La révolution scientifique dans la conception koyrienne de l'univers sans limites( Télécharger le fichier original )par Zephyrin KATONGOLA institut superieur de philosophie et de théologie de Kolwezi - 2017 |
1.5 La conception de l'univers selon Johannes Kepler et GaliléeKepler était allemand et Galilée italien. Ces deux poursuivirent la pensée de Copernic un siècle plus tard, en la défendant publiquement. 1.5.1 KeplerKepler conçoit d'abord la réduction à son minimum de la vitesse d'une planète au moment où elle se trouve au point le plus éloigné du soleil comme l'affaiblissement de la force de l'âme d'une planète. Kepler tient son hypothèse sur l'âme des planètes. A cette même période, Kepler modifia la théorie Copernicienne, en disant que : « Les planètes décrivent non plus des cercles, mais des ellipses (Ellipse : la section d'un cône ; plus grande est l'inclusion, plus allongée. Elle est aussi une courbe fermée telle que la somme des distances de chacun de ses points à deux points déterminés est constante)»8(*). Les prédictions de Copernic correspondaient aux observations. Avant tout, Kepler dans sa première oeuvre donne une atteinte mystique à son copernicanisme disant que la sphère, le monde symbolise la Trinité divine, le soleil comme le père au centre, le firmament comme les fils à la superficie, et la lumière dans l'entre-deux comme l'Esprit Saint9(*). Ceci pour justifier les propositions des orbites, là où il montre que Dieu a emboité dans chaque sphère planétaire l'un des cinq polyèdres réguliers. Pour Kepler, les orbites elliptiques n'étaient qu'une hypothèse, et même plutôt désagréable, car ces figures étaient parfaites que les cercles. Ayant découvert presque accidentellement que les orbites elliptiques rendaient compte des observations, avec cette observation, il ne pouvait qu'accorder avec son idée selon laquelle les planètes tournaient autour du soleil, et le soleil autour de lui-même à cause des forces magnétiques. Voici les trois lois de Kepler : « Les orbites de toutes les planètes sont des ellipses dont le soleil occupe l'un de foyer. Le mouvement des planètes est tel qu'une ligne imaginaire joignant la planète au soleil balaye des aires égales en des temps égaux.Les carrés des périodes de la révolution des diverses planètes sont dans le même rapport que les cubes de leurs distances au soleil. »10(*) C'est par rapport à cette notion des planètes elliptiques que Galilée va chercher à comprendre les lois et notions de la physique à travers l'observation de l'univers par les lunettes. 1.5.2. GaliléeGalilée qui ne sait pas encore reconnaitre les mérites des découvertes de Kepler, de sept ans son cadet, essaie à repérer des lois physiques. L'art d'étudier les astres certes n'est pas son domaine de prédilection, mais lui non plus ne perd jamais en aucun cas de vue ces objets qu'il s'assigne précisément comme par exemple celui d'étayer la thèse copernicienne et faire l'unification de la physique terrestre et astrale. En 1909, Galilée se mit à observer le ciel nocturne avec ces lunettes qui venaient juste d'être inventées. En regardant Jupiter, il constata que cette planète était entourée de plusieurs satellites et les anneaux de Saturne, qui tournaient autour d'elle. Ceci établit la vraie nature de la voie lactée, qui est l'explication de la lumière cendrée, de la lune, et montre par un raisonnement irréfutable que la surface linéaire à l'instar de celle de la terre est partout recouverte de proéminences géantes, des dépressions et de gouffres profonds. Il se rendit compte aussi que « la lune avait une forme ressemblant beaucoup à celle de la terre, avec des montagnes sensiblement plus élevées, et la voie lactée apparaissait comme un amas de toutes petites étoiles »11(*). Galilée, s'il n'est pas le premier à affirmer que la terre n'est pas le centre de l'univers, que le monde est infini et prouver la mathématique de l'univers, sur bien des points, il affirme seulement les théories de Copernic. Cela le poussa à dire que tout ne devait pas tourner autour de la terre comme pensait Aristote et Ptolémée. La pensée de Galilée nous permet d'aborder celle de Newton avec la notion de la gravitation. * 8HAWKING, Une brève histoire de notre temps, p.20. * 9 Cfr.GERARDSIMON, Kepler in encyclopaediauniversalis, encyclopaediauniversalis, Paris, 1968, p * 10COSTABEL, Ptolémée in encyclopaediauniversalis, p.794. * 11L. GEYMONAT, Galilée, Complexe, 1968, p.69. |
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