I-2-5: Un vaste marché de consommation
La population de Ndiob bien qu'étant
essentiellement rurale constitue un grand marché de consommation des
produits de la vallée. Une bonne partie des productions maraicheres est
vendue en détail aux populations locales a partir des marchés de
Ndiob et Darou Salam, Patar, Diakhao Niakhar etc. Cependant les plus grands
débouchés sont les centres urbains comme Diourbel, Fatick, Gossas
et Bambey.
La forte croissance urbaine observée au
Sénégal ces dernières décennies est un des facteurs
clés qui ont favorisé la mise en place d'un important
marché de consommation pour le maraichage. La plus grande partie des
récoltes est acheté soit sur pieds, soit au marché par des
commergants (grossistes et demi- grossistes, détaillants etc.)
d'origines diverses.
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socio-économiques et spatiales dans la Communauté Rurale de
Ndiob (département de Fatick)
D'autres acteurs non moins importants sont les
vendeurs de fumier animal. Ce sont en général des éleveurs
de petits ruminants, de vaches ou de chevaux gardés au niveau des
concessions. Ils jouent un role important dans le développement du
maraichage, près de 100% des maraichers interrogés utilisent la
fumure animale, cela leur permet de diminuer la quantité d'engrais a
acheter.
L'ensemble des acteurs interrogés au cours de
nos enquêtes sont répartis entre 18% de propriétaires de
terre, 41% de producteurs, 25% de commergants, 9% de structure d'aide et 7%
groupements associatives (cf. fig.13.)
Figure 13: Répartition des acteurs du
maraîchage dans la CR de Ndiob
P. de terres Producteurs Commerçants ONG
Groupements
25%
7
9% 7%
18%
41%
Source : Enquêtes 2009
A coté de cette forte mobilisation d'acteurs
organisés, l'activité maraichère est marquée par
une gestion foncière complexe, en raison de la limitation du domaine
favorable a son développement. En effet il est important de rappeler que
les terres favorables au maraichage (sols deck) et la nappe phréatique
se localisent dans la vallée de la CR. Or beaucoup de maraichers n'ont
pas de domaine foncier dans cette zone : ils y accèdent de diverses
manières.
I-2-6 : L'évolution du foncier dans la CR de Ndiob
et sa gestion dans le domaine du maraîchage
La terre est, depuis des siècles, au centre de
plusieurs processus socio-économiques, politiques et spatiaux. En effet
toute société a besoin d'espace pour habiter, travailler, se
nourrir et se mouvoir. « ...le statut foncier joue un role capital non
seulement dans la definition des rapports du producteur et de la terre mais
dans toute la vie sociale » (P. PELISSIER 1966, p215). Aujourd'hui, face a
la forte croissance
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démographique et aux multiples enjeux
liés a la surexploitation des ressources naturelles, la terre fait
l'objet d'une forte convoitise ; elle est a l'origine de nombreux conflits dans
les zones rurales du tiers monde.
Dans la CR de Ndiob, comme dans l'ensemble du Sine, la
terre est un bien sacré aux yeux de la masse paysanne sérere. La
gestion de ce patrimoine est fortement marquée par la force du
régime coutumier, malgré les changements apportés par
celui moderne a travers la loi de 1964 sur le domaine national.
1-2-6-1 : Le regime foncier traditionnel : une
superposition de droits sur le foncier
La CR de Ndiob abrite de vieilles civilisations
agraires dans lesquelles la possession de la terre est un élément
fondamental. Ainsi existaient dans le systeme traditionnel de vastes
entités territoriales ayant a leur tête des maitres de terres
(yaal lang ou laman en sérere). Ces derniers s'appropriaient des terres
grace « au droit de feu 0 (yaalo niay) et octroyées aux membres de
leurs familles ou aux autres paysans de la communauté qui en faisaient
la demande. Ceux-ci avaient a charge de défricher les surfaces qui leur
étaient affectées par le laman en vertu du « droit de hache
0 (yaal baakh). Contre cette affectation, les bénéficiaires
payaient une redevance qui pouvait prendre diverses formes (cadeaux, prestation
de travail, dime sur les récoltes, partage des récoltes, argent,
etc.); ils jouissaient ainsi d'un droit héréditaire pour
l'exploitation, la gestion, le prêt, la transmission ou la mise en gage
du sol, donc d'une certaine sécurité fonciere, mais sous la seule
condition d'un renouvellement perpétuel de la redevance. « Le
maitre de la hache est détenteur d'un droit d'exploitation
imprescriptible aussi longtemps que lui-même et ses descendants
continuent a occuper effectivement leur « propriété * et
s'acquittent de leur devoirs a l'égard du lamane * (P. PELISSIER, 1966,
p217). Ces détenteurs du droit de hache pouvaient dans certains cas
concéder temporairement une partie de « leurs terres 0 A des tiers,
créant ainsi un autre titre de l'exploitation du sol : le droit de
culture.
On assistait également au processus de location
temporaire révocable et a la mise en gage dont le prêteur
bénéficiait de la disposition du champ gagé aussi
longtemps que sa créance ne lui a pas été
remboursée.
Dans ce régime coutumier, le droit lamanal est
le plus élevé dans la hiérarchie des droits sur la
terre parce qu'étant le plus ancien. Il résulterait d'une
alliance conclue
72
Aliou NDAO, Mémoire de Master II, UGB, Section de
géographie, 2008/2009
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entre l'ancetre uterin du « maitres de terres
» et un esprit localise ; et cette alliance a ete conclue quand cet
ancetre a procede a la delimitation de l'ensemble des terres sur lequel il
allait dorenavant exercer sa juridiction (.Gastellu (1981), cite par H. L6 et
M. DIONE (2000, p 4).
La terre etait un bien collectif inalienable, mais
transmissible de generation a generation.
En milieu serere, le mode de transmission se faisait
au sein du lignage maternel (Guigou et al. 1998). En effet, la societe serere
typique etait matrilineaire, les droits de succession, y compris sur la terre,
se transmettant non du pere au fils mais de l'oncle maternel au
neveu.
Cependant, ce mode d'heritage n'a pu resister a
l'influence de l'islam qui fixe des principes fondes sur l'heritage
patrilineaire. Ainsi en milieu serere, la terre devient exclusivement un bien
des hommes.
Ce regime qui favorisait la minorite lamane a ete
remis en cause par l'Etat qui a entrepris au lendemain des independances une
politique de reglementation du foncier, avec l'avenement de la loi sur le
domaine nationale.
1-2-6-2: Le regime foncier moderne : une redistribution
et une « reglementation » de la gestion du foncier
La gestion fonciere contemporaine, dans la CR de Ndiob
comme dans d'autres zones rurales du Senegal, est profondement marquee par la
loi sur le Domaine national (LDN), promulguee au lendemain de l'independance,
et completee, une dizaine d'annees plus tard, par d'autres lois et decrets
organisant la gestion de ces terres. Cette loi de 1964 a fortement touche les
regimes coutumiers dans le Sine. En effet l'article premier de la dite loi
stipule que : « toutes les terres non classées dans le domaine
public, non immatriculées et dont la propriété n'a pas
été transcrite a la conservation des hypothègues a sa date
d'entrée en vigueur constituent de plein droit le domaine national
*.
Le droit de requerir l'immatriculation a ete reconnu
aux occupants de la terre qui a la date d'entree en vigueur de la loi avaient
realise une mise en valeur permanente (O. TOURE et S.M.SECK 2005). Or dans le
regime coutumier, les lamanes concedaient une grande partie de leurs domaines
fonciers a des tiers qui detenaient le droit de hache ou de culture, et la mise
en valeur etait largement saisonnière ou periodique.
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Ndiob (département de Fatick)
Ces contradictions avec les principes fixés par
la LDN, ont abouti au reversement des grands domaines fonciers des lamanes dans
les zones de terroirs, une des quatre catégories de terre du domaine
national31, correspondant aux terres des communautés rurales
régulièrement exploitées par l'habitat rural,
l'agriculture ou l'élevage.
Cette loi avait entre autre comme objectif
d'éliminer les droits fonciers coutumiers encore largement en vigueur.
Ainsi les lamanes de jadis perdirent leur statut de maitre de la terre pour
bénéficier du simple droit d'usage. La loi confirme
l'appartenance a l'Etat de la quasi-totalité des terres. Dans le
même temps, on assiste a un passage d'une appropriation collective (la
terre en tant que bien de la famille ou de la communauté ne se
transmettant qu'en leur sein) a une individualisation des terres pour une
meilleure rentabilité (Niang, 1975).
Malgré quelques contraintes dans le monde
rural, le régime moderne a été favorable a une bonne
partie des paysans sans terre de la CR de Ndiob, a travers la redistribution du
foncier, l'élimination de la forte dépendance aux lamanes et
l'incertitude de cultiver de faRon continue sur la même terre. En effet
l'exploitation des terres dépendait du montant de la dime
réclamée par le lamane (ndalu), qui pouvait être
insupportable d'une année a l'autre, et par conséquent aboutir a
une perte du droit d'usage ( H. LO et M. DIONE 2000).
Malgré les profondes modifications
apportées a la gestion fonciere dans la CR de Ndiob, on note toujours la
survivance des droits coutumiers, se traduisant par les pratiques encore
courantes du gage, de la location et du prêt, surtout dans le domaine du
maraichage. Cependant ces pratiques se font entre gens de confiance et a des
durées limitées.
31 L'article 4 de la loi n° 64-46 distingue dans le
domaine national quatre catégories de terres en fonction de leur usage :
les zones urbaines (habitat urbain), les zones classées (parcs et
réserves), les zones pionnières et les zones de terroir
(communautés rurales).
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1-2-6-3: yacc's a la terre et le mode faire valoir dans
le domaine du maraichage : le « retour » des lamanes
Les sols favorables au maraichage sont essentiellement
localisés au niveau de la vallée de Ndiob (la zone de production,
cf. carte 4). Ils sont donc détenus par les paysans de la vallée,
(les propriétaires des terres) dont 32% exploitent la totalité ou
une partie de leur terre avec l'aide des membres de leur familles ou
individuellement : ils sont en mode de faire valoir direct. Par contre de
nombreux maraichers interrogés au cours de nos enquêtes viennent
des villages éloignés de la vallée. Ces maraichers ne
disposent pas de terre dans la zone, ils louent ou empruntent des parcelles
pour mener leur activité. Ces parcelles sont en mode de faire valoir
indirect, elles représentent 68% des exploitations visitées (cf.
fig. 14) et sont réparties entre 62% de parcelles louées et 6% de
parcelles acquises par prêt (cf. fig. 15). Le mode de faire valoir
indirect consiste en effet a louer ses terres a un exploitant qui, en retour
paie une certaine somme ou donne une redevance apres la
récolte.
Le payement des parcelles varie suivent leur taille et
les équipements mis en place (puits, séanes, cloture etc.). Il
peut se faire en argent (a un coit allant de 15000 a 35000), comme on peut
noter parfois le systeme de « mbey sedoo 032. Ce systeme est
différent de celui du lamanat (dans le régime coutumier) oil les
exploitants jouissaient d'un droit (droit de hache, droit de culture etc.) sur
la parcelle dont ils ne pouvaient perdre que s'ils arrêtaient de
l'exploiter. Avec l'avenement de la loi sur le domaine national, les
propriétaires terriens louent ou prêtent leurs terres que pour une
durée bien déterminée, et le contrat de location peut
être rompu a tout moment (en fin de campagne), si un autre locataire
présente plus d'intérêt pour le propriétaire. Par
mesure de prudence aux regles de la LDN, les prêts et les locations se
font rarement pour deux campagnes de production consécutives. En effet
la LDN stipule qu' « une terre cultivée par un paysan durant deux
années consécutives devient sa « propriété
» et qu'il peut demander au Conseil rural de la lui affecter ». Le
tableau n°7 montre la répartition des exploitations visitées
en fonction des modes d'acces et de mise en valeur des terres.
32 Système où les revenus de
l'exploitation sont partagés entre le producteur et le
propriétaire foncier.
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Tableau 7: Répartition des exploitations de
l'échantillon en fonction du mode d'accès à la terre et
du mode de faire valoir
Mode d'accès
Mode
de faire valoir
|
Heritage
|
Location
|
Prat
|
Total
|
Frequence( %)
|
Direct
|
16
|
|
|
16
|
32%
|
Indirect
|
|
31
|
03
|
34
|
68%
100%
|
Total
|
16
|
31
|
03
|
50
|
Fréquences (%)
|
32%
|
62%
|
06%
|
Source : Enquêtes 2009
Figure 14: Répartition des modes de faire
valoir
Direct
Indirect
Série1
16
34
Mode de faire valoire
32%
Direct Indirect
6%
Héritage Location Prêt
62%
Figure 15: Répartition des modes d'accès
à la terre
35
Nombre d'exploltations
30
25
20
15
10
5
0
Source : Enquêtes 2009
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Carte 4: La zone de production (domaine foncier
favorable au maraîchage)
1-2-6-3 : Analyse des surfaces d'exploitation
Les exploitations de la vallée de Ndiob
présentent dans la globalité des superficies relativement
faibles, dépassant rarement 1,5ha
Parmi les 5o exploitations que nous avons
visitées, seule la superficie de 19 parcelles a été
renseignée : en effet la majorité des maraichers
interrogés n'ont pas une idée précise sur la taille
réelle de leur exploitation. Ceci s'explique par la forme
irrégulière des parcelles, difficile a mesurer. Par mesure de
prudence, nous nous sommes
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abstenus a considérer les approximations de la
taille de ces parcelles, en se contentant du nombre de parcelles dont la
superficie a été renseignée.
Ainsi une classification de ces exploitations nous a
donné deux groupes de parcelles dont 16 ont une superficie comprise
entre 0,5 et 1 ha et 3 parcelles (exploitations de groupements) qui font plus
de 1 ha. (cf. tableau n°8).
Tableau 8: Répartition des exploitations selon la
taille
Superficies(en ha)
|
1-095 -- 1]
|
1-> 1 1-
|
1-Inconnues1
|
Total
|
Nombre (ni)
|
16
|
3
|
31
|
50
|
Fréquence (fi)
|
32%
|
6%
|
62%
|
100%
|
Source : enquêtes 2009
Une analyse de la superficie des exploitations montre
que les maraichers utilisent dans l'ensemble de petites parcelles, ils
cultivent en moyenne 0,70ha avec une superficie maximale de 1,5 ha et une
minimale de 0,5ha (cf. tableau n°9). La petite taille des parcelles
s'explique par les maigres moyens des producteurs et le fort entretien
qu'exigent les cultures maraicheres. En effet la majorite des maraichers
interroges expliquent qu'ils preferent exploiter de petites parcelles afin
d'assurer un bon entretien (arrosage, sarclage, deparasitage etc.) et avoir de
bons rendements que cultiver de grandes superficies dont l'entretien pose
probleme. L'utilisation d'engrais chimiques, de fumure animale mais aussi de
differentes techniques de culture permettent une forte intensification qui
compense la taille reduite des parcelles d'exploitation.
Tableau 9: Analyse de la taille des
exploitations
Variables
|
Maximum
|
Moyenne
|
Minimum
|
Superficies
|
1,5 ha
|
0,70 ha
|
0,5 ha
|
Source : enquêtes 2009
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L'ensemble des facteurs étudiés dans
cette partie montre bien que la communauté rurale de Ndiob dispose
d'importantes ressources en termes d'opportunités agronomiques dans le
domaine maraicher. En somme le milieu agro-pédologique, malgré un
certain nombre de contraintes surtout d'ordre climatique, offre de
réelles potentialités pour l'activité maraichère.
Le fort peuplement de la zone représente un atout considérable.
La main d'oeuvre est importante et majoritairement formée de jeunes ne
connaissant que l'agriculture. On note également un fort attachement
d'une marge importante de la population a l'activité, se traduisant par
une forte mobilisation d'acteurs diversifiés au tour de la
filière.
Cependant malgré ces conditions favorables, la
performance de l'activité, qui lui a valu son important role dans la vie
des populations est la résultante de diverses itinéraires
techniques qui assurent sa durabilité dans un contexte climatique
instable.
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DEUXIEME PARTIE
CARACTERISTIQUES, INCIDENCES ET CONTRAINTES DU MARAICHAGE
DANS LA C R DE NDIOB
Les cultures maraicheres constituent une innovation
dans la communauté rurale de Ndiob. En effet depuis des
décennies, le peuple sérere n'a connu que l'agriculture sous
pluie comme principale activité de subsistance. Cette agriculture
extensive permettait la subsistance d'une population jadis faiblement dense.
Cependant cette situation est vite bouleversée sous l'effet de
l'explosion démographique et de la dégradation des conditions
physiques, facteurs de la crise des systemes agricoles.
Ainsi le maraichage apparait comme une alternative a la
crise de l'arachide dans la communauté rurale. Malgré un certain
nombre de contraintes cette activité a engendré des incidences
importantes dans la CR de Ndiob.
Cette deuxième partie sera essentiellement
consacrée a l'analyse des caractéristiques, des contraintes et
des incidences socio-économiques et spatiales du maraichage dans la CR
de Ndiob.
80
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géographie, 2008/2009
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CHAPITRE 1 : CARACTERISTIQUES DE L'ACTIVITE MARAICHERE
DANS LA CR DE NDIOB
Le maraichage se caractérise entre autre par
une forte intensification et l'utilisation d'eaux de surface ou souterraines.
Contrairement aux systemes pluviaux, c'est une activité complexe
nécessitant diverses méthodes et itinéraires
techniques.
Dans ce chapitre, nous nous intéresserons aux
techniques de production, a la commercialisation etc.
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