4. Choix de la méthodologie
La méthodologie peut se définir comme
étant l'étude du bon usage des méthodes (ensemble des
règles qui, dans une science donnée, sont relativement
indépendantes des contenus des faits particuliers étudiés
en tant que tels) et des techniques (moyen précis pour atteindre un
résultat partiel à un niveau et un moment précis de la
recherche).
Il ne suffit pas de les connaitre, encore faut-il savoir
les utiliser comme il se doit, c'est-à-dire savoir comment les adapter,
le plus rigoureusement possible, d'une part à l'objet précis de
la recherche ou à l'étude envisagée et d'autre part aux
objectifs poursuivis (AKTOUF ,1987).
D'après ce qui précède, par
méthode nous entendons donc les façons de procéder, les
modes opératoires directs mis en jeu dans le travail de recherche.
Ainsi, ils existent essentiellement six grands types de méthodes :
la méthode déductive, la méthode inductive, la
méthode analytique, la méthode clinique, la méthode
expérimentale et la méthode statistique, mais nous
étudierons ici que deux qui sont les plus utilisées en sciences
de gestion. Il s'agit de la méthode déductive (méthode
hypothético-déductive) et de la méthode inductive
(méthode holistico-inductive).
4.1. La méthode déductive
La méthode déductive consiste à
passer des propositions prises pour prémisses à des propositions
qui en résultent, suivant des règles logiques. Dans la pratique,
la méthode déductive consiste à appliquer un principe
général à un cas particulier. Il s'agit donc par exemple
de vérifier une hypothèse générale sur le plus
grand nombre d'observations particulières.
4.2. La méthode inductive
Il s'agit d'une opération mentale qui consiste
à passer des faits à la règle, c'est-à-dire des cas
singuliers ou spéciaux aux cas de propositions générales.
On procède par inférence et par analogie, c'est-à-dire par
comparaison et exclusion aux phénomènes semblables à celui
étudié. La méthode inductive permet le passage de
l'observation à la loi, c'est-à-dire d'autoriser la
généralisation, tout en sachant que toute
généralisation peut être faussée ou abusive
(J .M. MILL, 1967).
Globalement, nous retenons que la méthode
déductive a pour point de départ des concepts, des
définitions, des règles à appliquer et à pour but
de les mettre en pratique par des applications concrètes alors que la
méthode inductive procède d'une démarche inversée.
Elle a pour point de départ des situations concrètes et
accessibles à l'observateur et a pour but d'amener à
dégager des concepts, des principes ou des règles.
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