B. Aide remboursable
Elle était supérieure à l'aide non
remboursable, jusqu'en 1986. Depuis lors, les subventions contiennent les
donations des nouveaux engagements de l'APD totale. Elle prend la forme de
prêts accordés aux pouvoirs publics par des pays ou organisations
étrangères.
De 1960 à 1967, cette aide provenait essentiellement de
3 sources : Ma Caisse centrale de coopération économique, les
emprunts obligatoires émis sur le marché français et les
emprunts contractés auprès de l'USAID.
A partir de 1968, une diversification importante s'est
opérée, compte tenu du rôle croissant des prêts
italiens, allemands, canadiens et des prêts provenant de la Banque
Mondiale, de la Banque Africaine de Développement (BAD). Actuellement,
les grandes institutions financières internationales (FMI et BIRD)
deviennent les principaux bailleurs de fonds de la Cote d'ivoire, auxquels il
convient d'ajouter la France, le Japon, La BAD et la CEE.
La France est restée, en 1993, le premier bailleur de
fonds de la Cote d'ivoire, devant l'UE. Le Japon et l'Allemagne occupent
respectivement la seconde et la troisième place des donateurs
bilatéraux. Quant à la BIRD et le FMI, ils ont été
en transferts nets négatifs sur la Cote d'ivoire en 1993 comme les deux
années précédentes, situation qui s'est toute fois
inversée en 1994, suite à la dévaluation du FCFA.
La Cote d'ivoire est aussi bénéficiaire des plus
forts volumes d'aide françaises au sein des pays du champ. En 1993, elle
se situait au premier rang des interventions du Ministère de la
Coopération, au premier rang également pour ce qui concerne la
caisse française de développement.45
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