CHAPITRE III : Hydrogéologie
Djebel Murdjadjo du plateau d'Oran Elle est capté par
une galerie drainante. Son débit actuel est estimé à 6000
m3/j.
L'observation de la fracturation du Djebel Murdjadjo permet
d'expliquer l'importance relative du débit de la source de
Ras-el-Aïn par rapport à son bassin versant, ce dernier fait partie
d'un ensemble comprenant plusieurs autres sous-bassins juxtaposés et
constituant le massif du Murdjadjo.
Ces sous-bassins renferment chacun une nappe aquifère
formant une entité à part avec son impluvium et son exutoire.
L'exutoire du bassin est représenté par la
source Ras-el-Aïn, le débit de cette source a toujours varié
dans le temps. Toute une série d'accidents orientés globalement
SW-NE, convergent vers la zone de la source (Hassani.M.I, 1987).
La source de Ras-el-Aïn, par sa situation au sein de
l'agglomération urbaine, est Très vulnérable à la
pollution organique et autres pollutions. Les calcaires à la
perméabilité fissures et de chenaux n'assurent aucune filtration
des éléments polluants. Cette source alimente les quartiers
côtiers :
- Quartier le planteur.
- Une partie de la corniche Oranaise. - Saint Clotilde.
N.B : La source de Ras-el-Aïn n'est pas en
utilisation actuellement, parce que ces eaux sont impropres à la
consommation, suite à une pollution généralisée de
la nappe par les Hydrocarbures.
III/-2 L'Aquifère du Calabrien :
Cet aquifère s'étend en profondeur sous
l'agglomération oranaise essentiellement à la partie nord-Est de
notre secteur. Il s'étend jusqu'à la zone piémont du
Djebel Khar (secteur de Belgaid).
Il est constitué par un complexe dunaire
consolidé de porosité d'interstices reposant sur le substratum
imperméable des marnes à tripolis du Miocène
supérieur.
Il présente une épaisseur qui atteint les 45 m
au niveau des falaises côtières et au ravin blanc. Il renferme une
nappe libre alimentée au nord par son impluvium et
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