Section 2 - Une prise de parole limitée
Des canaux d'alerte (c'est-à-dire les voies par
lesquelles l'alerte peut être lancée) ont été mis en
place principalement pour les agents publics et privés mais ils
renferment des lacunes systémiques, auxquelles des réponses
doivent être apportées avec célérité
(Paragraphe I).
Pour bénéficier d'une certaine
confidentialité ou face à l'inertie de ses supérieurs
hiérarchiques après une première alerte, le lanceur
d'alerte va user de la voie médiatique pour diffuser les signalements.
Mais cette prise de parole publique est encadrée (Paragraphe
II).
I - Des canaux de signalement contraignants
Des canaux d'alerte dits institutionnels ou professionnels ont
été aménagés en France. Mais étant
incomplets et incertains, ils restreignent une possible protection pour les
lanceurs d'alerte (A). Ces inconstances devant être
jugulées, des solutions doivent être introduites
(B).
A - Des lacunes dans la réception de
l'alerte
Offerts aux agents publics (1) et
salariés (2), les dispositifs sectoriels d'alerte sont
apparus comme insuffisants dans la protection des lanceurs d'alerte.
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