WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Réponse de la culture du gombo (abelmoschus esculentus l.) à  l'apport des biomasses fraiches de tithonia diversifolia (hemsley) a. gray à  kalemie


par Schandrack NEMA KAPOKA
Université de Kalemie - Ingénieur agronome 2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Image 1. La plante du gombo (Variété Clemson spinless) en fleur et en fruits(Source : Auteur)

I.1.4. AIRE DE CULTURE

D'après De Lannoy (2001), il existe en Afrique une grande diversité de gombos. Ils sont cultivés traditionnellement dans une zone qui englobe les pays suivants : la cote d'ivoire, le Ghana, le Nigeria, l'Egypte, le Soudan, le Bénin, le Burkina Faso, le Togo, le Cameroun, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. C'est au Ghana, au Burkina Faso et au Nigeria que les productions sont les plus importantes.

I.1.5. EXIGENCES ECOLOGIQUES

I.1.5.1. Climat

Le gombo est une espèce bien adapté aux climats chauds et humides. Elle est sensible à la sécheresse et ne supportent pas des températures nocturnes les plus basses (De Lannoy, 2001).

I.1.5.2. Température

Abelmoschusesculentus nécessite des températures supérieures à 20°C pour avoir une croissance normale. Le pourcentage de germination et la rapidité de levée des semis sont optimaux à 30-35°C. L'initiation florale et la floraison sont retardées à mesure que la température est élevée (corrélation positive entre température et nombre de noeuds végétatifs sur la tige) (Hamon S., 1988).

I.1.5.3. Exigences hydriques

Le gombo à l'instar de tout végétal a besoin d'eau pour accomplir son cycle, mais les sols hydromorphes sont à éviter. Ainsi les besoins en eau pour sa culture en climat sahélien, sont compris entre 780 et 1000 mm (De Lannoy, 2001). Certains facteurs tels que les stadesphénologiques de la plante, la saison et la nature du sol influencent sur les besoins en eau de la plante. La plante est sensible à la sècheresse mais cela est prononcé à des périodes données de son cycle végétatif. L'effet du stress hydrique en phase de formation de boutons floraux est très néfaste pour le gombo et se manifeste par une baisse de composantes de rendement (Sawadogo et al., 2006). Il faut noter qu'en conditions tropicales humides une plante consomme l'équivalent de 8 millimètres par jour en culture industrielle (Hamon et al. 1997).

I.1.5.4.Exigences édaphiques

Le gombo n'est pas très exigent quant à la nature du sol ; cependant les sols profonds, limono-sablonneux, bien drainés, riches en matière organique et à bonne capacité de rétention d'eau sont les plus indiqués pour sa culture (Hamon et al. 1997). Le gombo est sensible à la salinité et le Ph optimal pour sa culture est 6 à 8 (De Lannoy 2001).

I.1.6. TECHNIQUES CULTURALES

I.1.6.1. Préparation du sol

Selon Mpundu (2003), pour la culture du gombo, il faut tenir compte du fait qu'il préfère des terres légères, drainés et riches en matières organiques. Pour ce faire, il faut enrichir le sol au moyen d'engrais et au préalable labourer afin d'aérer la terre et la rendre moins compacte.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote