9. PLAN DU MEMOIRE
La présente étude comporte quatre (04)
chapitres.
Le premier est une esquisse de socio-anthropologie du peuple
Fang avec un état des lieux qui présente de manière
substantielle l'aire géographique et culturelle dans laquelle
l'étude a été réalisée.
Le deuxième situe l'Abââ comme structure
à part entière dans l'organisation sociale des Fang d'Afrique
Centrale, avec l'ambition de mieux l'élucider dans son fonctionnement,
avec les principes majeurs qui soutendent son action et légitiment ses
actes dans la communauté.
Le troisième chapitre édifie sur les fonctions
sociales majeures de l'Abââ dans l'ensemble, en débouchant
sur cette plateforme communautaire qui a su s'adapter aux mutations sociales
engendrées par l'ère moderne.
Le quatrième chapitre établit une homologie
entre l'Abââ et un réseau social moderne, sur la base des
fonctions prégnantes de réseau social de communication de
l'Abââ qui favorise toujours l'interaction et
l'interactivité entre personnes d'une même communauté
villageoise et, par extension, avec d'autres entités ou organisations
sociales.
10. DIFFICULTES
RENCONTRES ET LIMITES DE LA RECHERCHE
Il est possible que ce travail inspire d'autres productions
intellectuelles en termes de travaux de recherche. Pour parvenir à sa
rédaction, nous avons certes bénéficié de
l'encadrement de nos maîtres. Mais il est difficile d'éluder
certaines entraves qui se sont posées à nous même pour en
arriver là.
D'abord, l'Abââ est une réalité de
l'organisation sociale fang, une question qui, dans une certaine mesure,
concernerait directement la sociologie ou l'anthropologie, des disciplines que
nous n'avons pas la prétention d'avoir suffisamment
étudiées pendant notre cursus académique. Par
conséquent, la bonne maîtrise des outils nécessaires pour
mieux appréhender le phénomène de l'Abââ en le
rapprochant du champ des sciences de l'information et de la communication nous
a certainement fait défaut.
A côté de cela, il convient également de
révéler que si certains auteurs qui s'y sont appesanti de
façon générale, en évoquant sommairement des
aspects, nous n'avons cependant pas retrouvé une littérature
spécifiquement prolixe à ce sujet. Nombre de chercheurs et
informateurs rencontrés résident au Gabon et nous avons dû
effectuer de nombreux déplacements dans ce pays pour y investiguer.
La Guinée Equatoriale aurait pu également
figurer parmi les lieux où cette recherche a été
menée en partie. Mais l'accès dans ce pays n'a pas
été possible au moment où nous le sollicitions en raison
de la fermeture de sa frontière avec le Cameroun.
Ensuite, devant concilier avec nos responsabilités
professionnelles, nous avons organisé la rédaction de ce travail
de manière contraignante en partageant les horaires entre les
obligations familiales et le devoir académique.
Toutefois, nonobstant ces quelques obstacles
évoqués, nous sommes parvenu à produire cette oeuvre que
nous n'avons pas la prétention de présenter comme étant
parfaite. Il serait souhaitable que le lecteur de ce mémoire
intègre ces aspects dans le jugement qu'il peut en faire au demeurant,
dans un esprit scientifique.
|