I.2. Etudes antérieurs
Cette section présenter quelques idées issusdes
ouvrage, livres, travail de fin ce cycle, mémoire que nous avons lit qui
a des rapports avec notre thème recherche.
Folefack(2003) dans son travail analyse
socio-économique de la commercialisation du cacao en zone forestiere du
cameroune. Ses analyses ont montré qu'il y a des importantes
mutations institutionnelles, avec une redistribution des rôles entre les
différents opérateurs de la filière. Le transfert de
responsabilité dans la commercialisation de cacao de l'Etat vers le
secteur privé, s'est révélé insuffisante à
satisfaire entièrement les attentes des producteurs. En plus, il a
remarque que les producteurs éprouvent des réels problèmes
d'adaptation, et d'énormes difficultés au niveau du financement
des exploitations, de l'approvisionnement en intrants agricoles, de la lutte
phytosanitaire et de la vente de leur production. Tout ceci a un impact
négatif sur la qualité du cacao produit, avec pour effet pervers
la perte de la compétitivité du label camerounais au
marché international. Bien plus, suite à des fluctuations
permanentes des prix et un abandon des producteurs à eux-mêmes, on
observe une réduction drastique des revenus des paysans et de leur
niveau de vie. Par ailleurs, l'analyse de la structure du marché montre
un rôle prépondérant des opérateurs privés
dans le circuit de commercialisation. Le marché de la zone, bien que
concurrentiel est affecté par des nombreuses distorsions, qui rendent le
fonctionnement imparfait.
Djimolde (2004) dans son travail de DES,Etude d'un projet de
la mise en place d'une unite de production de chocolate a Djamena au Tchad, il
a constaté que l'offre de pâte chocolatée est
assurée par des flux d'importations en provenance du Cameroun, du
Nigeria, de la France. Il ajoute qu'en 2005, l'offre de pâte
chocolatée s'élève à 10251 tonne. La demande est
estimée à 16 000 tonnes grâce à une enquête
auprès des ménages (laquelle enquête a estimé la
consommation actuelle du Tchad est de 6,8 kg par habitant par an); d'où
un déficit de 5749 tonnes. Il a aussi constaté que sur le plan
technique, l'unité de production de pâte chocolatée
projetée aura une capacité de production de 3,75 tonnes par heure
et sera localisée à N'DJAMENA.
Pendant les deux premières années
d'exploitation, l'usine ne fonctionnera que 8 heures par jour ; c'est à
partir de la 3ème année qu'elle atteindra sa pleine
capacité de production et fonctionnera 16 heures par jour pendant 300
jours. La pâte chocolatée sera fabriquée à base de
cacao (pâte et beurre de cacao), du sucre et d'arachide. Le sucre et
l'arachide existent sur le marché local et en quantité
suffisante, nécessaire à la production ; quant au cacao, il sera
importé du Cameroun et/ ou de la Côte d'Ivoire.
Deux variantes du projet liées à la composition
(production de pâte chocolatée plus cacaotée et production
de pâte d'arachide chocolatée) et deux variantes liées au
conditionnement (production des pots de 500 g uniquement et production des pots
de 500 g et 90 g) ont été examinées.
Dans le domaine financier, les investissements initiaux
prévus sont de l'ordre de 1007,84 millions de FCFA. La
rentabilité intrinsèque du projet est déterminée
à travers deux variantes de composition et deux variantes
d'emballages.
Kalungwana(2011) a fait une étude concernant la
production et la commercialisation du cacao en territoire de Beni, après
son étude il a constaté qu'il avait une augmentation de la
production du cacao en territoire de Beni de 12,% en 2010, il signale que
cette augmentation s'explique par le nombre de plus a plus croissant des
agriculteurs oeuvrant dans la culture du cacao.
En plus, il a constaté que l'axe Mutwanga a
été la principal producteur de cacao en territoire de Beni en
contribuant respectivement pour 43,55 et 39,33 en 2009 et 2010 une moyenne de
41,42. Cet axe suivi par Nobili avec une moyenne pour 2009 et 2010 de 22,21.
Oicha contribue avec une moyenne de 19,73 pour les deux années. Lwanoli
contribuant respectivement avec une moyenne de 11,42 pour les deux
années.
En fin, il a constaté que la quantité
exportée est fonction de la quantité offerte, il a
remarqué que la demande est supérieure à l'offre.
Ngoaranya(2006) dans son travail analyse évolutive de
la production de quinquina dans une entreprise agricole : cas de la
Pharmakina secteur de Lubero, il a constaté que la production de la
pharmakina ne dépendait du facteur variable, mais d'autres facteurs
telles que le capital, le travail et nature.
En suit il a constaté que le rendement n'est pas
presque rationnel, il incombe à la gestion technique de la production a
la pharmakina, de bien choisir les méthodes afin de maximiser la
production du quinquina et bien minimiser le cout entre la production et le
travail.
En fin, il a constaté les efforts de production de
quinquina dans l'entreprise Pharmkina n'était pas en vain. Sur le 72
mois qu'il a observé, seules 9 mois, ont atteint un rendement rationnel
dans lesquels les couts se montre minimise.
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