2-Les crises sociales et l'état des
réfugiés de guerre.
Parlant de crise sociale dans cette sous-partie, nous nous
intéresserons une fois de plus au cas de la république
centrafricaine. Car, la crise politique qui a débuté dans le pays
en 2003, s'est ensuite transformée en une guerre ethno-religieuse,
causant plusieurs décès et un chaos tant sur le plan
économique que alimentaire, sous le regard impuissant des
autorités politiques en place. En effet, Suite à l'escalade de la
violence intra-communautaire en décembre 2013, le nombre de personnes
déplacées de la République Centrafricaine a
augmenté. A l'heure actuelle, la situation sécuritaire demeure
extrêmement volatile et imprévisible. La violence, le pillage et
les assassinats se poursuivent à Bangui et dans le nord-ouest du pays.
(PAM, 2014). Cette violence dans l'Etat centrafricain a amené plusieurs
personnes à se déplacervers les Etats environnant. Ce
déplacement massif des populations vers les camps de refugies dans les
pays voisins n'a fait qu'empirer la situation d'insécurité
alimentaire qui y régnait déjà. Les rapports des nations
unies montrent que dans les villes où se sont installés tous ces
réfugiés, on note une inflation des prix des denrées
alimentaires, en plus des foyers de tension qui se dessinent entre les
populations riveraines et les réfugiés du fait de la
compétition sur les activités économiques, devant un
manque d'opportunité qui se fait de plus en plus rare dans les
régions envahit par les réfugiés. Au Congo par exemple,
dans la localité de JAM likouala, le PAM en 2014 a pu faire état
du fait que, ces réfugiés vivent dans un état de
précarité alimentaire, accentuant le niveau de pauvreté
des populations de la localité. Et ce constat peut s'établir dans
les différents sites qu'ont occupés les réfugiés
dans la sous-région.
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