II.2.Aperçu sur la
culture du cacaoyer
Le cacao (du nahuatl cacahuatlqui désigne les
fèves du cacaoyer) est la poudre obtenue après
torréfaction et broyage de l'amande des fèves de cacao
fermentées produites par le cacaoyer.
Cette opération permet également d'extraire la
graisse que l'on appelle beurre de cacao. 95 % de la production mondiale de
cacao provient d'une agriculture familiale paysanne vivant sur un à
trois hectares de plantation de cacaoyers.
1) les origines des
espèces
Selon Flery.1 I, (1988), le cacaoyer est d'origine de la
forêt tropicalehumide d'Amazonie centrale et du sud. Il y était
cultivé par le Maya bien longtemps avant la venue des européens.
Sa culture en Asie au 16e siècle. Tandis que son
introduction en Afrique, principale région actuelle de la production, ne
date que du début du 19e siècle. Le cacaoyer
appartient à la famille desterculiorel, la seule espèce
cultivée commercialement est la theobroma cacao, celle-ci se reparti en
trois grands groupes :Griollo, Forastero et Trinitorio. Mémento de
l'agronome(2012).
L'introduction du cacao en République
Démocratique du Congo, précisément en territoire de Beni
date de l'époque coloniale, seulement la population autochtone ne
s'intéressait pas beaucoup à cette culture a couse des exigences
de la plante.
Ainsi, le territoire de Beni, l'introduction a
été vulgarise par la société d'exploitation
agricole et commerciale (SEAC /Beni) sur recommandation de monsieur Philip
Betts directeur général de la société
d'esco-Ouganda ayant son siège àKampala.
2) L'écologie du
cacaoyer
L'écologie du cacaoyer est celle des forets au climat
chaud et humide, sèche prolongée, sans saison: sèche
prolongée.
- La température moyenne annuelle optimale est de 25
degrés minimum absolu de 10 degrés.
- La pluviométrie optimale est de 1500 à
2500mm. La période sèche ne doit pas excéder trois mois.
Le taux d'humidité relative de l'aire doit être
élève (optimum85%) ;
- Le jeune cacaoyer à besoin d'être
protège d'éclairement trop intense pendant le trois
premières années. Cependant, la région ou
l'éclairement incident est inférieur à 1800heures par an
le plein potentiel productif du cacaoyer est d'obtenir en plein soleil, sous
condition d'apports rigoureux et réguliers d'intrant à fin
d'entretenir la fertilité de sols et de protéger les arbres d'une
pression parasitaire a très intense au soleil, si le recours aux
intrants n'est pas assure, il est généralement
préférable de permanant interceptant entre 20 et 40% du
rayonnement ;
- Les propriétés physique du sol doit assurer
une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être
asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa
teneur en matière organique élevées dans l'horizon
supérieur ;
- Le cacaoyer peut passer jusqu'à 1000m d'altitude sous
l'équateur, à l'altitude de 20degre nord ou sud, seul le niveau
de la mère lui convient.
3)But de la culture du cacao
La fève de cacao constitue la matière
première d'une importante industrie qui fabrique : Soit de produits
demis finie destinées à d'autres industries ;
Pate de cacao utilisée en chocolaterie, biscuiteries,
platerie, fondue de cacao destinée à diverses industries
alimentaires de produits sucres, beurre de cacao, en confiserie, chocolaterie,
parfumerie, pharmacie.
Soit ce produits finis destines directement à la
consommation de : chocolat a table, chocolat a poudre. Ces sous-produits de
cette industrie, coques, matière grasse extraites des coques et germes,
peuvent être récupère pour alimentation du bétail,"
la fabrication d'engrais, la pharmacie ou la savonnerie.
4) Culture des fèves de
cacao
a. Culture de cacaoyer
La production cacaoyer mondiale est assure par 90% par des
exploitations familiales de moins de 10 hectares. La production du type
industrie, elle recourant fortement aux intrants (engrais et prestidicides).
Existe surtout en Amérique latine et en Asie mais est un exceptionnelle
en Afrique, sa productivité moyenne est une à deux tonnes et
demis de cacao marchand par hectare. En exception familial, la
productivité est générale de 300 à 700kg par
hectare le mois, elle dépense 1 tonne par hectare dans un système
intensifié de Serlawisii (Indonésie). Les plantations sont
génialement crée à partir de semences, sélectionnes
ou non. Ces dernières années, on observe cependant à une
région d'intérêt pour la plantation clonal(greffage ou
butinage, principalement en Malaisie et en équateur). Dans les
systèmes de culture paysans implante sur défiche
forestière, les seul capitale nécessaire est de travail, mais les
pratique ne permet pas d'installer un système stable. En effet, la
rentabilité de plantation décroit âpres une trentaine
d'années et son renouvellement s'impose.Il existe plusieurs
variétés de cacaoyers (forastero, criollo, trinitario) dont les
fèves seront sélectionnées par les chocolatiers pour leurs
qualités gustatives variables suivant la variété et le
lieu de production.
§ Le forastero (80-90 % de la production mondiale)
originaire d'Amazonie mais principalement cultivé en Afrique,
Brésil et Equateur, le plus rustique.
§ Le criollo (1 -5 % de la production mondiale),
originaire du Venezuela, cultivé en Amérique latine
(Caraïbes, Antilles, Mexique, Venezuela, Colombie), le plus fin et
aromatique, doux et légèrement amer.
§ Le trinitario (10-20 % de la production mondiale), issu
du croisement des deux précédents, apparu au XVIIIe
siècle sur l'île Trinidad pour pallier les pertes importantes
causées par les ouragans dans les cultures de criollo, plus fragile.
Cultivé en Amérique hispanophone, Trinidad, en Afrique
principalement au Cameroun et en Asie, arômes fins mais moins intenses
que le criollo.
§ Le national, forastero produit en Equateur, avec des
arômes plus fins qu'un forastero courant.
b. La mise en place de la culture
Le sol doit être humifère, profond et argilo
sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de
rétention en eau élève pour assure une alimentation
hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du
terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.
Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière
totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter
les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes. Si l'abattage du
couvert forestier a été trop important ou total, il fout
procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers,
à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible
rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante
en interligne à la même année. Par ailleurs des arbustes
à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent
être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si
l'ombrage est juge insuffisant. Pour rentabilise la parcelle durant la
période improductive, la première, la plantation de culture
vivrière en interligne, la première voire la deuxième
année, donnée des résultats intéressants pour le
petit planteur.
Un nettoyage d'un noyon de 5cm autour de la plante de cacaoyer
doit être régulièrement ainsi qu'une protection
phytosanitaire de bourgeons. En grande plantation, l'abattage mécanique
duforêt, le dessouchage et le drainage doivent être
réalisés avec beaucoup de précaution afin d'éviter
un tassement du sol et un déplacement de l'horizon superficiel.
c. La pépinière
La pratique du semis direct est déconseille, la
plantation des plantes issus de pépinière permettant un meilleur
établissement, en entrée une production plus préconise et
un meilleur contrôle de la densité ; la pépinière
est constituée par un abri admettant la moitié de la
luminosité extérieur. Les fèves, dépourvues de
leurs mucilage et de 12cm de diamètre, entièrement remplis de
bonne terre végétale de surface, la fève est
enfoncé a 1,5cm de profondeur, le hile attache la fève au rachis
de la cabosse vers le bas compte tenu de perte a la germination et
pépinière, il fout prévoir 2000 plants par hectare
à planter. Cela équivaut à cinquante ou soixante cabosse
mure et 80 maître carre de pépinière en disposant les sache
en range jumelé mêle de vingt sachet distante de 20cm de
l'outre.
d. la fermentation
Flery(1988) signale que la fermentation on le désigne
par l'ensembles des opérations ou cour de quelle un processus complexe
va se développe. Ce processus comporte :
La fermentation proprement dite provoque par des
microorganismes et conservent dans la pulpe. Des rections internes
contrôlent par enzymes contenu dans de cotylédons. Ce modification
ont pour conséquence de diminues l'amertume et l'astringence et
permettre le développement de processus de l'arôme substance non
encore identifier mais dont la présence indispensable pour que la
fève de cacao puissent manifeste, après torréfaction,
l'arôme caractéristique (chocolat).
La fermentation peut se faire en tas, dans des paniers ou dans
des bacs. En ce qui concerne la pulpe, source qu'elle contient sont
transformé sous l'action du microorganisme, en alcool hylique avec un
dégagement de CO2. Cette fermentation alcoolique provoque une
élévation de la temperature puis de l'alcool éthylique se
transforme par oxydation en acide acétique. Une temperature de 44
degré à 47 degré (atteinte en 48 heures) est
considère comme satisfaisante de la mort de fève et par
conséquent du début de réaction enzymatique dans les
tissus cotylédons
La fermentation duré 6 à 7 jour pour 80kg
de fève fraiche un bossage après le premier 24 heures permet
d'obtenir une évolution plus rapide de la temperature et une meilleur
homogénéisation de la masse en fermentation. Ensuite on bosse
toute les 48 heures.
5) Économie du cacao
Le marché mondial représente 3 milliards de $
par an avec un prix du cacao très variable qui a pu monter
jusqu'à 3000 $ tonne dans les années 1970 mais qui depuis
évolue entre 1000 et 2000 $/T. Après un pic en 1977, le cours du
cacao a baissé pour s'effondrer au cours des années 1990. Cela
est dû à une production mondiale supérieure à la
consommation de manière -récurrente et à l'accumulation
des surplus des années précédentes.
6)Les principaux producteurs du
cacao
§ En Afrique de l'Ouest : Côte d'Ivoire 34,5 %
(stable absolument, en baisse relativement depuis 2000), Ghana 18% (doublement
du tonnage depuis 2002), Nigeria 12 % (45 % de hausse depuis 2002). Cameroun 4
% (35 % de hausse).
§ en Asie du Sud-Est : Indonésie 14 % (tonnage
stable depuis 2002)
§ en Amérique latine : Brésil 5 %, Equateur
2 % (stables depuis 2000).
À côté de ces grands pays producteurs, il
existe des origines - Venezuela, Trinidad-et-Tobago Equateur et Tanzanie dont
la production est peu importante mais reconnue pour sa qualité et la
finesse des arômes. Très appréciées des
connaisseurs, ces productions connaissent un renouveau depuis le milieu des
années 1990.
Face à un marché très fluctuant et pour
défendre leurs intérêts, les grands pays producteurs et
leurs industries se sont réunis en une organisation intergouvernementale
de coopération et de lobbying i le COPAL (Cocoa Producing Countries).
Cette organisation a été créée en janvier 1962 par
les gouvernements de 5 grands pays producteurs réunis à Abidjan
en Côte d'Ivoire pour la circonstance. Les membres fondateurs en sont :
Ghana, Nigeria, Brésil, Côte d'Ivoire et Cameroun et s'y sont
ajoutés 5 autres pays : République dominicaine, Gabon, Malaisie,
Sao Tomé-et- Principe, Togo. Ces pays produisent environ 75 % de la
production mondiale de cacao.
La COPAL est encadré par la « charte
d'Abidjan » et son siège est basé à Lagos au
Nigeria.
Tableau 1:Production en tonnes
de fèves de cacao
Chiffres 2006
Pays producteurs
|
Production en tonnes
|
Pourcentage
|
Cote d'Ivoire
|
1 400 000
|
34,5 %
|
Ghana
|
734 000
|
18 %
|
Indonésie
|
580 000
|
14,3 %
|
Nigeria
|
485 000
|
12,0%
|
Brésil
|
99412
|
8,9 %
|
Cameroun
|
164 553
|
4,1 %
|
Togo
|
73 000
|
1,8 %
|
Papouasie-Nouvelle-Guinée
|
42 500
|
1,1 %
|
Mexique
|
8 153
|
0,2 %
|
Autres pays
|
52 960
|
5,2 %
|
Total
|
406327
|
100 %
|
Source:( Archive de la société Esco-Kivu,
consulté en février 2015)
7) Exportations et importations
de cacao
Les exportations de fèves de cacao se sont
élevées en 2008/09 à 2,3 millions de tonnes (pour 3,5
millions de tonnes produites); c'est ainsi près de 65 % de la production
mondiale exportée. Les principaux exportateurs de cacao sont les
mêmes que les producteurs à l'exception notable du Brésil
et la Malaisie qui transforment une part non négligeable localement.
Grâce à des implantations locales, les Pays-Bas, l'Allemagne et la
Belgique sont des acteursimportants.
Les principaux importateurs de fèves de cacao sont les
pays industrialisés du Nord qui concentrent plus de 80 % de la
consommation des produits issus des fèves de cacao. Les transactions (le
plus souvent sous forme de fèves fermentées et
séchées) se font principalement des pays du sud vers les pays du
nord (Europe, États-Unis, Japon où se réalisent 'essentiel
des broyages). Il existe deux marchés pour l'achat de cacao : la bourse
deLondres et celle de New York. La filière de cacao est
supervisée mondialement par 1TCCO (International Cocoa Organization) et
le texte faisant référence est « l'Accord international de
2001 sur le cacao ». Cet accord a été renouvelé
régulièrement; la dernière fois en juin 2010.
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