2-La consommation des produits locaux.
Il est évident que ce qui est produit doit être
consommé. La consommation des produits locaux est conditionnée
par le prix de ces derniers sur les marchés. Le riz est actuellement
connu en Afrique Centrale comme l'aliment le plus consommé, c'est n'est
pas parce qu'il est le préféré des populations, mais tout
simplement parce qu'il est le plus abordable en matière de prix.
N'importe quel citoyen même le plus démunie peut qu'à
même se permettre cela or, il est à près de 70%
importé. Ce n'est pas toujours les cas pour les produits agricoles
localement produits qui coutent extrêmement chère. Le Cameroun
exporte la banane, mais sur le marché camerounais on vend trois doigts
de bananes à 100 frs. Les tomates en sachet importés ont envahi
le marché parce qu'elles sont les plus abordables, or le Cameroun
produit et exportent les tomates en fruits.
La population locale s'est tournée vers les produits
importés non par préférence, mais par obligation il faut
ici le reconnaitre et tous les jours exposent leurs santés en consommant
des produits de sources peu recommandables. Il est donc temps avec cette course
à la sécurité alimentaire en Afrique centrale, que les
Gouvernements pensent à ramener leurs populations aux habitudes
alimentaires culturelles comme le prescrit la « via
campésina » dans sa définition de la
sécurité alimentaire. Il est important de rappeler que le
modelé sur lequel s'est mise en place la sécurité
alimentaire dans la majorité des Etats Occidentales
développé est celui du protectionnisme accompagné d'un
développement agricole accru. Ce qui veut dire que dans ces Etats, il
était question de consommer uniquement ce qui était produit sur
le territoire. Aujourd'hui avec l'ouverture des marchés, il est certain
que les Etats africains ne pourraient oeuvrer de la même façon,
mais ils pourraient éduquer leurs populations sur l'importance de
consommer local surtout, si et seulement si, ils mettent à disposition
de ceux-ci assez de produits alimentaires localement produit à des prix
bas, afin de les détourner des habitudes alimentaires extravertie dont
ils se sont déjà dotés. La consommation des produits
locaux passe donc par une couverture du réseau locale par la production
des denrées alimentaires et leur disponibilité à des prix
raisonnable pour les consommateurs. Pour rendre cela évident, il a
été préconisé par un auteur inconnu, de
développerles champs de productions agricoles tout près des
villes afin d'assurer un ravitaillement rapide de celles-ci. Mais cela
contribuerait à créer des agglomérations
incontrôlables tout autour des villes, il est donc conseiller à la
place d'améliorer les voies de transports routiers et ferroviaires afin
de faciliter le transports des produits agricoles des villages vers les villes,
en plus du développement des zones rurales pour permettre aux
agriculteurs de facilement faire sortir leurs récoltes des champs pour
les transporter dans les marchés. Car, si les couts productions de
productions sont bons, l'état des routes favorable au transport des
marchandises de façon rapide et moins couteux, il est évident que
le prix des produits pourra par conséquent être abordable sur les
marchés. En plus de ce qu'il existerait sur les marchés une
diversité de produits agricoles capable de satisfaire les
ménagères.
Tout ceci dit, il s'avère évident que pour
lutter de façon efficace contre l'insécurité alimentaire
en Afrique Centrale, des choses doivent y être changé en
matière de politiques communautaires.
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