmée et l'État autonome du Sud Kasaï à
été baptisé province du Kasaï oriental. Cette
province est actuellement dirigée par un gouverneur et un
vice-gouverneur suivi de directeur de la province, d'un gouvernement provincial
et d'un parlement provincial.
|