Analyse critique des outils de l'audit interne dans la performance d'une entreprise publique, cas de l'OCC Mwene-Ditu( Télécharger le fichier original )par Léonard KAYUMBI KAYUMBI Université de Mwene-Ditu - Licence 2013 |
1.7. L'organisation de l'entrepriseOrganiser une entreprise pour beaucoup d'auteurs, c'est lui donner tous les moyens nécessaires à son bon fonctionnement. Ces moyens peuvent être : financiers, humais, matériels, etc. Mais de manière immédiate et appliquée à la gestion, R. R. MBIDA fait ressortir trois sens pouvant être attribués au mot organisation46(*) : a) L'activité d'organisation, qui consiste notamment à élaborer une structure, des procédures, un ordre propre au système ; b) L'organisation est le cadre que représente pour ses membres l'état d'un système après l'acte d'organisation, en termes des structures et de culture ; c) L'organisation est une institution sociale en système organisé. Pour H. MINTZBERG47(*), il met en évidence les cinq parties de base d'une organisation, cela devient comme une organisation minimum commune à toutes les entreprises : ü Le sommet stratégique ; ü La ligne hiérarchique ; ü Le centre opérationnel ; ü Les fonctions de support logistique (recherches & développement, conseil, ...) ; ü La technostructure (service comptable, contrôle de gestion) Ainsi, la concrétisation de l'organisation d'une entreprise se fait par son organigramme qui est un tableau reprenant les subdivisions de l'entreprise et qui situe les responsabilités hiérarchiques en son sein. L'analyse de l'organigramme d'une entreprise dégage le type de rapports existants entre tout le personnel de celle-ci. Sur le plan hiérarchique, il existe trois sortes de rapports dans une entreprise : · Le rapport de commandement : du supérieur au subalterne ; · Rapport de subordination : du subalterne à son supérieur ; · Le rapport de collaboration (fonctionnel) : entre les différents services. L'organisation d'une entreprise restera dynamique et souple en fonction des besoins de celle-ci, on ne la veut plus statique. Pour rappel, voilà comment H. MINTZBERG schématise l'organisation minimum et commune à toutes les entreprises : TECHNOSTRUCTURE TECHNOSTRUCTURE SOMMET STRATEGIEQUE (TOT MANAGEMENT) CENTRE OPERATIONNEL LIGNE HIERARCHIQUE CENTRE LOGISTIQUE Figure n° 2 : Organisation minimum d'une entreprise Source : Schéma de l'organisation de l'entreprise par H. MINTZBERG, cours d'entrepreneuriat Que faudra-t-il retenir de ces cinq parties de base de cette organisation : a) Sommet stratégique : c'est le niveau le plus élevé de l'entreprise. Les stratégies et politique de celle-ci s'élaborent à ce niveau, tout comme, de la prise des décisions concernant le devenir de l'entreprise et le sommet attend le concours des autres agents pour la croissance ; b) Ligne hiérarchique (ou Line) : elle est constituée de cadres et agents de maitrise, c'est elle qui reçoit les orientations qui viennent du sommet stratégique et fait exécuter le travail demandé ; c) Centre opérationnel : il est l'ensemble d'employés et ouvriers qui traduisent en actes, le travail exigé par la haute Direction (le sommet stratégique) par le canal du line (la ligne hiérarchique) ; d) Technostructure (ou Staff) : H. MINTZBERG associe les services comptables et contrôle de gestion ; e) Centre logistique (ou intendance) : il s'agit des employés dont le travail ne consiste qu'à mettre à la disposition des autres services de l'entreprise tous les moyens pour leur fonctionnement. Il est assimilé au service des approvisionnements. Cette organisation de l'entreprise s'apparente bien au corps humain : · La tête : le top management ou le sommet stratégique ; · Le cou et l'oesophage : le line ou la ligne hiérarchique ; · L'estomac : le centre opérationnel ; · Le pancréas : le centre logistique ; · Et les poumons : la technostructure. Tout compte fait, si chacun joue son rôle, ce sera pour le bonheur de tous non seulement du corps qu'est l'entreprise. De cette façon, nous refermons les explications sur l'entreprise et cherchons à aborder un autre enjeu poursuivi par l'entreprise, sa performance. * 46R. R. MBIDA, Gestion des organisations, Institut d'administration des entreprises de Poitiers et Université Senghor, Alexandrie (Egypte), Edit, 2009-2010, pp. 11, 29 * 47 Idem |
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