REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
DEPARTEMENT D'ECONOMIE GENERALE
La problématique du recouvrement de la TVA au
Katanga
Présenté par TSHAL
TSHIBOB Yves
Travail présenté en
vue de l'obtention du
titre de gradué en sciences économiques
et de gestion
Année académique 2012-2013
DEDICACE
A l'Eternel DIEU tout puissant donateur et source de
toute bénédiction, sagesse et intelligence ; pour son
assistance permanente tout au long de mes études.
A toi ma bien heureuse mère Jeannette
TSHIBOB, pour ton affection et ta tendresse maternelle, pour tes
conseils prodigués sans cesse ainsi que pour ton assistance tant
matérielle que financière. Tu es la meilleure mère qui
puisse exister ; que mes larmes de reconnaissance te parviennent droit au
coeur.
Je dédie ce travail.
TSHAL TSHIBOB YVES
AVANT- PROPOS
AVANT- PROPOS
Nous voici au terme de notre premier cycle à la
faculté des sciences économiques et des gestions. Nos
sincères remerciements s'adressent au corps professoral de
l'université de Lubumbashi en général et ceux de la
faculté des sciences économiques de gestion en particulier, pour
la formation dont nous avons été bénéficiaires
pendant les années de graduat.
Notre profonde gratitude va à l'endroit du
dévouement au CT KWESELE TSHOMA TSHOMA qui
malgré ses multiples occupations a bien voulu assumer la direction de ce
travail.
Vos remarques pertinentes ont largement inspirés
l'originalité de ce travail, trouvez ici l'expression de nos
sincères remerciements. Mes remerciements s'adressent
particulièrement à mes oncles et tantes : robert tshibob,
kambol tshibob,LovytshibobEuphrasietshibob, Christine tshibob, Nathalie
tshibob, marleinetshibob et à mes frères et soeurs : flore,
serge, bobo, junior, deka, Rosine, victoria tshibob, Gaëtan pour l'amour,
l'encadrement, le sacrifice consentis à mon instruction et mon
épanouissement, ces mots vous sont adressés pour témoigner
ma gratitude.
Nous nous acquittons du devoir de reconnaissance à nos
compagnons de lutte, pour avoir combattu sans relâche, mes estimés
collègues de promotion et à vous mes amis et la grande famille de
l'église st augustin.
TSHAL TSHIBOB YVES.
LISTE DES ABREVIATIONS.
1. RDC : République Démocratique du Congo.
2 .BCC : Banque Centrale du Congo.
3. CDF : Franc Congolais.
4. USD : Dollars Américain
5. TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
6. ICA : Impôt sur les Chiffres d'Affaire
7. DGI : Direction Générale des
Impôts
8. CDI : Centre d'Impôts
9. PIB : ProduitIntérieur Brut
10. N : Numéro
11. HI : Hors Taxe
12. DGDA : Direction Générale de Douanes et
Accises
13. OFIDA : Office de Douanes et Accises
14. UE : Union Européenne
15ANAPI : Agence Nationale des Promotion des
Investissements
16. SR : Sans Réponse
17. P : Page
18. Ed : édition
TSHAL TSHIBOB YVES
LES DIX MOTS CLES
1 .Exonération
2. ICA
3 .TVA
4 .Progression arithmétique
5. Impôt
6. Liquidation
7. Recouvrement
8. Remboursement
9. Assujettis à la TVA
10. Taux d'importation
TSHAL TSHIBOB YVES
INTRODUCTION GENERALE
Pour financer les dépenses publique et les publiques,
l'Etat a instauré un ensemble de prélèvement et de taxe
divers lesquels sont collecté par le système de collection qui
est facilité.
Ils permettent ainsi a chaque citoyen et le personne morale de
participer au financement des dépenses publique : construction des
routes, paiement des agents de l'Etat et autres.
Le travail présenté s'intitule « la
problématique du recouvrement de la tva au Katanga »
Que nous avons observée divers comportement lors de
l'application de la taxe sur la valeur ajoutée(TVA).
1.CHOIX ET INTÉRÊT
DU SUJET
République démocratique du Congo(RDC)
enregistré de faibles performances économiques,
financières et sociales, malgré des perspectives prometteuses sur
le plan de la résolution des conflits, de l'exploitation des richesses
minières et des reformes structurelles (BCC.2011).
Ces résultats sont dus à des facteurs
exogènes, tels que le contexte mondial de crise financière, et
à des facteurs structurels endogènes, le manque
d'infrastructures de base et de transports, d'énergie, sans mettre le
faible niveau de gouvernance politique et économique.
Au cours de cette année, le taux de croissance s'est
établi 5.7 pour cent en fin d'année contre 16.7 pour cent en
2007. Pendant la mêmepériode. Le franc congolais (CDF) s'est
déprécié de 29.3 pour cent par rapport au dollar
américain (USD)
Parmi les reformes programmées per le gouvernement
congolais pour assainir les finances publiques, il existe la TVA mis en place
depuis le 1 janvier 2012, en remplacement de l'impôt sur le chiffre
d'affaires (ICA en sigle) la TVA et ICA sont tous deux impôts sur la
consommation. Ces impôts sont conditionnés par des
exonérations.
Faire une étude comparée entre
exonérations de l'ICA et de la T VA permettra au pouvoir public d'avoir
un instrument solide d'amélioration de la rentabilité du
système fiscal congolais qui constitue l'un des objectifs de la
réforme de la TVA.
2. PHENOMENE OBSERVE
Dans le cadre de notre travail nous avons observé, sur
le marché congolais en générale et lushai en particulier,
que certains biens des consommations et services sont exonéré
à la TVA qui est un impôt indirect sur la consommation. Ensuite
nous avons constatés que les produits exemptés à la TVA
subissent un accroissement des prix.
3. QUESTION DE DEPART
Selon quivy R et campenhoudt Van Luc (2006), la
première démarche d'une étude scientifique est la question
de départ. Il s'agit selon ces auteurs, un premier fil conducteur aussi
clair que possible qui structure l'étude et le rend cohérent.
Dans le cadre de cette étude, notre question de départ est :
Quelles sont les exonérations de la TVA comparées à celle
de l'ICA en RDC ?
Voici comment nous allons aborder ce problème dans la
démarche d'entonnoir :
4. ETAT DE LA QUESTION
Cette étape consiste en un inventaire des travaux ayant
trait à notre sujet, voilà pour quoi elle est nécessaire
dans le processus d'élaboration de tout travail scientifique.
Ainsi donc, nous avons parcourus quelquestravaux scientifiques
le cas de quelque TFC, parmi lesquels certains ont retenus notre attention.
Nous avons fait les investigations qui nous ont permis de
décortiquer la recherche déjà entamée dans le
domaine fiscal et surtout de nous situer par rapport à notre
prédécesseurstel que :
NDAYE BAKATUSHIMA « la détermination de la
taxe sur la valeur ajoutée collectée et de la taxe sur la valeur
ajoutée déductible » Unilu, économie 2012 ;
qui nous dit que la TVA assure un bon rendement à l'Etat.
Il nous ait dit que le système fiscal congolais est de
type auto-déclaration, c'est -à-dire les contribuables sont
appelles a déclaré d'eux même la base de leurs revenus,
biens importés, produits ou services exportés.
Mais il ne s'agit pas là d'un laisser-aller, par ce
que chaque fois l'état, à travers le service fisc, contrôle
la véracité de chaque déclaration et les
récalcitrants sont punis suivant les sanctions prévues dans le
code fiscal congolais.
Comparativement aux travaux des auteurs cités ci haut,
notre étude porte plus particulièrement sur la
problématique du recouvrement de la TVA au Katanga .mais aussi
l'efficacité du régime de la TVA Congolais si celui-ci permet
à ce dernier ses recettes par rapport à l'ICA.
Dans cette étude nous avons fait une constatation des
problématique du recouvrement de la TVA, et nous avons par la suite
relevés les différentsproblèmes qui se pose entre les
contribuant et le contribuable.
Par ailleurs la TVA avec 16% de taux d'imposition permet au
gouvernement congolais et à la province du Katanga en particulier de
maximiser ses recettes.
Ce travail comprend 3 chapitres. Lepremièr chapitre est
consacré à l'introduction générale, le
deuxième chapitre est consacrée à ladéfinition des
concepts de la TVA et du champ empirique de l'étude et le
troisième chapitre vas parler sur les résultats de
l'étude.
5. PROBLEMATIQUE
La problématique est une manière d'interroger
les problèmes sous études, elle fait ainsi la charnière
entre la rupture et la construction (selon LAKI MAURICE MUSEWA MBAYO).
Ainsi, dans cette optique, voici quelques questions
fondamentales qui résument notre préoccupation :
1. Quelles sont les conséquences positives et
négatives du recouvrement de la TVA au Katanga ?
2. Est- ce -que le recouvrement de 16% suffit ?
3. Est - ce - que la TVA contribue au développement de
la province ?
6. HYPOTHESES
Une hypothèse d'un travail est une proposition des
réponses en rapport avec le sujet pouvant êtreconfirmé ou
infirmée à la fin du travail. Elle est une proposition des
réponses à la question posée.
La TVA comme impôt indirecte étant l'un des
réponses courantes en capital sont aussi une armée que l'Etat
utilise pour régler l'activité économique d'un pays.
En ce qui concerne les conséquences positives, la TVA a
beaucoup contribué sur le plan économique de notre pays et pour
ce qui concerne les conséquencesnégatives, elle encourage aux
fraudeurs fiscal de s'enrichir, les agents économique ne dépose
pas la TVA collectée aux agents de fisc et sur le marché il y
ahaussegénéralisée des prix.
Le recouvrement de 16% pour la TVA, suffit comparativement
à l'ICA, elle rapporte beaucoup de recette que l'ICA. Mais par rapport
au pays, le recouvrement de 16% n'est pas suffisant.
La TVA produit plusieurs effets sur la province il se fait que
quand la TVA est apparu sur la province directement il ya eu changement de prix
sur le marché et tout le monde comprend la TVA
mêmelàoùil ne faut pas payer cette taxe indirecte qui est
la TVA.
Et ensuite l'analyse des différentes ressources
fiscales montre que la fiscalité demeure la source importante des
recettes de l'Etat (NGOY LUMAMI, G3 ECO 2008-2009 UNILU, Cours de MRS G2 ECO
2011-2012 Pr LAKI MBAYO).
7. METHODES ET TECHNIQUES DE
RECHERCHE
7.1 Méthode de
recherche
Une méthode est définie comme étant un
ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités.
En vue de mieux mener notre étude, nous avons recouru
aux méthodes ci-après :
a) Méthode historique
Le problème de l'histoire, c'est l'histoire du
problème HEGEL elle consiste à rechercher la genèse d'un
phénomène envie de comprendre son évolution, elle ne plus
très utilisée en sciences économiques mais le concept mis
sur le pied par elles sonttrès utilisés : critique
d'authenticité et de provenance. Dans le cadre de notre travail, elle
nous facilitera de connaitre l'historique de la taxe sur la valeur
ajoutée et son évolution.
b) Méthode comparative
Cette méthode permet de déceler le fait en
l'expliquant par les différences et la ressemblance des
phénomènes comparés. Elle nous a permis de faire une
analyse comparative de notre régime des déductions de la TVA par
rapport à celui de tout le pays.
7.2 Techniques de
recherché
La technique est l'outil qui permet au chercheur de
récolter les données et dans une certaine mesure de traiter ce
qui est scientifique. Les techniques servent à la collecte de
données sur terrain et à leur traitement.Nous avons eu recours
aux techniques documentaires et d'interview.
a) Technique documentaires
Cette technique permet de recueillir les informations
théoriques et chiffrée nécessaires à la
rédaction d'une dissertation. Nous avons pour ce faire consulté
quelques ouvrages spécialisés sur la fiscalité, quelques
TFC en rapport avec notre sujet d'étude, ainsi que quelques manuels de
la DGI en général sur la TVA.
b) Technique de l'interview
Selon le dictionnaire universel, l'interview est un entretien
au cours duquel un journaliste ou un enquêteur interroge une personne sur
ses avis ou ses opinions.
Cette technique nous a permis de parler avec les agents Du
CDI/ Katanga en vue d'obtenir la réponse à notre procuration
évoquée à la problématique.
8. OBJECTIF POURSUIVI
L'objectif poursuivi dans cette étude est de ressortir
les atouts et les inconvénients d'exonérations à la TVA
comment les agents économique après avoir récolté
l'impôt indirect aux niveaux de consommateurs final et comment le
canalisée a leurs tours au près des agents fiscaux a fin comment
l'argent perçu arrive dans l compte de trésor public.
9. DELIMITATION DU SUJET
Cette étude de problématique du recouvrement de
la TVA se limite aux assujettis du centre des impôts de Lubumbashi entre
janvier et avril 2013.
10. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre travail comporte trois chapitres en plus de
l'introduction et la conclusion, l'introduction de cette étude en
faisant ressortir la problématique et hypothèse de
l'étude. Le premier chapitre définit les concepts utilisés
dans le travail et le champ empirique de l'étude, le deuxième
chapitre nous montre la notion générale sur TVA et le
recouvrement et le troisième chapitre présente les
résultats de l'étude.
CHAPITRE I. DEFINITION DES
CONCEPTS DE LA TVA ET DU CHAMP EMPIRIQUE DE L'ETUDE.
I.1. Définition des concepts de la tva.
I.1.1 Taxe.
Est un impôt dû, en principe, par toute personne
exerçant une profession indépendante et du seul fait qu'elle
exerce cette activité. C'est donc bien les potentialités de
l'entreprise que l'on va taxer. Cette taxe est un impôt judiciaire, c'est
à partir d'indices que l'on évolue l'aptitude de l'entreprise
à réaliser des bénéfices. Ces indices sont
l'évolution cadastrale des locaux de l'entreprise et la masse salariale
qu'elle distribue.
La taxe indirecte que nous parlons ici concerne sur de biens
ou de services, relève d'une activité économique
(agricole, industrielle, commerciale, libérale, etc.) et est
réalisée à l'intérieur du pays, par une personne
(morale ou physique) agissant à titre individuel. Le prix d'achat
réglé par le consommateur est majoré d'une somme
correspondant à un pourcentage du prix initial : le consommateur paie
donc une charge supplémentaire que l'entreprise perçoit, mais ne
conserve pas puisqu'elle la reverse ensuite à l'État.
Le terme « taxe » est aussi utilisé
par les milieux financiers français, par abus de langage, depuis les
années 1990/2000, pour désigner l'ensemble des
prélèvements obligatoires. En réalité, il s'agit
d'un anglicisme, le mot anglais « taxe » signifiant en
français « impôt ».
I.1.2 Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
C'est un impôt général sur la consommation
et directement lié au rythme de progression de la consommation des
ménages, des administrations, des institutions financières et des
sociétés d'assurances, des investissements des ménages. En
revanche, il ne porte pas sur les investissements des entreprises ni sur
l'exportation.
La TVA est un impôt sur la consommation. Son assiette
générale est constituée par le chiffre d'affaires
réalisé les entreprises (ou les assujettis) à l'occasion
de la vente de biens ou de prestations de services. En cela, la TVA est un
impôt indirect dont l'assiette est liée à l'activité
économique. Son rendement est étroitement lié à
l'évolution du produit intérieur brut, ce qui n'est guère
surprenant puisque le PIB est la somme des valeurs ajoutées, de la TVA
et des droits de douane.
La TVA est un impôt assis sur la valeur ajoutée
réalisée par l'entreprise.
- si, sur le plan économique, la valeur ajoutée
est comprise comme la différence entre la valeur des biens et services
produits par une entreprise et celle des biens et services utilisés pour
la production, c'est-à-dire les consommations intermédiaires, il
faut retenir ici l'approche comptable qui définit la valeur
ajoutée comme la différence entre la production de l'exercice
(à laquelle s'ajoute la marge commerciale réalisée) et les
consommations de l'exercice en provenance de tiers.
- la TVA est une taxe unique et générale. Elle
est perçue de façon fractionnée à chacun des
stades d'un circuit de production ou de distribution, chaque entreprise
étant censée contribuer proportionnellement à la valeur
ajoutée qu'elle a produite. En fait, la charge finale est
supportée par le dernier acquéreur non redevable de la TVA. C'est
pourquoi cet impôt peut être Une opération est soumise
à la TVA lorsqu'elle constitue une livraison de biens ou de services,
relève d'une activité économique (agricole, industrielle,
commerciale, libérale, etc.) et est réalisée à
l'intérieur du pays, par une personne (morale ou physique) agissant
à titre individuel. Le prix d'achat réglé par le
consommateur est majoré d'une somme correspondant à un
pourcentage du prix initial : le consommateur paie donc une charge
supplémentaire que l'entreprise perçoit, mais ne conserve pas
puisqu'elle la reverse ensuite à l'État. Seul le consommateur dit
« final » acquitte véritablement la TVA, car pour les
intermédiaires cet impôt est déductible, neutre. En France,
deux taux sont définis par l'État : le taux réduit et le
taux normal (fixés respectivement à 5,5 p. 100 et 20,6 p. 100 en
1996, ce dernier taux ayant été ramené à 19,6 p.
100 en avril 2000). Le taux normal frappe essentiellement les produits
alimentaires, la presse et les services destinés aux particuliers.
La TVA constitue la principale ressource de l'État en
France, soit plus de la moitié des impôts liés à la
production et à l'importation, plus du tiers du
prélèvement fiscal global. Elle n'est pas seulement une recette,
mais aussi un instrument de régulation de la conjoncture pour
l'État qui, en augmentant ou en diminuant l'un des taux, peut
accroître ou diminuer les prix à la consommation, ralentir ou
accélérer la croissance économique par l'effet de revenu
provoqué (diminution ou augmentation du pouvoir d'achat des
ménages). Cet impôt est présent dans de nombreux pays
autres que la France (hormis l'Australie et les États-Unis, la Suisse ne
l'appliquant que depuis 1995) à des taux souvent différents.
Le processus d'union des marchés en Europe, notamment
dans le cadre de l'Union européenne, a incité les pays
participants à harmoniser le nombre et les niveaux de leurs taux pour
éviter que des différences trop affirmées ne créent
des détournements de trafics commerciaux. La France utilisait par
exemple cinq taux en 1988, dont un taux majoré de 33,3 p. 100, l'Italie
huit taux en 1980. Les taux majorés sont aujourd'hui presque partout
supprimés, seules subsistent quelques différences de niveaux et
des taux réduits qui, au Royaume-Uni, par exemple, sont nuls.
I.2 Définition du champ
empirique
Les centres d'impôts qui sont dirigés par les
chefs de divisions de type A
- Centre des impôts de Lubumbashi (CDI)
- Centre des impôts synthétique de la commune de
Kampemba- Ruashi ;
- Centre des impôts synthétique de la commune de
Lubumbashi ;
- Centre des impôts synthétique de la commune de
Kamalondo- Annexe ;
- Centre des impôts synthétique de la commune de
Kenya ;
- Centre des impôts synthétique de la commune de
Katuba ;
- Centre des impôts synthétique de la commune de
Likasi ;
- Centre des impôts synthétique de la commune de
Kolwezi ;
- Centre des impôts synthétique de la haut- lamai
dont le siège est à Kamina ;
- Centre des impôts synthétique de la Tanganyika
dont le siège est à Kalemie ;
- Centre des impôts synthétique de saka nia dont
le siège est à Kasumbalesa ;
- Centre des impôts synthétique de haut- Katanga
dont le siège est àkaposi.
I.2.1 Recouvrement et
remboursement de la tva
En cas d'excédent de TVA déductiblele
crédit de TVA est imputable indéfiniment et ne peut
êtrecédé ; il ne peut êtreremboursé que
pour les exportations ou en cas de perte d'assujettis TVA a l'importation
perçus par la direction générale de Duane et accise(DGDA)
ex- OFFIDA).
Les exportateur d'annexé a la déclaration
mensuelle, les documents douanière et les documents d'export du mois
précédent. Les remboursements de la TVA sontcalculés sur
le montant des exportations.
La nuance que nous pouvons retenir de ces deux termes est que
l'impôt est un prélèvement obligatoire effectué par
voie d'autorité sans contre parti par la taxe est un prix prestation
fournie par ce dernier.
Tout redevable de la TVA doit délivrer une
facture ou un document en tenant lieu pour les biens livrés ou les
services rendus à un autre redevable.
La facture est donc indispensable carpour être
déductible la TVA doit figurer sur une facture ou un document en tenant
lieu dûment délivré par un assujetti.
En cas d'importation, la TVA doit figurer sur la
déclaration de mise à la consommation établie par les
services de douanes.
En cas de livraison à soi-même de biens ou
prestation de services, la TVA doit figurer sur une facture à
soi-même. La facture est un document commercial obligatoire qui doit
reprendre les mentions obligatoires prévues à l'article 100 du
Décret No 011/42 du 22 novembre 2011 portant mesures d'exécution
de l'Ordonnance-loi instituant la TVA.
Ces mentions sont les suivantes : - les
nom, post-nom, prénom ou raison sociale, l'adresse exacte, le
numéro impôt du vendeur ou prestataire ; - les
nom, post-nom et prénom ou raison sociale, l'adresse exacte du client et
son numéro impôt ; - la date et le numéro
de série de la facture ; - la désignation et la
quantité de biens ou prestations ; - le prix unitaire
et le prix global de chaque type de marchandises vendues et/ou exportés,
des services rendus ou des travaux immobiliers, en faisant, le cas
échéant, la distinction entre les sommes imposables et celles
relatives aux opérations non-imposables dûment justifiées ;
- les prix hors taxe sur la valeur ajoutée des biens
livrés ou des services rendus ; - le taux de la taxe
sur la valeur ajoutée appliqué et le montant correspondant de la
taxe ; - le montant des opérations toutes taxes
comprises.
Dans ce cas, le législateur a prévu des
mécanismes de correction si la bonne foi de l'émettrice de la
facture erronée est démontrée. En effet, les assujettis
peuvent émettre une facture rectificative qui leur permettra de
rétablir la vérité des opérations
effectuées.
Pour les opérations annulées ou
résiliées, la récupération de la TVA
acquittée est subordonnée à l'établissement
et à l'envoi au client d'une facture nouvelle ou note de crédit
annulant et remplaçant la facture initiale.
Pour les opérations impayées, lorsque la
créance est réellement et définitivement
irrécouvrable, la rectification de la facture consiste en l'envoi d'un
duplicata de la facture initiale avec des indications réglementaires
surchargées de la mention du montant de la facture demeurée
impayée au prix hors taxe sur la valeur ajoutée, et pour le
montant de la TVA ajoutée correspondante qui ne peut faire
l'objet d'une déduction.??
Mais pour les cas de mauvaise
foi, la situation est autre. En effet, il est tentant de
créer des factures fictives permettant d'alléger la charge
fiscale voire de se créer des créances de TVA. Concernant
l'émetteur de la facture, l'article 59 OL prévoit un certain
nombre de règles qui sont exclusivement destinées à
combattre la fraude :
· Toute personne mentionnant la TVA sur une facture est
redevable de cette TVA du seul fait de sa facturation.
· Lorsque la facture ne correspond pas a la livraison
d'une marchandise ou à l'exécution d'une prestation de service ou
lorsque la facture fait état d'un prix qui n'est pas celui effectivement
acquitté par l'acheteur, la taxe est due par la personne qui l'a
facturée : pour les factures fictives ou celle avec un montant
surévalue, l'auteur supportera la TVA.
Concernant le destinataire de la facture, la
règle générale : la TVA qui ressort de cette facture ne
pourra pas être déduite par le destinataire de la facture.
L'obligation de reversement n'exclut pas l'application des sanctions
liées à la facturation illégale de la TVA prévue
par la Loi.??
Pour la célérité du traitement de la
demande de remboursement de crédit de TVA, les entreprises sont
classées en trois catégories suivant les critères qui
seront définis par l'Administration des impôts, en concertation
avec les organisations professionnelles des opérateurs
économiques.
Pour les entreprises de la catégorie
A présentant un risque faible, la demande de remboursement
n'est soumise qu'à un contrôle formel. Dans tous les cas, le
remboursement intervient dans les 15 jours à dater de la
réception de la demande.
En ce qui concerne les entreprises de la
catégorie B présentant un risque moyen, la demande
de remboursement est soumise à un contrôle sur pièces avant
tout remboursement. Celui-ci intervient dans un délai de 30 jours
à dater de la réception de la demande.
Partie de la TVA à l'importation payée par les
exportateurs et par une quotité de la TVA en régime
intérieur versée par les assujettis relevant de la DGE.
Tout remboursement de crédit de TVA s'effectue
par un ordre de virement signé par le Directeur Général
des Impôts.
Quant aux entreprises de la catégorie
C présentant un risque élevé, la demande de
remboursement fait systématiquement l'objet d'un contrôle sur
place. Dans ce cas, le remboursement intervient dans les 60 jours
à dater de la réception de la demande. Pour faciliter le
remboursement des crédits de TVA accordé sur décision du
Ministre des Finances ou du Directeur Général des Impôts
par délégation, le présent Arrêté
prévoit l'ouverture d'un compte « TVA remboursable »
alimenté régulièrement par une
CHAPITRE II. NOTION
GENERALE SUR LA TVA ET LE RECOUVREMENT
II.1 Différence entre
impôt et taxe
La différence entre impôt et taxe réside
en ces termes: l'impôt est une prestation pécuniaire requise des
particuliers par voie d'autorité à titre définitif et sans
contrepartie déterminée en vue de financer les dépenses
publiques, tandis que la taxe a des contreparties.
II.2 Les assujettis à la TVA
Sont assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée,
les personnes physiques ou morales, y compris l'Etat, les provinces, les
entités territoriales décentralisées et les organismes de
droit public, qui effectuent de manière indépendante, à
titre habituel ou occasionnel, des opérations visées aux articles
3 et 9.
Les personnes visées à l'alinéa
précédent sont assujetties à la taxe sur la valeur
ajoutée, quels que soient leur statut, leur situation aux regards des
autres impôts, la forme ou la nature de leurs interventions.
Toutefois, les personnes morales de droit public ne sont pas
assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée pour
l'activité de leurs services administratifs, sociaux, éducatifs
et sportifs, lorsque leur non-assujettissement n'entraine pas de distorsion
dans les conditions de la concurrence.1(*)
Sont assujettis à la TVA, les personnes, ETD et les
organismes de droit public qui effectuent de manière
indépendante, à titre habituel et occasionnel, opération s
économiques.
Sont exclus :
· Les salariés
· Personnes liés par un contrat de travail
· Tout autre rapport juridique créant un lien de
subordination.
Il est dit que toute personnes physiques ou morales que pour
être assujettis, il est tenu en compte le chiffre d'affaire annuel. En
effet, les personnes physiques ou morales sont assujetties à la TVA
lors qu'elles réalisent un chiffre d'affaire annuel égale ou
supérieur à 80 000 000 de francs congolais.
Ceci ne s'applique pas aux membres de la profession
libérale. Lors que le chiffre d'affaire annuel devient inférieur
au seuil, l'assujettis cette qualité les deux années suivant
celle de la constatation de la diminution du chiffre d'affaires.
Toute personnes morales et physique dont le chiffre d'affaires
cumulé atteins en cours d'année le seuil d'assujettissement
deviens de ce redevable de la TVA il doitce faire connaitre de l'administration
fiscal avent le 15 du mois suit celui au cours du quel de ce seuil a
été dépensé. Notons qu'il existe aussi de ce
particulier de personne morales de droit publique sont assujettis a la TVA.
Précision vite qu'elle soit pas assujettis a la TVA
pour l'activité de leurs service administratif, sociaux,
éducatif, culturel et sportif seulement lors que leur nom
assujettissement n'entraine pas de disposition dans les conditions de la
concurrence.
Ceci ne s'applique pas aux membres de la profession
libérale lorsque le chiffre d'affaire annuel devient inférieur au
seuil, l'assujettis cette qualité les deux années suivants celle
de la constatation de la diminution du chiffre d'affaires.
Toutes personnes morale ou physiques dont le chiffre
d'affaires cumulé atteints en cours d'années le seuil
d'assujettissement devient de ce redevable de la TVA. Il doit se faire
connaitre de l'administration fiscale avant le quinze du mois suite celui au
cours du quel ce seuil a étédépassé. Notons qu'il
existe aussi des ces particulier des personnes morales de droit public qui sont
assujettis a la TVA.
Précision vite qu'elles ne sont pas assujettis à
la TVA pour l'activité de' leurs services administratifs, sociaux,
éducatifs, culturels et sportifs, seulement lors que leur non
assujettissement n'entraine pas de disposions dans les conditions de la
concurrences.
II.3 La matière et la base imposable à la
TVA
A son article 27 du projet loi instituant la TVA en RDC, la
base d'imposition est constituée par toutes les sommes, valeurs, biens
ou services perçus en contrepartie de l'opération, y compris les
subventions ainsi que tous frais, impôts, droits, taxes ou
prélèvements de toute nature y afférente, à
l'exclusion de la taxe sur la valeur ajoutée elle-même.2(*)
Elle est notamment constituée par :
· La valeur CIF majorée des droits d'entrée
et, le cas échéant, des droits de consommation, pour les produits
importés ;
· La valeur FOB, pour les exportations de
marchandises ;
· Un taux unique de 16% et applicable, taux de 0% pour
les exportations, dans le but de maintenir les entreprises exportatrice dans le
champ de la déductibilité, en vue de garantirai la
compétitivité de leur production.
· · La valeur des produits au moment de leur sortie
de la zone franche ;
· Toutes les sommes ou valeurs, tous avantages, biens ou
services reçus ou à recevoir par le fournisseur en contrepartie
de la livraison, pour les livraisons de biens,
· Toutes les sommes ou valeurs, tous avantages, biens ou
services de sa prestation et, le cas échéant, la valeur des biens
consomptibles pour les prestations de services ;
· La valeur des produits reçus en paiement du bien
livré, augmentée, le cas échéant, du moment de la
soulte, pour les échanges ;
· Le montant de marchés, mémoires ou
factures, pour les travaux immobiliers ;
· Le prix de revient des biens faisant l'objet de ces
livraisons, pour les livraisons de bien à soi-même ;
· Les dépenses engagées pour leur
exécution, pour les prestations de services à
soi-même ;
· La différence entre le prix de vente et le prix
d'achat de chaque bien, pour les ventes faites par les négociants de
biens d'occasion, d'oeuvres d'art, d'objets de collection ou
d'antiquité ;
· Le montant des loyers facturés par les
sociétés de crédit-bail, pour les opérations de
crédit-bail ;
· Le prix du marché, toutes taxes comprises, en ce
qui concerne les marchés publics ;
Sont également inclus dans la base
d'imposition :
· les compléments de prix acquittés
à titre divers par l'acquéreur des biens ou le client ;
· les indemnités n'ayant pas le caractère
de dommages-intérêt
· les subventions qui représentent l'unique
contrepartie d'une opération imposable et qui constituent le
complément direct du prix d'une telle opération ou sont
destinées à compenser globalement l'insuffisance des recettes
d'exploitation d'une entreprise ;
· les frais accessoires aux livraisons de biens, tels que
commissions, intérêts, frais d'emballage, de gardiennage, de
manutention, d'entreposage, de transport et d'assurance demandés aux
clients, même s'ils sont facturés séparément.
Toutefois, lorsque le transport constitue une opération distincte dont
l'acheteur assume la charge, les frais correspondants peuvent être exclus
du montant de la base d'imposition pour la livraison de bien, à
condition que le vendeur en refacture exactement à l'acheteur.
Par cet Arrêté,
les entreprises assujetties à la TVA et qui, à la date du 1er
janvier 2012, détiennent des stocks bénéficient d'un
crédit d'impôt correspondant à l'Impôt sur le Chiffre
d'Affaire [ICA] ayant effectivement grevé les stocks disponibles au 31
décembre 2011.
Ainsi, pour bénéficier de ce crédit
d'impôt, ces entreprises doivent déposer, au plus tard le 15
janvier 2012, une déclaration des stocks en double exemplaire
auprès du Service gestionnaire compétent de la DGI. Le
crédit d'impôt reconnu à ces entreprises est utilisé
pour le calcul de l'IBP de l'exercice comptable 2011 au titre de charge
d'exploitation. En revanche, le crédit d'ICA résultant du
mécanisme de déductibilité figurant sur la
déclaration d'ICA du mois de décembre 2011 est à imputer
sur les déclarations de TVA du mois de janvier 2012 et des mois suivants
jusqu'à épuisement.
Arrêté
ministériel No 067/CAB/MIN/FINANCES/2011 du 29
novembre 2011 fixant les conditions d'agrément des représentants
fiscaux des redevables de la TVA établis ou domiciliés hors de la
RDC
Les conditions d'agrément du représentant
fiscal d'un redevable de la TVA établi ou domicilié hors de la
RDC sont définies dans le présent Arrêté. Elles se
résument en:
· une lettre de désignation de celui-ci
préalablement légalisée ou notariée;
· une lettre d'acceptation du mandat par ce
dernier;
· une attestation de résidence lorsque ce
représentant désigné est une personne physique ou une
attestation de confirmation du siège social lorsque celui-ci est une
personne morale;
· la lettre de notification du numéro impôt
du représentant désigné;
· une attestation de situation fiscale en cours de
validité de ce dernier.
Notons que la décision d'agrément est
prise, dans les 10 jours de la réception de la lettre de
désignation du représentant fiscal, par le Directeur des Grandes
Entreprises, le Chef de Centre des Impôts ou le Directeur
Provincial des impôts, selon le cas.
II.4 Le recouvrement de la
TVA
Le recouvrement de la taxe sur la valeur ajoutée est
assuré par la Direction Générale des impôts.
Toutefois, la taxe sur la valeur ajoutée à l'importation est
recouvrée par l'administration Douanière.3(*) Déclaration mensuel
obligatoire à la DGI en double exemplaire accompagnée du paiement
souscrit au plus tard le 15 de chaque mois. La TVA est liquidé sur
déduction de la TVA payé en amont ou
mention « néant » en cas d'absence
d'opération (voir aussi TVA payé à l'importation).
II.5 Historique de la TVA
La taxe sur la valeur ajoutée, TVA en sigle, est un
impôt principal Français. Inventée par l'inspecteur des
finances français Maurice Lauré en 1954. Le système de
Lauré fut mis en place le 10 Avril 1954 et toucha d'abord les grandes
entreprises. Le 06 janvier 1966, sur proposition de Valery Giscard d'Estaing
alors ministre des finances, la TVA est étendue au commerce de
détail. A partir du milieu des années 1960, le succès de
la TVA en France incite de nombreux autres Etats, et notamment les
Etats-membres du Marché-commun, à adopter la TVA pour remplacer
les systèmes de taxes indirectes sur les biens et services existant dans
chaque pays.4(*)
Le 11 Avril 1967, le conseil des ministres adopte la directive
67/227/CEE (1ere directive TVA) - toujours en vigueur actuellement - qui
établit les fondements et les principes du système communautaire
des taxes sur le chiffre d'affaires. Cette directive est entrée en
vigueur le 1er janvier 1970. Il y eut toutefois des exceptions, tous
les Etats-membres n'étant pas prêts à cette date.
Néanmoins, le 1er janvier 1974, la directive était
applicable dans tous les Etats-membres de l'époque.
En même temps, le conseil avait adopté la
2e directive TVA qui établissait des règles
d'harmonisation en matière :
· De définition des opérations
imposables ;
· De règles de territorialité (lieu des
opérations imposables) ;
· D'assiètte (base d'imposition) ;
· D'exemptions. (il conviendrait de dire
exonération).
Chronologiquement, la TVA fut adoptée aux dates
suivantes par les 9 pays membres de l'union au 1er janvier
1973 :
· France : 10 Avril 1954
· Danemark : 3 Juillet1967
· Allemande : 1erJanvier 1968
· Pays-Bas : 1erJanvier 1969
· Luxembourg : 1erJanvier 1970
· Belgium : 1erJanvier 1971
· Irlande : 1erJanvier 1972
· Italie : 1erJanvier 1973
· Royaume-Uni: 1eraril 1973.
Différentes formes ont permis d'aboutir à la
généralisation de la TVA, en particulier les reformes de 1966
(effective au 01/01/1968) et la loi de finance rectificative de 1977 qui adapte
la législation française à la sixième directive du
conseil des communautés européennes.
Cet impôt est aujourd'hui de portée
général. De plus son application s'est élargie à la
plupart des activités économiques non seulement en France mais
aussi dans tous les pays européens. Les modalités d'application
de la TVA sont aujourd'hui harmonisées entre les divers Etats
européens depuis l'ouverture du marché unique au 1er
janvier 1993 qui correspond au régime transitoire applicable normalement
jusqu'au 31/12/1996.
L'introduction de la TVA est effective dans presque tous les
pays développés et quant à l'Afrique on peut citer parmi
tant d'autre la RSA, l'Angola, le Sénégal, la Côte
d'ivoire, le Congo Brazzaville. La TVA est une recette du budget
général de l'Etat ; elle s'applique aux activités
économiques à titre onéreux et exercées de
manière indépendante. Ce montant de la taxe est proportionnel au
prix de vente hors taxe.
Dans ce pays de l'union européenne ; bien qu'il
existe de recommandations générales ; le taux de cet
impôt est fixé par chaque Etat national. Ceci explique qu'il peut
encore exister dans chaque pays différents totaux de TVA.
II.5.1Naissance du
concept :
La taxe sur la valeur ajoutée été
inventé par l'inspecteur des finances français Maurice
Lauré en 1954 alors inspecteur adjoint de la Direction
Générale des Impôts. Son idée convainc les
dirigeants politiques pour plusieurs raisons :
· Son caractère simple : la TVA est
levée sur chaque entreprise au fur à mesure du processus de
production.
· Sa neutralité : TVA à la
différence des impôts indirects traditionnels évite
d'imposer « en cascade » les activités qui se
succèdent dans une filière économique ou commerciale.( au
paravent ; la taxe dite sur les chiffres d'affaires ;
instaurée en 1937, était fortement contestée .)
Le système de Lauré fut mis en place le 10 Avril
1954 et touchant d'abord les grandes entreprises. Le 06 Janvier 1966, sur
proposition de Valery Giscard d'Estaing alors ministre des finances, la TVA est
entendue au commerce de détail.
A compter du taux de TVA
10 Avril 1954 17,6%
1°Avril 1982 18,6%
1°Aout 1995 20,6%
1°avril 2000 19,6%
A partir des milieux des années 1960, les succès de
la TVA en France incite de nombreux autres Etats, et notamment les Etats
membres du marché commun, à adopter la TVA pour remplacer les
systèmes de taxes indirectes sur les biens et services existant dans
chaque pays.
Mise en oeuvre du concept : la TVA en France : le champ
d'application de la TVA se définit de deux manières : d'une
part par les opérations imposables à la TVA et d'autre part par
les règles de territorialité.
La TVA dans l'union européenne :
Taux de TVA normaux dans l'union européenne, 01 Juillet
2011. Le 11 a Avril 1967, le conseil des ministres adopte la directive 62/227/
CEE (1°directives TVA) toujours en vigueur actuellement qui établit
les fondements et les principes du système communautaire de taxes sur
les chiffres d'affaires. Cette directive est entrée en vigueur le 01
Janvier 1970.
Il eut toute fois des exceptions, tous les Etats membres
n'étant pas prêts à cette date. Néanmoins le 01
Janvier 1974, la direction était applicable dans tous les Etats membres
de l'époque.
En même temps le conseil avait adopté la
2°directive TVA qui établissait les règles d'harmonisation
en matière :
· de définition des opérations imposables,
· de règles de territorialité (lieu des
opérations imposables.)
· d'assiette (base d'imposition),
· d'exemption (il conviendrait de dire
exonération).
Chronologiquement, la TVA fut adoptée aux dates suivantes,
par les 9 pays membres de l'union au 1° Janvier 1973 :
II.6 L'introduction de la TVA en RDC
Le 20 août 2010 -ordonnance-loi n°10/001 portant
institution de la taxe sur la valeur ajoutée, Col. 6. Le 19 no vendre
2010 - ordonnance n°10/074 portant nomination des membres du conseil
d'administration d'une entreprise du portefeuille de l'Etat
dénommée générale des carrières et des
mines, en sigle « GECAMINES », Col. 24.
Depuis 2001, le gouvernement de la République
Démocratique du Congo s'est engagé auprès de partenaires
multilatéraux, essentiellement le Fonds monétaire international
(FMI) et la Banque Mondiale, dans un vaste programme dont le volet fiscal
comporte la réforme et la modernisation de l'administration fiscale.
Ce programme de réforme et de modernisation est
articulé autour de deux (02) axes principaux, à savoir :
· La réforme des structures ;
· La réforme de la législation.
La réforme de la législation, quant à
elle, vise l'introduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) comme
impôt sur la dépense en remplacement de l'impôt sur le
chiffre d'affaires.
L'éventuelle introduction interviendrait Douze (12)
mois après la promulgation par le chef de l'Etat du décret-loi
instituant la TVA en RDC et cela avant 2007. Les étapes ci-après
devraient être franchies avant son introduction :
· L'adoption par le parlement du code de la TVA ;
· La promulgation par le chef de l'Etat du
décret-loi instituant la TVA en RDC ;
· L'établissement par la DGI d'un chronogramme
représentant toutes les étapes essentielles ;
· La formation des agents et de l'installation du nouveau
service dans la réalisation de cette taxe.5(*)
1954, elle est devenue peu à peu l'impôt sur la
consommation dans plusieurs pays du monde y compris la République
Démocratique du Congo [RDC] depuis le 1 Janvier 2012[1].
Il sied de se poser la question si l'instauration ou
l'institution de la TVA en RDC fut inclusive ou non. En effet, le projet de loi
sur la TVA fut examinée et adoptée respectivement par la
Commission de Lois et de Textes règlementaires du Gouvernement, le
Conseil des Ministres, le Sénat et, à nouveau, par le Conseil des
Ministres après habilitation du Gouvernement par le Parlement à
prendre le texte instituant la TVA par Ordonnance-loi.[2]
Ainsi, il est sans conteste d'affirmer que
l'Ordonnance-loi No 10/001 du 20 août 2010 portant institution de la TVA,
signée par le Président de la République semble être
le fruit de l'implication des partenaires en la matière.[3]
Il sied donc d'en étudier les buts, les contenus
théorique et pratique ainsi que les potentielles zones d'ombre en RDC
pour un « soft landing » de cet impôt qui vient
remplacer celui sur le chiffre d'affaires [ICA] dans un pays aux dimensions
continentales, aux rémunérations salariales insignifiantes et/ou
inexistantes et dans lequel l'incivisme fiscal est presque quotidien.
II.8 LES REGIES FINANCIERES DE
PERCEPTION D'IMPOTS ET TAXES
On entend par régie financière une institution
génératrice des recettes de l'Etat. Il y a trois (3)
régies financières à savoir la Direction
générale des Douanes et Accises en sigle DGDA, la Direction
générale des Impôts en sigle DGI et la Direction
générale des recettes Administratives, judiciaire, Domaniale et
de participation DGRAD en sigle.
Parlant de la DGDA, elle a comme mission de récolter
l'impôt à l'importation et à l'exportation, la DGI est
chargée uniquement de la perception des impôts et enfin la DGRAD,
sont centralisées toutes les taxes perçues de toutes les
administrations du pays. Sans oublié la DRKAT qui, à son tour,
chargée de la perception de l'impôt sur le revenu locatif, sur
les superficies frontières et l'impôt sur les véhicules.
CHAPITRE III. LA
PROBLEMATIQUE DU RECOUVREMENT DE LA TVA AU KATANGA « cas de la
CDI /Lubumbashi »
III.1 Les centres des
impôts de Lubumbashi
Dans la ville de Lubumbashi, nous avons qu'un seul centre
à savoir : C.D.I et ce centre est subdivisé en plusieurs
sous centres qu'on appelle C.I.S.
Il collabore avec les C.I.S (centres d'impôts
synthétiques) qui se retrouvent dans chaque commune de Lubumbashi.
Les centres des impôts en sigle C.D.I sont
chargés de la gestion des contribuables de taille moyenne.
Les centres d'impôts synthétiques, en sigle C.I.S
se chargent de la gestion des contribuables de petite taille.
On ajoute également la Direction des grandes
entreprises qui se charge de la gestion de gros contribuables.
III.2.1EVOLUTION DE LA TVA EN
RDD'EXECUTION DE LA TVA EN RDC
Décret No 011/42du 22 novembre 2011 portant mesures
d'exécution de l'Ordonnance-loi du 20 août 2010 sur la
TVA
Ce Décret explicite les concepts utilisés
dans l'Ordonnance-loi du 20 août 2010 portant institution de la TVA et
fixe un certain nombre de questions notamment :
· les modalités de remboursement des
crédits de TVA ;
· les mentions obligatoires d'une facture ;
· les indications obligatoires de l'état
détaillé des déductions accompagnant la déclaration
mensuelle de la TVA ;
· les modalités d'arrondissement de la TVA
à reverser ;
· la détermination du moment de l'encaissement en
fonction de différents modes de paiement;
· la portée de certaines exonérations,
notamment liées aux équipements agricoles, aux produits et
intrants pharmaceutiques ; et
· le passage de l'impôt sur le chiffre d'affaires
à la TVA.
III.2.2 LES BUTS ET
CARRACTERISTIQUES DE LA TVA EN RDC
Il ressort de l'Ordonnance-loi No 10/001 du 20
août 2010 portant institution de la TVA en RDC ainsi que des
différents textes légaux et règlementaires y relatifs que
la TVA vise les buts et/ou objectifs suivants :
Moderniser le système d'imposition indirecte en
palliant aux faiblesses de l'Impôt sur le Chiffre d'Affaires [ICA]
(caractère cumulatif et étroitesse de la base
d'imposition) ;
· Améliorer la compétitivité des
produits de fabrication locale par rapport à ceux
importés ;
· Améliorer la rentabilité du
système fiscal congolais ; - Améliorer
l'attractivité du pays à l'investissement ;
· Faciliter l'intégration de la RDC dans les
regroupements économiques sous régionaux
La Taxe sur la Valeur Ajoutée [TVA] est donc un
impôt général sur la consommation qui frappe tous les biens
et services. ?La TVA a comme caractéristiques
[4] :
- La TVA est
un impôt sur la consommation [5]. C'est le consommateur final
qui supporte la TVA car il ne peut pas la déduire.
- La TVA est un
impôt indirect car, ce sont les entreprises qui calculent et
collectent la taxe pour la reverser à l'Etat.
- La TVA est
un impôt unique. En effet, alors que l'ICA est un
impôt cumulatif quifrappe toute vente de produits à chaque
fois qu'elle survient, augmente d'autant plus le prix facturé au
consommateur final que le nombre d'intermédiaire.[6]
La TVA elle, quelle que soit la longueur du circuit de
distribution, toutes les fois qu'un opérateur économique
achète des biens ou des services, il peut déduire la TVA
payée à ses fournisseurs de la TVA qu'il facture à
ses clients. La TVA pour lui ne constitue pas un coût à incorporer
dans le prix de revient du bien ou service.
III.3. PRESENTATION DES
DONNEES
La TVA étant un impôtindirect supporter par les
dernières consommateurs le taux est de 16% l'échéance est
du 1erau 15 du mois n+1. Le 16% sont à ajouter sur le prix
des marchandises (prix de vente).
Exemple : * Psaroachètedes marchandisespour 1500
dollars, TVA 16%, prix de vente 1740 dollars
*Petit commerçant achète une
marchandise chez Psaro à 1740 dollars, transport 5000fc,
bénéfice +20%.
Solution : 1740+5,55 ? 1745,55$
20% de 1745,55$ ?349,11$
1745,55+349,11 ?2094,66
16% de 2094,66 ? 335,14
Prix de vente ? 2094,66+335,14 ? 2429,8$
Exemple 2 :
Comptabilité Déclaration
Cout : néant Cout de
production
|
|
Déclaration mensuelle
TVA sur achats(1) 0 FC
TVA sur ventes(2) 16 000 FC
TVA à payer 16 000
FC
(3)=(2)-(1) 16 000
FC
|
VA= 100 000 FC
Livre des ventes
PV HT f
100 000fc
TVA
16 000FCPV TTC : 116 000
|
|
|
Caisse
|
LIVRE DES ACHATS
Cout
100 000fc
TVA
16 000 FCPA TTC : 116 000 FC
|
|
|
Fabricant du
jusCOMPTABILITE
Déclaration mensuelle
TVA sur achats(1) : 16000 fc
TVA sur ventes (2) : 19 200 fc
TVA à payer : 3200 fc
(3)=(2)-1
|
FACTURE
Sté X
Av.
A la Sté Y
Code TVA
Doit pour ce qui suit
PAHT : 100 000
TVA 16% : 16000
Total : 116 000
|
Livre des ventes
PV HT
12 000 FCTVA : 19200
PV TTC : 139 200 FC
|
|
Caisse
|
Grossiste
FACTURE COMPTABILITE
DECLARATION
Sté
Av
A la Sté
Code TVA
Doit pour ce qui suit
PA HT : 120 000FC.
TVA 16% :19200fc
Total : 139000fc
|
LIVRE DES ACHATS
Cout
120 000fc
TVA
19 200 FCPA TTC : 139 000 fc
|
|
|
Déclaration mensuelle
TVA sur achats (1) 19 200 fc
TVA sur ventes (2) 23 040 fc
TVA à payer 3 840 fc
(3)=(2)-(1)
|
Marge = VA= 20% = 24 000 fc
LIVRE DES VENTES
PV HT
144 000fc
TVA
23 040 FCPA TTC : 167 040 FC
|
|
|
Caisse
|
DETAILLANT
FACTURE COMPTABILITE
DECLARATION
Sté
Av
A la Sté
Code TVA
Doit pour ce qui suit
PA HT : 144 400FC.
TVA 16% :23 000fc
Total : 167 040 fc
|
LIVRE DES ACHATS
Cout
144 000fc
TVA
23040 FCPA TTC : 167 040fc
|
|
|
Déclaration mensuelle
TVA sur achats (1) 23 040fc
TVA sur ventes (2) 27 648fc
TVA à payer 4 608fc
(3)=(2)-(1)
|
Marge = VA= 20% = 24 000 fc
LIVRE DES VENTES
PV HT
172 800fc
TVA
27 648 FCPA TTC : 200 448 FC
|
|
|
Caisse
|
Caractéristiques de la
TVA
La situation ci-dessus pet être résumée
dans le tableau ci-après, duquel peuvent être déduirais les
principales caractéristiques de la TVA.
Circuit économique
|
PA. TTC
|
TVA déductible
|
VALEUR AJOUTEE
|
PV.HT
|
TVA collectée
|
PV TTC
|
TVA nette
|
Producteur d'ananas
|
0
|
0
|
100.000
|
100.000
|
16.000
|
116.000
|
16.000
|
Fabricant de jus
|
116.000
|
16.000
|
20.000
|
120.000
|
19.200
|
139.200
|
3.200
|
Grossiste
|
139.200
|
19.200
|
24.000
|
144.000
|
23.040
|
167.040
|
3.840
|
Détaillant
|
167.040
|
23.040
|
28.800
|
172.800
|
27.648
|
200.448
|
4.608
|
|
|
|
172.800
|
|
|
|
27.648
|
La TVA est effectivement un impôt sur la
Valeur ajoutée
Bien qu'ayant comme base de calcul le prix de vente hors-taxe
à chaque stade du circuit économique, la TVA est en
définitive calculée sur la valeur ajoutée totale
conférée au produit tout au long du circuit économique.
Dans notre exemple, la TVA de 27.648 FC supportée par le consommateur
final correspond effectivement à 16% de la valeur ajoutée totale
conférée au produit, du premier stade du circuit
économique jusqu'au consommateur final, soit 172.800 FC.
III.4 METHODE DE RECOUVREMENT
(évolution des recettes du CDI/Lubumbashi.
Les centres des impôts de Lubumbashiprocède par
ses agents pour recrutel impôt indirecte qui est la TVA et a chaque
année la courbe des recettes change dans le tableau ci-dessous :
OBSERVATIONS ET
SUGGESTIONS
Tout au long de notre travail, nous avons constaté que
les recettes fiscales sont croissantes, mais cette croissance ne pas
proportionnelle. Notre objectif étant de trouver la problématique
du recouvrement de la TVA et rendre l'Etat congolais plus performent meilleure
politique de la perception de recette fiscales, nous suggérons à
l'Etat congolais les `idées que voici :
· Sensibiliser et conscientiser les contribuables et les
redevables à s'acquitter des leur devoir en les facilitant
l'interprétation des impôts réunissent les nomenclatures
des impôts ;
· La mise en oeuvre des politiques stratégique
pouvant faire face à l'inflation, à la dépréciation
monétaire ou manque du pouvoir d'achat par l'autorité
étatique en vue de créer une conjoncture économique stable
qui rendra chaque contribuable ; apte à respecter ses obligations
de payer l'impôt auprès des services habilité ;
· Une efficace des vérifications d'impôt est
nécessaire pour la maitrise de l'application loyale des techniques
d'impôts ;
· A ce niveau, l'Etat doit donc mettre sur pied les
conditions socio-économiques favorables à la disposition des
contribuables et les agents fiscaux pour éviter l'évasion
fiscale.
CONCLUSION GENERALE
Tout travail scientifique a un commencement et une fin. C'est
la raison pour laquelle nous voici arriver à l'étape finale de
notre travail qui est la problématique du recouvrement de la TVA au
Katanga.
Notre préoccupation fondamentale résumée
partant de la problématique par les questions que voici :
· Quelles sont les conséquences positives et
négatives du recouvrement de la TVA au Katanga ?
· est - ce que le recouvrement de 16% suffit ?
Les hypothèses retenues
étaient que en ce qui concerne les conséquences positives, la TVA
a beaucoup contribué sur le plan économique de notre pays et pour
ce qui concerne les conséquences négatives, elle encourage aux
fraudeurs fiscale de s'enrichirai les agents économiques de
dépose pas la TVA collectée aux agents de fisc et sur le
marché il ya hausse de prix.
Le recouvrement de 16% pour la TVA, suffit comparativement
à la l'ICA ? elle rapporte beaucoup de recettes que l'ICA. Mais par
rapport au pays, la recouvrement de 16% n'est pas suffisant.
Pour mener bien notre étude, nous avons scindé
ce travail en trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre s'est appesanti sur les
généralités en se proposant d'expliciter quelques
théories et concepts clés sous- tendant le présent travail
ainsi qu'à la régie financière concerné à la
collecter l'impôt.
Le deuxième chapitre s'est rapporté à la
notion générale sur la TVA et le recouvrement.
Le troisième chapitre quant à lui a porté
sur la problématique du recouvrement de TVA au Katanga cas du CDI/KAT.La
démarche méthodologique de ce chapitre a consisté
à nous montrer comment les recettes de l'Etat varient chaque mois
concernant la TVA.
Pour mieux conduire nos investigation atteindre nos objectifs
et vérifier notre hypothèse de recherche, nous avons
procéder par deux types de méthodes et techniques :
notamment les méthodes comparatives et historique et les techniques
documentaires et d'interview. Ces deux techniques nous ont permis de consulter
certains ouvrages ayant trait à notre travail en contact avec les
services des impôts ou certains contribuables et cela en vue d'avoir une
idée sur le recouvrement de la TVA.
Notre travail porte sur la fiscalité indirecte, la TVA
qui est un impôt indirect, étant donné la complicité
du sujet, notre période d'étude va de 07Juillet 2012 au 2 Juillet
2013.
En définitive ce travail en tant qu'oeuvre humain
à des faiblesses, sur ce point prétendre avoir
épuisé la matière relative à notre sujet, nous
osons croire avoir contribué même partiellement à la
résolution des problèmes rencontrés par l'Etat pour
dégager les avantages et inconvénients du recouvrement de la TVA
pour une réalisation de recette dans le trésor public.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. C. JAVEAU, Comprendre la sociologie, éd. Marabout,
Paris, 1976
2. E. DISILE et SARAF, Droit fiscal, manuel et édition,
Dunod, Paris, 2004
3. LAUFENBERG, cité par IKAS KASIAM, code fiscal, 2001
4. PINTO et GRAWITZ M, Méthodes des sciences sociales,
éd. Dalloz, Paris, 1971
II. Cours
1. M'bayo MUSEWA, Cours de MRS, UNILU, G2 Economie,
inédit, 2011-2012
III. Mémoires
1. NGALULA BASWA, Impact et perspectives du remplacement de l'ICA
par la TVA, UNILU, inédit, 2010-2011
IV. Dictionnaires
1. Dictionnaire économique, édition 2011
V. Internet
1.
http://fr.wikipédia.org/wiki/taxe/taxe
sur la valeur ajoutée
VI. Publications
1. Journal Officiel de la RDC, Cabinet du président de
la République, Kinshasa, 1er janvier, 2011
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
1
1. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET
1
2. PHENOMENE OBSERVE
2
3. QUESTION DE DEPART
2
4. ETAT DE LA QUESTION
3
5. PROBLEMATIQUE
4
6. HYPOTHESES
4
7. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
5
7.1 Méthode de recherche
5
7.2 Techniques de
recherché
5
8. OBJECTIF POURSUIVI
6
9. DELIMITATION DU SUJET
6
10. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
CHAPITRE I. DEFINITION DES CONCEPTS DE LA TVA ET DU
CHAMP EMPIRIQUE DE L'ETUDE.
7
I.1. Définition des concepts de la tva.
7
I.1.1 Taxe.
7
I.1.2 Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
7
I.2 Définition du champ empirique
9
I.2.1 Recouvrement et remboursement de la tva
9
CHAPITRE II. NOTION GENERALE SUR LA TVA ET LE
RECOUVREMENT
13
II.1 Différence entre impôt et
taxe
13
II.2 Les assujettis à la TVA
13
II.3 La matière et la base imposable
à la TVA
15
II.4 Le recouvrement de la TVA
17
II.5 Historique de la TVA
17
II.5.1Naissance du concept :
19
II.6 L'introduction de la TVA en RDC
21
II.8 LES REGIES FINANCIERES DE PERCEPTION D'IMPOTS
ET TAXES
22
CHAPITRE III. LA PROBLEMATIQUE DU RECOUVREMENT DE
LA TVA AU KATANGA « cas de la CDI /Lubumbashi »
23
III.1 Les centres des impôts de
Lubumbashi
23
III.2.1 EVOLUTION DE LA TVA EN RD D'EXECUTION DE LA
TVA EN RDC
25
III.2.2 LES BUTS ET CARRACTERISTIQUES DE LA TVA EN
RDC
25
III.3. PRESENTATION DES DONNEES
26
Caractéristiques de la TVA
29
III.4 METHODE DE RECOUVREMENT (évolution des
recettes du CDI/Lubumbashi.
29
OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS
34
CONCLUSION GENERALE
35
BIBLIOGRAPHIE
37
TABLE DES MATIERES
38
* 1 Source : Journal
Officiel de la RDC, Cabinet du président de la République,
Kinshasa, 1er janvier, 2011, Article 13
* 2 Source : Journal
Officiel de la RDC, Cabinet du président de la République,
Kinshasa, 1er janvier, 2011, Article 27
* 3 Journal Officiel de la RDC,
Cabinet du président de la République, Kinshasa, 1er
janvier, 2011, Article 62 section 2
* 4 Source : Internet,
Google.com
* 5 RDC, Ministère des
finances, DGI, Document élaboré dans le cadre de la formation
organisée à l'intention des vérificateurs polyvalents des
impôts, Octobre 2009
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