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L'impact de la coopération sino-russe sur la crise syrienne

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par Nixon Mbale Epambilo
Université de Lubumbashi - Licence 2013
  

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Section 3 : La crise syrienne : quelle issue pour la paix

Il sied de rappeler que dans ce paragraphe il sera question des analyses et propositions pour une issue favorable à la paix pour la crise syrienne. A cet effet, nous pensons avec le secrétaire général des Nations Unies que la guerre Syrienne est une guerre par procuration entre grandes puissances voilà pourquoi la solution ne peut provenir que d'elles.

§.1. La responsabilité des grandes puissances dans la crise syrienne

Avant tout état des choses, il important de signaler que la crise syrienne au niveau interne, a deux grands acteurs, à savoir le gouvernement syrien d'une part et d'autre part l'opposition syrienne. Ces deux acteurs ont chacun un soutien international de la part des grandes puissances qui s'allient ainsi, soit du côté du gouvernement, soit encore du côté de l'opposition. Ceci, confirme donc le propos du secrétaire général des Nations Unies qui pense que la Syrie est devenue l'enjeu d'une lutte géopolitique entre deux camps : d'un côté, l'Israël, les Etats-Unis, les membres de l'OTAN, ainsi qu'une grande partie des pays arabes; de l'autre côté, la Chine, la Russie, l'Inde, l'Iran, le Brésil, le Venezuela, ainsi que tous les pays favorables à un règlement pacifique du conflit.

Dans cette optique, les influences étrangères jouent ainsi un rôle prépondérant dans cette crise, que ce fut le cas en Libye, et l'ingérence des acteurs internationaux s'observe quotidiennement aussi bien dans le soutien à une partie au conflit de manière directe ou indirecte rendant ainsi compliquer la sortie de la crise.

Ainsi donc, il est nécessaire pour les grandes puissances de comprendre qu'il ne pas temps d'opposer les idées étant donné que la situation sur terrain devient de plus en plus critique avec beaucoup de risques d'assister à un catastrophe inattendu.Voilà pourquoi, elles doivent comprendre qu'il est question de trouver une solution acceptable et surtout favorable à un retour à la paix dans le pays, et aussi dans la région. Etant donné que, chaque conflit doit trouver une issue pacifique, nous pensons alors que seule la voie diplomatique, politique, bref la négociation est acceptable. Comme l'a confirmé Isabelle FEUERSTOSS, la chute du régime actuel n'implique pas nécessairement une sortie de crise. La crise peut continuer sans Bachar Al-Assad au pouvoir, voilà pourquoi il est primordial de sortir de la crise par une solution pacifique et à ce titre tous les acteurs doivent être représentés et tous devront faire des concessions qu'ils veulent mettre un terme à l'effusion de sang et de destructions qui nourrissent la haine.

Toutefois, étant donné que les avis des grandes puissances sont partagés, il faut comprendre qu'il est de leur devoir de trouver un commun accord pour résoudre cette crise. A cet effet, il faudra comprendre aussi le risque que peut apporter l'intervention militaire comme proposer par un grand nombre, étant donné que toute intervention de l'OTAN en Syrie serait liée étroitement à une action plus globale contre l'Iran. Frapper le régime alaouite constituerait en effet une première étape pour réduire l'influence iranienne dans la région. Il convient donc, de prendre en compte les répercussions internationales que pourrait avoir ce type d'intervention voilà pourquoi dans ce contexte, la solution d'intervention n'est évidemment pas le premier choix.

Par ailleurs, il parait difficilement convenable de parvenir à la résolution d'un conflit sans impliquer l'ensemble des acteurs en présence. A maints égards, la situation actuelle, bien que différentes peut être rapprochée de la situation libanaise après l'assassinat de Rafic Hariri le 14 Février 2005. Pour Jacques Chiracet son homologue américain, le dossier de la stabilité libanaise devait être réglé sans passer par Damas. Cette opinion s'avéra être un échec dans la mesure où le régime syrien était un acteur essentiel dans ce dossier au même titre que la France. La situation commença à évoluer lorsque Paris renoua le dialogue avec Damas durant l'été 2008. Ceci étant, cet épisode renseigne combien il est difficilement envisageable que la crise syrienne soit résolue sans l'implication de l'Iran, acteur majeur voilà. Pourquoi, les grandes puissances doivent mener des efforts pour réunir tous les acteurs au conflit syrien en vue de trouver une issue pacifique pour la seule voie diplomatique, politique, bref la négociation, étant donné que la force ne mènera nulle part.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery