CHAPITRE III : Hydrogéologie
Une série de sources se déverse vers le nord en
direction de la plaine de Bousfer, alors que la deuxième série se
déverse vers le sud en direction de la plaine bordière de la
grande Sebkha.
Les débits d'écoulement de ces sources sont
faibles du fait de la faible extension de leur bassin d'alimentation.
III/-1-2 Une nappe captive :
En aval, à la ligne de rupture de pente du Djebel
Murdjadjo, les calcaires passent sous les colluvions et alluvions
plio-quaternaires beaucoup moins perméables.
L'aquifère devient de ce fait semi-captif à
captif. Les forages indiquent que les calcaires restent fissurés sur une
assez grande profondeur et la perméabilité de fissures reste
prépondérante.
L'alimentation de cette nappe se fait par apports
latéraux à partir des affleurements et partiellement par
drainance à partir des eaux relativement minéralisées de
la nappe polio-quaternaire sus-jacente.
III/-1-3 Une nappe libre intermédiaire :
Cette nappe est contenue dans l'aquifère calcaire qui
repose, au nord, directement sur les Schistes du Jurassique et du
Crétacé et plus en aval, par l'intermédiaire des
marno-calcaires, à tripoli, sur des marnes jaunes puis les marnes bleues
du Miocène.
Son alimentation se fait par les précipitations
directes et par l'infiltration d'une partie de l'écoulement de surface
amont. La nappe est drainée par plusieurs exutoires situés
à la base des calcaires au contact des marnes à tripoli, parmi
les plus importants :
-Les anciennes sources de Bérédeah
à l'extrémité occidentale de
l'aquifère.
-les sources de l'Oued Misserghine
localisées en amont de l'agglomération de même
nom.
-La source de Ras-el-Aïn(X= 196.13, Y= 271.23)
: Elle est située à l'extrémité orientale
du Murdjadjo. Elle émerge au contact des calcaires, des marno-calcaires
et des marnes jaunes au passage de l'accident qui sépare le horst du
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