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Etude piézométrique et hydro-chimique de la nappe des calcaires du Murdjadjo à  l'échelle du bassin de Ras el AàŻn


par Nadia HADJAL et Fatima-Zohra AMOUZIANE
Université Oran 2 FACULTÉ des sciences de la terre et de l'univers - Master en hydrogéologie 2018
  

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CHAPITRE IV

HYDRO -CHIMIE

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CHAPITRE IV : Hydrochimie

CHAPITRE IV
HYDROCHIMIE

I/- Historique :

? Au mois d'août 1847 (M Jule) :

L'eau de la source de Ras-el-Aïn est la plus pure de toutes les eaux tertiaires de la province d'Oran. Elle est fraîche, limpide et d'un goût agréable.

Cette source constitue l'affleurement naturel de la nappe à la faveur d'une fissuration intense affectant cette formation. Les eaux de pluie qui tombent sur le revers méridional de ce massif s'infiltrent à travers les couches du terrain tertiaire, suivant les plans de stratification, se réunissent en un cours d'eau souterrain suivant le thalweg du ravin de Ras-el-Aïn, et débouchent au jour à 72 mètres environ de hauteur au-dessus du niveau de la mer et à 2,000 mètres environ du rivage ; elles forment un cours d'eau volumineux, qui fournit en été 5,000 m3 d'eau par vingt-quatre heure. Le ravin de Ras-el-Aïn traverse la ville d'Oran et la divise en quelque deux parties égales. Il est très-encaissé dans la partie inférieure de son cours, près de son embouchure dans la mer, à cause de l'empiétement des constructions.

? La SEOR (Société de l'Eau et de l'assainissement d'Oran) Précise ce qu'il en est en 2012 :

«Située au fond du ravin d'Oued Errhi, elle constitue la plus ancienne des ressources de la ville. Bien plus, la présence de cette source n'a été un facteur déterminant dans la fondation même de la ville d'Oran en ce lieu. La source de Ras-el-Aïn a fait l'objet de plusieurs aménagements le long des siècles.

L'eau provient de l'écoulement souterrain des eaux d'infiltration dans le calcaire fissuré du massif du Murdjadjo. Son débit journalier est de 5.000 m3. Elle dessert actuellement le quartier des Planteurs et le port, y compris la centrale thermique. Les eaux de cette source ne subissent aucun traitement spécial, à l'exception d'une désinfection finale, avant distribution.»

Ce qui reste dangereux aujourd'hui pour la santé de la population, c'est que cette source de Ras-el-Aïn est gravement polluée. Car, si à l'origine, le site au-dessus de la nappe était vierge de toute construction, il n'en est pas le cas aujourd'hui.

Devant l'exode rural et les besoins immenses en logements, une agglomération d'habitations s'est constituée progressivement au-dessus de la source, sans qu'il y'ait d'égout collecteur. Ces innombrables refuges de fortune disposent de fosses septiques, lesquelles, par infiltration, versent leurs eaux usées dans la nappe.

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