Du mode de traitement des ordures ménagères dans la cité d'Uvira, cas des fractions biodégradables et non biodégradables( Télécharger le fichier original )par Christine AMINA KABIRABA Institut Supérieur de Développement Durable - Licence 2012 |
LA CONCLUSION PARTIELLEAu terme de ce troisième chapitre qui a porte sur les investigations sur terrain, il a été question de vérifier nos hypothèses de recherche sur base de méthodes d'enquête, technique d'interview, de questionnaire, documentation écrite et un appareil photo numérique, Après analyse et interprétation des résultats issues des enquêtes, nous venons de conclure que : les ménages de la cité d'Uvira n'auraient jusque là pas de modes de gestion des ordures ménagères car 56% des ménages jettent leurs ordures dans les grandes rues de la cité sans les trier ni les recycler, et 86% les déversent le lac, les caniveaux et les rivières ce qui polluent l'environnement, 100% des ménages confirment que les modes adaptés au traitement des ordures ménagères seraient le compostage, la réutilisation, l'enfouissement et l'incinération vu l'importance dans le domaine agricole et l'utilisation domestique. Suite au danger lié à l'insalubrité, 62% des ménages confirment que, il faut renforcé une bonne éducation en matière des règles d'hygiène et de santé publique, et installer le poste de traitement des ordures ménagères pour pallier au problème d'insalubrité dans la cité d'Uvira. Ainsi, nous dans le chapitre quatrième, nous proposons une esquisse de quelques stratégies « l'initiation à une bonne éducation en matière des règles d'hygiène et de santé publique, et l'installation des stations de traitement des ordures ménagères ». Chapitre IV : LES AXES STRATEGIQUES D'INTERVENTION4.1. INTRODUCTIONL'installation de l'homme dans la plupart des territoires est souvent accompagnée de la modification de l'équilibre écologique existant. Globalement, ce n'est tant la présence de l'homme qui perturbe l'équilibre de l'écosystème mais plutôt ses activités de plus en plus intensives, réalisées notamment dans les plaines et les montagnes, dans les secteurs où encore s'exprime une certaine biodiversité. La destruction des habitats et leur fragmentation sont donc les deux principaux facteurs de la perte de haut niveau des richesses biologiques.18(*) De manière consciente ou non, certaines actions des peuples sont souvent à la base de l'amélioration ou de la destruction des écosystèmes, d'autres sont liées à l'ignorance des peuples, d'autres encore sont liées à la mauvaise application des règles de la santé publique et bien de l'environnement. Dans la cité d'Uvira, comme dans le territoire d'Uvira et partout au monde, cette question reste préoccupante, d'autant plus qu'il en demeure une problématique sur la gestion des déchets et/ordures (bio dégradables et non bio dégradables)et de l'environnement qui selon les résultats de nos enquêtes est liée à l'ignorance en matière de l'éducation aux règles de la santé publique, et aux procédés de revalorisation des déchets ménagers, d'où cette nécessité de renforcer les connaissances des populations par la mise en place des stratégies y afférents. * 18 NYOTA BIGOSI, l'intégration des approches de l'éducation environnementale pour une meilleure gestion des quartiers à risque, cas du quartier CIMPUNDA dans la commune d'Ibanda, MEMOIRE ISDR/BUKAVU,2012, inédit, |
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