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Pixar et dreamworks : une guerre animée

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par Cédric Cabaussel
Université Montpellier 3 Paul Valery - Master en études cinématographiques 2011
  

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d. Méthodologie

En 2011, le succès est bien présent pour chacun des deux studios48 avec des recettes mondiales respectives de 9,4 et 7,2 milliards de dollars pour DreamWorks49 et Pixar50. Comment deux studios ont su s'imposer en quelques années et partager des parts de marché sur un territoire autrefois dominé par le seul Disney ? Sont-ils sur une même approche de création ou, au contraire, se démarquent-ils l'un de l'autre ? Il est nécessaire, dans une première partie, de se focaliser sur les studios en eux-mêmes, de l'importance de leurs locaux et des hommes à leur tête, John Lasseter pour Pixar et Jeffrey Katzenberg pour DreamWorks Animation. Les différentes informations dévoilées dans cette partie prendront leur source dans plusieurs livres et autres articles. Il sera ensuite possible d'entrer plus en détails dans le processus de création en traitant de la particularité de chacun en abordant les rapports qu'ils entretiennent avec les films externes et internes aux studios. Nous traiterons de l'effet sériel propre à chacun. Les sagas Toy Story et Shrek seront ici mis en avant pour aborder les suites ou encore se focaliser sur la parodie, le pastiche ou l'hommage. Pour conclure cette partie, il sera important de s'attarder sur des films très similaires entre Disney-Pixar et DreamWorks. Trois « couples » seront ainsi étudiés : 1001 Pattes de Pixar et Fourmiz de DreamWorks car ils représentent le début de cette bataille mais aussi parce qu'ils ont de fortes ressemblances tout en étant très différents. S'ajouteront Le Monde de Nemo51 de Pixar et de Gang de

43 Wolfgang Reitherman, Eric Larson et Clyde Geromini, La Belle au bois dormant, 1959.

44 Greg Kilday et George Szalai, « Par buys D'Works for $1.6 billion », The Hollywood Reporter. 12 décembre 2005.

45 Steven Spielberg, Il faut sauver le soldat Ryan, 1998.

46 Ridley Scott, Gladiator, 2000.

47 Brooks Barnes, Michael Cieply, « Disney and DreamWorks form partnership », The New York Times. 10 février 2009.

48 Annexe A.1 : graphiques 1 et 2.

49 http://boxofficemojo.com/franchises/chart/?id=dwanimation.htm. Consulté le 12 mars 2012.

50 http://boxofficemojo.com/franchises/chart/?id=pixar.htm. Consulté le 12 mars 2012.

51 Andrew Stanton et Lee Unkrich, Le Monde de Nemo, 2003.

requins52 de DreamWorks et leur milieu aquatique et Madagascar53 de DreamWorks et The Wild54 de Disney. Nullement question de Pixar pour ce dernier couple mais la réponse du public à The Wild est très intéressante et démontre pourquoi Pixar et DreamWorks ont leur place dans le domaine de l'animation. The Wild est, en effet, un véritable échec critique et commercial. Nous tenterons d'en trouver les raisons.

Une fois ces analyses de films et la méthode propre à chaque studio identifiées, nous chercherons à savoir, dans une seconde partie, comment chacun s'y prend afin de vendre ses films et quels sont les moyens mis en oeuvre afin de se faire une place dans un domaine qui n'appartenait jadis qu'au seul Disney. La promotion sera ainsi étudiée et différents articles viendront appuyer les éléments soulignés à l'aide de chiffres et autres annonces dévoilées par chaque studio. Castings, dates de sortie et autres premières des films seront donc à l'honneur et laisseront leur place aux nouvelles méthodes de promotion, à savoir l'utilisation des nouveaux médias comme internet. Il s'agira alors de traiter de la méthode du cross média et du transmédia. Pour finir, le merchandising tiendra une place importante et plus particulièrement les produits dérivés. Ces produits sont très importants et sont une grande source de revenus mais aussi un bon moyen de faire perdurer les films. Cars et Toy Story, plus gros revenus en produits dérivés de Pixar viendront alimenter cette étude en comparaison de certains films DreamWorks.

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52 Eric Bergeron, Vicky Jenson et Rob Letterman, Gang de requins, 2004.

53 Eric Darnell, Tom McGrath, Madagascar, 2005.

54 Steve Williams, The Wild, 2006.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault