Analyse critique des strategies de reinsertion des enfants sortis des forces et groupes armes developpees par les agences de protection de l?enfance dans la cite d'Uvira cas de l'ajedi-ka( Télécharger le fichier original )par Abwe BYAOMBE BYAMUNGU Bd Institut Supérieur de Développement Rural. ISDR BUKAVU - Licencié en développent rural 2015 |
3.4.2. QUESTIONS ADRESSEES AUX ESFGAFigure 1 : Durée pendant laquelle les enquetés ont été sensibilisés A travers la figure 1 ci-dessous nous observons que 71enquetés, soit 78.9% de l'échantillon de l'étude de nos enquêtés, ont étés sensibilisés entre l'intervalle d'1 à 5ans, 10 enquêtés soit 11,1 % de nos enquêtés ont été sensibilisés entre 6et 10 ans, 4 enquêtés soit 4.4% de nos enquêtés ont été sensibilisés dans moins d'une année et en fin 5 enquêtés soit 5.6% ont été sensibilisés dans plus des 10ans. Ces résultats nous ramènent à dire que la majorité des ESFGA ont été sensibilisés entre 1 et 5 ans, 6 et10ans, plus de 10ans et moins d'une année. Figure 2 : Motivation de prise des armes Les résultats de cette figure 2 nous montrent que, la plus part des enfants ont été motivés de prendre les armes à cause de l'auto défense. Cet avis est partagé par 66 enquêtés soit 73.3%, 18 soit 20% disent que ce qui a été à la base de leur motivation de prise des armes dans les forces et groupes armés était l'esprit de vengeance, 6 enquêtés soit 6.7% manque d'occupation. Figure 3 : Type de groupe d'appartenance A la question de savoir le type de groupe armé dans lequel nos enquétés opéraient, nous constatons à partir de ce tableau que, 21 enquêtés sur 90 soit 23.3% de l'échantillon d'étude ont répondu qu'ils opéraient dans l'armée régulière, 8 soit 8.9% faisaient leurs activités dans un groupe armé étranger et 61 soit 67.8% disent operer dans une force de défense. Figure 4: Milieu de vie après être sortis des groupes armés La figure 4 révèle que 72 % de notre échantillon d'étude vivent dans leurs propres familles, 21 % habitent dans le CTO et 7% dans les familles d'amis. Figure 5 : Types d'assistance bénéficié de l'AJEDI-KA Partant de la figure, sur 90 enquêtés soit 100% d'effectif total de nos enquêtés, 7.8% de nos enquêtés disent oui d'avoir bénéficiée une assistance psycho sociale de la part de l'Ajedi-ka, 26.7% de nos enquêtés acceptent d'avoir reçu une assistance économique et 65.6% assistance socioprofessionnelle. Figure 6 : Du programme d'apprentissage des métiers En observant la figure, nous constatons que sur 90 de nos enquêtés, 68 soit 75.6% disent oui d'avoir bénéficiés le programme d'apprentissage des métiers. Quant aux 22 autres enquêtés soit 24.4% de l'échantillon d'étude, ils avaient refusés de n'avoir pas bénéficiés ce programme d'apprentissage des métiers. Figure 7 : Filière de formation Partant de la figure, nous remarquons que 12 personnes soit 13.3% de l'échantillon disent de faire la coupe et couture, 29 enquêtés soit 32.2% de notre population d'étude parlent d'avoir pratiqués la menuiserie et la charpenterie, 13 personnes soi 14.4% de l'échantillon confirment la coiffure, 30 enquêtés soit 33.3% des enquêtés affirment l'agriculture et l'élevage et en fin 6 personnes soit 6.7% les AGR. Figure 8 : De liberté ou imposition de la filière Sur un échantillon de 90 personnes qui correspond à 100%, 30 personnes soit 33% de notre population d'étude disent d'avoir choisi librement la filière, 16 personnes soit 18% de notre univers d'enquête nous précisent d'être imposés la filière et 44 personnes soit 49% affirment une orientation de la part des agents de l'Ajedi-ka. Figure 9 : L'apprentissage a-t-il été bénéfique Il en découle que la formation que les ESFGA avaient reçue en plusieurs domaines n'était pas bénéfique car cette formation n'a pas répondu aux exigences du marché. Ce la se constate clairement dans la figure ou sur 90 personnes enquêtés, 61 soit 67.8% ont dit que cette formation n'était pas bénéfique et nous avons constaté sur terrain que la majorité des ESFGA vivent chacun en se débrouillant d'une autre manière au lieu de vivre au dépend de la formation apprise. Ce la nous ramène à soutenir Douglas qui a dit la formation doit répondre aux exigences du marché. D'après l'auteur ajoute en donnant un exemple du programme de la réintégration Ethiopie et au Mozambique en montrant le cours de formation ont un effet positif, car ils permettent entre autres aux ESFGA de trouver des « emplois temporaires » interroger a ce sujet, ces ESFGA disent n'avoir eu aucun cours de formation ni certificat pouvant le garantir un emploi dans les milieux.23(*) Figure 10 : De la réception ou non du kit Il convient de dire que 57 enquêtés soit 63.3% de nos enquêtés affirment avoir reçu le kit de réinsertion de la part de l'Ajedi-ka contre 32 enquêtés soit 35.6% qui ont dit le contraire. D'après les renseignements recueillis auprès de nos enquêtés, le kit de réinsertion était composé de 2 houes, un vélo, 1 machine de couture, 10Kg de semences arachide, 10Kg de semences de riz, 10Kg de semences de haricot. Tout ce la nous a poussé à confirmé ce que l'Ajedi-ka nous dit a travers son programme dans l'étape achat et distribution des kits de réinsertion. figure 11 : Le kit de réinsertion reçu permet-il l'auto-prise en charge A l'issu de ces résultats, il importe de noter que : 25.6% des enquêtés ont dit que le kit reçu leurs permettent de se prendre en charge, tan disque 60 enquêtés soit 74.4% soutiennent l'idée contraire. Figure 12 : Suggestions à l'AJEDI-KA pour l'amélioration des conditions de vie des ESFGA A la lumière de la figure, il convient de dire que 33 enquêtés soit 36.7% de nos effectifs suggèrent à l'Ajedi-ka de prendre en compte les capacités des ESFGA avant formation et apprentissage des métiers, 33 enquêtés soit 36.7% de nos effectifs suggèrent à l'Ajedi-ka de penser à une durée plus ou moins longue de prise en charge, de faire de suivi des activités des ces derniers. En fin 24 enquêtés soit 26.7% de nos effectifs suggèrent à l'Ajedi-ka d'initier des projets locaux de développement intégrant les ESFGA.S 3.4.3. QUESTIONS ADRESSEES AUX MEMBRES DU PERSONNEL DE L'AJEDI-KA Figure 13 : Temps occupation des ESFGA A travers la figure ci-dessous nous observons que 7enquetés, soit 35.0% de l'échantillon de l'étude de nos enquêtés, ont étés sensibilisés entre l'intervalle d'1 à 5ans, 9 enquêtés soit 45.0 % de nos enquêtés ont été sensibilisés entre 6et 10 ans, 2 enquêtés soit 10% de nos enquêtés ont été sensibilisés dans moins d'une année et en fin 2 enquêtés soit 10% ont été sensibilisés dans plus des 10ans. Ces résultats nous ramènent à dire que la majorité des ESFGA ont été sensibilisés entre 6 et 10 ans, 1 et 5 ans, plus de 10ans et moins d'une année. Figure 14 : Métiers appris aux ESFGA Partant de la figure, nous remarquons que 5 personnes soit 25.0% de l'échantillon disent de faire la coupe et couture et la menuiserie, 5 enquêtés soit 25.0% de notre population d'étude parlent d'avoir pratiqués la maçonnerie et la charpenterie, 5 personnes soit 25.0% de l'échantillon confirment la coiffure, 5 enquêtés soit .25.0% des enquêtés affirment l'agriculture, l'élevage et l'AGR. Figure 15 : De la liaison des métiers aux aspirations des ESFGA Sur un échantillon de 20 personnes qui correspond à 100%, 7 personnes soit 35.0% de notre population d'étude disent qu'il y a liaison des métiers aux aspirations des ESFGA, tan disque 13 personnes soit 65.0% de notre univers d'enquête affirment qu'il y a pas des liaisons aux aspirations des ESFGA par ce que ces métiers sont préalablement discutés avec les bailleurs dans le cadre de projet, ce qui exige une orientation de la part des agents de l'Ajedi-ka aux ESFGA. Figure 16 : Approche utilisée
Il ressort de nos résultats d'enquêtes, 20% des enquêtés reconnaissent l'existence de l'application de l'approche CTO; 0 % des enquêtés ne reconnaissent pas l'approche FAT. Figure 17: Les forces de l'approche utilisée Il ressort de la figure, 25% de la population enquêtée ont confirmé que cette approche a comme force encadrement facile et suivi permanent des ESFGA tandis que 5.0% disent que cette approche doit avoir comme force d' Offrir aux ESFGA un cadre d'échange d'expérience ;10% disent qu'il y a découverte des autres aspirations des ESFGA, 2% ont répondu qu' à partir de cette approche il ya surveillance facile des ESFGA et en fin 45% démontrent que cette approche offre aux ESFGA une formation socioprofessionnelle pour l'auto prise en charge. Figure 18 : Faiblesse de l'approche utilisée
Il convient de nos résultats que 25% de nos enquêtés disent une de faiblesse de l'approche FAT serait une longue période avant familiarisation de l'enfant à la FAT ; 15%, confirme le manque de liberté qui conduit souvent les enfants à la fuite ; 40% précisent que cette approche a comme faiblesse, faible capacité à la réintégration familiale et 20% longue période de réintégration effective. Figure 19 : Des mécanismes de suivi
Il ressort de nos résultats que 45% de nos enquêtés affirment qu'il y a des mécanismes de suivi entre autre vérification des enfants dans les groupes armés et familles, 35% démontrent le suivi des activités des enfants, tandis que 20% disent aucune mécanisme de suivi mis en application. Figure 20 : Des stratégies efficaces de réinsertion Au regard de la figure, nous remarquons que, 3 sur 20 de nos enquêtés soit 15% disent que pour une bonne efficacité des interventions de l'Ajedi-ka, il faut mettre en applicabilité la combinaison de l'approche FAT et FO, 6 sur 20 soit 30% commentent de mise en place des initiatives locales de développement et 11 sur 20 soit 55% proposent de Créer des Comités locaux de réinsertion (CLR). 3.4.4. QUESTION ADRESSEES AUX FAMILLES D'ACUEIL figure 21 : Des difficultés rencontrées dans l'accueil des enfants sortis. Après traitement des données grâce au logiciel SPSS, la figure nous montre que parmi les 20 membres de famille d'accueil 17 sur 20 soit 85% disent qu'ils ont connu de difficultés d'avoir accueilli des enfants sortis des forces et groupes armés. Ces derniers diésaient qu'avant la réinsertion familiale ces enfants volés, violés, et pratiqués l'enlèvement répétitifs aux paisibles population pour une destination inconnue. Quant aux 3 membres de familles d'accueil soit 15% ont dit qu'ils n'ont pas connus de difficultés, sauf que l'adaptation et./ou l'intégration leur étaient un peu difficile. Figure 22 : De l'appréciation du comportement des enfants pendants le processus de leur intégration. Nos enquêtes sur terrain 2015 concernant l'appréciation des comportements de ces enfants 5 membres de familles d'accueil soit 25 % ont dit que ces enfants ont un excellent comportement, 7 membres de ces familles soit 35% ont dis que ces enfants ont un très bon comportement, Quant aux 8 membres de familles d'accueil soit 40% ont dis que ces enfants ont un bon comportement. D'après IAD Douglas dans son ouvrage intitulé « désarmement, démobilisation et réinsertion » les programmes démobilisation et réintégration peuvent aussi avoir un impact négatif sur la coopération, particulièrement lorsque les mesures de réintégration connaissent, ou semblent connaitre un peu de succès. Si la société tient les ESFGA/ Ex-combattants à l'écart sur les plans économique, social et culturel, ces derniers pourraient avoir recours à la violence et à la criminalité pour subvenir a leurs besoins et assurer leur survie. * 23 Douglas, la formation positive. Paris harmathan 2002 . |
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