CHAPITRE IV : Hydrochimie
et Streptococcus) et bactéries aérobies
revivifiables à 22°C (germes saprophytes) et à 37°C
(germes pathogènes ou plutôt hébergés par l'homme et
par les animaux à sang chaud).
D'après L'Étude bactériologique
réalisée par la SEOR. À partir des données des
années de 2010 et de 2011(Annexe), la situation de la source de
Ras-el-Aïn est très inquiétante (Tableau n°17).
Les coliformes totaux sont omniprésents dans la nature
et sont associés à la matière organique en
décomposition (pelouse, foin, bois, matières fécales,
etc...).
Pour qu'une eau soit considérée potable, le
résultat doit être de moins de 10 ufc (Unité Formant
Colonie) par 100 ml. L'eau des puits et forages de la source de
Ras-el-Aïn, avec une concentration de 21 ufc est considérée
impropre à la consommation et un nettoyage des puits et des forages doit
être effectué.
Source de Ras el Aïn
|
2010
|
2011
|
NA
|
Germes aérobiques à 37°C
(u.f.c/ml)
|
35
|
150
|
10
|
Coliformes totaux à 37°C
(u.f.c/100ml)
|
21
|
240
|
<10
|
Entérocoques (u.f.c/100ml)
|
0
|
21
|
0
|
Escheichia-Coli à 44°C
(u.f.c/100ml)
|
2
|
0
|
0
|
Tableau n°17 - Relevés
Bactériologique de la source de Ras-el-Aïn
2010-2011
n°45 - Évolution Bactériologique de la
Source de Ras-el-Aïn 2010-2011
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CHAPITRE IV : Hydrochimie
VI/-2 La pollution de la source de Ras-el-Aïn par
Hydrocarbures :
VI/-2-1Les polluants insolubles plus légers que
l'eau : comme le Fuel, par exemple, plus légers que l'eau
restent à la surface de la nappe où ils s'étalent. C'est
principalement le cas des hydrocarbures, même si quelques-uns sont
légèrement solubles (phénols, aromatiques). Pour circuler
dans le sol et rejoindre la nappe, les hydrocarbures doivent être en
quantité suffisante pour former une phase continue. S'ils sont
présents sous forme discontinue (gouttelettes piégées dans
les pores), la pollution sera plus lente.
![](Etude-piezometrique-et-hydro-chimique-de-la-nappe-des-calcaires-du-Murdjadjo--lechelle-du-ba56.png)
Figure n°46- Pollution par un produit plus
léger que l'eau et qui atteint la nappe.
VI/-2-2 Les polluants insolubles et plus denses que
l'eau : comme les organochlorés (boues ou les bitumes)migrent
jusqu'à la nappe sans laisser de traces derrière eux. Une fois
arrivés à la nappe, ils continuent à descendre
jusqu'à la base, puis migrent dans le sens du pendage. Peu ou pas
biodégradables, ils polluent la nappe pour des durées très
longues. Ils sont très difficiles à localiser et à
éliminer.
![](Etude-piezometrique-et-hydro-chimique-de-la-nappe-des-calcaires-du-Murdjadjo--lechelle-du-ba57.png)
Figure n°47- Pollution de la nappe par un produit
plus lourd que l'eau.
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