Image
1. La plante du gombo (Variété Clemson spinless) en fleur et en
fruits(Source : Auteur)
I.1.4. AIRE DE CULTURE
D'après De Lannoy (2001), il existe en Afrique une
grande diversité de gombos. Ils sont cultivés traditionnellement
dans une zone qui englobe les pays suivants : la cote d'ivoire, le Ghana,
le Nigeria, l'Egypte, le Soudan, le Bénin, le Burkina Faso, le Togo, le
Cameroun, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. C'est au Ghana, au Burkina
Faso et au Nigeria que les productions sont les plus importantes.
I.1.5. EXIGENCES ECOLOGIQUES
I.1.5.1. Climat
Le gombo est une espèce bien adapté aux climats
chauds et humides. Elle est sensible à la sécheresse et ne
supportent pas des températures nocturnes les plus basses (De Lannoy,
2001).
I.1.5.2. Température
Abelmoschusesculentus nécessite des
températures supérieures à 20°C pour avoir une
croissance normale. Le pourcentage de germination et la rapidité de
levée des semis sont optimaux à 30-35°C. L'initiation
florale et la floraison sont retardées à mesure que la
température est élevée (corrélation positive entre
température et nombre de noeuds végétatifs sur la tige)
(Hamon S., 1988).
I.1.5.3. Exigences hydriques
Le gombo à l'instar de tout végétal a
besoin d'eau pour accomplir son cycle, mais les sols hydromorphes sont à
éviter. Ainsi les besoins en eau pour sa culture en climat
sahélien, sont compris entre 780 et 1000 mm (De Lannoy, 2001). Certains
facteurs tels que les stadesphénologiques de la plante, la saison et la
nature du sol influencent sur les besoins en eau de la plante. La plante est
sensible à la sècheresse mais cela est prononcé à
des périodes données de son cycle végétatif.
L'effet du stress hydrique en phase de formation de boutons floraux est
très néfaste pour le gombo et se manifeste par une baisse de
composantes de rendement (Sawadogo et al., 2006). Il faut noter qu'en
conditions tropicales humides une plante consomme l'équivalent de 8
millimètres par jour en culture industrielle (Hamon et al.
1997).
I.1.5.4.Exigences
édaphiques
Le gombo n'est pas très exigent quant à la
nature du sol ; cependant les sols profonds, limono-sablonneux, bien
drainés, riches en matière organique et à bonne
capacité de rétention d'eau sont les plus indiqués pour sa
culture (Hamon et al. 1997). Le gombo est sensible à la
salinité et le Ph optimal pour sa culture est 6 à 8 (De Lannoy
2001).
I.1.6. TECHNIQUES CULTURALES
I.1.6.1. Préparation du
sol
Selon Mpundu (2003), pour la culture du gombo, il faut tenir
compte du fait qu'il préfère des terres légères,
drainés et riches en matières organiques. Pour ce faire, il faut
enrichir le sol au moyen d'engrais et au préalable labourer afin
d'aérer la terre et la rendre moins compacte.
|