CHAPITRE IV : Hydrochimie
VI/-3 Les périmètres de protection :
Les périmètres de protection d'un captage sont
définis après une étude hydrogéologique; ils sont
prescrits par une déclaration d'utilité publique. Leur but est de
protéger les abords immédiats de l'ouvrage et son voisinage et
d'interdire ou réglementer les activités qui pourraient
dégrader la qualité des eaux captées. Pour un captage ou
un champ captant, trois zones concentriques sont définies dans
lesquelles des contraintes plus ou moins fortes sont instituées pour
éviter la dégradation de la ressource.
Les limites méridionales et orientales ont
été déterminées grâce à l'apport de la
carte piézométrique (S.Benabidi 2007, Figure n°48)qui a
permis de mettre en évidence des lignes de partages des eaux
souterraines faisant office de limites du bassin hydrogéologique.
Ceci n'a été possible que par la densité
des points mesurés et entrant dans le réseau
piézométrique que nous avons conçu.
Les limites Nord et Nord-Ouest correspondent à la ligne
de crête où affleure le substratum constitué des schistes
imperméables.
VI/-3-1 Le périmètre de protection
immédiate :
Ce premier périmètre contient le captage
lui-même. Sa surface est limitée à quelques centaines de
mètres carrés (environ 30 mètres sur 30). La
collectivité locale est propriétaire du terrain qu'elle doit
clôturer, sauf en cas d'impossibilité. Toutes les activités
y sont interdites, sauf celles consacrées à l'exploitation et
l'entretien des équipements .Son rôle est d'empêcher la
dégradation des ouvrages ou l'introduction directe de substances
polluantes dans l'eau.
VI/-3-2 Le périmètre de protection
rapprochée :
Le périmètre de protection rapproché doit
protéger le captage de la migration de substances polluantes. Sa surface
dépend des caractéristiques locales; elle varie entre 1 et 10
hectares. Toutes les activités, installations et dépôts
susceptibles de nuire directement ou indirectement à la qualité
des eaux sont interdits ou réglementés.
De prime abord, il faut garder à l'esprit que la
raideur des versants, surtout la partie occidentale de Ras-el-Ain, intensifie
avant tout l'activité des divers processus de transport (c'est aussi les
lieux où les eaux courantes exercent au maximum leurs
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