Typologie de perception des problèmes environnementaux pour une gestion rationnelle des ressources naturelles dans quelques écorégions de l'Ituri (Bunia-Mongbwalu-Kasenyi) en province orientale/RDC( Télécharger le fichier original )par Préféré Muluba Université Shalom de Bunia - Licence 2012 |
Chapitre I: Considérations généralesCe chapitre essaye de préciser quelques concepts qui sont utilisés couramment dans ce travail. Il donne un aperçu sur l'état de lieux de l'environnement ainsi que quelques principales causes de la dégradation de l'environnement en RDC. Il propose une théorie sur la résolution des problèmes environnementaux avant de faire ressortir la démarche qui permet de mettre en évidence les problèmes prioritaires. I.1. Concepts et définitionsI.1.1. PerceptionLa perception, mot d'origine latine (percipere), se définit comme l'action de saisir par les sens (Legrand, 1998). Cette définition suppose une certaine subjectivité de la part de l'individu percevant, car ce dernier se représente mentalement ce qu'il croit voir et non une copie conforme de la réalité observée. Elle est en effet ce qui nous donne accès à quelque chose, à ce qu'il y a : elle est l'ouverture à l'effectivité. Cette définition apparemment évidente permet, en première approche, de situer la perception vis-à-vis de ce qui n'est pas elle. Elle se distingue de la pensée en un sens strict par son caractère sensible, auquel correspond précisément la présence concrète de quelque chose. Du sentiment en ce qu'elle ouvre à une extériorité au lieu de se réduire à l'épreuve d'un état de moi-même : « Je dirai que j'éprouve de la peine et que je perçois cet arbre ». Ce qui n'exclut pas que la perception, en tant que sensible comporte une dimension par laquelle le percevant s'éprouve ou s'affecte lui-même. Le processus de la perception consiste en une construction mentale durant laquelle les sensations vécues sont intériorisées et interprétées. L'individu organise les sensations perçues, les interprète et les complète par des images et par des souvenirs (Rogue, 1998). La perception est également un processus sélectif. L'individu ne perçoit qu'une partie de ce qui l'entoure (Myers et Myers, 1990). L'idée que le monde perçu est identique au monde réel est moins admise scientifiquement de nos jours. Le cerveau n'enregistre pas une image exacte de l'environnement, mais crée sa propre image (Rock, 2001). La perception est donc une construction de la réalité qui émane de l'inconscient de l'individu. En définitif, nous retenons que la perception est une faculté biophysique http://fr.wikipedia.org/wiki/Biologieet culturel qui relie l'action du vivant au monde et à l'environnement par l'intermédiaire des sens http://fr.wikipedia.org/wiki/Sens_(physiologie) et des idéologies individuelles ou collectives. |
|