RESUME
INTRODUCTION
La fluidité de l'information et sa bonne gestion font
partie des grandes préoccupations de toute administration
sérieuse. La Direction Générale des Impôts
s'inscrivant dans cette logique, a doté la Direction du Cadastre d'une
Sous-direction de l'Evaluation Immobilière et de l'Information
Cadastrale.
Mais cette sous-direction est confrontée à une
gestion efficiente de l'information cadastrale du fait du nombre de plus en
plus croissant de dossiers de demande de titre de propriété, de
problèmes liés à la délivrance des extraits
topographiques certifiés, de l'urbanisation rapide conduisant à
un nombre pléthorique de fichiers cadastraux et l'exigüité
voire l'inexistence de locaux d'archivage.
Les Services Régionaux du Cadastre, en plus des
informations à fournir à la Direction du Cadastre, apportent un
appui considérable et une assistance technique aux services d'assiette
de l'impôt, aux services de recouvrement et aux services de la
conservation de la propriété foncière et des
hypothèques par la mise à disposition des informations
cadastrales.
La zone de compétence de ces services est très
vaste avec un grand nombre de documents graphiques (plan cadastraux) à
mettre à jour et à éditer. Mais le logiciel
d'édition de support et son corolaire ne permettent que de traiter un
fichier toutes les trente minutes voire trois jours, ce qui réduit les
performances desdits services.
Vu ces difficultés, la direction du Cadastre
après avoir analysé les offres actuelles du marché en ce
qui concerne la gestion électronique des documents cadastraux et les
missions effectuées en Espagne, s'est rendu compte qu'un logiciel maison
serait le plus adapté dans la résolution des différentes
tâches dont elle a la charge.
C'est pourquoi elle a demandé à l'un de ses
agents de lui faire des propositions de gestion de l'information cadastrale.
Après quelques mois de réflexions, une ébauche de solution
est trouvée et fait aujourd'hui l'objet de ce présent projet de
fin d'étude.
Le présent travail de fin d'étude se propose de
mettre en place une application de gestion électronique des
documents cadastraux afin de pallier aux défaillances
liées à la conservation, à la mise à disposition,
à la lenteur de la recherche de l'information cadastrale, à
l'édition rapide et à l'accès à la documentation
par tous les services décentralisés.
Pour se faire, notre étude s'articule autour de trois
parties :
· La première fait un état des lieux de la
gestion des documents cadastraux et l'étude des logiciels
d'édition desdits documents.
· La seconde présente la conception et la mise en
place d'un logiciel de gestion électronique des documents cadastraux,
d'édition rapide des supports graphiques et les limites actuelles du
logiciel.
· Enfin la troisième partie donne le coût de
la mise en oeuvre de ce nouveau système de gestion électronique
des documents cadastraux dans notre pays.
PREMIERE PARTIE : GESTION ACTUELLE DE LA
DOCUMENTATION CADASTRALE
La Sous-direction de l'Evaluation Immobilière et de
l'Information Cadastrale, département à charge de la gestion de
l'information cadastrale, gère actuellement six types de documents
physiques que sont :
· Cartes géographiques : 216 ;
· Plans de polygonation : non
dénombrés ;
· Croquis de repérage (Fiches
signalétiques) : non dénombrés ;
· Plans de lotissement : non dénombrés
;
· Tableaux d'Assemblage : 40 ;
· Plans Cadastraux : environ 2.500 ;
· Dossiers Techniques de Titre Foncier : environ
300.000 ;
Les documents physiques sont rangés :
· Dans les armoires à clapets métalliques
au nombre de 240,
· Dans les armoires à clapets en bois au
nombre de 48,
· Dans les armoires à deux battants au nombre de
13,
· Dans les armoires à un battant au nombre de
7
· Et enfin dans les armoires à classement
horizontal au nombre de 22.
Quant aux documents numériques, ils sont stockés
sur les machines des agents du service de la documentation et de l'information
cadastrale.
Dans son état actuel, la gestion de l'archivage des
documents cadastraux est difficile. Nous avons noté que l'archivage des
documents cadastraux souffre :
· de l'exiguïté des
locaux
· du manque de meubles de rangement
· Du problème
d'étanchéité du local d'archivage
· De la fragilité et de la manipulation
anarchique des supports
En plus de ces difficultés, nous pouvons ajouter les
problèmes liés à la production de l'information
cadastrale. Ces problèmes sont :
· Le logiciel de codification dénommé
Autobat qui est vétuste
· Le logiciel de transit entre le logiciel Autobat et le
logiciel Autocad qui est Scracad ne peut pas traiter plusieurs fichiers
simultanément. La procédure d'édition du fichier
pour le tableau d'assemblage est lui aussi fastidieux, amenant les agents
à utiliser des vieux tableaux assemblage pour référence.
Le traitement des fichiers issus de Scracad met énormément de
temps, ce qui ne rend pas les services productifs.
Face à toutes ces difficultés, nous
proposons :
· La construction d'un centre d'archivage
· La reconstitution de tous les dossiers de demande de
titres fonciers disparus
· La sensibilisation de tous les utilisateurs de la
documentation cadastrale sur la bonne tenue des archives et leur
consultation
· La mise en place d'un comité de suivi des
procédures de traitement des données cadastrales.
· Le stockage en réseau des documents
scannés.
· Le recrutement de 30 archivistes
· La conception d'un logiciel de codification cadastrale
fonctionnant en réseau
· La conception d'un logiciel de gestion de l'information
cadastrale
Dans l'impossibilité de répondre à toutes
ces exigences, la SDEIIC nous a sollicité pour réfléchir
sur les conditions de mise en oeuvre de la dernière suggestion. Aussi,
avons-nous décidé de concevoir et de mettre en place une
application de gestion de l'information cadastrale.
DEUXIEME PARTIE : CONCEPTION ET MISE EN PLACE DE
GEDCADCI
L'étude pour la conception de GEDCADCI a
été faite suivant le processus de développement UP(Unified
Process), associé à UML (Unified Methode Language).
GEDCADCI vient s'intégrer à un système
déjà composé de cinq(5) logiciels essentiels aux
activités de la Direction du Cadastre. Ce sont :
· Le logiciel de la Conservation
foncière : utilisé principalement pour
l'édition de procès-verbaux de bornage, la consultation des
demandeurs, l'historique ou la vie juridique des différents titres
créés.
· Le logiciel d'assiette de l'impôt
foncier : utilisé pour l'imposition des contribuables au
titre de l'impôt foncier, à l'édition des avis d'imposition
ou à la consultation des biens imposés.
· Le logiciel SIG : utilisé
pour la consultation spatiale des biens imposés (fusions des
données géographiques et des données littérales)
· Le logiciel AUTOBAT :
utilisé pour la codification des supports graphiques et la
vérification des informations cadastrales
· Le logiciel Autocad :
utilisé pour l'habillage des plans destinés à l'impression
et/ou à l'insertion des données graphiques au SIG
Après avoir décrit l'environnement que le
nouveau logiciel vient intégrer, nous avons évalué les
besoins des différents utilisateurs et limité le champ d'action
de GEDCACI à l'archivage des documents cadastraux, au traitement des
dossiers techniques et au traitement des supports graphiques pour la
première version.
Une fois toutes les informations recueillies, nous avons
créé la base de données sous Oracle 10G Release 2 à
l'aide du logiciel TOAD Version 9.6. Au stade actuel, elle est composée
de soixante-cinq(65) tables, quatorze(14) triggers, deux(2) fonctions et
sept(7) procédures stockées.
Les formulaires ont été conçus sous
visual studio 2010 et sont au nombre de 47. Un module contenant les variables
et un fichier d'accès aux données viennent s'y ajouter. Pour
faire fonctionner tout cet ensemble, 45 840 lignes de code à la date du
03 février 2011 ont été nécessaires.
Une fois l'utilisateur connecté, la page mère de
GEDCADCI présente une barre de menus composée de sept(7) menus
qui peuvent être regroupés en quatre(4) grands modules :
· Le module de traitement graphique
· Le module de traitement des Dossiers Techniques
· Le module d'archivage
· Le module de recherche et statistiques
La mise en oeuvre de GEDCADCI a consisté en plusieurs
séries de tests dans huit services régionaux d'Abidjan
associés à ceux de Dabou et de Yamoussoukro. En sachant que la
majorité des travaux dépendent de la qualité des
informations contenues dans les fichiers cadastraux, les tests ont
été scindés en deux étapes :
· La phase de traitement des fichiers cadastraux
· La phase de traitement automatique des dossiers de
demande de titre de propriété.
Ayant obtenu des tests positifs, nous avons enclenché
la procédure de déploiement. La procédure de
déploiement des applications informatiques à la DGI suit une
procédure.
· 0La première étape est la validation du
projet par la direction émettrice (demandeur). Elle a été
faite le 11 juin 2010 au cours de la réunion de direction du Cadastre
après présentation de ce projet.
· La seconde est la validation par le comité
Technique de la DOMI. Elle a été faite le 04 février 2011
suite à la présentation dudit logiciel.
· La troisième est la prise en charge du logiciel
par l'équipe technique de la DOMI. A cet effet un courrier1(*) a été
adressé au Directeur du Cadastre par le Directeur de la DOMI le 08
juillet 20011.
· La quatrième étape est le
déploiement du logiciel est prévu du 16 au 26 Août 2011
· La dernière phase est la formation des agents et
est prévu du 29 au 31 Août 2011.
TROISIEME PARTIE : COÛT DE MISE EN OEUVRE
DE GEDCADCI
Pour tout projet, l'étude du coût s'avère
nécessaire et une étude approfondie sur le financement dudit
projet permet entre autre d'en vérifier la faisabilité.
La tarification pour la conception était de
17 110 000 mais la direction nous a donné un
forfait de 1 950 000. Le tableau ci-dessous
récapitule l'étude de la tarification de la mise en oeuvre de
GEDCADCI.
Désignation
|
Montant
|
a) Tarification pour la conception
|
1 950 000
|
b) Tarification pour le déploiement et la formation
|
15 000 000
|
c) Le matériel
|
32 240 000
|
Total
|
49 190 000
|
En ce qui concerne le financement, nous avons eu pour support
les rapports du séminaire annuel des chefs de service du Cadastre
technique 2009 et celui du rapport annuel de la Direction du Cadastre 2009 et
2010. Ainsi nous avons :
Désignation
|
Quantité nécessaire
|
Durée probable
|
Financement par les frais de dépôts uniquement
|
4 919
|
9 mois
|
Financement par les frais de stickers
|
3 280
|
9 mois
|
Financement avec les deux produits
|
1 968
|
6 mois
|
Financement par les productions internes
|
Néant
|
De l'étude du tableau, nous pouvons affirmer que la
Direction du Cadastre pourra en un semestre au plus financer le présent
projet.
CONCLUSION
Au terme de notre étude, nous croyons en un Cadastre
rénové au service du contribuable et de la nation. Aussi
savons-nous que ce GED que nous proposons et qui actuellement fonctionne dans
certains services régionaux du Cadastre, sera un moyen pour le Cadastre
de répondre, le plus rapidement possible, aux différentes
sollicitations aussi bien des contribuables que des autres utilisateurs de la
chaîne foncière.
SOMMAIRE
RESUME
1
SOMMAIRE
I
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
V
ABREVIATIONS
VIII
Liste des Tableaux et Figures
X
AVANT-PROPOS
XIII
INTRODUCTION
- 1 -
PARTIE LIMINAIRE : CONSIDERATIONS
THEORIQUES
- 4 -
CHAPITRE I : JUSTIFICATION DU CHOIX DU
SUJET
- 5 -
I-1 Intérêt personnel
- 5 -
I-3 Intérêt social
- 6 -
CHAPITRE II : SPECIFICATION DE LA
PROBLEMATIQUE
- 6 -
II-1 Problème de recherche
- 6 -
II-2 Questions de recherche
- 7 -
II-3 Objectifs de recherche
- 8 -
CHAPITRE III : REVUE DE LA LITTERATURE
- 8 -
III-1 Approche lexicologique
- 8 -
III-2 Composition de la documentation
littérale
- 12 -
CHAPITRE IV- MILIEU D'ETUDE ET INSTRUMENT DE
RECHERCHES
- 13 -
IV-1 Milieu d'étude
- 13 -
IV-2 Instrument de recherches
- 13 -
PREMIERE PARTIE : GESTION ACTUELLE DE
LA DOCUMENTATION CADASTRALE
- 14 -
CHAPITRE I : COMPOSITION DE LA
DOCUMENTATION CADASTRALE
- 15 -
I- Les données physiques
- 15 -
II- Les données numériques
- 20 -
CHAPITRE II : DIAGNOSTIC
- 21 -
I- Organisation des archives du Cadastre
- 21 -
II- Problème liés à la gestion
actuelle
- 25 -
III- Analyse et Suggestions
- 30 -
DEUXIEME PARTIE : CONCEPTION ET MISE
EN PLACE DE GEDCADCI
- 33 -
CHAPITRE I : ETUDE CONCEPTUELLE DE
GEDCADCI
- 36 -
I- Schéma de contexte du domaine
d'étude
- 36 -
II- Diagramme d'activité
- 38 -
III- Diagramme de classe métier
- 48 -
CHAPITRE II : CONCEPTION DE GEDCADCI
- 52 -
I- Conception de la base de données et des
formulaires
- 52 -
II- Présentation des différents
modules développés
- 55 -
CHAPITRE III : TEST ET IMPLEMENTATION DE
GEDCADCI
- 79 -
I- La phase de traitement des fichiers
cadastraux
- 79 -
II- La phase de traitement automatique des dossiers
de demande de titre de propriété
- 80 -
III- Mise en place de GEDCADCI
- 81 -
IV-Les Limites actuelles du logiciel GEDCACI
- 82 -
TROISIEME PARTIE : COUT DE MISE EN
OEUVRE DE GEDCADCI
- 83 -
I- Coûts proposés par d'autres
partenaires
- 84 -
II- Coût de mise en oeuvre de GEDCADCI
- 85 -
III Proposition de Financement
- 89 -
CONCLUSION
- 92 -
BIBLIOGRAPHIE
- 94 -
ANNEXES
- 96 -
I- Le résultat de vérification
des doublons
- 97 -
II- Le rapport de vérification des
coordonnées
- 98 -
III-Le rapport de vérification des
éléments physiques du dossier
- 99 -
IV-Le rapport de bornage contradictoire
- 100 -
V- La lettre de Convocation pour
bornage
- 101 -
VI- La lettre de rejet
- 102 -
VII- Le procès verbal de bornage
- 103 -
VIII- Les statistiques de traitement des
dossiers de demande de titre de propriété
- 106 -
IX- Les statistiques de délivrance des
extraits topographiques
- 107 -
TABLE DES MATIERES
- 108 -
DEDICACE
· A mon épouse IRIE Epse KOFFI Ahou
Denise ;
· A mes enfants IRIE Malinin Paul-Antoine
Othniel et IRIE Albugues Marie Stella
Pour avoir supporté ces longs moments d'absences, ces
nuits blanches et par moments les mauvaises humeurs inhérentes à
ce travail exigeant.
· A la Communauté Catholique des Enfants de la
Sainte Trinité ;
· A ma marraine, ALBUGUES Epse KOUAME Dakoua Marie
Pour leurs soutiens tant moraux que financiers.
· A tous mes amis et camarades d'école, pour toute
la solidarité que nous n'avons cessé de manifester les uns envers
les autres, tout au long de ces deux années de formation
Merci à tous.
REMERCIEMENTS
Le présent mémoire de fin d'études
sanctionne deux années d'études à l'Ecole de Formation et
de Perfectionnement des Cadres (EFCPC) de l'Institut National Polytechnique
Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. Il a
été élaboré grâce à la contribution de
personnes de bonne volonté, disponibles et pleines de sollicitude. Nous
tenons à leur adresser nos sincères remerciements et leur
témoigner notre infinie reconnaissance.
Nous tenons à rendre gloire à DIEU le Tout
Puissant, créateur de l'univers pour sa protection et son inspiration
divine.
Nos remerciements vont également à
l'endroit :
· des responsables de la structure de formation qui nous
a accueillis durant les deux années, à savoir :
· Monsieur ADO Gossan, Ex-Directeur
Général de l'INP-HB
· Monsieur DAGO Gnassé, Directeur
de l'EFCPC
· Monsieur GNABOA Zéphirin,
directeur du CI2TP, ses collaborateurs et tous nos formateurs.
· des élèves fonctionnaires de la promotion
2009-2011 dont la solidarité a créé une atmosphère
de gaîté favorable à notre formation.
· de Monsieur KASSI Joseph pour
l'attention toute particulière qu'il a porté à
l'exécution du présent projet.
Nous tenons particulièrement à témoigner
l'expression de notre profonde gratitude à :
· Monsieur KESSE Feh, Ex-Directeur
Général des Impôts ;
· Monsieur KONE Katinan Justin,
Ex-Directeur du Cadastre et Monsieur Coulibaly Arsène
le Directeur du Cadastre qui ont mis tous les moyens à notre disposition
pour réaliser ce projet ;
· Madame ESMO Clémence, Directeur
de la DOMI ;
· Monsieur KOUAME kouassi, Inspecteur
Divisionnaire des Services Fiscaux, notre maître de tous les
temps ;
· Monsieur GOHOU Gnahoré Jean
Claude, Sous-directeur du Développement des Applications
à la DOMI, notre encadreur informatique ;
· Madame KOUAME Epse Albugues
Marie, Sous-directeur de l'Evaluation Immobilière et de
l'Information Cadastrale, notre encadreur principal qui a mis tous les moyens
pour que ce projet prenne forme ;
· Monsieur CISSE Aboubakary,
Sous-directeur de la Production et des Travaux Fonciers pour ses remarques
constructives.
· Messieurs ESSOH et BLE Guy
Landry, ingénieurs informaticiens à la DGI, nos guides
dans l'univers informatique de la DGI ;
· Monsieur ZIZONHI Tiédé
Robert, Chef du Service Régional du Cadastre de
Yamoussoukro ;
· Monsieur ADJOUMANI Yao Boffoué
Parfait, Chef du Service Régional du Cadastre de Cocody-II
Plateaux ;
· Monsieur FOFANA Boulayeman, Chef du
Service Régional du Cadastre Riviéra-Bingerville ;
· Monsieur KOFFI Edouard, Chef du
Service Régional du Cadastre d'Abobo ;
· Monsieur OUATTARA Brahima, Chef du
Service Régional du Cadastre de Yopougon ;
· Monsieur DJABIA N'Goran, Chef du
Service Régional du Cadastre de Dabou ;
· Monsieur N'DAH François
d'Assise, Professeur de français, Ecrivain ;
· Monsieur KOKO Akanza, Professeur de
Cartographie et de Télédétection
qui ont accepté de tester le logiciel et d'y apporter
des remarques et suggestions constructives.
· A tous les agents du Cadastre pour toutes leurs
observations ;
· A certains usagers à savoir les clercs de
notaires pour les informations utiles quant à la mise à leur
disposition de la documentation cadastrale
A tous ceux qui ont participé au bon déroulement
de ces travaux, d'une manière ou d'une autre, qu'ils reçoivent
ici notre entière reconnaissance.
ABREVIATIONS
Tableau des abréviations
CCT
|
:
|
Centre de Cartographie et de
Télédétection
|
DF
|
:
|
Dossier de Fusion
|
DGI
|
:
|
Direction Générale des Impôts
|
DM
|
:
|
Dossier de Morcellement
|
DOMI
|
:
|
Direction de l'Organisation et des Méthodes
Informatiques
|
DOS
|
:
|
Disk Opérating System
|
EFCPC
|
:
|
Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des
Cadres
|
FAQ
|
|
Frequently Asked Questions ou «questions
fréquemment posées».
|
GED
|
:
|
Gestion Electronique des Documents
|
GEDCADCI
|
:
|
Gestion Electronique des Documents Cadastraux de Côte
d'Ivoire
|
IM
|
:
|
Dossier d'Immatriculation
|
INP-HB
|
:
|
Institut National Polytechnique Félix Houphouët
Boigny
|
MAJ
|
:
|
Mise A Jour
|
NCC
|
:
|
Numéro de Compte Contribuable
|
SAI
|
:
|
Service d'Assiette des Impôts
|
SDEIIC
|
:
|
Sous-Direction de l'Evaluation Immobilière et de
l'Information Cadastrale
|
SDIC
|
:
|
Service de la Documentation et de l'Information Cadastrale
|
SRC
|
:
|
Service Régional des Impôts
|
TF
|
:
|
Titre Foncier
|
UML
|
:
|
Unified Method Language
|
Liste
des Tableaux et Figures
LISTE DES
FIGURES
Figure 1: Armoires à clapets (Septembre
2010)
3
Figure 2: armoires à clapets en bois
(Août 2010)
- 22 -
Figure 3: armoires à classement vertical
(Août 2010)
- 23 -
Figure 4: armoire à un battant (Août
2010)
- 23 -
Figure 5:armoires à classement horizontal
(Août 2010)
- 24 -
Figure 6: Document technique stocké à
même le sol(Septembre 2010)
- 25 -
Figure 7:dossiers techniques stockés sur les
bureaux d'agents(Août 2010)
- 25 -
Figure 8: Plans cadastraux stockés dans des
cartons (Août 2010)
- 26 -
Figure 9: Photographies de la salle des archives au
Sous-Sol de la Tour E (Février 2010)
- 27 -
Figure 10: tableaux d'assemblages archivés
après manipulation (Août 2010)
- 27 -
Figure 11:Schéma d'ensemble d'UP
- 34 -
Figure 12:Schéma d'ensemble de la
démarche UP7
- 35 -
Figure 13: Schéma de contexte du domaine
d'étude
- 37 -
Figure 14: Ecran de connexion
- 55 -
Figure 15: Page d'Accueil
- 55 -
Figure 16: Procédure de traitement graphique
en vigueur
- 56 -
Figure 17: Procédure proposée par
GEDCADCI
- 56 -
Figure 18: Ecran d'édition de plan
foncier
- 57 -
Figure 19:Section AP de Yamoussoukro
généré par GEDCADCI
- 58 -
Figure 20: Section AP de Yamoussoukro
généré par Scracad
- 58 -
Figure 21: Ecran d'édition de plan
fiscal
- 59 -
Figure 22: Section AP fiscal de Yamoussoukro
généré le 07-01-2011
- 59 -
Figure 23: Ecran d'édition de plan pour la
cartographie des terrains nus
- 60 -
Figure 24: cartographie des terrains nus Section AP
de Yamoussoukro généré le 07-01-2011
- 60 -
Figure 25 : Une partie du tableau d'assemblage
de Yamoussoukro édité le 07-06-2010
- 61 -
Figure 26: Ecran d'édition du listing des
parcelles
- 62 -
Figure 27 : Edition des parcelles de la
section AP de Yamoussoukro édité le 07-06-2010
- 62 -
Figure 28 : Edition des statistiques de la
ville de Yamoussoukro édité le 07-06-2010
- 63 -
Figure 29: Plan de Section prêt à
être incorporer au SIG
- 64 -
Figure 30: Ecran de recherche de doublons
- 64 -
Figure 31: Ecran de production de support graphique
à partir de la base de données Oracle
- 65 -
Figure 32: Insertion dans la base de données
les nouvelles sections
- 66 -
Figure 33: Ecran de transmission des sections
à mettre à jour à la cellule validation de la SDEIIC
- 66 -
Figure 34: Ecran de saisie d'un nouveau dossier de
morcellement
- 68 -
Figure 35: Ecran d'attribution des dossiers aux
agents
- 68 -
Figure 36: Ecran de réattribution de dossier
à un autre agent
- 69 -
Figure 37: Ecran de vérification bureau
(saisie des coordonnées du dossier physique)
- 69 -
Figure 38: Ecran de vérification bureau
(calcul des écarts)
- 70 -
Figure 39: Ecran de vérification bureau
(Résultats de la vérification)
- 70 -
Figure 40: Ecran de vérification bureau
(Conclusion de la recherche)
- 71 -
Figure 41: Ecran de vérification bureau
(Vérification des pièces contenues dans le dossier physique)
- 71 -
Figure 42: Ecran de saisie du rapport de
bornage
- 72 -
Figure 43: Ecran d'édition des lettres
- 72 -
Figure 44: Ecran de Stockage temporaire des
dossiers scannés
- 73 -
Figure 45: Ecran de saisie des informations sur les
dossiers temporaires
- 74 -
Figure 46: Ecran de Stockage des dossiers non
titrés
- 74 -
Figure 47: Procédure de délivrance
sécurisée des Extraits Topographiques
- 75 -
Figure 48 : Extrait topographiques
sécurisé
- 75 -
Figure 49: Ecran d'édition des statistiques
du traitement des Dossiers Techniques
- 76 -
Figure 50: Ecran d'édition des statistiques
de délivrance des extraits topographiques
- 76 -
Figure 51: Ecran d'édition du listing des
contribuables au foncier
- 77 -
Figure 52: Ecran de recherche d'informations sur
une parcelle insérée dans la base de données
- 77 -
Figure 53: Ecran recherche d'informations sur un
dossier de demande de titre foncier
- 78 -
Figure 54: Ecran de recherche d'informations sur un
acquéreur saisie dans la base de données
- 78 -
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Facturation de l'office virtuel du
cadastre
3
Tableau 2: Tarification normale du projet
- 85 -
Tableau 3: Financement pour le développement
de GEDCADCI
- 85 -
Tableau 4: Tarification pour le déploiement
et la formation sur site
- 86 -
Tableau 5: Tarification du déploiement suivi
d'un séminaire de formation
- 86 -
Tableau 6: Calcul du temps mis par type de
scanner.
- 87 -
Tableau 7:Détermination du montant et de la
durée de l'opération avec le scan normal
- 88 -
Tableau 8:Détermination du montant(en
millions) et de la durée de l'opération avec le scan ultra
rapide
- 88 -
Tableau 9:Récapitulatif du matériel
à acheter
- 89 -
Tableau 10: Montant pour la mise en oeuvre de
GEDCADCI
- 89 -
Tableau 11: Dossiers Techniques reçus
source: Rapport annuel 2008-2009-2010 Direction du Cadastre
- 90 -
Tableau 12: Dossiers Techniques traités
source: Rapports annuels 2008-2009-2010 de la Direction du Cadastre
- 90 -
AVANT-PROPOS
L'Institut National Polytechnique Félix Houphouët
Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro a été créé par
décret n°96-678 du 04 septembre 1996, par la fusion et la
restructuration des quatre ex-grandes écoles que sont :
· L'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics
(ENSTP) ;
· L'Institut National Supérieur de l'Enseignement
Technique(INSET) ;
· L'Ecole Nationale Supérieure
d'Agronomie(ENSA) ;
· L'Institut Agricole de Bouaké (IAB) .
Chargé d'assurer la formation des ingénieurs et
techniciens supérieurs dans les domaines de l'industrie, de l'agronomie,
des travaux publics, des mines, de la géologie et de l'administration
des affaires, l'INP-HB comprend six écoles qui sont :
· L'Ecole Supérieure d'Industrie (ESI) ;
· L'Ecole Supérieure d'Agronomie(ESA) ;
· L'Ecole Supérieure des Travaux Publics
(ESTP) ;
· L'Ecole Supérieure des Mines et Géologie
(ESMG) ;
· L'Ecole Supérieure de Commerce et
d'Administration d'Entreprise (ESCAE) ;
· L'Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement
des Cadres (EFCPC) .
A ces six écoles, il faut ajouter l'Ecole
Préparatoire (EP) qui forme les étudiants au concours
d'accès aux différents cycles d'ingénieurs des
différentes écoles citées plus haut.
L'EFCPC, notre école, assure sur une période de
deux (2) ans, la formation des auditeurs dans les cycles de techniciens
supérieurs, d'ingénieurs des techniques et d'ingénieur de
conception dans tous les domaines de formation de base de l'INP-HB. Elle
reçoit pour la plupart, des auditeurs ayant une formation initiale dans
les différents cycles de l'Institut et plus spécialement des
fonctionnaires et agents de l'Etat ayant présenté avec
succès le concours professionnel organisé par le ministère
de la fonction publique.
Au terme de la formation, l'impétrant doit
présenter un mémoire. C'est précisément dans ce
cadre que le présent document est élaboré sur le
thème : « Mise en place d'une application de
gestion électronique des documents cadastraux de Côte
d'Ivoire ».
Nous voudrions à travers le présent
mémoire, apporter notre modeste contribution à
l'amélioration de la gestion de l'information cadastrale.
Cette étude s'est déroulée sur une
période de dix-huit(18) mois allant du 23 novembre 2009 au 08 Mai 2011.
Elle comporte principalement des travaux de recherches, de collecte de
données et de traitement des informations recueillies.
Loin d'être une panacée, cette étude
voudrait contribuer à l'amélioration de la gestion de
l'information cadastrale et partant de l'administration fiscale.
Nous souhaitons que ce travail que nous n'avons pas la
prétention de présenter comme un produit fini, se poursuive et
que les résultats présents et futurs profitent à tous les
usagers de la documentation cadastrale en Côte d'Ivoire.
INTRODUCTION
L'information, dans le monde d'aujourd'hui, revêt une
importance capitale, comme l'a rappelé le récent sommet mondial
de la société de l'information2(*). Après la maîtrise des matières
premières, de l'énergie, des flux financiers, celle des
« flux de connaissances » devient clairement le défi
majeur des prochaines décennies.
La fluidité de cette information et sa bonne gestion
font partie des grandes préoccupations de toute administration
sérieuse. La Direction Générale des Impôts,
s'inscrivant dans cette logique, a doté la Direction du Cadastre d'une
Sous-direction de l'Evaluation Immobilière et de l'Information
Cadastrale.
Mais cette sous-direction est confrontée à une
gestion efficiente de l'information cadastrale du fait du nombre de plus en
plus croissant de dossiers de demande de titre de propriété, de
problèmes liés à la délivrance des extraits
topographiques certifiés, de l'urbanisation rapide conduisant à
un nombre pléthorique de fichiers cadastraux et l'exigüité
voire l'inexistence de locaux d'archivage.
Les Services Régionaux du Cadastre, en plus des
informations à fournir à la Direction du Cadastre, apportent un
appui considérable et une assistance technique aux services d'assiette
de l'impôt, aux services de recouvrement et aux services de la
conservation de la propriété foncière et des
hypothèques par la mise à disposition des informations
cadastrales.
La zone de compétence de ces services est très
vaste avec un grand nombre de documents graphiques (plan cadastraux) à
mettre à jour et à éditer. Mais le logiciel
d'édition de support et son corolaire ne permettent que de traiter un
fichier toutes les trente minutes voire trois jours, ce qui réduit les
performances desdits services.
Le présent travail de fin d'étude se propose de
mettre en place une application de gestion électronique des
documents cadastraux afin de pallier la défaillance de la
conservation, de la mise à disposition, de la lenteur de la recherche de
l'information cadastrale, de l'édition rapide et d'accès à
la documentation par tous les services décentralisés.
Pour ce faire, notre étude s'articule autour de trois
parties :
· La première fait un état des lieux de la
gestion des documents cadastraux et l'étude des logiciels
d'édition desdits documents.
· La seconde présente la conception et la mise en
place d'un logiciel de gestion électronique des documents cadastraux,
d'édition rapide des supports graphiques et les limites actuelles du
logiciel.
· Enfin la troisième partie donne le coût de
la mise en oeuvre de ce nouveau système de gestion électronique
des documents cadastraux dans notre pays.
PARTIE
LIMINAIRE : CONSIDERATIONS THEORIQUES
CONSIDERATIONS THEORIQUES
CHAPITRE I : JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET
Ce chapitre de notre étude relatif aux raisons qui ont
motivé le choix de notre sujet portera sur trois aspects que sont :
l'intérêt personnel, la pertinence scientifique et la motivation
sociale.
I-1 Intérêt personnel
Notre penchant pour l'automatisation des tâches
quotidiennes et surtout celle des activités du Cadastre constitue le
premier aspect de l'intérêt personnel porté à ce
sujet. L'autre aspect réside dans la modeste contribution que nous
voulons apporter aux activités de la direction du cadastre.
I-2 Intérêt scientifique
A cette motivation personnelle, nous adjoignons un
intérêt scientifique. En effet la gestion électronique des
documents suscite beaucoup d'intérêt dans le monde des
documentaristes, des archivistes et de toutes les grandes multinationales.
Selon une étude de serdaLAB, le laboratoire d'études du groupe
Serda, le marché de la GED et de la gestion de contenu atteint 1,1
milliard d'euros en 2008, en progression de 8 %3(*).
Nous constatons aujourd'hui que plusieurs
sociétés informatiques se sont spécialisées dans ce
domaine à savoir JMConsult, Autoindexit, HomeGed, InfoDialog, CARA-MEL,
Lnse, Tarn Bureautique Conseil , HOMSD, Legalyspace, Opti'SEM, Business
Document, EFactures, Terraproj, Numsoft, LOCARCHIVES, SYGED, Gedial, Provea,
Altidev, Systèmcom Europe, 4(*) pour ne citer que celles-là.
D'après une étude menée par la
société ooPartners solutions (www.oopartners.com et
www.intraknow.com), un outil de GED peut faire gagner jusqu'à 10
à 20% en efficacité de travail et 10% en efficience commerciale.
Les temps de recherche et de diffusion de l'information sont de l'ordre des
secondes5(*).
Ces différentes recherches motivent les documentaristes
et les archivistes à l'informatisation de l'information.
Ainsi nous souhaitons qu'au terme de nos travaux, nos
conclusions apportent une valeur ajoutée aux activités de gestion
de l'information et plus principalement aux activités du cadastre.
I-3 Intérêt social
L'intérêt social qui motive notre recherche tient
du fait que percevoir une contribution d'un contribuable demande en retour un
service rapide et de qualité. Faire gagner du temps et de l'argent
revêt d'un intérêt social certain. Nous ambitionnons,
à l'issue de notre étude, mettre à la disposition du
Cadastre des outils capables de fournir l'information à temps et en tout
lieu indépendamment du service régional. Cela ferait
économiser à coup sûr aux usagers du temps, de
l'énergie et surtout de l'argent.
CHAPITRE II : SPECIFICATION DE LA PROBLEMATIQUE
La spécification de notre problématique
s'articulera autour des points suivants : le problème de recherche,
les questions de recherche, les objectifs poursuivis par l'étude et les
diverses orientations.
II-1 Problème de recherche
La délivrance des extraits topographiques est l'une des
principales activités du cadastre. Avec les différentes
publicités sur l'importance du titre foncier, le nombre de demandes et
de dossiers techniques ne cesse de croître tous les jours. Mais la
déconcentration des Services a provoqué la disparition de
plusieurs documents cadastraux physiques. Si bien que la recherche manuelle de
l'extrait topographique occasionne un délai d'attente
supplémentaire pour le demandeur.
Si la production actuelle des supports graphiques (plans),
malgré ses limites, reste une activité
prépondérante du Cadastre, il en va tout aussi de sa conservation
voire son archivage. Or l'archivage physique utilisé au Cadastre
connaît beaucoup de problèmes. Les plans se dégradent
régulièrement faisant penser à un « archivage
poubelle ».
De plus l'archivage des données numériques du
Cadastre et la protection de celles-ci n'est pas encore prise en compte. C'est
ainsi que les fichiers cadastraux se retrouvent dans tous les cabinets de
topographie et biens d'autres administrations ou services.
D'autre part, l'incorporation au plan cadastral par des agents
véreux, des morcellements de lotissements ou toutes autres modifications
non approuvées par le ministère de la construction et de
l'urbanisme, tend à ternir l'image de la mémoire foncière
qu'est le Cadastre.
Pour y pallier, des mesures de protection des données
doivent être prises et le plus tôt possible. Il serait donc
judicieux de penser à une nouvelle façon de conserver et
protéger les supports graphiques et à une méthode
d'archivage qui serait mieux adaptée aux exigences des nouvelles
technologies.
II-2 Questions de recherche
La situation décrite ci-dessus nous amène
à nous poser l'interrogation principale autour de laquelle est
bâtie notre étude : quel outil pour une gestion
efficiente de l'information cadastrale ?
Pour atteindre cet objectif, les questions suivantes se
posent :
· Est-il possible d'entrevoir un nouveau mode
d'archivage ? Comment pourrait-il fonctionner ?
· Comment pourrait-on procéder à une
diffusion sécurisée de l'information cadastrale ?
· Quelles méthodes utiliser pour lutter contre la
fraude informatique au Cadastre ?
· Quelles procédures mettre en place pour
satisfaire le contribuable dans les plus brefs délais ?
Ce sont autant d'interrogations auxquelles nous essayerons
d'apporter des éléments de réponse tout au long de notre
étude.
II-3 Objectifs de recherche
Les objectifs fixés par notre travail est de mener une
étude sur la gestion actuelle des documents cadastraux, les nouvelles
méthodes à mettre en place pour faciliter l'accès à
l'information cadastrale et assurer la sécurité desdits
documents.
Autrement dit, cette étude devra aboutir à une
gestion sécurisée des documents cadastraux, à
l'accès facile et rapide de l'information cadastrale.
CHAPITRE III : REVUE DE LA
LITTERATURE
Ce chapitre sera consacré à une revue des
écrits théoriques, empiriques et approches
définitionnelles des principaux concepts relatifs à notre sujet,
notamment la gestion électronique des documents, les
documents cadastraux.
III-1 Approche lexicologique
Selon le trésor de la langue française
informatisée, le mot
« gestion »nous se définit comme
suit : GESTION, nom féminin,
Définition A : Action de
gérer les affaires d'autrui et, par extension, ses propres affaires;
manière dont on les gère. Gestion d'une fortune, d'un immeuble,
d'un patrimoine; gestion de portefeuille; gestion automatisée; bonne,
mauvaise, sage, saine gestion; rendre compte de sa gestion. Sa femme restait
souvent seule à Véretz et il l'avait chargée de tout le
poids de la gestion de la ferme (DELÉCLUZE, Journal, 1825, p. 184).
Les Laroque possèdent une fortune territoriale
considérable, dont la gestion était confiée dans ces
derniers temps à un intendant (FEUILLET, Rom. j. homme pauvre, 1858, p.
65) :
Définition B.
Spécialité. [Dans une administration ou une entreprise] Action de
diriger un service ou d'assurer une fonction effective. Gestion commerciale,
financière; comité de gestion. Obtenir que les syndicats ouvriers
de ces grandes corporations soient associés à l'État dans
la gestion et le contrôle des nouveaux services publics (JAURÈS,
Ét. soc., 1901, p. 29).
Gestion d'une entreprise : Mode d'administration de
l'entreprise suivant des techniques appropriées dites « techniques
de gestion » afin de dégager un profit`` (BOUV.-IBAR. 1975).
L'associé commanditaire ne peut à aucun degré intervenir
dans la gestion de l'entreprise où il a engagé une partie de sa
fortune (JAURÈS, Ét. soc., 1901p. 253). Associer, par l'esprit et
par le coeur, aussi bien que par les mains, à ce qui est gestion,
organisation, perfectionnement des entreprises (DE GAULLE, Mém. guerre,
1959, p. 454).
Gestion du personnel : Organisation de tous les
problèmes touchant au personnel (paie, fiscalité,
carrières, régimes sociaux, embauches)`` (GING.-LAURET 1973).
Définition C. COMPTABILITE :
Ensemble des opérations comptables effectuées soit pendant
l'année budgétaire, soit pendant la durée de fonction du
comptable. Compte de gestion. Anton. exercice. Le ministre inscrivait au budget
d'exercice une somme de 441 800 drachmes. Il espérait (budget de
gestion) que sur cette somme, l'État serait assez heureux pour percevoir
61 500 drachmes (ABOUT, Grèce, 1854, p. 300).
Selon le même trésor de la langue
française informatisée, nous avons comme définition du mot
électronique :
ÉLECTRONIQUE, adjectif et nom
féminin
I. Adjectif
Définition A : Relatif aux
électrons; qui est le fait d'électrons. Bombardement, faisceau
électronique; ondes électroniques. Nuage électronique
entourant les atomes (CHAMPETIER, Chim. macro mol., 1957, p. 23). Des atomes
possédant des couches électroniques superficielles
incomplètes (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 422).
Définition B :. [En parlant d'un
instrument, d'une machine ou d'une technique] qui utilise des électrons
à l'état libre. Calculateur, flash, microscope, optique, tube
électronique (cf. circuit II C citat.). Ensembles électroniques
à bandes magnétiques traitant en quelques heures des
opérations qui exigeaient (...) de longues journées de travail
(Admin. P. et T., 1964, p. 40). Tri électronique du courrier (Admin. P.
et T., 1964 p. 41).
Musique électronique. Musique produite à l'aide
d'appareils utilisant les électrons à l'état libre,
composée de sons émis par un générateur
électrique, transmis par des hauts-parleurs et soumis à
différents traitements : variations de vitesse, modulations, filtrages,
passage à la chambre d'écho, etc. (d'apr. SAMUEL, Art mus.
contemp., 1962, p. 1621). Musicien électronique. Musicien qui compose de
la musique électronique. En matière de musique
électronique, les innovations (...) traduisent (...) la jeunesse de ce
nouveau moyen d'expression. En moins de dix ans, les essais ont permis
l'éclosion de « compositions musicales », et les compositeurs
électroniques continuent leur prospection (SAMUEL, Art mus. contemp.,
1962, p. 1621).
II. nom féminin
Science étudiant les électrons; industrie
électronique. Les Allemands (...) ont déchaîné
l'électronique sur les sons. (...) Ils touchent au « corps de la
note », et exécutent, dans les basses fréquences, des bruits
de percussion (SCHAEFFER, Rech. mus. concr., 1952, p. 180).
L'électronique avait apporté sa machinerie parfaite, ses
télécommandes quasi instantanées, ses amplificateurs sans
inertie, ses valves, ses filtres, ses possibilités de miniaturisation
(DAVID, Cybern., 1965, p. 32).
En utilisant toujours le trésor de la langue
française informatisée voici la définition du mot
« document »:
DOCUMENT, nom masculin
Définition A : Enseignement, oral
ou écrit, transmis par une personne. Synonyme :information,
instruction, leçon
Définition B : Usuel,
Pièce écrite, servant d'information ou de preuve. Document
administratif, authentique, écrit, historique; dépôt,
liasse de documents. J'achève en ce moment le dépouillement des
documents qui me sont parvenus (HUGO, Corresp., 1841, p. 589). Le professeur
d'anglais cria qu'on avait falsifié le document (AYMÉ, Derr. chez
Martin, 1938, p. 89) :
En définitive, selon l'encyclopédie libre
Wikipédia, la gestion électronique des documents
(GED) désigne un procédé informatisé visant
à organiser et gérer des informations et des documents
électroniques au sein d'une organisation. Il met principalement en
oeuvre des systèmes d'acquisition, de classement, de stockage,
d'indexation, de consultation (exemple d'utilisation : la numérisation
de masse de documents papiers). La GED participe aux processus de travail
collaboratif, de capitalisation et d'échanges d'informations. C'est un
processus de finalité qui découle du cycle de vie du document. La
GED peut permettre un gain de temps et d'argent énorme pour les
organisations. En effet, elle permet l'indexation des documents et surtout la
numérisation qui comprime le « volume papier ». La GED fait
appel à des algorithmes statistiques afin de classer et retrouver les
documents par pertinence6(*).
La définition du mot Cadastre nous est donné par
le Centre National des ressources textuelles et lexicales7(*).
Définition A - Ensemble de
documents qui contient une matrice des états de section, un plan
topographique des propriétés d'une commune, et servant notamment
à fixer l'impôt foncier (d'apr. Jur. 1971).
Définition B - P. méton.
Administration fiscale chargée d'établir, de mettre à jour
et de conserver les documents du Cadastre (d'apr. Jur. 1971). Un
géomètre employé au Cadastre (Toepffer, Nouvelles
genevoises, 1839, p. 208).
Cadastral, ale, aux, adj. Qui est relatif au
cadastre. Relevé, revenu cadastral; matrice cadastrale; titres
cadastraux. La consultation des plans cadastraux ou parcellaires (...) permet
l'analyse précise de la structure de la propriété
foncière et de son évolution (Traité de sociol., 1967, p.
258).
III-2 Composition de la documentation littérale
Selon le Précis de fiscalité8(*), la documentation cadastrale se
compose du plan et de la documentation
littérale.
Plan cadastral
· "D'une manière générale, le
territoire de chaque commune est représenté par
un document cartographique, décrit
ci-après, que l'on dénomme le plan cadastral." (idem, article
8011)
· "Le plan cadastral
représente graphiquement le territoire
communal dans tous les détails de son morcellement en
propriétés et en natures de cultures ainsi que certains
détails utiles à sa compréhension. Il est subdivisé
en sections et lieux-dits ; suivant les cas, la section comporte une ou
plusieurs feuilles parcellaires."(idem, article 8014)
· "Éléments figurant au plan :
les limites parcellaires, ainsi que tous les
éléments qui s'appuient sur ces limites, telles
les limites de communes, de sections, de subdivision de
sections, de lieux-dits, et, le cas
échéant, les voies de communication et
l'hydrographie, sont nécessairement
représentées au plan ; en outre, sont figurés au plan
les bâtiments et
la toponymie ; enfin, sur certains plans peuvent
figurer les bornes et les clôtures, les signes de mitoyenneté
ainsi que les détails topographiques importants."
(idem, article 8017)
· "Les bâtiments sont figurés par
leur emprise ; à l'intérieur de
celle-ci sont dessinés des hachures ou des croisillons (pour
le plan cadastral informatisé sous format
vectoriel, les hachures et les croisillons sont remplacés par
un aplat gris)." (idem, article 8019)
Documentation littérale
"Depuis l'établissement du cadastre, la
présentation de la documentation cadastrale littérale a
été plusieurs fois modifiée, en particulier selon
l'état du Cadastre (ancien ou nouveau) et suivant la situation des
communes au regard de l'informatisation des renseignements gérés
relatifs aux propriétés bâties et non bâties. Cette
informatisation s'applique depuis le 1er janvier 1991 à l'ensemble du
territoire sous le système dénommé MAJIC 2." (idem,
article 8030)
CHAPITRE IV- MILIEU D'ETUDE ET INSTRUMENT DE RECHERCHES
IV-1 Milieu d'étude
Cette étude nous a conduit à faire des
recherches particulièrement dans les Services Régionaux du
Cadastre de Yamoussoukro, de Dabou, d'Abobo, de Cocody-IIplateaux, de Yopougon,
de Riviera-Bingerville, de la Sous-direction de l'Evaluation
Immobilière et de l'Information Cadastrale et enfin de la Sous-direction
de la Production et des Travaux Fonciers.
Notre choix pour ces services est d'abord la quantité
d'informations traitées et la disponibilité des chefs de service
à nous fournir les éléments nécessaires à
l'étude.
IV-2 Instrument de recherches
L'étude documentaire a concerné principalement
les rapports, les sites internet, les documents informatiques, des Faq
(Frequently Asked Questions) et autres publications sur internet.
Des entretiens semi-directifs avec des personnes ressources
(Sous-directeurs, chefs de services notamment) avaient pour objectifs
principaux de recueillir des avis sur les méthodes de gestion de
l'information et les possibilités d'une réorganisation de cette
gestion. Cela nous a permis d'appréhender certaines difficultés
des services dans leurs activités quotidiennes et de déceler des
pistes majeures d'actions.
L'exploitation de tous ces documents et informations
recueillis a permis de présenter notre étude autour de trois
axes :
· Le premier fait un état des lieux de la gestion
des documents cadastraux et l'étude des logiciels d'édition
desdits documents.
· Le second présente la conception et la mise en
place d'un logiciel de gestion électronique des documents cadastraux et
d'édition rapide des supports graphiques suivi de quelques
résultats provisoires et des limites du logiciel.
· Le troisième détaille le coût de la
mise en oeuvre de ce nouveau système de gestion électronique des
documents cadastraux dans notre pays.
· Enfin une conclusion viendra tirer les enseignements de
cette étude et donnera les réponses à la
problématique.
PREMIERE PARTIE : GESTION ACTUELLE DE LA
DOCUMENTATION CADASTRALE
GESTION ACTUELLE DE LA DOCUMENTATION CADASTRALE
CHAPITRE I : COMPOSITION DE
LA DOCUMENTATION CADASTRALE
La documentation cadastrale est composée
essentiellement des données physiques et des données
numériques.
I- Les données
physiques
La Sous-direction de l'Evaluation Immobilière et de
l'Information Cadastrale, département à charge de la gestion de
l'information cadastrale, gère actuellement six types de documents que
sont :
· les cartes géographiques ;
· les plans de polygonation ;
· les croquis de repérage ou fiches
signalétiques ;
· les plans de lotissement ;
· les plans cadastraux;
· les dossiers techniques de titre foncier.
Dans ce chapitre, nous définirons ces différents
documents et donnerons leurs modes d'édition ou d'acquisition.
I-1 Cartes
Géographiques
Une carte géographique est une représentation
d'un espace géographique. Elle met en valeur l'étendue de cet
espace, sa localisation relative par rapport aux espaces voisins, ainsi que la
localisation des éléments qu'il contient. Les cartes servent
à représenter des phénomènes géographiques,
c'est-à-dire des phénomènes dont la configuration spatiale
produit du sens.9(*)
C'est un document portant une représentation (ou une
partie de cette représentation) géométrique
conventionnelle, généralement plane, de phénomènes
concrets ou abstraits, localisables dans l'espace, dans un rapport de
similitude convenable que l'on appelle échelle.
Les cartes géographiques utilisées au Cadastre
sont produites par le Centre de Cartographie et de
Télédétection(CCT) et ont généralement pour
objet le report des demandes de titre foncier en zone rurale.
I-2 Plans de Polygonation
Polygonation : Enchaînement des mesures
effectuées sur les stations nécessaires à un lever, et
reliées entre elles (angles et distances10(*)). Le plan de polygonation est la
représentation sur supports graphiques des coordonnées des
sommets levés et reliés entre eux. La polygonation est
l'ossature du lever.
I-3 Croquis de repérage
(fiches signalétiques)
Le croquis de repérage est un document sur lequel sont
portées des indications (en général angles et distances)
permettant de retrouver ou de reconstituer un repère par rapport
à des éléments stables voisins ou des repères
auxiliaires11(*).
I-4 Plans de lotissement
Par définition, le Lotissement est l'action de
diviser quelque chose en lots selon le trésor de la langue
française informatisée12(*). Selon le dictionnaire Larousse dans son
édition 201013(*) ,
le lotissement est le morcellement volontaire d'une propriété
foncière par lots, en vue de construire des habitations. Cette
définition n'est toutefois pas rigoureuse, car des lotissements peuvent
être réalisés pour d'autres usages que l'habitation. C'est
ainsi que l'on peut parler de lotissements industriels ou de lotissements
commerciaux.
Les plans de lotissement sont des supports sur lesquels sont
représentés ces morcellements. Ils sont produits dans les normes
par les géomètres experts privés agréés par
le Cadastre et la Conservation Foncière (inférieurs à 200
lots) ou des urbanistes (plus de 200 lots).
Ces plans sont transmis à la Direction du Cadastre
après approbation par le Ministère en charge de la Construction
et de l'Urbanisme et appliqué par le géomètre
privé.
I-5 Plans cadastraux
Le plan cadastral représente graphiquement le
territoire communal dans tous les détails de son morcellement en
propriétés, ainsi que de certains détails
nécessaires à sa compréhension et à son
exploitation par les usagers. Il est subdivisé en sections.
Le plan cadastral d'une commune se compose de feuilles
parcellaires de format 75 x 105 cm (" grand aigle ") et d'un ou plusieurs
tableaux d'assemblage à une plus petite échelle, sur un support
de même grandeur. Chaque feuille est désignée par les
lettres alphabétiques représentant le code section. Les
échelles les plus courantes vont du 1/500 au 1/500014(*) .
Pièce maîtresse du dispositif, le plan cadastral
est actuellement tenu régulièrement à jour des changements
d'ordre topographique et fiscal, mais aussi des modifications de limites de
propriété. Il se compose lui-même de deux documents :
· le plan d'assemblage, établi
à une petite échelle (du 1/10 000 au 1/ 20 000), fournit le
découpage de l'ensemble du territoire communal en sections, zone
géographique. Chaque section est représentée par deux ou
trois lettres majuscules (AB, AC ..,......,ABC,........ YZ).
· Le plan de section, établi
à une grande échelle (1/1000 ou 1/2000). Les dimensions du cadre
sont : 95cm sur 65cm. Celles-ci peuvent atteindre le format grand aigle.
Il est composé de deux types de plans à savoir : le plan
cadastral foncier et le plan cadastral fiscal.
ü Le plan cadastral foncier
Le plan cadastral foncier est le plan comportant en plus du
numéro de lot et d'îlot du lotissement, le numéro de titre
foncier et/ou le numéro de dossiers de demande de titre foncier (de
morcellement, d'immatriculation ou de fusion).
Les lots sont tracés en rouge, les îlots en vert
et les titres fonciers en bleu. S'il existe, le bâti y est
représenté en rose dans le lot.
Les bornes des points de triangulation sont
représentées par un triangle et un cercle ou un triangle simple.
Les points de polygonation secondaire par un cercle de 2mm. Les points de
polygonations principales par deux cercles de 2 et 3mm de diamètre. Les
bornes des lots et des TF par un cercle d'1 mm de rayon. Les sommets des
limites non bornées sont représentés par des croisillons
avec un point au milieu.
La limite de la section elle-même est tracée en
trait continu d'épaisseur 0.16mm. La limite de la section est
soulignée par un trait d'1 mm à l'angle. Les limites des sections
voisines encore appelées amorces, sont dessinées sur une longueur
d'au plus 2cm. Les noms des sections voisines doivent être
indiqués sur le plan afin d'orienter les recherches en cas de
besoins.
La flèche nord permet de s'orienter avec le plan. Elle
doit être située dans la mesure du possible en haut et à
droite du plan.
Seuls les lots ayant des Titres Fonciers (TF) sont
dessinés en trait continu et les lots qui ne font pas encore
l'objet de Titres Fonciers sont amorcés par un trait de 3 mm de long
à partir de la borne.
Les numéros de lots sont inscrits à gauche et en
haut du dessin des lots précédés de la mention
« LT ». Les numéros des ilots sont inscrits au
centre du dessin des ilots entourés d'un cercle de 4mm de
diamètre. Les numéros des TF sont inscrits en rouge au milieu du
dessin du contour des Titres Fonciers. Les numéros des TF de
morcellement sont inscrits dans les voies, pour une meilleure
compréhension du plan.
Ce plan est utilisé pour l'application des dossiers de
demande de titre foncier. Il était produit sur feuille canson.
Par manque de moyen de production et avec l'avènement
du logiciel de codification cadastrale en Côte d'Ivoire
dénommé Autobat et celui d'édition SCRACAD, certaines de
ces dispositions ont disparu du plan foncier et sont remplacées par les
couleurs.
Les tracés de lot titré ou non sont
désormais en trait continu de couleur rouge pour les lots non
titrés et en bleu pour les lots titrés. Nous avons
constaté la suppression de la représentation sur support des
points de polygonation et l'inscription des numéros de sections
voisines.
ü Le plan cadastral fiscal
Il porte tous les renseignements du plan foncier sauf le
numéro de lot, de Titre Foncier, et d'ilot. Toutes les parcelles sont
dessinées en trait continu et porte un numéro de parcelle inscrit
au milieu de la parcelle dessinée. Les bornes des lots, ilots, et TF ne
sont pas représentées.
Ce plan doit comporter tous les détails de terrain,
à savoir : les bâtiments légers ou en dur, les
rivières, les rues, les numéros de voiries, les noms des
quartiers, les réseaux d'assainissement, les réseaux
électriques, les ouvrages d'art...
Dans les mêmes conditions que le plan foncier, les
informations suscitées ne figurent plus sur le plan cadastral fiscal. De
plus certains plans ne sont plus tirés à l'échelle. Ils
sont produits au format A3
I-6 Dossiers techniques de
titre foncier
Le dossier de demande de titre foncier est conçu par un
géomètre expert privé agréé sur demande du
requérant. Il est composé :
· d'une chemise, à ce jour, éditée
par l'ordre des géomètres experts de Côte d'Ivoire.
· d'un calque de format A3 comportant :
o un plan de situation à l'échelle 1/5
000ième à 1/200 000ième
o une zone de renseignement comportant le numéro de
lot, d'ilot, de fusion, de réquisition, de morcellement, la
désignation du centre, du livre foncier, du cédant et du
demandeur ;
o une zone de dessin du lot ou de l'ilot en question à
une grande échelle 1/500 à 1/5000 ;
o d'un tableau de coordonnées, d'angles et de distances
au sommet de chaque borne du lot ou îlot objet de la demande ;
· du rapport du géomètre indiquant les
différentes dates de recherche documentaire et de bornage ;
· du tableau de coordonnées ;
· de la feuille de calcul retour ;
· de 15 copies du calque ;
· de 3 copies de la lettre d'attribution ou du permis
d'habiter ;
· de 3 copies de la pièce d'identité.
II- Les données
numériques
Les données numériques gérées par
le SDIC sont constituées essentiellement :
· des fichiers cadastraux ;
· des fichiers dessins .
II-1 Les fichiers cadastraux
Ces fichiers sont issus de la codification des plans de
lotissement sous le logiciel Autobat. Une fois les plans codifiés, les
agents créent les limites de sections. Après la création
de ces limites, elles sont exportées au format *.cad
qui sert de liaison entre Autobat et Scracad. Soit trois mille quarante sept
(3047) sections15(*).
II-2 Les fichiers dessins
Autocad
Ces fichiers sont des fichiers au format
*.dwg ou *.dxf des plans de lotissement ou de
sections. Ils sont produit par les partenaires de la chaîne
foncière (Géomètre-Expert, CCT, Ministère de la
Construction ...) et les services régionaux du Cadastre après la
codification des lotissements sous Autobat.
CHAPITRE II : DIAGNOSTIC
I- Organisation des archives du
Cadastre
Tous les documents produits dans les différents
services du Cadastre sont gérés soit par ces services
eux-mêmes soit par le Service de la Documentation et de l'Information
Cadastrale. La Sous-direction de l'Evaluation Immobilière et de
l'Information Cadastrale conserve les doubles des archives au sous-sol de la
Tour E et une partie à la porte 49 du 6ème
étage de la même tour. L'on dénombre 16(*) en centrale les documents
suivants:
· Cartes géographiques : 216 ;
· Plans de polygonation : non dénombré
;
· Croquis de repérage (Fiches
signalétiques) : non dénombré ;
· Plans de lotissement : non dénombrés
;
· Tableaux d'Assemblage : 40 ;
· Plans Cadastraux : environ 2.500 ;
· Dossiers Techniques de Titre Foncier : environ
300.000.
L'ensemble des données non dénombrées ou
partiellement est dû en majeure partie à la
détérioration avancée desdits documents.
Le Service de la Documentation et de l'Information Cadastrale
range les documents par :
· tableaux d'Assemblage ;
· localité et par Section ;
· numéro IM, DM, DF ;
· circonscription foncière ;
· numéro de TF.
Le matériel utilisé pour l'archivage de ces
documents est constitué de:
I-1 L'archivage dans les
armoires à clapets métalliques
Il existe deux cent quarante (240) armoires contenant chacune
10 clapets. Chaque clapet peut contenir entre soixante quinze(75) et cent (100)
dossiers techniques.
Figure 1: Armoires à
clapets (Septembre 2010)
I-2 L'archivage dans les
armoires à clapets en bois
Les armoires à clapets en bois sont au nombre de 4
installées dans le bureau des agents. Elles contiennent en tout 48
clapets dont 20 pour les circonscriptions foncières et 28 pour chaque
service régional du Cadastre. Ces armoires contiennent temporairement
les données doubles destinées à être
transférées dans les archives du sous-sol.
Figure 2: armoires à
clapets en bois (Août 2010)
I-3 L'archivage dans les
armoires à deux battants
Elles sont au nombre de 13 dont 11 au sous-sol et 2 à
la porte 49 du 6ème étage. Elles servent au stockage
de dossiers de polygonation, de plan de lotissement.
Figure 3: armoires à
classement vertical (Août 2010)
I-4 L'archivage dans les
armoires à un battant
Au nombre de 7, toutes rangées au 6e
étage porte 49, elles servent à stocker les tableaux
d'assemblage des différentes villes de Côte d'Ivoire, des cartes
géographiques et certains plans de section.
Remarque : Depuis une décennie,
le stockage des plans de section et de tableau d'assemblage mis à jour
n'est plus d'actualité du fait que les services régionaux ne
produisent plus de plans annuellement dans le but de l'archivage.
Figure 4: armoire à
un battant (Août 2010)
I-5 L'archivage dans les
armoires à classement horizontal
Elles sont au nombre de 22 avec 5 casiers chacune dont 12 au
sous-sol et 10 à la porte 49 du 6ème étage.
Elles contiennent les plans cadastraux fonciers sur support Canson.
Figure 5:armoires à
classement horizontal (Août 2010)
Au titre des données numériques, les plans et
les dossiers scannés sont stockés sur les ordinateurs des agents
chargés de la collecte des fichiers numériques et celui
chargé de la dématérialisation des dossiers de demande de
titre foncier soit trois(3) ordinateurs différents.
II- Problème liés
à la gestion actuelle
II-1 Problèmes
liés au stockage des documents cadastraux
Dans son état actuel, la gestion documentaire des
fichiers cadastraux souffre énormément. Nous avons noté
que l'archivage des documents cadastraux souffre:
· de l'exiguïté des
locaux
Figure 6: Document
technique stocké à même le sol(Septembre 2010)
Figure 7:dossiers
techniques stockés sur les bureaux d'agents(Août 2010)
· du manque de meubles de rangement
Pour trois cent milles (300 000) dossiers environ
à archiver, le SDIC ne peut que stocker dans les armoires à
clapets métalliques environ 250 000. Les cinquante milles
(50 000) autres dossiers restent à être stockés. Le
SDIC reçoit des services régionaux près de huit milles (8
000) dossiers par an et près de cinq milles (5 000) sections au format
numérique avec un taux de progression annuel de 200 sections au
minimum17(*).
Les armoires de rangement des dossiers de lotissement sont
pleines et ne peuvent plus contenir d'autres documents. La parade
utilisée actuellement est de les stocker dans des cartons.
Figure 8: Plans cadastraux
stockés dans des cartons (Août 2010)
· du problème
d'étanchéité du local d'archivage
Le sous-sol servant de lieu de stockage des archives
n'étant plus étanche, l'humidité détériore
de plus en plus les documents cadastraux.
Figure 9: Photographies de
la salle des archives au Sous-Sol de la Tour E (Février
2010)
· de la fragilité et de la manipulation
anarchique des supports
Laissant libre court à l'utilisation des plans par tous
les agents, plusieurs plans fonciers sont quasiment inutilisables.
Figure 10: tableaux
d'assemblages archivés après manipulation (Août
2010)
Le rangement des dossiers reste à désirer. En
conséquence, plusieurs dossiers techniques restent introuvables et
rendent difficile, voire impossible la délivrance des extraits topos
certifiés.
Pour pallier à ces états de fait, la Direction
du Cadastre a opté pour la dématérialisation des supports.
Mais cette solution présente des inconvénients quant au stockage
et à la recherche de l'information cadastrale par manque d'une base de
données et de stockage régulier sur support amovible.
II-2 Problèmes
liés à la Production des supports graphiques
En plus des difficultés liées à
l'archivage des documents cadastraux, les Services Régionaux du Cadastre
avec un nombre restreint d'agents doivent mettre à jour et éditer
un grand nombre de plan cadastraux. Mais le logiciel d'édition de
supports et tout son corollaire ne permettent que de traiter un fichier toutes
les trente minutes voire trois jours, ce qui réduit les performances
desdits services. Ainsi de l'acquisition des données sur terrain
à la production des supports graphiques, nous avons
répertorié les étapes suivantes :
· Acquisition des données de
terrains
Les données s'acquièrent par les levés
effectués sur le terrain avec les équipements
topométriques (GPS, TC) ...). A ce titre, il faut souligner que la
Direction du Cadastre s'est dotée de 2 paires et demie de GPS de type
Leica 1200 et 20 théodolites de dernière génération
de type Leica 1205+ 18(*)(quatre ont été volés pendant la
crise post-électorale). Les données peuvent également
provenir des partenaires de la chaîne foncière (dossiers
techniques de lotissement, plan de lotissement...)
· Le traitement informatique
(codification)
La procédure de codification nous permet de transformer
les données terrains en données graphiques numériques
à l'aide de 3 logiciels :
· Autobat19(*) : Logiciel de codification cadastrale
· Scracad20(*) : Logiciel de transit entre le logiciel
Autobat et le logiciel Autocad. Il crée à partir des fichiers
d'Autobat (*.cad) des fichiers d'extension *.scr pouvant être lus par le
logiciel Autocad.
· Autocad21(*) : l'un
des meilleurs logiciel CAO et DAO
Si le troisième est évolutif et est aujourd'hui
à la version 2012, ce n'est pas le cas des deux autres qui n'ont subi
aucune mise à jour depuis les années 97.
Aujourd'hui, avec l'avancée de la technologie et la
disparition progressive du système DOS sur les ordinateurs, le logiciel
Autobat connaît d'énormes difficultés dans son utilisation
sur les nouveaux systèmes.
Ce logiciel fonctionnant en monoposte ne permet pas de
centraliser les fichiers numériques après la codification ou la
mise à jour des différents plans cadastraux. De plus l'archivage
des données numériques de ces plans et la protection de celles-ci
ne sont pas encore pris en compte. C'est ainsi que les fichiers cadastraux se
retrouvent dans tous les cabinets topographiques, d'autres administrations et
services.
Le manque de protection de ces fichiers est malheureusement
exploité par certains agents véreux qui procèdent à
l'incorporation des morcellements de lotissement non approuvés
outrepassant les procédures en vigueur. Cette pratique tend à
ternir l'image de la mémoire foncière qu'est le Cadastre.
Quant à Scracad, qui est un logiciel
intermédiaire entre Autobat et Autocad. Il fonctionne sous Windows et
sert à créer des fichiers texte d'extension *.scr . Ces derniers
sont importés dans Autocad pour la finalisation. Cette dernière
étape avant l'impression prend plus de temps à cause :
· des numéros de lots qui sont hors tracé
et qu'il faut déplacer ;
· de la présence de certains doublons qui
empêchent l'intégration des fichiers au SIG de la DGI ;
· de la taille des écritures qui ne sont pas
destinées au format A3, ce qui occasionne d'innombrables
problèmes de lisibilité après impression.
En plus de ces causes, nous pouvons noter que Scracad ne peut
pas traiter plusieurs fichiers simultanément. La procédure
d'édition du fichier pour le tableau d'assemblage est lui aussi
fastidieux, amenant les agents à utiliser des vieux tableaux assemblage
pour référence.
II-2 Problèmes
liés au traitement des dossiers techniques
La procédure de traitement des dossiers techniques de
demande de titre foncier au Cadastre n'est pas informatisée sauf
l'étape d'édition des procès-verbaux émanant du
service informatique de la conservation foncière.
Le suivi du traitement des dossiers de demande de titre
foncier reste à désirer ce qui entraîne des pertes ou des
oublis de dossiers.
Cet état des lieux invite à une réflexion
profonde en vue de faire des suggestions pour une documentation moderne et un
Cadastre performant.
III- Analyse et Suggestions
III-1 Analyse
Dans le souci de pallier aux insuffisances ci-dessus, la
Direction du Cadastre a opté pour la sécurisation des demandes de
titre de propriété par apposition de stickers et l'usage de
cachets secs dans les différents services régionaux du
Cadastre22(*).
Elle s'est aussi dotée de trois (3) scanneurs de format
A3 pour la numérisation des dossiers de titre foncier. Ces scanneurs
n'étant pas rapide (20 dossiers maximum par jour), le problème de
l'archivage demeure d'autant plus que les services régionaux n'en
disposent pas et que les documents scannés ne sont pas partagés
en réseaux pour accélérer la délivrance des
extraits de Titre Foncier.
Avec l'avènement de Autobat et Scracad la production
des supports graphiques s'est améliorée passant de plusieurs
semaines dans les années 1963 à 3 jours à partir des
années 1997. Aujourd'hui, la demande étant très
élevée, ces logiciels sont devenus quasi-obsolète.
III-2 Suggestions
Face à toutes ces difficultés, nous
proposons :
· La construction d'un centre
d'archivage des données physiques du Cadastre. La
construction de ce centre doit répondre aux normes modernes avec
plusieurs salles de stockages à savoir :
ü Une salle de stockage des dossiers de demande de titre
foncier ;
ü Une salle de stockage des plans et dossiers techniques
de lotissement et des arrêtés d'approbations ;
ü Une salle de stockage des plans fonciers
édités chaque année afin de suivre les modifications et/ou
évolutions ;
ü Une salle de stockage des documents liés au
domaine rural et forestier ;
ü Une salle de consultation sur place des
archives ;
ü Un bureau pour l'archiviste ;
ü Un bureau pour le documentariste.
Pour l'équipement en mobiliers de ces salles, il faudra
prévoir du matériel capable de stocker plus de :
ü 1 000 000 dossiers de demande de TF ;
ü 500 000 plans de sections foncières et
500 000 plans de sections fiscales ;
ü 500 000 dossiers parcellaires ;
ü 100 000 dossiers de lotissement.
· La reconstitution de tous les dossiers de
demandes de titres fonciers disparus ;
· La sensibilisation de tous les utilisateurs
de la documentation cadastrale sur la bonne tenue des archives et leur
consultation ;
· La mise en place d'un comité de
suivi des procédures de traitement des données
cadastrales ;
· Le stockage en réseau des documents
scannés. Ceci permettrait à tous les services
d'avoir les archives numériques disponibles en temps voulu et de faire
les copies dont ils auront besoin.
· Le recrutement de 30
archivistes dont 1 par service régional du Cadastre et les
autres en direction centrale. Le recrutement d'archiviste permettra à la
direction du Cadastre d'ordonner et de classifier selon les normes
internationales les documents cadastraux. Comme ébauche de solution, au
problème d'archivage, la direction nous a permis de suivre un stage de
formation du 16 au 27 Août 2010 sur les archives en
Afrique par l'organisme « Mémoire et
Développement » à Cotonou au Bénin.
· La conception d'un logiciel de codification
cadastrale fonctionnant en réseau : La conception
d'un tel logiciel répondra efficacement au problème de
sécurisation des données cadastrales. Ainsi aucun rajout, ni
morcellement ne peuvent être incorporés au plan de lotissement
sans documents officiels.
· La conception d'un logiciel de gestion de
l'information cadastrale. La conception d'un tel logiciel
aidera un tant soit peu à la gestion du flux de l'information cadastrale
et constituera la base de l'office virtuel du Cadastre qui tient une place de
choix parmi les projets de la Direction du Cadastre en ce moment.
Dans l'impossibilité de répondre à toutes
ces exigences, la SDEIIC nous a sollicité pour réfléchir
sur les conditions de mise en oeuvre de la dernière suggestion.
Aussi, avons-nous décidé de concevoir et de
mettre en place une application de gestion de l'information cadastrale qui fera
l'objet de la deuxième partie du présent mémoire.
DEUXIEME PARTIE : CONCEPTION ET MISE EN PLACE DE
GEDCADCI
CONCEPTION ET MISE EN PLACE DE GEDCADCI
L'étude pour la conception de GEDCADCI a
été faite suivant le processus de développement UP(Unified
Process), associé à UML (Unified Methode Language).
Figure 11:Schéma
d'ensemble d'UP23(*)
La démarche utilisée est appelée UP7 et
est fondée sur UP. Elle se résume en sept étapes que
sont :
· - 1 - Modélisation métier ;
· - 2 - Exigences fonctionnelles ;
· - 3 - Analyse des cas d'utilisation ;
· - 4 - Synthèse de l'analyse ;
· - 5 - Conception ;
· - 6 - Implémentation ;
· - 7 - Test.
La démarche que nous proposons est articulée
autour de deux axes : les quatre phases qui correspondent à celles d'UP
et sept activités. L'ensemble présenté sur la figure
suivante.
Figure 12:Schéma
d'ensemble de la démarche UP724(*)
Pour faciliter la compréhension des différentes
étapes, cette deuxième partie est organisée comme
suit :
· Chapitre I : Etude conceptuelle
de GEDCADCI. Il regroupe les phases Modélisation métier,
exigences fonctionnelles, analyse des cas d'utilisation et la synthèse
de l'analyse. L'ensemble regroupé suivant les termes
« expression des besoins » et
« analyse » ;
· Chapitre II : Conception de
GEDCADCI qui regroupe les phases de développement logiciel sous Visual
Studio ;
· Chapitre III : Test et
Implémentation qui regroupe la dernière étape.
CHAPITRE I : ETUDE
CONCEPTUELLE DE GEDCADCI
La modélisation métier permet de mieux
comprendre la structure et la dynamique de l'organisation
étudiée. Elle assure au client que les utilisateurs finaux et les
développeurs partagent une vision commune de l'organisation. Elle permet
d'aboutir à une cartographie des processus métier de
l'organisation cliente. Ainsi elle consiste à mieux connaître et
comprendre les processus dans lesquels va s'intégrer le futur
système informatique. Cette activité aboutit à trois
résultats:
· Le positionnement du système à
étudier au sein de l'ensemble des processus de l'entreprise et la
définition du périmètre fonctionnel global du
système (schéma de contexte du domaine d'étude).
· La définition des processus métiers
concernés par le système à développer et
l'identification des acteurs (diagramme d'activité).
· La définition des concepts métiers du
domaine sous forme de classe (diagramme de classe métier). Les concepts
métiers correspondent aux informations créées,
transformées ou manipulées par les experts du domaine.
À l'issue de cette activité, le
périmètre du système à étudier est
défini, l'expression des besoins et l'analyse pris en compte.
I- Schéma de contexte du domaine d'étude
I-1 Positionnement de GEDCADCI
au sein du Cadastre
GEDCADCI vient s'intégrer à un système
déjà composé de cinq(5) logiciels essentiels aux
activités de la Direction du Cadastre. Ce sont :
· Le logiciel de la Conservation
foncière : utilisé principalement pour
l'édition de procès-verbaux de bornage, la consultation des
demandeurs, l'historique ou la vie juridique des différents titres
créés.
· Le logiciel d'assiette de l'impôt
foncier : utilisé pour l'imposition des contribuables au
titre de l'impôt foncier, à l'édition des avis d'imposition
ou à la consultation des biens imposés.
· Le logiciel SIG : utilisé
pour la consultation spatiale des biens imposés (fusions des
données géographiques et des données
littérales).
· Le logiciel AUTOBAT :
utilisé pour la codification des supports graphiques et la
vérification des informations cadastrales.
· Le logiciel Autocad :
utilisé pour l'habillage des plans destinés à l'impression
et/ou à l'insertion des données géographiques au SIG.
GEDCADCI
Conservation Foncière
Assiette Impôt Foncier
SIG
AUTOCAD
AUTOBAT
Figure 13: Schéma de
contexte du domaine d'étude
I-2 Définition du
périmètre fonctionnel global du système
Le périmètre du système est l'ensemble
des grandes tâches à effectuer. En ce qui concerne GEDCADCI,
l'archivage électronique des documents cadastraux est le point central
de ce système qui nécessite la prise en compte d'autres
procédures à savoir :
· Traitements des dossiers techniques ;
· Traitement des supports graphiques .
II- Diagramme d'activité
Le diagramme d'activité donne une vision des
enchaînements des activités propres à une opération
ou à un cas d'utilisation. Cette étape nous permet d'identifier
les acteurs internes et externes du système étudié, de
définir les enchaînements des données entres elles et/ou
avec des actions.
II-1 L'inventaire des
différents acteurs
Les différents acteurs sont les utilisateurs du nouveau
logiciel et l'environnement informatique. Ainsi les différents
utilisateurs de GEDCADCI seront :
· Le Directeur du Cadastre ;
· Les Sous-directeurs du Cadastre ;
· Les Chefs des services centraux du Cadastre ;
· Les Chefs des services régionaux du Cadastre
;
· Les Agents du Cadastre ;
· Les Journaliers du Cadastre.
La Direction Générale est dotée d'un
intranet connectant tous ses ordinateurs entre eux. Cette interconnexion des
ordinateurs permettra de mettre en place une base de données accessible
aux ordinateurs du système.
Après la définition des différents
acteurs, nous proposons ici leurs besoins.
II-2 Evaluation des besoins de
chaque utilisateur
Les besoins des utilisateurs sont définis dans le
tableau ci-dessous :
Utilisateur
|
Besoin
|
Directeur du Cadastre
et
Sous-directeurs du Cadastre
|
- Statistique des travaux effectués dans les services
régionaux.
- Visualisation des données stockées
- Impression des données stockées
- Consultation des différentes mises à jour
|
Sous-directeurs Evaluation Immobilière et
Information Cadastrale
|
- Vérification des mises à jour
- Consultation des mises à jour
- Validation des mises à jour en cas d'empêchement
du chef SDIC
- Besoin des Sous-directeurs
|
Chef SDIC
|
- Validation des mises à jour
- Attribution des stickers
- Listing de la gestion des stickers
- Visualisation des données stockées
|
Chef service central
|
- Visualisation des données stockées
- Visualisation des statistiques et fichiers graphiques des
services régionaux
|
Agent Service Régional du Cadastre
|
- Traitement des dossiers à lui attribué
- Edition des lettres de PV-Bornage-Rejet
- Insertion pour archivage des DT
- Réception et Enregistrement des DT
- Edition des supports graphiques
- Edition des statistiques foncières
|
Chef Service Régional du Cadastre
|
- Visualisation des titres fonciers stockés
- Edition d'extraits sticker uniquement dans sa zone de
compétence
- Expédition des Mises à jour au chef SDIC
- Distribution DT aux agents
- Réception pour correction les MAJ
- Travaux des agents du service
|
II-3 Archivage des documents
cadastraux
Pour mieux cerner les différentes activités au
niveau de l'archivage des documents cadastraux, nous présenterons les
diagrammes d'activités:
· D'archivage des stickers dans la gestion
sécurisée de la délivrance des extraits topographiques
certifiés ;
· D'archivage des dossiers de titres de
propriété ;
· D'archivage des dossiers de titres de
propriété après mutation ;
· D'archivage des fichiers numériques de
lotissement.
II-3-1 Archivage des stickers dans la gestion
sécurisée de la délivrance des extraits topographiques
certifiés
Fournisseur
SDIC
SRC
II-3-2 Archivage des dossiers de titres de
propriété
II-3-2-1 Procédure directe
Système
|
SDIC
|
SRC
|
|
|
|
II-3-2-2 Archivage des dossiers de titres de
propriété après mutation
II-3-3 Archivage des fichiers numériques de
lotissement
II-3-3-1 Insertion Nouvelle section
cadastrale
II-3-3-2 Insertion Ancienne section
cadastrale
Système GEDCADCI
|
SDIC
|
SRC
|
|
|
|
II-3-3-3 Procédure Traitement
fichier
Système GEDCADCI
|
SRC
|
Autobat
|
|
|
|
II-4 Traitement des supports
graphiques
Base Impôt Foncier
|
Système GEDCADCI
|
SRC
|
SICT
|
|
|
|
|
II-5 Traitement des dossiers
techniques
Conservation Foncière
|
SRC
|
Système GEDCADCI
|
|
|
|
III- Diagramme de classe métier
Le diagramme de classe constitue l'un des pivots essentiels de
la modélisation avec UML. En effet, ce diagramme permet de donner la
représentation statique du système à développer.
Cette représentation est centrée sur les concepts de classe et
d'association. Chaque classe se décrit par les données et les
traitements dont elle est responsable pour elle-même et vis-à-vis
des autres classes. Les traitements sont matérialisés par des
opérations. Le détail des traitements n'est pas
représenté directement dans le diagramme de classe.
Pour réaliser le diagramme de classe, il faut :
· Identifier les concepts du domaine sous forme de
classes en prenant comme base ceux définis dans le diagramme
d'activité.
· Préciser les principaux attributs utiles
à la compréhension des experts métiers.
· Déterminer les relations entre les classes.
En se basant sur les différents diagrammes
d'activités du précédent chapitre, nous avons
recensé trois opérations permettant clairement de définir
les différentes classes métier utilisées dans la
conception de GEDCADCI.
Il s'agit :
· de la gestion des stickers,
· de l'archivage des dossiers techniques
· de l'insertion des fichiers cadastraux
III-1 Gestion des stickers
Les différentes classes utilisées dans la
gestion des stickers sont :
· La classe Fournisseur ;
· La classe Commande ;
· La classe stock_acp ;
· La classe stock_extrait ;
· La classe service ;
· La classe ville ;
· La classe titre foncier ;
· La classe demande ;
· La classe agent.
Ainsi voici le diagramme de classe métier de cette
partie.
III-2 Archivage des dossiers
techniques
Les différentes classes utilisées dans
l'archivage des dossiers techniques sont :
· La classe Livre Foncier ;
· La classe Service Conservation
Foncière ;
· La classe Ville ;
· La classe Service ;
· La classe DT ;
· La classe Contenu DT ;
· La classe Propriétaire foncier.
Voici donc le diagramme de classe métier :
III-3 Insertion des fichiers
cadastraux à la base de données oracle
Les différentes classes utilisées dans
l'insertion des fichiers cadastraux sont :
· La classe Fichier ;
· La classe Parcelle ;
· La classe Ville ;
· La classe Service ;
· La classe Point ;
· La classe Tracé de Parcelle.
Voici ci-dessous le diagramme de classe de l'insertion des
fichiers cadastraux :
CHAPITRE II : CONCEPTION DE
GEDCADCI
La conception de GEDCADCI a été faite en deux
étapes :
· La première concerne la conception de la base de
données
· La seconde la conception des formulaires
Nous aborderons ces deux étapes suivi de la
présentation de certains modules que comporte GEDCADCI.
I- Conception de la base de données et des
formulaires
I-1 Description des outils
utilisés
I-1-1 Oracle
est un
système
de gestion de base de données
relationnel (SGBDR)
qui depuis l'introduction du support du
modèle
objet dans sa version 8 peut être aussi qualifié de
système
de gestion de base de données relationnel-objet (SGBDRO).
Fourni par
Oracle
Corporation, il a été développé par
Larry Ellison,
accompagné d'autres personnes telles que
Bob Miner et
Ed
Oates.
Oracle Database 10g est un produit parmi d'autres formant la
suite Oracle 10g (Oracle Database, Oracle Application Server, Oracle Developer
Suite, Oracle Entreprise Manager Grid Control ...).
Oracle Database 10g est le système de gestion de bases
de données Oracle permettant à plusieurs utilisateurs
d'accéder simultanément aux données tout en garantissant
une disponibilité et des mécanismes de récupération
après incident.
I-1-2 Toad
est un
logiciel de
la société
Quest
Software qui permet de consulter et d'administrer une
base de
données. Il est utilisé en particulier par les
développeurs
Oracle et
les administrateurs de bases de données. Il permet de gérer les
dictionnaires de données, les tables, les index, etc... Il permet
d'accéder aux bases
Oracle,
MySQL,
SQL Server,
et
DB2.
I-1-3 Visual Studio 2010
Microsoft Visual Studio est une suite de logiciels de
développement pour
Windows
conçu par
Microsoft. La
dernière version s'appelle Visual Studio 2010. Il est un ensemble
complet d'outils de développement permettant de générer
des
applications Web
ASP.NET, des
Services Web
XML, des
applications bureautiques et des applications mobiles.
Visual Basic,
Visual C++,
Visual C# et
Visual J#
utilisent tous le même environnement de développement
intégré (IDE,
Integrated
Development Environment), qui leur permet de partager des outils et
facilite la création de solutions faisant appel à plusieurs
langages. Par ailleurs, ces langages permettent de mieux tirer parti des
fonctionnalités du
Framework .NET, qui
fournit un accès à des technologies clées simplifiant le
développement d'applications Web ASP et de Services Web XML grâce
à
Visual Web
Developer.
I-2 Conception de la base de
données
La base de données représente ici la partie
immergée de l'iceberg. Elle a été structurée sous
Oracle 10g Release2. Au stade actuel, elle est composée de soixante
cinq(65) tables, quatorze(14) triggers, deux(2) fonctions et sept(7)
procédures stockées.
I-3 Conception des
formulaires
Les formulaires de GEDCADCI ont été
réalisés dans le but de pouvoir faciliter l'utilisation du
logiciel. Et pour ce faire, nous avons opté pour :
· la création de quarante sept(47)
formulaires : ces différents formulaires sont des écrans de
saisie de l'information dont le système a besoin pour produire le
résultat escompté.
· la création d'un(1) module : ce
module est un fichier contenant toutes les variables utilisées dans
GEDCADCI.
· la création d'un fichier d'accès
aux données servant de connexion entre la base de données
oracle et les différents formulaires. Avec les nouveaux outils de
développement d'accès aux données produits par Microsoft,
ce fichier accélère les différentes transactions (lecture,
écriture dans la base oracle).
· l'écriture de quarante cinq mille huit cent
quarante (45 840) lignes de code à la date du 03 février 2011.
· la création de Neuf (9) fichiers de
formats Word pour les résultats et rapports : ces fichiers sont des
fichiers modèles utilisés par le système pour produire les
différents documents à savoir les états, les
procès-verbaux, les convocations et autres.
Après la présentation de l'environnement de
travail et les informations globales, nous allons présenter dans les
grandes lignes les modules développés.
II- Présentation des différents modules
développés
Afin d'assurer la
sécurité des informations contenues dans la base de
données et la traçabilité des travaux effectués par
les utilisateurs, GEDCADCI s'est doté d'un écran d'accueil qui
sert de point d''accès au logiciel
Figure 14: Ecran de
connexion
et d'une page mère qui servira de zone de travail
Figure 15: Page
d'Accueil
La page mère de GEDCADCI est dotée d'une barre
de menus composée de sept(7) menus. Ces sept(7) menus peuvent être
regroupés en quatre(4) grands modules qui sont :
· Le module de traitement graphique ;
· Le module de traitement des Dossiers
Techniques ;
· Le module d'archivage ;
· Le module de recherche et statistiques.
II-1- Le module de traitement
graphique
II-1-1- La
procédure cadastrale en vigueur
L'édition des supports graphiques dans les services
régionaux suit le schéma suivant :
Figure 16: Procédure
de traitement graphique en vigueur
Cette procédure réduit le nombre de supports
à traiter par jour du fait que Scracad ne traite qu'un fichier à
la fois. Le traitement du fichier graphique obtenu peut durer trente minutes
à 3 jours en fonction du nombre de parcelles et à condition que
l'agent y travaille à plein temps.
Autocad est pour la majorité des agents difficile
d'exploitation. En effet, ils n'en connaissent que quelques notions
élémentaires, ce qui explique le temps mis pour le traitement
d'une section.
II-1-2 La nouvelle procédure afin
d'alléger les tâches de confection
Figure 17: Procédure
proposée par GEDCADCI
Cette nouvelle procédure va accroître la
production des services du fait que GEDCADCI traite plusieurs sections à
la fois et en un temps réduit (cinq(5) à vingt(20) secondes). Le
chargement du format de fichier dxf est 10 fois plus rapide que celui du
script.
II-1-3 Présentation des différents
sous-menus
II-1-3-1 Traitement numérique
· Foncier
Figure 18: Ecran
d'édition de plan foncier
Ce module permet de traiter les supports fonciers en vue de
l'application des dossiers de demande de titre de propriété. Il
insère aux supports toutes les informations foncières contenues
dans le fichier initial et les numéro DM , DF, TF, IM. Il se compose de
trois types de traitements qui sont :
· Le traitement des sections ou fichiers
sélectionnés ;
· Le traitement de toutes les sections ou tous les
fichiers du répertoire ;
· L'établissement du tableau d'assemblage à
partir des sections .uniquement ou de tous les fichiers du
répertoire désigné
Ce module permet de faire en plus du tableau d'assemblage de
la ville, le tableau d'assemblage de la zone de compétence du service
régional du Cadastre.
Le produit obtenu après traitement du fichier avec
GEDCADCI et ouverture dans Autocad sans traitement se présente comme
suit :
Figure 19:Section AP de
Yamoussoukro généré par GEDCADCI
Alors qu'avec Scracad nous avons le plan suivant où les
numéros de lots sont hors des tracés de lot. Leur
déplacement occasionne souvent des erreurs dans le plan.
Figure 20: Section AP de
Yamoussoukro généré par Scracad
· Fiscal
Figure 21: Ecran
d'édition de plan fiscal
Il permet de traiter les supports graphiques en vue des
recensements des propriétaires fonciers ou de la distribution d'avis
d'impositions. Il insère au support graphique toutes les informations
foncières contenues dans le fichier initial, puis les numéros de
parcelles et du numéro de compte contribuable (NCC). Le plan ci-dessous
est un extrait d'un fichier traité avec GEDCADCI et ouvert dans Autocad
sans autre traitement.
Figure 22: Section AP
fiscal de Yamoussoukro généré le 07-01-2011
· Cartographie des terrains nus
Figure 23: Ecran
d'édition de plan pour la cartographie des terrains nus
Ce module ajoute au module fiscalité les informations sur
la nature du bien à savoir bâti ou non
bâti. Il met en évidence les parcelles
considérées comme terrains nus dans la base fiscale.
Figure 24: cartographie des
terrains nus Section AP de Yamoussoukro généré le
07-01-2011
L'avantage de ces deux traitements est qu'il permettra
à la Direction du Cadastre de produire au début de chaque
année un bottin des plans fiscaux par Direction Régionale,
faisant le point sur les parcelles à cibler et/ou à recenser pour
la nouvelle année.
La fonction « tableau
d'assemblage » des trois modules permet de faire des
tableaux d'assemblages de tous les titres de propriété ou de
toutes parcelles imposées.
Une fois le tableau d'assemblage obtenu, la recherche de
certaines informations se fait plus rapidement sous Autocad
Figure 25 : Une partie
du tableau d'assemblage de Yamoussoukro édité le
07-06-2010
· Edition Parcelle
Figure 26: Ecran
d'édition du listing des parcelles
Le module d'édition de parcelle sert uniquement
à faire le listing des informations des tracés de lots. Les
tracés sont ordonnés par numéros de parcelles. Ce module
servira, aux services d'assiette de l'impôt, à corriger les
informations foncières contenues dans la base du foncier. On
obtient un fichier Excel mise en forme et prêt à être
imprimé. :
Figure 27 : Edition
des parcelles de la section AP de Yamoussoukro édité le
07-06-2010
· Edition Statistiques
Ce module a pour objectif de faire ressortir à travers
un classeur Excel le nombre de lots, d'ilots, de titres fonciers, de
bâtiments durs, de bâtiments légers et de sections contenues
dans un fichier numérique de section. Avant l'avènement de
GEDCADCI, les agents devaient imprimer le support, compter les parcelles par
îlots puis faire la somme pour obtenir les statistiques d'une section.
Les agents n'avaient pas moins d'une semaine pour faire les
statistiques d'une ville. Alors qu'avec GEDCADCI, il n'auront plus que cinq
minutes. Le tableau ci-dessous est un extrait des statistiques parcellaires de
Bouaké obtenus par le traitement avec GEDCADCI.
SECTION
|
NBRE LOT
|
NBRE ILOT
|
NBRE TF
|
NBRE DM
|
NBRE SECTION
|
NBRE BD
|
NBRE BL
|
421AB
|
2
|
1
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
421ABH
|
194
|
12
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
421AC
|
31
|
0
|
27
|
0
|
2
|
148
|
0
|
421AD
|
11
|
3
|
5
|
2
|
2
|
70
|
0
|
421AE
|
49
|
3
|
3
|
0
|
2
|
0
|
0
|
421AH
|
274
|
37
|
2
|
0
|
2
|
0
|
0
|
421AI
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
421AK
|
55
|
11
|
11
|
0
|
2
|
0
|
0
|
421AL
|
1
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
421AM
|
1
|
0
|
1
|
0
|
2
|
0
|
0
|
421AN
|
3
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
0
|
421AO
|
72
|
9
|
8
|
1
|
2
|
0
|
0
|
421AP
|
466
|
52
|
94
|
0
|
1
|
0
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
421LT
|
1
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
421LV
|
1
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
421LW
|
2
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
TOTAL
|
19112
|
1839
|
691
|
198
|
209
|
261
|
0
|
Figure 28 : Edition
des statistiques de la ville de Yamoussoukro édité le
07-06-2010
· SIG
Ce module a pour but essentiel de traiter les fichiers
fonciers en vue de leur intégration rapide au SIG. Voici les
étapes de traitement des fichiers :
- Réorientation de la section ;
- Mise à l'échelle 1/1 du plan ;
- Exécution du module DGI écrit en VBA pour
Autocad en vue d'insérer dans chaque parcelle le code_ville + section +
numéro_parcelle ne seront plus utiles avant toute intégration. On
obtient donc ce plan ci-dessous :
Figure 29: Plan de Section
prêt à être incorporer au SIG
· Module de recherche de doublons
Figure 30: Ecran de
recherche de doublons
Ce module permet de rechercher à travers un fichier
numérique toutes les valeurs dupliquées et quasiment
indétectables avec les anciennes procédures de traitement des
fichiers. Les doublons suivants sont recherchés dans un fichier
numérique du cadastre.
Doublons en Nom
|
Nom Point
|
Nom Lot
|
Nom Ilot
|
Numéro TF
|
Numéro DM
|
Numéro Parcelle
|
Doublons de Tracer
|
Points
|
Lots
|
Ilots
|
TF
|
|
|
Le résultat de cette vérification est inscrit
dans un fichier Word (Annexe I).
II-1-3-2 Traitement graphique depuis la Base de
données oracle
Le sous menus base combine tous les modules du sous-menus
traitement graphique. La différence est que les fichiers de section,
objets de traitement, sont déjà insérés dans la
base de données oracle.
Figure 31: Ecran de
production de support graphique à partir de la base de données
Oracle
En plus de ces fonctions, nous avons le menu insertion de
section divisé en deux modules qui sont :
· Insertion de nouvelles sections
Ce module permet d'insérer dans la base de
données oracle les nouvelles sections créées.
Figure 32: Insertion dans
la base de données les nouvelles sections
· Mise à jour de section
Figure 33: Ecran de
transmission des sections à mettre à jour à la cellule
validation de la SDEIIC
La procédure de mise à jour d'anciennes sections
est sujette à une vérification des données. Le service
transmet à la cellule validation les motifs de mise à jour et le
fichier mis à jour conformément à la procédure de
mise à jour décrite dans le diagramme d'activité.
II-2 Module de traitement des
Dossiers Techniques
Afin de résoudre les problèmes rencontrés
dans le traitement des dossiers techniques, nous estimons que la nouvelle
application permettra la mise en place d'une base de données pour une
exploitation informatisée des dossiers techniques.
Ce projet permettra donc :
· D'assurer un suivi rigoureux des dossiers techniques.
En effet tous les traitements subis par un dossier technique seront
consignés dans la base de données avec les dates
d'exécution respectives ;
· De conserver et de présenter l'historique des
opérations de contrôle, de bornage, de rejet et
d'établissement de bordereau ;
· D'assurer la fiabilité des données par la
consultation de données ;
· De réduire les efforts de recherche et permettre
par ricochet un gain de temps considérable dans les recherches de
documents. Les agents pourront en un temps record, donner la situation d'un DT
à tout usager ;
· De recevoir et traiter plusieurs requêtes
simultanément ;
· De répondre plus aisément aux exigences
des normes de qualité.
Compte tenu de la complexité de la procédure
d'immatriculation et le niveau de vérification de la procédure de
fusion, nous avons opté pour la programmation de la procédure de
morcellement en ce qui concerne cette première version du logiciel.
II-2-1 L'enregistrement des dossiers
Ce module sert à enregistrer les dossiers reçus
de la conservation foncière. L'agent chargé de la
réception des dossiers renseigne les informations relatives aux dossiers
et à leurs demandeurs.
.
Figure 34: Ecran de saisie
d'un nouveau dossier de morcellement
Une fois le dossier enregistré, il est automatiquement
transféré sur le compte du chef de service pour attribution. Il
faut noter que le dossier enregistré étant lié à la
ville qui elle-même est liée au service, les agents ne peuvent en
aucun cas saisir des dossiers qui ne sont pas de leur ressort territorial.
II-2-2 Attribution des dossiers
Figure 35: Ecran
d'attribution des dossiers aux agents
L'attribution du dossier permet au chef de service d'attribuer
un dossier à un agent spécifique pour le contrôle bureau ou
pour le bornage. L'attribution pour bornage n'intervient que si la
vérification au bureau a été concluante.
Si pour quelque raison, le dossier n'est pas traité
dans le délai imparti, le chef de service peut le réattribuer
à un autre agent grâce au sous-menu retour au chef.
Figure 36: Ecran de
réattribution de dossier à un autre agent
II-2-3 Traitement des dossiers
II-2-3-1 Vérification Bureau
Figure 37: Ecran de
vérification bureau (saisie des coordonnées du dossier
physique)
La vérification au bureau permet à l'agent de
saisir les coordonnées du dossier technique. Une fois saisies, ces
coordonnées sont recherchées dans la base pour faire ressortir le
lot concerné.
Si le lot est trouvé, le logiciel calcul les
écarts, vérifie s'il n'y a pas de motif de rejet
Figure 38: Ecran de
vérification bureau (calcul des écarts)
et passe à l'onglet résultat.
Figure 39: Ecran de
vérification bureau (Résultats de la
vérification)
et enfin la conclusion automatique
générée par GEDCADCI.
Figure 40: Ecran de
vérification bureau (Conclusion de la recherche)
La conclusion peut être enregistrée suivi de
l'impression du rapport de vérification des coordonnées
(Annexe II).
Après la vérification des coordonnées,
l'étape suivante est la vérification des éléments
physiques du dossier. A partir du sous-menu vérification des
pièces, l'agent coche ce qui peut être un motif de rejet. La
validation conduit à l'impression du rapport (Annexe
III).
Figure 41: Ecran de
vérification bureau (Vérification des pièces contenues
dans le dossier physique)
Ce module est valable pour toutes les différentes
procédures de traitement des dossiers de demande de titre foncier.
II-2-3-2 Bornage Contradictoire
Figure 42: Ecran de saisie
du rapport de bornage
Après le contrôle sur terrain, l'agent
chargé du dossier fait ses observations et coche toutes les anomalies.
Après avoir cliqué sur
« validé », le logiciel
édite automatiquement le rapport de bornage contradictoire
(Annexe IV).
II-2-3-3 Edition des lettres
Figure 43: Ecran
d'édition des lettres
Ce module permet d'éditer:
· les lettres de Convocation pour bornage
(Annexe V),
· les lettres de rejet (Annexe
VI),
· le procès verbal de bornage (Annexe
VII).
II-3 Module archivage
Le module archivage permet de stocker les dossiers techniques
selon plusieurs méthodes :
· Stockage temporaire,
· Stockage d'anciens dossiers,
· stockage des nouveaux DM en instance de création
de TF,
· stockage des éléments du DT après
bornage.
Le sous-menu modification permet de passer d'un stockage
temporaire à un stockage définitif, d'une mise à jour de
DM en TF et de l'ajout de nouvelles pièces au dossier déjà
stocké.
II-3-1 Stockage Temporaire
Le menu stockage temporaire permet de stocker plus rapidement
les dossiers scannés par livre foncier.
Figure 44: Ecran de
Stockage temporaire des dossiers scannés
Les informations concernant le dossier sont modifiées
par le sous-menu modification temporaire en définitif.
Figure 45: Ecran de saisie
des informations sur les dossiers temporaires
>
II-3-2 Stockage d'anciens Dossiers
La procédure de stockage d'anciens DI, DF, DM et TF est
identique sauf que le numéro de titre foncier sert de clé de
stockage pour les dossiers titrés et le numéro de DM, DI, DF pour
les dossiers non titrés.
Figure 46: Ecran de
Stockage des dossiers non titrés
II-3-3 Délivrance sécurisée des
extraits certifiés
La délivrance des extraits suit la procédure
suivante :
Figure 47: Procédure
de délivrance sécurisée des Extraits
Topographiques
Au terme de cette procédure, l'on obtient un extrait
topographique avec un numéro d'identifiant unique qui permet de
connaître la date d'émission, le nom du demandeur et le nom de
l'éditeur de l'extrait. Elle constitue une ébauche de solution
contre la fraude.
NB : La délivrance de l'extrait certifié se
fait relativement aux dossiers du ressort territorial du service.
Figure 48 : Extrait
topographiques sécurisé
II-4 Statistiques
Au titre des statistiques, nous avons :
· Dossiers techniques,
· Extraits topographiques délivrés,
· Listing des contribuables.
II-4-1 Dossiers techniques
Figure 49: Ecran
d'édition des statistiques du traitement des Dossiers
Techniques
Ce module édite les statistiques concernant le
traitement des dossiers de demande de titre de propriété
(Annexe VIII).
II-4-2 Extraits topographiques
délivrés
Figure 50: Ecran
d'édition des statistiques de délivrance des extraits
topographiques
Ce module traite les statistiques de délivrance des
extraits topographiques (Annexe IX).
II-4-3 Listing des contribuables
Figure 51: Ecran
d'édition du listing des contribuables au foncier
Ce module édite, en fonction des numéros de
parcelle, la liste des informations foncières et la liste des
informations fiscales. Il fait ressortir les terrains bâtis, nus et non
imposés. Ce listing facilitera les services d'assiette dans la gestion
du fichier foncier.
II-5 Recherche
II-5-1 Recherche Parcelle
Figure 52: Ecran de
recherche d'informations sur une parcelle insérée dans la base de
données
Cette recherche permet de lister tous les lots de la commune
ayant le numéro inscrit. En cliquant sur plus de détails,
Gedcadci vous affiche la situation du bien ainsi que son état fiscal.
Dans les prochaines éditions, l'état foncier du bien sera
traité.
II-5-2 Recherche TF ou DM
Figure 53: Ecran recherche
d'informations sur un dossier de demande de titre foncier
Ce module permet de consulter un numéro de titre
foncier. En attendant la connexion avec la base de la CF pour avoir d'autres
informations sur le demandeur et l'état foncier du bien, Gedcadci offre
la possibilité de consulter tous les éléments du dossier
technique archivé.
II-5-4 Recherche Requérant
Figure 54: Ecran de
recherche d'informations sur un acquéreur saisie dans la base de
données
Ici la recherche se fait uniquement sur le nom du
demandeur.
CHAPITRE III : TEST ET IMPLEMENTATION DE GEDCADCI
La mise en oeuvre de GEDCADCI a consisté en plusieurs
séries de tests. En sachant que la majorité des travaux
dépendent de la qualité des informations contenues dans les
fichiers cadastraux, les tests ont été scindés en deux
étapes :
· La phase de traitement des fichiers cadastraux
· La phase de traitement automatique des dossiers de
demande de titre de propriété.
I- La phase de traitement des fichiers cadastraux
Initialement prévu pour 4 services, c'est finalement 8
services qui ont bénéficiés de cette phase. Elle a
débuté le 15-06-2010 et se poursuit actuellement dans les
services. Elle a porté essentiellement sur le traitement des fichiers
numérique du Cadastre. Cette procédure était
décomposée en trois étapes à savoir :
· L'installation du logiciel suivi de la connexion
à la base de données centrale,
· La formation des agents à l'utilisation des
fonctions objet du test,
· Les travaux sur les fichiers.
I-1 Installation du logiciel
L'installation du logiciel n'a pas pris
énormément de temps. Trois(3) des machines de test n'ont pas
été installées à cause de leur configuration et des
droits d'accès restreint par l'administrateur réseau.
La connexion des autres machines à ces serveurs
à été possible grâce à l'architecture
réseau de la DGI.
I-2 Formation des agents
Après avoir expliqué les motifs du projet aux
différents chefs de services, nous avons obtenu un à deux agents
suivant les services pour suivre la formation.
A la différence des autres, les Services de la
Riviéra-Bingerville et de Dabou ont laissé tous leurs agents
suivre la formation. Au total pour cette première phase, c'était
vingt(20) agents hormis les chefs qui ont été formés. La
durée de la formation qui était d'un jour n'a pas suffi et le
reste de la formation s'est faite par communication
téléphonique.
I-3 Travaux sur les
fichiers
Ayant par service une seule journée, nous n'avons
traité entièrement qu'un seul fichier de section par service.
Mais l'édition des doublons de tous les fichiers de chaque service a
été effectuée.
II- La phase de traitement automatique des dossiers de demande
de titre de propriété
. Elle a comporté trois étapes :
· L'insertion des fichiers cadastraux à la
base,
· Le traitement des dossiers techniques,
· L'édition des extraits topographiques
stickers.
II-1 L'insertion des fichiers
cadastraux à la base
Cette étape a été
précédée de la vérification des doublons. Une fois
rassurée de l'inexistence injustifiée de doublons, nous avons
procédé à l'insertion des sections du service de
Cocody-IIplateaux.
Il faut souligner que le traitement automatique des dossiers
techniques se faisant sur les données numériques obtenues, nous
avons eu la validation des informations par le chef de service avant insertion.
Cette validation a été faite par
l'édition des supports fonciers en comparaison avec les fichiers
numériques issue d'Autobat et du listing des contribuables par
section.
II-2 Le traitement des dossiers
techniques
Cette phase nous a permis d'expliquer la procédure de
traitement des dossiers techniques voulue par la Direction du Cadastre et les
modalités de mise à jour des fichiers cadastraux. Du fait que
l'assainissement des fichiers n'a pas été complet, cette
procédure n'a pas été testée.
II-3 L'édition des
extraits topographiques stickers
Avec les recommandations du Cadastre dans le cadre de la
sécurisation des extraits topographiques, les services tests ont eu
droit à une formation sur la procédure d'obtention des stickers
et la délivrance des extraits topographiques.
N'ayant pas encore stocké toutes les archives du
Cadastre, nous avons été confrontés à un
problème d'automatisation de cette tâche. Ainsi la
procédure de délivrance automatique des extraits topographiques a
été suspendue jusqu'à ce que tous les dossiers techniques
ou presque aient été stockés dans la base.
III- Mise en place de GEDCADCI
La procédure de déploiement des applications
informatiques à la DGI suit une procédure.
· La première étape est la validation du
projet par la direction émettrice (demandeur). Elle a été
faite le 11 juin 2010 au cours de la réunion de direction du Cadastre
après présentation de ce projet.
· La seconde est la validation par le comité
Technique de la DOMI. Elle a été faite le 04 février 2011
suite à la présentation dudit logiciel.
· La troisième est la prise en charge du logiciel
par l'équipe technique de la DOMI. A cet effet un courrier25(*) a été
adressé au Directeur du Cadastre par le Directeur de la DOMI le 08
juillet 20011.
· La quatrième étape est le
déploiement du logiciel est prévu du 16 au 26 Août 2011
· La dernière phase est la formation des agents et
est prévu du 29 au 31 Août 2011.
IV-Les Limites actuelles du logiciel GEDCACI
Comme tout produit, GEDCACI aura besoin de se parfaire,
d'évoluer. Aussi comporte-elle en son sein beaucoup de limites qu'il est
bon de savoir :
IV-1 Au niveau des traitements
des dossiers techniques
La direction de la conservation foncière et des
hypothèques enregistre les dossiers avant de les transférer au
Cadastre. Si une plate-forme de collaboration naît entre les services
informatiques du Cadastre et celle de la conservation foncière, le
module d'enregistrement pourrait être amélioré en
n'enregistrant que les numéros de DM, IM, DF reçus par le
service d'autant que les autres informations sont déjà
renseignées depuis la base de la Conservation Foncière.
IV-2 Au niveau des
sauvegardes
En vue de répondre à la préoccupation
des utilisateurs qui est de savoir que faire en cas de coupure
d'électricité à la Tour ou en cas de panne du serveur. Il
nous serait intéressant de dire que l'application se redirigera vers le
serveur de secours. Mais n'ayant pas encore toutes les connaissances utiles
pour faire les mises à jour du serveur principal au serveur de secours
et vice-versa sans altérer l'information, nous suggérons que
l'administrateur de la base puisse les faires manuellement tous les soirs
à la descente en attendant que nous ayons une formation adéquate
pour la prise en main.
Nous pensons que ces limites qui n'influent pas gravement sur
le fonctionnement correct du logiciel pourront faire l'objet d'autres
réflexions par des étudiants ou des spécialistes.
Aussi toutes suggestions et critiques seront-elles les
bienvenues.
TROISIEME PARTIE : COUT DE MISE EN OEUVRE DE
GEDCADCI
COUT DE MISE EN OEUVRE DE GEDCADCI
I- Coûts proposés par d'autres partenaires
Dans sa volonté de mettre en place l'office virtuel du
Cadastre, la direction du Cadastre par l'entremise de son service informatique
a pris des attaches avec plusieurs sociétés de la place. La
facturation des logiciels proposés était la
suivant :26(*)
Tableau 1: Facturation de
l'office virtuel du cadastre
|
DESIGNATION
|
PUHT
|
QTE
|
PTHT
|
Solution développement de logiciel d'automatisation des
dossiers techniques
|
Développement (oracle)
|
200 000
|
75
|
15 000 000
|
Solution d'archivage GED
|
Mise en oeuvre
|
5 000 000
|
1
|
5 000 000
|
Formation
|
|
|
|
Administrateur(40 h)
|
1 200 000
|
5
|
6 000 000
|
Utilisateur(24 h)
|
800 000
|
25
|
20 000 000
|
TOTAL
|
|
|
46 000 000
|
Solution OVC
|
Mise en OEuvre
|
175 000 000
|
1
|
175 000 000
|
MATERIEL
|
Serveur Unix(AIX) (pour la base oracle )
|
554 000 000
|
2
|
1 108 000 000
|
Serveur Intel Windows (pour la GED)
|
251 590 455
|
1
|
251 590 455
|
BROTHER Imprimante laser couleur HL-4040CN
|
260 000
|
50
|
13 000 000
|
CANON PowerShot G11
|
345 000
|
75
|
25 875 000
|
TOTAL
|
|
|
1 573 465 455
|
II- Coût de mise en oeuvre de GEDCADCI
Trois types de tarification seront dégagés dans
cette partie :
· La tarification pour la conception
· La tarification pour le déploiement et la
formation
· Le matériel nécessaire
II-1 Tarification pour la
conception
La conception de GEDCADCI a nécessité
l'utilisation d'un ingénieur géomètre doublé d'un
ingénieur informaticien. La durée du projet a été
de 3 104 heures de travail effectif.
Tableau 2: Tarification
normale du projet
Désignation
|
Quantité
|
Prix Unitaire
|
Prix Total
|
Logiciels de Développement
|
forfait
|
5 000 000
|
Salaire de l'informaticien
|
1 900 h
|
2 500 frs
|
4 750 000
|
Salaire de l'Ingénieur Géomètre
|
2700 h
|
1 800 frs
|
4 860 000
|
Divers (déplacement, recherches .....)
|
forfait
|
2 500 000
|
Total
|
17 110 000
|
Ce montant aurait été celui payé par la
direction du Cadastre mais au final la direction a financé à
hauteur de :
Tableau 3: Financement pour
le développement de GEDCADCI
Désignation
|
Quantité
|
Prix Unitaire
|
Prix Total
|
Matériel de Développement
|
forfait
|
1 250 000
|
Divers (déplacement, recherches .....)
|
700 000
|
Total
|
1 950 000
|
II-2 Tarification pour le
déploiement et la formation
Les séries de test ont révélé
qu'une mission de dix (10) jours serait nécessaire pour le traitement et
l'intégration des fichiers à la base. Cette mission sera
composée d'un ingénieur géomètre, d'un technicien
supérieur géomètre, d'un chauffeur. Le perdiem journalier
dans l'ordre est de 40 000F, 30 000F, 20 000F. Ce qui nous
donne pour la formation et le déploiement les montants
suivants:
Tableau 4: Tarification
pour le déploiement et la formation sur site
Désignation
|
Quantité
|
Prix Unitaire
|
Prix Total
|
Perdiem Ingénieur Géomètre
|
150
|
40 000
|
6 000 000
|
Perdiem Technicien Supérieur
|
150
|
30 000
|
4 500 000
|
Perdiem Chauffeur
|
150
|
20 000
|
3 000 000
|
Carburant
|
Forfait
|
1 500 000
|
Total
|
15 000 000
|
La direction a aussi la possibilité d'organiser une
mission de déploiement et un séminaire de formation. Après
traitement des fichiers dans les services de base, l'intégration des
fichiers pourrait être effectuée par l'administrateur. Nous
obtenons pour ce dernier cas le montant ci-après :
Désignation
|
Quantité
|
Prix Unitaire
|
Prix Total
|
Perdiem Ingénieur Géomètre
|
30j
|
40 000
|
1 200 000
|
Perdiem Technicien Supérieur
|
30j
|
30 000
|
900 000
|
Perdiem Chauffeur
|
30j
|
20 000
|
600 000
|
Carburant
|
Forfait
|
1 000 000
|
Perdiem séminaire (pour 21 techniciens)
|
5j*21
|
30 000
|
3 150 000
|
Perdiem séminaire (pour 15 ingénieurs)
|
5j*15
|
40 000
|
3 000 000
|
Total
|
9 850 000
|
Tableau 5: Tarification du
déploiement suivi d'un séminaire de formation
Cette option serait rentable pour l'administration mais les
préoccupations individuelles des services ne seraient pas prises en
compte.
II-2-3 Le matériel
Après avoir recueilli des informations auprès du
service de la documentation et de l'information cadastrale, il s'avère
que les dossiers à scanner pour la conservation foncière de
Bingerville pourraient atteindre 200 000 dossiers et 100 000 pour le
reste des livres fonciers. Mais le nombre moyen de dossiers à scanner
par jour est de 20 et peut s'étendre à 30 si l'agent y est
détaché à plein temps.
Au regard des informations collectées, il convient de
faire les analyses suivantes :
En considérant que le mois compte 22 jours de travail
qui compte chacun 8 heures effectives, ceci nous donne le tableau
ci-dessous :
Tableau 6: Calcul du temps
mis par type de scanner.
Type de Scan
|
Vitesse
|
Nbre de jours
|
Nbre de mois
|
Nbre d'année
|
Observations
|
Normal
|
30/Jour
|
10000
|
455
|
37,89
|
Durée trop longue
|
Ultra rapide
|
500/jour
|
600
|
28
|
2,27
|
bonne
|
L'étude des deux cas nous amène à faire
les propositions suivantes pour l'amélioration des activités du
Service de la Documentation et de l'Information Cadastrale. Ainsi nous
proposons deux cas :
ï Le 1er cas est celui de l'achat des
scanners normaux ;
ï Le second est l'achat des scanners
ultra-rapide.
Cela nous donne en considérant l'embauche d'un journalier
par scanner ce qui suit avec les montants sont estimé en millions de
francs :
1er Cas : Scan Normal
Il faut souligner que le prix d'un scanner A3 normal varie
entre 400 000 et 600 000 , le salaire d'un journalier est de
80 000 et chaque appareil est occupé par un journalier.
Tableau
7:Détermination du montant et de la durée de l'opération
avec le scan normal
Durée Opération
|
Nbre de Scanner
|
Prix1
|
Prix2
|
Salaire Journalier
|
Prix total1
|
Prix total2
|
Observations
|
2 ans
|
19
|
7.600
|
11.40
|
36.48
|
44.08
|
47.88
|
Durée trop longue
|
1 an
|
38
|
15.2
|
22.80
|
36.48
|
51.68
|
59.28
|
Raisonnable mais trop d'agents journaliers
|
2e Cas : Scan ultra
rapide
Il faut souligner que le prix d'un scanner ultra rapide A3
avec chargeur varie entre 5 000 000 et 7 000 000 ; le salaire
d'un journalier est de 80 000 et chaque appareil est occupé par un
journalier.
Tableau
8:Détermination du montant(en millions) et de la durée de
l'opération avec le scan ultra rapide
Durée Opération
|
Nbre de Scanner
|
Prix1
|
Prix2
|
Salaire Journalier
|
Prix total1
|
Prix total2
|
Observation
|
7 mois
|
4
|
20.00
|
28.00
|
2.24
|
22.246
|
30.24
|
Prix raisonnable
|
4 mois
|
7
|
35.00
|
49.00
|
2.24
|
37.24
|
41.24
|
Prix intéressant si l'on veut une application
rapide du projet
|
De l'analyse des deux cas, il ressort que le deuxième
est plus avantageux car nous aurons une durée de 7 mois de scan avec
l'embauche de quatre journaliers.
Il faudrait, en plus, intégrer l'achat de 25 scanners A3
et un serveur pour le stockage des données.
Tableau
9:Récapitulatif du matériel à acheter
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Prix total
|
Scanner Ultra Rapide
|
4
|
5 000 000
|
20 000 000
|
Scanners Normaux
|
25
|
400 000
|
10 000 000
|
Journaliers
|
4
|
80 000
|
2 240 000
|
|
|
|
|
Total
|
32 240 000
|
Le prix du serveur n'est pas pris en compte car cela
dépend du Service Informatique. Mais pour l'instant, la transformation
d'un ordinateur en serveur pourrait être une solution transitoire avant
l'achat de ce serveur par la DOMI.
En somme, nous obtenons pour la mise oeuvre de GEDCADCI le
tableau ci-dessous :
Tableau 10: Montant pour la
mise en oeuvre de GEDCADCI
Désignation
|
Montant
|
a) Tarification pour la conception
|
1 950 000
|
b) Tarification pour le déploiement et la formation
|
15 000 000
|
c) Le matériel
|
32 240 000
|
Total
|
49 190 000
|
Le montant de 49 190 000 contre 46 000 000
sans le matériel de dématérialisation nous semble
raisonnable.
III- Proposition de Financement
Au titre de financement, nous avons eu pour support les
rapports du séminaire annuel des chefs de service du Cadastre technique
les 05 et 06 février 2009 et aussi du rapport annuel de la Direction du
Cadastre 2009 et 2010.
Ainsi nous aurons deux cas :
· Financement par les frais de dépôt des
dossiers de demande de titre de propriété et des frais du sticker
de bornage ;
· Financement par les productions internes du
Cadastre.
III-1 Financement par les
frais de dépôts uniquement
Le dépôt de dossier de demande de titre foncier
octroie le montant de 10 000 frs à la Direction du Cadastre dans le
cadre de son équipement. Ainsi le nombre de 4 919 dossiers pourrait
efficacement financer le projet.
Tableau 11: Dossiers
Techniques reçus source: Rapport annuel 2008-2009-2010 Direction du
Cadastre
|
1er trimestre
|
2e trimestre
|
3e trimestre
|
4e trimestre
|
2008
|
1721
|
2494
|
2111
|
3678
|
2009
|
1960
|
2246
|
1986
|
1522
|
2010
|
1149
|
2131
|
2093
|
1333
|
Moyenne
|
1610
|
2291
|
2063
|
2177
|
En nous basant sur les données du tableau, nous
estimons à trois(3) trimestres au maximum le temps de financement du
projet.
III-2 Financement par les
frais de stickers
Dans le cadre de la sécurisation des extraits
topographiques, le prix du sticker est de 15 000 frs soit en bornage
comme en délivrance d'extrait topographique. Le nombre de 3280 dossiers
traités serait nécessaire.
Tableau 12: Dossiers
Techniques traités source: Rapports annuels 2008-2009-2010 de la
Direction du Cadastre
|
1er trimestre
|
2e trimestre
|
3e trimestre
|
4e trimestre
|
2008
|
1629
|
1770
|
1587
|
3429
|
2009
|
1570
|
2133
|
1528
|
1416
|
2010
|
801
|
1521
|
1735
|
225
|
Moyenne
|
1334
|
1808
|
1617
|
1690
|
De l'étude du tableau, trois(3) trimestres serait utile
pour le financement du projet.
III-2 Financement par les deux produits
Le financement par les frais de dépôt et de
bornage octroie la somme de 25 000Frs à la Direction du Cadastre.
Ainsi pour financer le projet 1968 dossiers sont nécessaires. De
l'étude du tableau 12, nous pouvons affirmer qu'un semestre suffit au
Cadastre pour financer le projet.
III-3 Financement par les
productions internes
Depuis l'adoption des tarifs de production, aucun document n'a
été délivré du fait que les fichiers sont
aujourd'hui dans tous les cabinets de géomètre et autres
administrations et que les logiciels utilisés y sont également
installés.
Ainsi les productions internes du Cadastre ne sont pas en
mesure de financer le projet.
En définitive, si la Direction du Cadastre
désire financer elle-même le projet, elle le pourra en un seul
semestre au minimum voire trois(3) trimestres au maximum.
CONCLUSION
Au terme de notre étude, nous croyons en un Cadastre
rénové au service du contribuable et de la nation. Aussi
savons-nous que ce GED que nous proposons et qui actuellement fonctionne dans
certains services régionaux du Cadastre, sera un moyen pour le Cadastre
de répondre, le plus rapidement possible, aux différentes
sollicitations autant des contribuables que des autres utilisateurs de la
chaîne foncière.
Dans le même ordre d'idées,
· Le suivi du traitement d'un dossier technique pourra
être contrôlé. Par conséquent ce logiciel permettra
d'éviter les pertes de dossiers.
· La délivrance des extraits topographiques sera
encore plus sécurisée.
· Les fichiers cadastraux seront un peu plus
sécurisés.
· L'édition des supports graphiques sera plus
rapide.
· La possibilité de reconstituer un dossier
technique archivé depuis la base de données n'est plus un leurre.
· La mise à jour des fichiers cadastraux et leur
disponibilité dans la base pourrait améliorer la qualité
de l'information cadastrale obtenue par le SIG actuel.
· La possibilité de sauvegarder sur disque
amovible toute la base de données cadastrale est une
réalité.
· La direction pourra éditer en chaque
début de séminaire les bottins fiscaux et cartographiques des
terrains nus par direction régionale en fixant des objectifs aux SAI
pour les parcelles à cibler.
· Les avis d'imposition porteront toutes les informations
foncières une fois que les SAI auront renseigné les zones de
numéro de lot et d'ilot de chaque parcelle.
· La distribution des avis par les recettes sera plus
aisée avec les supports comportant les NCC.
Au regard des nombreux avantages que GEDCADCI offrira tant
à la direction du Cadastre et de ses services régionaux que des
partenaires de la chaîne foncière et autres services de la DGI, il
serait indispensable de mettre tous les moyens financiers et humains pour
mettre en oeuvre cette application de gestion électronique des documents
cadastraux de Côte d'Ivoire.
L'amélioration de GEDCADCI avec la prise en compte de
l'évaluation immobilière, des supports forestiers et ruraux
complétés par la conception de logiciel de codification
cadastrale répondant aux nouvelles exigences fera du Cadastre
l'instrument incontournable de la chaîne foncière.
BIBLIOGRAPHIE
Albert MBAN, Les problèmes des archives
en Afrique : A quand la solution ?, l'Harmattan, 2007, 167P (ISBN
978-2-296-03573-7)
|
Alexis DROGOUL, Conception orienté
objet : Support de cours, Université Paris 6,2001-2002, 60P
|
Conseil général de l'Oise,
Archives & Mémoire(s), N°2, Mars 2009,8p (ISSN 1967-6565)
|
Ferdinand KOUASSI (Dec 2009), Repérage et
recensement des documents d'archive du cadastre, document interne du
cadastre
|
Janis GREENBERG, Roza LEYDERMAN(March 2009),
Oracle Database 2 Day + .NET Developer's Guide
|
Joseph GABAY, David GABAY, UML 2 ANALYSE ET
CONCEPTION , Dunod, Paris,2005
|
PETIT LAROUSSE grand format 2010, Larousse
édition, 2009, 2019 p. (ISBN 9782035840790)
|
Séminaire annuel des chefs de service du Cadastre
; module 2 : les projets informatiques du cadastre, 22 et 23
juillet 2010
|
Sous Direction de la Production et des Travaux
foncier, Rapport d'activité annuel, 2009
|
Sous Direction de la Production et des Travaux
foncier, Rapport d'activité premier semestre, 2010
|
Sous Direction de la Production et des Travaux
foncier, Rapport d'activité deuxième semestre, 2010
|
Jürg KAUFMANN, Daniel STEUDLER, Cadastre
2014: VISION POUR UN SYSTEME CADASTRAL DANS LE FUTUR, 1998, 49p groupe de
travail 1 de la commission FIG 7
|
|
|
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=1821623355;
du 03-09-2010
|
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_géographique
du 19-07-2010
|
http://scdinf.univ-lyon2.fr/Cederoms.htm
du 20/07/2010
|
http://scp-kmb.com/sitewebpersoscp/joomla/index.php/metier-geometre/jargon-technique
du 19-07-2010
|
http://www.aftopo.org/FR/LEXIQUE/Termes-generaux-7-9?PHPSESSID=78f3355c0be5b04cfa25d0c3523e901a
du 22/07/2010
|
http://www.sigare.net/etudes/sigare_glossaire.html
consulté le 19/07/2010
|
ANNEXES
I- Le résultat de vérification des doublons
Ministère de L'Economie et des Finances
|
|
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
|
-------------------------
|
|
Union - Discipline - Travail
|
Direction Générale des Impôts
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
SERVICERÉGIONAL DU Cadastre
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Fiche de Vérification d'une
Section
I- Doublons en Nom
Doublons Nom Point
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Doublons Nom Lot
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Doublons Nom Ilot
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Doublons Numéro TF
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Doublons Numéro DM
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Doublons Numéro Parcelle
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
Nom
|
Nbre
|
II- Doublons de tracé
Doublons de Points
Num Pts
|
Nbre
|
Num Pts
|
Nbre
|
Num Pts
|
Nbre
|
Num Pts
|
Nbre
|
Doublons de Lots
Num lot
|
Nbre
|
Num lot
|
Nbre
|
Num lot
|
Nbre
|
Num lot
|
Nbre
|
Doublons d'Ilots
Num ilot
|
Nbre
|
Num ilot
|
Nbre
|
Num ilot
|
Nbre
|
Num ilot
|
Nbre
|
Doublons de TF
Num TF
|
Nbre
|
Num TF
|
Nbre
|
Num TF
|
Nbre
|
Num TF
|
Nbre
|
Doublons de Section
Num section
|
Nbre
|
Num section
|
Nbre
|
Num section
|
Nbre
|
Num section
|
Nbre
|
Liste des lots sans n° de
Parcelle
Num Lot
|
Num ilot
|
Num Lot
|
Num ilot
|
Num Lot
|
Num ilot
|
Num Lot
|
Num ilot
|
II- Le rapport de vérification des
coordonnées
Ministère de L'Economie et des Finances
|
|
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
|
-------------------------
|
|
Union - Discipline - Travail
|
Direction Générale des Impôts
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
SERVICERÉGIONAL DU Cadastre
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Agent Vérificateur
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fiche de Vérification des
Coordonnées
DONNEES
SAISSIES
N°
|
X
|
Y
|
Xbase
|
Ybase
|
dx
|
dy
|
distance
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RESULTAT DU TRAITEMENT DU DOSSIER
TECHNIQUE
Information sur le lot
|
Données de la base
|
Données du dossier
|
Validation
|
Numéro de Lot
|
|
|
|
Numéro d'Ilot
|
|
|
|
Numéro de DM
|
|
|
|
Numéro de TF
|
|
|
|
Nbre de Sommets
|
|
|
|
Surface
|
|
|
|
Information sur la situation du lot
|
Nombre
|
Listing
|
Validation
|
Nbre de Points ayant un écart Supérieur à
5cm
|
|
|
|
Nbre de lots ayant 1 de leurs sommets à l'intérieur
du lot
|
|
|
|
Nbre de lots contenant au moins 1 des sommets du lot
|
|
|
|
|
|
|
|
Conclusion
III-Le rapport de
vérification des éléments physiques du dossier
Ministère de L'Economie et des Finances
|
|
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
|
-------------------------
|
|
Union - Discipline - Travail
|
Direction Générale des Impôts
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
SERVICERÉGIONAL DU Cadastre
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Agent Vérificateur
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fiche de Vérification des
Pièces
Motif de rejet
|
Validation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IV-Le rapport de bornage contradictoire
Ministère de L'Economie et des Finances
|
|
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
|
-------------------------
|
|
Union - Discipline - Travail
|
Direction Générale des Impôts
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
SERVICE RÉGIONAL DU Cadastre
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Le Chef de Service
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
N°____________
|
|
|
FICHE DE VERIFICATION DU DOSSIER TECHNIQUE
VILLE :
QUARTIER :
LOT: ILOT :
SECTION:
DEMANDEUR :
DM :
VERIFICATION SUR LE TERRAIN
Date de l'opération :
Noms des
vérificateurs:
A l'issue de la vérification,
il résulte que :
1. Il y a concordance entre le plan et la
réalité de l'implantation des bornes
Non OUI
2. Il y a approbation des
limites par toutes les parties présentes.
Non OUI
3. Il y a absence de
litige
Non OUI
NB : Entourer la mention retenue
Observations:
ü
Géomètre Assermenté du Cadastre
V- La lettre de Convocation pour bornage
Ministère de L'Economie et des Finances
|
|
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
|
-------------------------
|
|
Union - Discipline - Travail
|
Direction Générale des Impôts
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Service Régional du Cadastre
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Le Chef de Service
|
|
à
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
N°____________
|
|
Objet : Bornage contradictoire
relatif au
LOT:
ILOT :
sis à:
SECTION:
DM :
Monsieur/Madame/mademoiselle,
Vous êtes prié(e) de bien vouloir vous
présenter au ServiceRégional du Cadastre , afin de
procéder au bornage contradictoire de votre parcelle en vue de la
création de votre titre foncier, et ce, en application des dispositions
des articles 101 et 161 à 164 du décret foncier.
Faute de quoi, votre dossier technique fera l'objet d'un rejet
dans un délai de quinze (15) jours à compter de
la date de la présente convocation.
Les jours de réception sont les mardis
et mercredis à partir de 08 heures
00.
En cas d'absence, le représentant doit se munir d'une
procuration dûment signée et légalisée.
NB : Les limites de votre
parcelle doivent être dégagées et toutes les bornes
visibles.
Géomètre
Assermenté du Cadastre
VI- La lettre de rejet
Ministère de L'Economie et des Finances
|
|
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
|
-------------------------
|
|
Union - Discipline - Travail
|
Direction Générale des Impôts
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Service Régional du Cadastre
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Le Chef de Service
|
|
à
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
N°____________
|
|
|
Objet : Rejet de dossier
LOT:
ILOT :
sis à:
SECTION:
DM :
Monsieur/Madame,
J'ai le regret de porter à votre connaissance que votre
dossier technique référencé ci-dessus, fait l'objet de
rejet pour le(s) motif(s) suivant(s) :
· Par conséquent, je vous prie de bien vouloir
vous rendre au Service Régional du
Cadastre
Faute de quoi, votre dossier technique fera l'objet d'un
retour à la Conservation de la Propriété Foncière
et des Hypothèques, et ce, dans un délai de quinze (15)
jours.
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de ma
considération distinguée.
Géomètre Assermenté du
Cadastre
VII- Le procès verbal de bornage
|
|
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
|
MINISTERE DE L'ECONOMIE
|
|
--------------
|
ET DES FINANCES
|
|
Union - Discipline - Travail
|
--------------
|
|
--------------
|
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
|
|
décret du 26 juillet 1932
|
------------
|
|
Article : 100
|
DIRECTION DU CADASTRE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSERVATION DE LA PROPRIETE FONCIERE ET DES
HYPOTHEQUES
---------------------
BUREAU
--------------
PROCES - VERBAL DE BORNAGE
de MORCELLEMENT du TF n°
du livre foncier
L'an deux mil
et le nous,
géomètre du Cadastre dûment commissionné ayant
prêté serment en justice, désigné pour
procéder au bornage d'un immeuble situé à quartier
MAPPE LOT îlot qui
a été morcelé en vertu de la lettre n° du par application de l'article 161 du décret du
26 juillet 1932.
Nous nous sommes rendus au lieu dit désigné
ci-dessus. Attendu qu'il est dix heures cinquante-huit minutes, heure
fixée pour le commencement des opérations, nous avons
annoncé que nous allions immédiatement et de ce fait avons
procédé de la façon suivante :
R A P P E L
Il résulte de la lettre précitée qu'il
convient de distraire par voie de morcellement du TF une parcelle de
Au profit de
NE(E) EN:
A :
NOM PERE :
NOM MERE :
ADRESSE :
REGIME MATRIMONIAL :
D.M N°
D.M N°
RECONNAISSANCE DES LIMITES
Nous avons pris comme point de départ de nos
opérations la borne la plus au nord que nous désignons B1. De ce
point nous suivons les limites.
et nous retrouvons la borne B1 point de
départ de nos opérations.
La contenance du terrain constatée au moment du bornage
est de :
NATURE ET CONSISTANCE DE
L'IMMEUBLE
L'immeuble borné consiste en un terrain urbain sis
à quartier MAPPE
LOT îlot . Et attendu qu'il
ne s'est élevé aucune contestation et qu'il n'a été
constaté aucune erreur de désignation ni de délimitation
nous avons clos et arrêté le présent procès verbal
que nous avons signé avec :
MM.................................,
.................................,
.................................,
ou à défaut sur la foi de notre constat
Fait et clos à les jours,
mois et an que dessus.
Le géomètre
MINISTERE D'ETAT REPUBLIQUE DE COTE
D'IVOIRE
MINISTERE DE L'ECONOMIE Union - Discipline - Travail
ET DES FINANCES --------------
--------------
Lettre N°
DIRECTION GENÉRALE DES IMPOTS
------------
DIRECTION DU CADASTRE
--------------
Le Directeur
BORDEREAU DES DOSSIERS
DE MORCELLEMENT
Objet : D.M. N°
du
|
|
A
Monsieur le Conservateur
|
TF de
|
|
de la Propriété
Foncière et des Hypothèques
|
Cession de l'Etat de Côte d'Ivoire
|
|
|
à
Réf : V/lettre N° du
J'ai l'honneur de vous faire
parvenir certaines pièces faisant
partie de l'envoi cité en référence et
celles établies à l'occasion des
travaux demandés.
KONE KATINA JUSTIN
PIECES NOUVELLES
|
|
Nb
|
Désignation
|
Nb
|
Désignation
|
|
Acte notarié ou de cession
Correspondance
Tirage de plan
Copie du T.F d'origine
|
1
1
6
----
8
|
Copie du T.F.
P.V. de bornage
Tirages
|
VIII- Les statistiques de traitement des dossiers de demande
de titre de propriété
Ministère de L'Economie et des Finances
|
|
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
|
-------------------------
|
|
Union - Discipline - Travail
|
Direction Générale des Impôts
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Service Régional du Cadastre
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Le Chef de Service
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
N°____________
|
|
|
STATISTIQUES DES DOSSIERS TECHNIQUES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECART
|
%
|
DT RECU
|
|
|
|
|
DT TRAITE
|
|
|
|
|
DT INSTANCE
|
|
|
|
|
DT REJETE
|
|
|
|
|
Géomètre Assermenté du
Cadastre
IX- Les statistiques de délivrance des extraits
topographiques
Ministère de L'Economie et des Finances
|
|
REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
|
-------------------------
|
|
Union - Discipline - Travail
|
Direction Générale des Impôts
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Service Régional du Cadastre
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
-------------------------
|
|
|
Le Chef de Service
|
|
|
-------------------------
|
|
|
|
|
|
N°____________
|
|
|
STATISTIQUES DES DOSSIERS TECHNIQUES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECART
|
%
|
Stickers Utilisé
|
Pour création
|
|
|
|
|
Pour Particulier
|
|
|
|
|
Géomètre Assermenté du
Cadastre
TABLE DES MATIERES
RESUME
- 1 -
SOMMAIRE
I
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
V
ABREVIATIONS
VIII
Liste des Tableaux et Figures
X
AVANT-PROPOS
XIII
INTRODUCTION
- 1 -
PARTIE LIMINAIRE : CONSIDERATIONS
THEORIQUES
- 4 -
CHAPITRE I : JUSTIFICATION DU CHOIX DU
SUJET
- 5 -
I-1 Intérêt personnel
- 5 -
I-3 Intérêt social
- 6 -
CHAPITRE II : SPECIFICATION DE LA
PROBLEMATIQUE
- 6 -
II-1 Problème de recherche
- 6 -
II-2 Questions de recherche
- 7 -
II-3 Objectifs de recherche
- 8 -
CHAPITRE III : REVUE DE LA LITTERATURE
- 8 -
III-1 Approche lexicologique
- 8 -
III-2 Composition de la documentation
littérale
- 12 -
CHAPITRE IV- MILIEU D'ETUDE ET INSTRUMENT DE
RECHERCHES
- 13 -
IV-1 Milieu d'étude
- 13 -
IV-2 Instrument de recherches
- 13 -
PREMIERE PARTIE : GESTION ACTUELLE DE
LA DOCUMENTATION CADASTRALE
- 14 -
CHAPITRE I : COMPOSITION DE LA
DOCUMENTATION CADASTRALE
- 15 -
I- Les données physiques
- 15 -
I-1 Cartes Géographiques
- 15 -
I-2 Plans de Polygonation
- 16 -
I-3 Croquis de repérage (fiches
signalétiques)
- 16 -
I-4 Plans de lotissement
- 16 -
I-5 Plans cadastraux
- 17 -
I-6 Dossiers techniques de titre foncier
- 19 -
II- Les données numériques
- 20 -
II-1 Les fichiers cadastraux
- 20 -
II-2 Les fichiers dessins Autocad
- 20 -
CHAPITRE II : DIAGNOSTIC
- 21 -
I- Organisation des archives du Cadastre
- 21 -
I-1 L'archivage dans les armoires à clapets
métalliques
- 21 -
I-2 L'archivage dans les armoires à clapets
en bois
- 22 -
I-3 L'archivage dans les armoires à deux
battants
- 23 -
I-4 L'archivage dans les armoires à un
battant
- 23 -
I-5 L'archivage dans les armoires à
classement horizontal
- 24 -
II- Problème liés à la gestion
actuelle
- 25 -
II-1 Problèmes liés au stockage des
documents cadastraux
- 25 -
II-2 Problèmes liés à la
Production des supports graphiques
- 28 -
II-2 Problèmes liés au traitement des
dossiers techniques
- 29 -
III- Analyse et Suggestions
- 30 -
III-1 Analyse
- 30 -
III-2 Suggestions
- 30 -
DEUXIEME PARTIE : CONCEPTION ET MISE
EN PLACE DE GEDCADCI
- 33 -
CHAPITRE I : ETUDE CONCEPTUELLE DE
GEDCADCI
- 36 -
I- Schéma de contexte du domaine
d'étude
- 36 -
I-1 Positionnement de GEDCADCI au sein du
Cadastre
- 36 -
I-2 Définition du périmètre
fonctionnel global du système
- 37 -
II- Diagramme d'activité
- 38 -
II-1 L'inventaire des différents acteurs
- 38 -
II-2 Evaluation des besoins de chaque
utilisateur
- 39 -
II-3 Archivage des documents cadastraux
- 40 -
II-4 Traitement des supports graphiques
- 46 -
II-5 Traitement des dossiers techniques
- 47 -
III- Diagramme de classe métier
- 48 -
III-1 Gestion des stickers
- 48 -
III-2 Archivage des dossiers techniques
- 49 -
III-3 Insertion des fichiers cadastraux à la
base de données oracle
- 50 -
CHAPITRE II : CONCEPTION DE GEDCADCI
- 52 -
I- Conception de la base de données et des
formulaires
- 52 -
I-1 Description des outils utilisés
- 52 -
I-2 Conception de la base de données
- 53 -
I-3 Conception des formulaires
- 54 -
II- Présentation des différents
modules développés
- 55 -
II-1- Le module de traitement graphique
- 56 -
II-2 Module de traitement des Dossiers
Techniques
- 67 -
II-3 Module archivage
- 73 -
II-4 Statistiques
- 76 -
II-5 Recherche
- 77 -
CHAPITRE III : TEST ET IMPLEMENTATION DE
GEDCADCI
- 79 -
I- La phase de traitement des fichiers
cadastraux
- 79 -
I-1 Installation du logiciel
- 79 -
I-2 Formation des agents
- 79 -
I-3 Travaux sur les fichiers
- 80 -
II- La phase de traitement automatique des dossiers
de demande de titre de propriété
- 80 -
II-1 L'insertion des fichiers cadastraux à
la base
- 80 -
II-2 Le traitement des dossiers techniques
- 81 -
II-3 L'édition des extraits topographiques
stickers
- 81 -
III- Mise en place de GEDCADCI
- 81 -
IV-Les Limites actuelles du logiciel GEDCACI
- 82 -
IV-1 Au niveau déploiement
Erreur ! Signet non
défini.
IV-2 Au niveau des traitements des dossiers
techniques
- 82 -
IV-3 Au niveau des sauvegardes
- 82 -
TROISIEME PARTIE : COUT DE MISE EN
OEUVRE DE GEDCADCI
- 83 -
I- Coûts proposés par d'autres
partenaires
- 84 -
II- Coût de mise en oeuvre de GEDCADCI
- 85 -
II-1 Tarification pour la conception
- 85 -
II-2 Tarification pour le déploiement et la
formation
- 86 -
II-2-3 Le matériel
- 87 -
III Proposition de Financement
- 89 -
III-1 Financement par les frais de
dépôts uniquement
- 90 -
III-2 Financement par les frais de stickers
- 90 -
III-3 Financement par les productions internes
- 91 -
CONCLUSION
- 92 -
BIBLIOGRAPHIE
- 94 -
ANNEXES
- 96 -
I- Le résultat de vérification
des doublons
- 97 -
II- Le rapport de vérification des
coordonnées
- 98 -
III-Le rapport de vérification des
éléments physiques du dossier
- 99 -
IV-Le rapport de bornage contradictoire
- 100 -
V- La lettre de Convocation pour
bornage
- 101 -
VI- La lettre de rejet
- 102 -
VII- Le procès verbal de bornage
- 103 -
VIII- Les statistiques de traitement des
dossiers de demande de titre de propriété
- 106 -
IX- Les statistiques de délivrance des
extraits topographiques
- 107 -
TABLE DES MATIERES
- 108 -
* 1 Courrier
N°00196/MEF/DGI/DOMI/SDDA-nj du 08 Juillet 2011
* 2 Le sommet s'est tenu en 2005
à Tunis
* 3
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_électronique_des_documents
en date du 10/06/2011
* 4
http://www.webrankinfo.com/annuaire/cat-5400-gestion-electronique-de-documents.htm
du 10/06/2011
* 5
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_électronique_d'informations_et_de_documents_de_l'entreprise
du 10/06/2011
* 6
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_électronique_des_documents
du 11/06/2011
* 7
http://www.cnrtl.fr/definition/cadastre
du 11/06/2011
* 8
Précis de fiscalité,
Livre VIII, 1ère partie, titre 2, article 8010
* 9
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_géographique
consulté le 19-07-2010
* 10
http://scp-kmb.com/sitewebpersoscp/joomla/index.php/metier-geometre/jargon-technique
du 19-07-2010
* 11
http://www.aftopo.org/FR/LEXIQUE/Termes-generaux-7-9?PHPSESSID=78f3355c0be5b04cfa25d0c3523e901a
consulté le 22/07/2010
* 12
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=1821623355;
consulté le 03-09-2010
* 13 Petit larousse grand
format 2010, Larousse édition, 2009, 2019 p. (ISBN 9782035840790)
* 14
http://www.sigare.net/etudes/sigare_glossaire.html
consulté le 19/07/2010
* 15 Point des parcelles
identifiées et imposées au 2ième trimestre 2010
produit par la SDPTF
* 16 Ferdinand KOUASSI
(Déc. 2009) Repérage et recensement des documents d'archive du
cadastre, document interne du Cadastre
* 17 Rapport d'activité
annuel 2009 et 1er semestre 2010 de la SDPTF
* 18 Matériels acquis en
2008
* 19 Conçu par un technicien
supérieur géomètre ENSTP du nom de KOUAME N'Guessan
Dominique
* 20 Conçu par feu Traoré
Salifou ingénieur géomètre-informaticien
* 21 De la famille Autodesk
* 22 Conformément aux
recommandations du séminaire des chefs de service du Cadastre des 27 et
28 Août 2009
* 23 Joseph Gabay,David
Gabay, UML 2 ANALYSE ET CONCEPTION ,Dunod, Paris,2005
* 24 Joseph Gabay,David
Gabay, UML 2 ANALYSE ET CONCEPTION ,Dunod, Paris,2005
* 25 Courrier
N°00196/MEF/DGI/DOMI/SDDA-nj du 08 Juillet 2011
* 26 Séminaire annuel
des chefs de service du Cadastre ; module 2 : les projets informatiques
du cadastre, 22 et 23 juillet 2010
|